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Critiques de Joseph Agostini (83)
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Tueurs en série sur le divan

Je remercie la maison d'édition qui a vu que j'avais apprécié Bandes Originales et a souhaité m'offrir Tueurs en série sur le divan, manque de chance, je n'apprécie pas du tout la psychanalyse.

Je n'ai pas pu terminer le livre, j'ai tenu tout le long de Michel Fourniret soit environ un tiers du livre. Les analyses sont psychanalytiques (Freud, Lacan, jeux de mots, névroses, etc.) et se basent sur des documents écrits (correspondances) et rapportés (avocats, psy, etc.).

À réserver aux personnes qui acceptent la vision psychanalytique de l'humanité.
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Tueurs en série sur le divan

Une étude vraiment très intéressante ! J'ai adoré découvrir deux tueurs en série dont j'ignorais le parcours, qui m'ont vraiment donné envie d'en savoir plus sur ceux. 



Pourtant les reportages en ce moment suite à son décès fleurissent mais on en apprend plus sur Fourniret dans ce livre. Je trouve que la personnalité de ses monstres est vraiment bien décrite et de manière agréable et abordable.



Si je n'ai qu'un reproche à faire à ce livre c'est que Freud est vraiment cité trop souvent.

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Pour unique soleil

Ce roman traite de la fascination qu’on peut avoir sur certains etres.

Cathy, 19 ans, fille de parents divorcés, dépressive et paumée, est fascinée par Daniela Lumbroso, à qui elle voue toute sa vie : « Daniela, c’est une sorte d’étoile pour moi. Quelquechose écrit dans le ciel. Quelquechose qui me guide, qui m’invite chaque jour à m’améliorer ».

Quand elle la « rencontre » enfin... le roman s’accélère...entre mensonge, tricherie et fascination :

« Elle ment peut-être, mais elle ne triche pas. Il faut établir un distinguo très net entre bluffer et trahir. La séduction est toujours dans un frémissement de paupière, une évanescence. Elle ne dit pas son nom. Elle nous emmène loin, très loin, sans nous dire pourquoi ».

Ce roman écrit par Joseph Agostini, psychologue clinicien et chroniqueur au Huffington Post, est très bien écrit et très agréable à lire.

Il traite de l’imaginaire par le prisme de l’honnêteté et du mensonge « et si personne ne préférait’ honnêteté au mensonge? »,

de l’amour à sens unique « l’amour, pense-t-elle, ce n’est pas se prendre pour l’autre, ce n’est pas vouloir être à sa place, de toute éternité, pris au piège d’une infinité de gouttes de pluies, de rayons de soleil, de diamants. L’amour, c’est juste regarder quelqu’un et se sentir digne qu’il nous rende ce regard »

et de la fascination « quand on se laisse fasciner par un être, c’est toujours pour une raison vitale. Ce n’est pas une maladie, c’est un antidote. »

Ce roman au format et au grammagre très agréables est accessible, palpitant, touchant, et plein d’humanité.

Je l’ai dévoré et le recommande très fortement .
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La traversée des mensonges

