Citations de Jonathan Kellerman (544)
L’intelligence est comme le feu. Avec lui, on peut brûler la maison, apprendre à cuisiner ou forger des œuvres d’art magnifiques. Tout est question de morale personnelle et cette qualité est scandaleusement absente chez nombre de personnes passant cependant pour appartenir à l’élite intellectuelle. La clef d’un bon développement personnel, aussi bien que national, est dans la combinaison d’une formation morale et de la rigueur intellectuelle. La soif de justice rend tout le reste caduc.
Du pain et des jeux . Les mœurs dissolues du frangin Teddy n'étaient pas bonnes pour leur image .
- Cet endroit. Tous ces foutus îlots... Autant d'éjaculations volcaniques suivies d'une mort lente. Les conquérants arrivent avec de grands espoirs, puis décampent ou meurent sur place, et les parasites coralliens envahissent le terrain. Tout coule, tout sombre. Une véritable entropie.
Les nazis ont rasé beaucoup des villes qu’ils ont traversées. Les communistes aussi. Mais tous ont laissé Prague intacte. Vous savez pourquoi?
– Hitler voulait convertir le ghetto en musée d’une culture morte. Les communistes n’avaient pas assez d’argent pour la démolition.
– Ça, c’est ce que disent les historiens. Mais il y a une autre raison. Ils avaient peur de retourner la terre. Même ce genre d’hommes, les hommes du Mal, comprenait qu’il y avait des choses enterrées ici qu’il ne valait mieux pas déranger.
Google donnait quelques photos qui pouvaient, ou pas, être celles de O'Connor. C'était un nom assez répandu. Rien sur un scandale de harcèlement sexuel. Étouffé, ou jamais rendu public. De nos jours, on en parlerait déjà sur les blogs en Ouzbékistan avant que le type ait eu le temps de remonter sa braguette.
Pour faire votre boulot, il faut être patient. Moi, je serais mauvais. On m'a toujours dit que j'avais du mal à supporter les imbéciles.
Ha non, pas ça ! s'énerva-t-elle . Ne ma sortez pas votre sourire neutre de psy et ne m'obligez pas à transpirer pour vous arracher chaque phrase ! je suis condamnée à vous de m'écouter , dit-elle en frappant la bouteille d'oxygène d'un poing livide .
Donne le bonjour à Jill et embrasse les enfants pour moi .
Tu as déjà eu Jill au téléphone .
Elle n'a pas été très loquace .
Il y eu un silence avant de répondre .
C'est tout Jill ,ça .
- Hitler était végétarien, observa Milo.
Le jeune inspecteur l'observa de son oeil bleu.
- Ah bon ?
- Der Fürher und der Tofu.
Reed sourit.
- Les autres, ce sont surtout des ossements, lieutenant. Il pourrait s'agir d'un cimetière indien.
L'un des types de la morgue s'était approché.
- Vu l'odeur c'est pas de l'histoire ancienne.
P74
Dans sa fierté et son besoin de reconnaissance, il retrouvait le paradoxe au cœur de tout paranoïaque : la validation que fournit la persécution.
... l'hôpital avait perdu son statut de lieu consacré à soigner et ayant besoin de fonds destinés au traitement des malades au profit de celui de gros employeur municipal ayant besoin des chèques des malades pour payer son personnel.
Tout ça manquait atrocement de dignité, vraiment. La glaise, c'était juste un cran au-dessus de la merde.
La plupart des hors-la-loi choisissaient la solution de facilité. C’est ce qui en faisait des hors-la-loi : un besoin irrépressible de faire ce qu’ils voulaient tout en dépensant le moins d’énergie possible. La majeure partie de la criminalité était une forme pathologique de paresse.
Cultiver la terre, c’est autre chose. C’est un combat au corps-à-corps, une négociation permanente avec un partenaire récalcitrant. C’est l’extermination des mauvaises herbes, l’éradication des ronces et des chardons. Il s’agit de soumettre des arbres indisciplinés, de les assujettir en rangs ordonnés pour les dresser à produire des fruits plus gros et plus nombreux chaque saison.
Il avait parfois l’impression d’être un chien tirant sur sa chaîne. Sauf qu’il ne tirait jamais très fort, en fait ; se libérer requérait une énergie qu’il ne possédait pas.
Un dîner avec un ancien amant. J'ai l'impression d'être aussi civilisée que dans un film français.
Que pourrait-il y avoir de mieux pour venir au secours de l'athéïsme que cet amas de chairs et de faiblesses que censément Dieu aurait façonné à son image ? Ou alors,oui, il y a effectivement un dieu qui est maître de tout, mais ce n'est jamais qu'un crétin de plus, et parfaitement incompétent.
A Los Angeles on construit mais on détruit aussi. Et le Fauborg, hôtel confortable, milieu de siècle va être détruit. Alex et Robyn y ont leurs habitudes : des side-cars excellents et un piano-bar toujours agréable. Ils décident donc d'aller "fêter" la fermeture. Malheureusement le vieux barman n'est déjà plus là et le piano bar remplacé par une station de radio et sa publicité envahissante. Dans cette soirée ratée, deux personnages ont attiré leur attention : un blond baraqué, l'air attentif, sur le trottoir (serait-ce un garde du corps ?) et une jeune femme vraiment ravissante, sans doute une vedette de cinéma : il y en a tant à Hollywood que ni l'un ni l'autre ne peut lui donner un nom.
Mais le lendemain, Milo est,là : le jeune femme a été tuée dans la nuit. Alex à l'avantage de l'avoir vue vivante et surtout de savoir à quoi ressemble son visage, maintenant détruit par une arme à feu.
Il faut donc savoir qui elle était avant de pouvoir chercher pourquoi et par qui elle a été tuée. Et aussi retrouver le mystérieux " garde du corps" qui a peut être une idée sur la question.
Dans ce livre on va circuler chez les riches (il y en a beaucoup à Hollywood), voir comment ils dépensent leur argent et ce qu'ils font pour se distraire...
Comme d'habitude, un roman agréable à lire, même s'il ne figurera pas dans les dix meilleurs du siècle.
Aucune vie n'est supérieure à une autre, mais ... Hope Devane était une femme impressionnante. Elle avait du caractère. Et elle était encore plus impressionnante si, comme je le crois, on l'avait maltraitée avant. Parce que dans ce cas, ç'aurait voulu dire qu'elle en était sortie. Qu'elle avait trouvé assez de force pour aider les autres.
Elle se mordit de nouveau la lèvre et conclut :
- Forte, elle l'était. Pas du tout le genre de femme qu'on voit dans le rôle de la victime.