Crissures sur les vitres gercées de givre. Clairvoyant, subtil « La traversée des mensonges » est un huis-clos familial, relevé, intuitif. L’aérienne posture de la trame est un enchantement. Ciselée, maîtrisée, légère, elle rend grâce au lecteur. Affirme un auteur Joseph Agostini, digne d’un génie évident. Sans lourdeurs, lassitudes, l’histoire est une envolée polyphonique, unique. Pourtant, ce jeu des 7 familles est commun à beaucoup. Chacun (e) trouvera sa propre carte. Cette traversée des mensonges est un saut dans les flaques des non-dits. Des portes qui claquent sous un courant d’air vif. Des règlements de compte, et plus que tout, des protagonistes en proie aux névroses. Les verres volent en éclat. Cette fratrie dont la fierté est dans une contemporanéité de renom. « La traversée des mensonges » pointe du doigt là où ça fait mal. Ce nectar familial se déguste comme du petit lait. Joseph Agostini est doué, très. On ressent cette ampleur d’orfèvre qui se donne. Délivre des mots sur maux. Cette traversée des mensonges est calme et trompeuse. Nous sommes dans une histoire intime où les voix résonnent en nous. Le père, Claude décède. Détonateur d’une traversée existentielle. Cet homme au caractère bien trempé, un peu réactionnaire voire beaucoup, est intransigeant et dur. Sous cette paroi aride où se cache la forêt aux feuillages de tendresse. Il faudra attendre l’arrivée des petits-enfants, l’attrait d’un jardin nourricier pour découvrir sous les écorces, ce père corse, altier mais fissuré. Un père de tous les drames, emblème d’une Corse qui s’entredéchire, rude, aux mystères de plénitude. Dans la famille je demande la mère, Fabienne. Névrosée, au passé lourd d’un drame accouché de l’enfance, caricature d’une femme en proie aux angoisses, perdue. Elle aura toute sa vie durant essayé de raccommoder les trous dans la nappe du faux-semblant. Peine perdue. Les enfants ne sont plus. Adultes devenus, affirmés, cabossés. Portant sur leurs dos les affres d’une éducation rigide. Eaux troubles d’une traversée ultime. Les vérités vont éclater. L’enfance a disparu. La mère n’a plus de prise. Et, c’est là, le drame de toutes vies. La séparation avec la matrice, avec ce générationnel bafoué qui ne sera jamais le sceau d’une glorieuse famille. On reste accroché à la rive de ce sublime récit. De ce fils Georges, fil rouge de l’histoire. Mon préféré. Invisible sur le bateau. Fantôme présent, avocat à la ville, le mouton noir des Santini. « Pendant mes études de droit à Corte, j’ai hébergé des fugitifs, ceux que vous appelez les terroristes, en oubliant que le terrorisme, le vrai, c’est celui de cet Etat français qui vole, qui meurtrit. Car en famille ou en politique, il n’y a pas plus grand crime que le paradoxe. Mettre sous perfusion une île et la traiter d’assistée dans un même mouvement. » On cherche Georges dans notre moi le plus profond. « La traversée des mensonges » éloigne les mirages, approuve l’adversité. Ce kaléidoscope d’une fratrie corse dans son apogée est une fine analyse psychologique, où persiste les flots des rancoeurs. Le déni d’une enfance castratrice, les douleurs assassines, le lâcher-prise avec les souvenirs heureux qui font que le pardon ne peut advenir. « La traversée des mensonges » est un antidote, son pouvoir est immense. D’un réalisme fou, il est une histoire pour les grandes personnes. Et c’est là le magnifié d’un voyage qui emporte tout sur son passage. Il incite à l’ouverture et donne les clefs. Publié par les majeures Editions Envolume, ce premier roman d’un maître des essais : (« Dalida sur le divan », « Gainsbourg sur le divan » et « Manuel d’un psy pour en finir avec la mort », psychologue clinicien et chroniqueur sur RTL et au Huffington Post, nous offre une belle leçon de vie.
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Tueurs en série sur le divan

Tueurs en série: le titre reflète bien le sous-jacent de l'ouvrage.

Son sous titre aurait pu être: psychanalyse appliquée.



Les auteurs font un réel effort pour, à travers quatre études de cas et un texte largement (mais pas totalement) expurgé du jargon psy, rendre compréhensibles les notions de psychanalyse s'appliquant aux tueurs en série. Ce sont donc perversion, névrose, psychose... qui sont le sujet, les tueurs en série étant là comme illustration.

Alors bien sûr Œdipe sera maintes fois évoqué. Ce sera l'occasion pour le lecteur de se forger une opinion quant à son importance...et sa capacité d'explication.



Au delà des analyses strictement psychanalytiques qui sont exposées, il est évident que des enfances si troublées (incestes, abandons successifs, prostitution...) ont eu un rôle majeur dans l'émergence de la folie meurtrière. En aucun cas cela ne saurait amoindrir l'horreur qu'ont semé ces tueurs en série. Mais il s'agit incontestablement d'une nouvelle illustration de l'importance du stade de l'enfance dans la vie d'adulte.

L'autre trait qui ressort est celui de la recherche d'une domination , extrême et violente, des victimes. A noter à ce titre que, même si l'échantillon des auteurs ne prétend pas être exhaustif, les quatre tueurs sont tous masculins....
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Tueurs en série sur le divan

Bonjour, retour de lecture sur l’essai psychanalytique de « tueurs en série sur le divan » des deux psychanalystes Jean-Benoît dumonteix et Jean-Baptiste agostoni aux Éditions Envolume.



J’avais beaucoup aimé « Gainsbourg sur le divan » dans la même collection « sur le divan », qui souhaite rendre une certaine forme de pensée accessible à tous.

Il ne s’agit pas d’un enieme livre sur les faits divers mais bien d’un essai sur le parcours et les ressorts psychologiques de ces tueurs en série. JB Dumonteix a pu par exemple interroger l’avocate d’un des tueurs en série du livre et recueillir des informations fascinantes.



On commence par Michel Fourniret, auteur de 7 meurtres de jeunes filles et femmes en France et en Belgique., incarcéré à Fresnes depuis sa condamnation à perpétuité en 2008.

Le décor est planté quand on lit « contrairement au névrosé, qui introjecte dans la douleur les interdits moraux et se fait un devoir de les respecter sous peine de faire flamber sa culpabilité, le pervers contourne cette injonction civilisationnelle. « 

« Le pervers se distingue du psychotique en ce sens qu’il accède au langage, à la loi et à la culture, mais qu’il les contourne ou les instrumentalise pour asseoir son pouvoir absolu ».

Son enfance torturée est évoquée, ses rapports avec les femmes et ses trois mariages.

« Celle-ci * avance que le crime n’est pas une invention chez Fourniret, mais bien un ratage, au sens où il correspondrait à une zone psychotique de son organisation mentale ».

* Francesca Biagi-Chai psychanalyste.

Cette phrase, parmi d’autres de l’essai, me partait primordiale comme piste de réflexion sur les pervers : « le double du pervers est bâti, non pas sur un refoulement, mais sur un déni massif de sa fragilité. Afin de tenir et de ne pas s’abîmer dans ses contradictions, il prend possession de l’autre ».



Ensuite on parle de Marcel Petiot,.« ou la psychose paranoïaque en temps de guerre », accusé en 1946 de 27 assassinats, et chez qui la perversion était déjà présente dans la petite enfance.

« Petiot est non seulement mégalomane, mais il présente aussi de nombreux traits pervers, ce qui l’autorise à jouer avec la Loi comme un chat jouerait avec une souris avant de la tuer ».



Le troisième tueur en série étudié est Guy Georges , né Guy Rampillon, tueur en série de l’est parisien.

Aujourd’hui détenu depuis vingt-deux ans à la prison de la Santé, Guy Georges a entamé une thérapie, et quand on le questionne sur ce choix de se soigner alors qu’il ne se considère pas malade, il répond : « c’est juste pour comprendre deux choses : pourquoi j’ai besoin de tuer et pourquoi ma mère m’a abandonné ? «  tout son destin semble se condenser dans ces questions insolubles.



Le quatrième, Thierry Paulin, « sorte de mélange entre Landru et Petiot, il s’agit d’un tueur en série qui a sevi dans les années 80 à Paris, sa cible de predilection ».





Cet essai est relativement abordable. L’écriture est fluide et le style accessible. Il m’a juste été un peu difficile à lire par moments compte-tenu de la noirceur et du caractère anxiogène du sujet. Il est très bien documenté, riche et passionnant.

Son format et son grammage sont par ailleurs très agréables.

Il est riche d’un travail de recherche à la fois historique, juridique, mais surtout psychologique.

J’ai beaucoup aimé les pistes de réflexion sur la perversion évoquées par un et b en fin d’ouvrage.

Je l’ai lu rapidement, alors que la quatrième de couverture n’avait pas attiré mon attention au premier abord.

C’est le troisième livre de cette collection que je lis, certainement pas le dernier !





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La traversée des mensonges

"La traversée des mensonges" ou comment la mort d'un patriarche Corse délie les langues. La mort n'est pas que la manifestation d'un cerveau et un cœur à l'arrêt. Elle est aussi le déclencheur qui exhume des non-dits, des mensonges et supprime toute bienséance, retenues restées sous cloche jusqu'à présent. 🖍️ De cette histoire familiale et son contexte si spécifique, j'ai aimé les mots de l'auteur, particulièrement certains passages.

Joseph Agostini plonge ses doigts à l'intérieur d'une pelote de laine pour en tirer le fil depuis son intérieur et nous laisser voir ce qui ne transparaissait pas. On découvre petit à petit qui sont cette fratrie, cette mère de famille et les bourgeons des ramifications familiales.

L'auteur n'est toutefois pas celui qui nous assène des vérités. L'auteur met au jour des hommes et des femmes qui voient ou desquels on voit différentes facettes. Il sème aussi le doute en nous ce qui créé une situation d'attente de notre part, une tension parfois. J'ai beaucoup apprécié sa propension à me surprendre.

Je reconnais que j'aurais aimé en savoir plus en refermant le livre mais son auteur me laisse finalement le choix de continuer à imaginer la suite de l'histoire familiale et faire ce que je veux de ses personnages qu'il me transmet.
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Gainsbourg sur le divan

Quand deux voix redonnent la sienne à Serge Gainsbourg....

J'ai vécu les montagnes russes.

Vingt premières pages au cours desquelles je suis restée en dehors, hermétique. Puis sans doute, ai-je autorisé Audrey Tordelli à prendre la place de Serge, l'ai laissée l'exprimer. Naturellement je suis venue à lui, à côté de lui ; j'étais là. J'ai écouté la voix de l'une dire l'Autre. Sur une pente ascendante l'émotion m'a saisie. Larmes aux yeux. Mais Audrey m'abandonne. Serge aussi. Elle passe le flambeau à Joseph. Déconvenue. Même écueil pendant quelques brèves pages. Qui est-il ? Je le lis qui dissèque, décortique. Ses mots, la façon qu'il a de jouer avec comme Serge me capte. Attrapée. Eue. Ferrée. De nouveau éprise, prise par l'émotion. L'évocation, dire, nommer, m'embarque de nouveau. Touché ! Restée au sommet de ce plaisir livresque. Aucune troisième voix. Je vais redescendre doucement et garder au cœur ce joli moment offert par ce duo.
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Gainsbourg sur le divan

Des trois livres découverts chez les éditions Envolume, "Gainsbourg sur le divan" est mon préféré! Alors qu'en lisant la quatrième de couverture, il ne partait pas pour être premier...

Je n'avais pas encore 1 an quand Gainsbourg a quitté ce monde. Et pour autant, il a toujours été présent dans mon univers musical, que ce soit à la radio, ou dans les cd que j'emprunté à la médiathèque étant petite.

Je n'ai de ce fait que peu prêté attention à ses frasques, me contentant d'apprécié sa musique.

Ce livre écrit à quatre mains, m'a permis de connaître Gainsbourg et de mieux comprendre certaines musiques. Il est certain que c'est un bouquin qui restera gravé dans ma mémoire! Pour chaque musique, je pourrais me dire, "tiens, celle-ci a été écrite pour Bardot", "il traversait une mauvaise passe à cette époque", "les paroles sont tellement incomprises, le but était tout autre", "ha! Ses débuts!",...

Le livre est scindé en deux parties, la première écrite par Audrey Tordelli, une journaliste qui ose le JE en se mettant dans la peau de l'artiste. La seconde par Joseph Agostini, un psychanaliste qui comme le titre l'indique dissèque l'esprit de Serge sur le divan. Ce dernier n'en est pas à son premier coup d'essai, il a aussi écrit sur Dalida entre autre et j'ai découvert qu'il était très présent dans les pièces de théâtres au festival d'Avignon, j'espère pouvoir le découvrir par ce biais cet été.

Tout le long de l'essai, des bribes de morceaux de musique sont glissées, arrivant de façon logique sur une période donnée décrite et illustrant de façon parfaite les mots des deux auteurs.

C'est ainsi que j'ai mis Youtube en fond sonore afin de me réécouter les chansons Gainsbourgoises. En parallèle de ma lecture, je faisais aussi des recherches sur les protagonistes annexes présentés. Je ne connaissais pas Bambou, ni la première femme de l'homme à tête de chou. Bref ma culture personnelle s'est vue grandir musicalement parlant.

Je conseille ce livre pour ceux qui veulent se réconcilier avec l'image du musicien ou tout de moins mieux le cerner, mais aussi ceux qui comme moi sont juste curieux de qui était ce personnage complexe et passionnant.

Merci encore aux Editions Envolume pour cette découverte qui m'a séduite et agréablement surprise.

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Pour unique soleil

Vous êtes-vous déjà demandé comment vous vous comporteriez si vous ressembliez à une personne célèbre ?

-En profiteriez-vous ?

-Diriez vous la vérité ?

-Essaieriez-vous de modifier votre physique pour éviter tout quiproquo ?

-Seriez-vous flattée ou agacée ?



📘Cathy est une jeune fille plutôt tourmentée, au fort caractère apparent, qui rencontre un jour Daniela Lumbroso, SA star de télévision. Elle la croise dans la rue et n'a qu'une envie : réussir à l'approcher car elle collectionne tout sur elle, étudie chaque émission dans laquelle elle passe. Or, il ne s'agit nullement de l'animatrice vénérée mais de Ludivine, mère d'un enfant. À brûle-pourpoint, que répondre ? Se faire passer pour la star ? Quand Diane, l'assistante personnelle de Daniela entre en scène et en relation avec Cathy, assistera-t-on la fin de l'imbroglio ?



"Pour unique soleil" aborde la question de la méprise, du mensonge, de l'idolâtrie. Ce roman montre le mécanisme et les conséquences qui s'enclenchent lorsqu'un mot minime et simple est prononcé en guise de réponse. Un "oui" ou un "non" change tout.

Le comportement de Ludivine m'a mis mal à l'aise car non seulement je n'aime pas le mensonge (encore moins la duperie) et surtout, j'étais celle qui savait et ne pouvait rien dire 😬 d'où une impatience, une frustration à ne pouvoir rétablir la vérité. À chaque page, j'attendais la marche arrière de l'une ou la parole libératrice (pour moi 😁) de Diane.



Non seulement j'ai aimé l'histoire même si je ne l'ai pas trouvée toujours confortable (un livre est là pour nous bousculer, parfois, souvent) mais surtout, je l'ai trouvé intéressante car elle m'a fait réfléchir à la dépendance, à la fascination (que je sais expliquer mais que j'ai du mal à comprendre).

Pour découvrir cette histoire, tous les ressorts de cet engrenage et voir le bout de la chaîne, je vous invite à découvrir ce roman.

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Pour unique soleil

Bonsoir,

Merci à Dominique Lhotte de m’avoir permis de découvrir cet auteur et cette maison d’ Editions Envolume. J’ai lu « pour unique soleil » de Joseph Agostini.

Un livre sur le vrai, le faux, la ressemblance, ce que l’on veut bien croire et faire croire, sur l’amour inconditionnel, sur les fans, sur le désir d’être comme l’autre, l’aimé et parfois d’être l’autre. Comment une jeune fille peut-elle être obnubilée à ce point par une « star » de la télé, une présentatrice de jeux télé puis d’une émission culturelle. Est elle vraiment dupe de ce qu’il lui arrive dans ce roman ? peut -on vivre sur un amour à plus que distance puisque l’autre ne sait rien de vous ? Tant de questions se posent à la lecture de ce livre qui se lit d’une seule traite car on veut savoir ce qui arrive à Cathy, Ludivine, Diane et bien sur Daniela.

Quatrième de couv. Un roman sur la fascination qu’exercent certains êtres sur nous sans le savoir. Une réflexion au sujet des ressemblances mystérieuses... Elles régissent des existences et nous entraînent parfois dans d’étranges malentendus. Cathy a une passion pour Daniela Lumbroso. Un jour, elle croise dans la rue une femme qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la célèbre journaliste. Pensant qu’il s’agit d’elle, Cathy est prête à tout pour obtenir un peu d’amour de cette inconnue. Drôle, tragique, profondément réaliste, Pour unique soleil, c'est le récit de 4 femmes dont les existences n'auraient jamais dues se croiser.

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Avez-vous le sens de l'amour ?

Merci à Babelio et aux éditions Envolume de m'avoir permis de de me plonger dans ce livre dont le sous titre: "sur le chemin de l'intelligence amoureuse" m'avait fait un clin d'œil lors de l'opération "masse critique non fiction".

La forme retenue est celle d'un dialogue avec Meta Tshiteya et Joseph Agostini animé par Johanna Berrebi. Cette oralité transcrite  permet des des expressions fortes ou provocatrices... et de les moduler ensuite. Cette forme impose aussi les limites: je suis resté plusieurs fois sur ma faim quant à des développements sur certaines affirmations, ou sur par exemple l'évocation par Meta de la manière dont elle a "appris" à gérer la jalousie dans une relation polyamoureuse.



Mais revenons sur le fond.

Le point de départ est empreint d'un scepticisme profond quand à l'amour:

- "un idéal fantoche": "qu'on se le dise, l'autre ne comble jamais le manque fondamental, la faille béante de notre incomplétude"

- besoin d'être aimé.... plus que d'aimer: "on m'aime donc je suis"- "l'injonction au miracle": comment espérer trouver une âme sœur parmi 7 milliards d'humains, et pourquoi serait elle unique?

- un besoin façonné par l'environnement social et culturel ( romans, films, contes : pas de bonheur sans amour)

Pourtant, au fil des pages, une place est trouvée à l'amour, y compris la phase passionnelle, source de tant de désespoirs, mais aussi période intense, qui peut faire office de légende du couple . C'est au prix d'une définition élargie, confinant à la "Philia" l 'Agapé", un spectre incluant la passion, l'amitié chaste et les relations romantiques asexuelles. Élargie, mais aussi assagie, désacralisée: cela passe une phase de déconstruction , d'identification des idées ou émotions liées à des "constructions sociales", qu'il faudra trier en fonction de leur proximité ou éloignement de nos valeurs personnelles.

L'amour ... est un travail.
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Avez-vous le sens de l'amour ?

Lecture inhabituelle pour moi. J'oserai même dire que c'est une lecture visant à me sortir de ma zone de confort ! Ce livre est une discussion, un espace de réflexions. Johanna Berrebi, qui se présente comme une "éternelle amoureuse" s'interroge sur le sens de l'amour. Drôle d'expression qui regroupe toutes les questions que l'on peut se poser sur la naissance, les causes, la longévité, les conséquences, le désir, le bonheur d'une seule chose, pièce maîtresse de notre vie : l'amour.



Deux personnes répondent à ces questionnements : Joseph Agostini (psychologue clinicien, psychanalyste, chroniqueur et écrivain) et Meta Tshiteya, réalisatrice, définie comme polyamoureuse, féministe et bisexuelle. Cette discussion présente de nombreux avantages pour le lecteur / spectateur / auditeur / penseur. En effet, libre à nous d'adopter la position souhaitée en lisant ce livre. Libre également de lire, relire, couper la lecture, la prolonger par une réflexion....Mais attention ! Autant, les questions sont ouvertes et très simples, autant les réponses peuvent être pointues en abordant le thème de la psychanalyse. D'où l'importance des deux voix. En effet , celle du psychanalyste nous pousse à nous interroger sur notre éducation, notre rapport à l'enfance tandis que celle de Meta nous permet d'aborder la réponse autrement, en particulier dans notre rapport à la société, et aux normes imposées par celle-ci. Le polyamour et la compersion y sont tour à tour exposés et méritent réflexion également. Chacun peut y trouver son compte.



Cette réflexion m'a poussée à m'intéresser de nouveau à la psychanalyse mais surtout à me questionner sur mon rapport à l'amour. Et je pense qu'il est nécessaire, pour chacun d'entre nous, de le faire aussi souvent que possible. Car l'une des leçons à tirer est qu'il est fondamental de se sentir bien à soi, serein avant d'aborder n'importe quelle relation amoureuse. Et de ne jamais perdre de vue que "je suis la seule qui me soit indispensable" comme le dit si bien Meta Tshiteya.



La fin de l'ouvrage propose quelques réflexions liées à l'hystérie, à la perversion et au narcissisme. J'aurais aimé les découvrir plus longuement...Peut-être cela se fera-t-il sous un autre titre ? Je l'espère car le procédé est intéressant.



Je vous invite à découvrir les nombreuses autres et riches réflexions de cette discussion "sur le divan" et à vous faire votre propre idée de ce que signifie et représente l'amour pour vous et je remercie Babelio et les éditions "Envolume" pour ce moment de partage.
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Manuel pour en finir avec la mort

Cardinal, régénérant, « Manuel pour en finir avec la mort » est le bâton du pèlerin. Un doigt glissant sur la vitre givrée du temps qui passe et qui arrête sa quête à l’ultime sagesse du point final. Cet essai omniscient, ciselé, et compréhensif est courtois, magnanime car donnant. Et c’est là, dans le point du cercle de la vie que les auteurs, Joseph Agostini et Agnès Rouby psychanalystes de renom délivrent le savoir hors du temps et de l’espace, et les mouvances de la mort. Celle-ci en devient éclairante, juste, déclaration. Elle fait partie de l’unité VIE, et ce manuel est un lever de rideau magnifique. Boussole, ce manuel est la voix du monde. Il décortique une à une les mailles de la mort et foudroie au passage ce que redoute l’humain. Il est initiateur, et son allégorie innovante englobe toutes les essences psychologiques, philosophiques, sociologiques. Il assemble l’épars, les regards perdus, les doutes et certitudes. Les quatre mains perfectionnistes assemblées en écoute charment la lecture, sans manichéenne posture. Chaque chapitre inclue le palpitant, le frémissant, peu de noir, avec une clarté en étendard explicite. Joseph Agostini et Agnès Rouby sont des éclaireurs qui délivrent des morceaux d’architecture dans un style respectueux envers le lecteur, avec ce professionnalisme qui offre, suggère, sans rien imposer. Cet intense car existentiel manuel est indubitable. « Le Prix Nobel de littérature Imre Kertesz parle « D’être sans destin » pour évoquer ces individus dont la mort a été anonymisée » est un pas de côté libre, à la croisée des chemins. Kaléidoscope, la mort devient traduisible dans le champs du monde. « Dans une voix chevrotante, puis plus assurée, la goutte d’eau dit l’étrange résonnance du microcosme et du macrocosme. Elle se révèle pleine de tous les possibles, à l’image de la pierre polie du maçon, qui tend vers la perfection, à mesure des actes symboliques qu’il pose. »La mort devient le point d’ancrage de toutes vies et dépose le fardeau des doutes. L’Argentine et ses mères de la Plaza de Mayo est une majuscule dans ce manuel « Quand on assassine, on le laisse pas de traces. La sépulture, avec son potentiel de rassemblement, de ralliement, est la pire ennemie des dictatures. » Ce manuel est le sablier du palpitant. Chacun des grains de ce sable si vivifiant est une histoire pour une mort de rédemption. « Peur de mourir, c’est peur de vivre… »Plus qu’un manuel, ce dernier est une conférence à ciel ouvert. Utile, délicat, il est cette main qui ébouriffe les cheveux de l’endormi. Une cathédrale aux fondations existentialistes, où chacun puisera la clarté désirée venue du puits de la Vie. La première de couverture de Jean-Luc de Antoni emblématise avec finesse , le régénérant, la quête, et le vouloir. « Manuel pour en finir avec la mort » « C’est aussi et surtout un livre sur la vie… toujours recommencée. »Publié par Les Editions Envolume (Société) cet essai culte est un parchemin des plus précieux.
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Manuel d'un psy décomplexé

Cet essai original, unique, complet, déploie des mots sur les maux. Mais pas que.Joseph Agostini psychanalyste, écrivain, à la plume précise, érudite, vient de mettre au monde un « Manuel d’un psy décomplexé » de renom. Tout est matière à réflexion. Cet essai se lit, s’apprend, et se comprend. On prend pour soi ces morceaux d’architecture qui détricotent ce que la psychanalyse renvoie dans le miroir de l’intériorité du lecteur. Ce dernier devient apprenant de cette science qui subrepticement place les forces mentales du lecteur en face à face avec ces maladies qui de siècle en siècle n’achèvent pas leur progression. Cet essai est d’un genre particulier, il est à la fois source de savoirs et l’océan à marée basse lorsqu’il ne reste que l’explication. « Une chape de résistance est tombée sur les amours oedipiennes, comme un orage de printemps sur un champ de coton. » « Papa nous avait promis quelque chose : si on lâchait maman et qu’on arrêtait de se prendre pour un idéal sur pattes on aurait le droit de vivre tranquille. »Les parties de cet essai explicites et claires renforcent la puissance de lecture comme si le lecteur se trouvait en pleine conférence. L’écriture de Joseph Agostini devient résonnance et écho. Le lecteur ne cède aucune ligne face à la percutante impression que ce livre est pour lui. Au contraire, il prend les brassées de mots et ces derniers deviennent fusion et force. « Il saisit viscéralement que la place à laquelle il a été assigné peut changer le cours de l’analyse, qu’il n’y a pas de destin scellé avant l’heure de la mort. »Cet essai est un levier de moyens. Une alliance avec une sociologique attitude vitale, une sociétale création intime. Ce livre devient ce que la naissance peut concevoir de notre avancée dans notre propre vie. Ce livre place les mots sur notre habitus, notre intériorité et les courants d’air des éléments extérieurs qui brisent les vitres de nos convictions les plus ancrées en nous. Le lecteur apprécie les dessins au trait gras de Jean- Luc de Antoni , précis et ludiques, ils sont symbiose avec l’idée exacte placée devant le mot de l’auteur. Ce « Manuel d’un psy décomplexé » publié par les Majeures Editions Envolume, collection « Société » est un essai à lire sans délais, par tous. Il est de si haute qualité verbale qu’il relie la vulgarisation avec un sérieux incontestable. C’est un outil pour saisir ce que le jour doit à la nuit, l’existentielle aventure humaine, la cohabitation avec le contre-pouvoir psychanalytique. Un subtil moyen pour analyser la mappemonde de nos empreintes sur la terre. C’est un livre indispensable qui détient toutes les clefs pour ouvrir les portes de nos profondes incertitudes et les transformer en fil à plomb équilibré et vivant. A lire d’urgence.



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Pour unique soleil

« Elle avait sur les épaules une tache de silence, une tache de rose ». Paul Eluard.

Une courte-échelle pour toucher, enfin, du bout des doigts le ciel de l'estime. « Pour unique soleil » est un récit lucide, grave et contemporain. L'écriture surdouée de Joseph Agostini s'efface. Elle cède sa place à l'authenticité d'une trame qui va dénouer les noeuds immanquablement. Les masques vont tomber un à un. Ce livre ne serait pas sans la capacité d'un auteur, d'un psychologue clinicien qui comprend son prochain, analyse ses douleurs et perçoit les faux-semblants et les attitudes trompeuses. Les écueils et les pierres jetées dans la mare des identités floutées. Les drames des existences fragilisées par les diktats des célébrités. Les projections et les mirages, les ressemblances, soupape de sécurité jusqu'au point ultime d'un non-retour. Ici, ce sont les femmes qui sont l'oeuvre de ce palpitant récit. Ludivine qui ressemble à Daniela Lumbroso, mère solo avec un jeune fils, lasse et épuisée d'être confondue avec cette dernière tant la ressemblance est troublante et dérangeante. Cathy, une jeune femme encore enfant, écorchée vive, fan de la renommée journaliste qui quête le pain d'une reconnaissance et l'eau de l'amour. Elle flirte sur la ligne jaune. Quiproquo et château de sable. Sa mère est assistante sociale, vivant éloignée de sa fille trop instable et chronophage. Seul le père est conciliant et comprend que sa fille est en danger et ne pourra vivre qu'en brisant ses chaînes mentales. Diane, l'assistante de Daniela Lombroso, elle aussi en proie à l'idolâtrie, aux intestines méprises. Daniela Lombroso est en survol dans l'histoire (plausible). On ressent les drames des initiations à la vie qui ne peuvent se réaliser. Se penser l'autre, désirer la célébrité comme si elle était paisible et solidaire. Toutes, ne réalisent pas que Daniela Lumbroso est aussi une femme avec ses questionnements et ses fragilités. Les existences sans libre-arbitre, les projections sont des blessures qui ne peuvent guérir. Ce roman est vif, intuitif. Sous ses faux-airs il y a la gravité des erreurs d'aiguillage. C'est la construction même du récit qui est le summum. Ce que Joseph Agostini souligne avec humilité et un regard grand comme le monde. Les errances des existences sont dévoilées. Le père de Cathy est le plein de soleil. Cette part divine d'une maîtrise hors pair. Il remet d'équerre les turbulences et prouve que l'on peut s'échapper des labyrinthes. Ce roman est tragique, au réalisme fou.

« Une fois qu'une histoire qu'on croyait vraie nous apparaît fausse, comment ne pas craindre la dissémination des mensonges-métastases ? »

« Pour unique soleil » est salvateur. Touchant, intrinsèque, généreux et confiant, ce livre est une boussole. Chacun (e) a droit à sa part de soleil. Joseph Agostini est le passeur, celui qui donne la clef pour unique soleil. Être enfin soi-même et libre. Un récit d'émancipation de haute voltige.





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Tueurs en série sur le divan

Tout le monde a entendu parler de ces quatre tueurs en série français (Michel Fourniret, Marcel Petiot, Guy Georges et Thierry Paulin). Ils ont tous les quatre défrayé la chronique en leur temps et reviennent régulièrement sur le devant de la scène médiatique. Leurs crimes sont terribles et se rejoignent dans l’abomination. Les auteurs de cet essai sont tous les deux psychologues cliniciens et psychiatres, ils ont donc une vision différente de la notre sur les événements. Un gros travail de recherche a été effectué ainsi que des interviews des avocats et au-delà des faits, des condamnations, ils explorent surtout le côté psychologique qui va s’avérer passionnant. La personnalité de ces quatre tueurs est particulièrement bien cernée et nous est rendue d’une manière totalement compréhensible par tout à chacun, si le jargon de ses psys ne vous a pas totalement perdu. Bien sur on retrouve quelques notions de base de la psychanalyse avec à son sommet ce bon Docteur Freud, au moins on sait mieux de quoi on parle car les termes, même s’ils se veulent accessibles ont été tant galvaudé qu’il nous fallait bien cette remise à plat. J’ai trouvé très intéressant que l’on revienne sur les faits qui se sont déroulés dans leur petite enfance,(une déformation professionnelle sans doute, étant assistante maternelle) loin de moi l’idée de leur chercher des excuses mais il est troublant de constater que l’enfance ainsi mis à mal, a produit des adultes aux pulsions meurtrières. Je retiens aussi leur besoin de pouvoir et de domination extrême. Si vous pensiez obtenir des détails croustillants, passez votre chemin, les auteurs nous proposent de nouvelles pistes d’exploration, notamment sur le thème de la perversion dans un dernier chapitre sous forme de questions-réponses qui a suscité mon attention. Je note enfin que ces quatre là, sont tous des hommes, quand est-il des femmes ? J’aurai aimé que la question soit abordée. C’est le second livre de la collection sur le divan que je lis après « Gainsbourg sur le divan » qui m’avait beaucoup plu aussi, j’aime beaucoup ce format. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Tueurs en série sur le divan

Un document, une étude très intéressante que nous livrent deux psychanalystes sur 4 tueurs en série. Une analyse du mal, de la psychose, de la perversion qui les habite, qui fait d’eux des êtres à part, capablent du pire, des monstres.



Quatre tueurs dont les crimes sont différents mais qui ont en commun la perversion. A travers une analyse pointue, les auteurs nous dépeignent les personnalités de ces hommes abominables. Comment le mal a-t-il vu le jour? D’où vient cette perversion et cette absence d’empathie pour les autres? Comment est né ce besoin de tuer? Quels en sont les motifs?



Un récit qui, malgré son jargon aux termes spécifiques et parfois inconnus d’une personnes extérieure au domaine médical, reste très abordable car les auteurs se sont appliqué à apporter des éclairages et explications accessibles au plus grand nombre.



C’est horrifiant de voir à quel point les personnalités et les manières de penser de ces tueurs sont différentes du commun des mortels. C’est dingue de constater que, trop souvent, ils auraient pu être mis hors d’état de nuire bien plus tôt. Des époques où les moyens n’étaient pas les mêmes. Des manques qui ont donné lieu à la création de nouveaux moyens d’investigation efficace.



Un épilogue qui fait froid dans le dos lui aussi parce qu’il nous montre que la perversion est de plus en plus présente dans notre société. Elle ne s’exprimera heureusement pas de manière aussi dramatique et horrible chez l’ensemble des individus!
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Tueurs en série sur le divan

Vous vous êtes déjà demandé ce qu'il y avait dans la tête d'un tueur, ce livre est fait pour vous !



Tout d'abord, je dois dire que je ne connaissais que peu de choses de ces tueurs, et de leurs différents meurtres. Je n'ai jamais suivi ce genre d'affaires. Un peu trop glauque pour moi.



Dans ce livre, ce qui est intéressant c'est d'essayer de comprendre pourquoi ils en sont arrivés là, et les auteurs, psychanalystes, nous le permettent bien.

J'ai trouvé ça passionnant, même si terrifiant également.



Chaque personnalité psychologique des tueurs est décortiquée, depuis l'enfance, moment très important dans la vie de toute personne. C'est là que beaucoup de choses se jouent.

Les meurtres sont également racontés, mais de manière factuelle et psychanalytique. L'émotionnel n'étant pas le but de cet ouvrage, ça m'a permis de les lire avec une certaine distance.



À la fin du livre, les auteurs répondent à quelques questions qui nous éclairent encore un peu plus sur la notion de perversion, qui n'amène à tuer que de manière extrême.
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Pour unique soleil

Nous sommes en 1999, Cathy est follement passionnée par Daniela Lumbroso. Quand elle rencontre le sosie de la journaliste, elle est persuadée d'avoir affaire à l'objet de sa passion et entre en contact avec. Dès lors, ce roman ne sera que quiproquos, situations drôles et/ou tragiques. Tout du long nous suivons 3 femmes qui vont graviter autour de Daniela Lumbroso.

Ce roman est complexe à résumer sans dévoiler des pans entiers de l'histoire.

La lecture est aisée et plaisante, et l'identification à Cathy est facile car qui n'a jamais voué un amour à sens unique à une personnalité publique?

C'est aussi un roman ambivalent : tantôt léger, tantôt profond (l'auteur est psychologue clinicien).

J'ai vraiment passé un bon moment , je recommande vivement ce livre. En plus, la couverture est sobre mais jolie.
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