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Critiques de Joseph Agostini (83)
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Tueurs en série sur le divan

Ce livre aborde la psychologie de 4 tueurs en série. Vous pourriez me dire que Guy Georges, Michel Fourniret, Marcel Petiot et Thierry Paulin c'est du "réchauffé " ... mais non. Moi, qui aime bien ce genre de lecture, c'est la première fois que je lis un ouvrage où l'on ne traite que très succinctement des crimes et plus largement de la psyché des tueurs.

Le texte n'est pas vulgarisé au point d'en faire un "La psychologie pour les nuls " mais reste abordable et très intéressant. Alors, bien sûr, on ne ressort pas de cette lecture en plaignant les criminels (pour Fourniret c'est d'ailleurs l'inverse) mais on arrive à savoir et à comprendre (sans excuser) ce qui s'est produit dans leurs têtes et avec quels matériaux ils se sont construits.



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Pour unique soleil

[Service Presse, merci aux éditions Envolume]



Cathy nourrit une passion obsessionnelle pour Daniela Lumbroso. Quant à Ludivine, elle ressemble comme deux gouttes d'eau à la journaliste, se fait sans cesse arrêter dans la rue et vit de plus en plus mal cette situation. Elle a envie de changer radicalement de vie. Alors, quand Cathy la confond avec son idole, elle décide, sur un coup de tête, de se faire passer pour la célébrité... Jusqu'où pourra-t-elle tenir cette supercherie ?



De prime abord, le résumé en 4e de couverture ne m'avait pas vraiment inspirée, notamment par le fait que je ne connaisse pas la journaliste Daniela Lumbroso ; cependant, la thématique choisie par l'auteur, psychologue clinicien, sur la fascination qu'exercent certaines personnes sur nous sans qu'elles ne le sachent, me semblait intéressante.



Je n'ai pas été déçue par ma lecture : la plume est fluide et l'histoire rythmée par les différents points de vue des personnages (Cathy, Ludivine et Diane, l'assistante de Daniela). Même si je ne connaissais pas Daniela Lumbroso, cela ne m'a pas gênée dans ma lecture. J'ai été tenue en haleine tout du long, et alors que je ne me serais pas naturellement arrêtée sur ce roman, je l'ai fini en deux jours. C'est une lecture que je recommanderai sans problème.
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Gainsbourg sur le divan

Gainsbourg, le génie double et trouble...



L'ouvrage se divise en deux parties : l'une biographique, parsemée de jeux de mots en l'honneur du poète, et l'autre psychanalytique, illustrée par les paroles de ses chansons.

Cette approche est très intéressante. Non seulement elle est réflexive mais elle apporte également des précisions par rapport au film de Joann Sfar qui avait brillamment mis en scène ce qui se passait dans la tête de son héros, notamment avec le « diable ».



Si vous aimez les chansons de Serge Gainsbourg, ce livre est fait pour vous car il les contextualise et leur apporte un éclairage nouveau.



Merci beaucoup à Babelio et à François Sirot des éditions Envolume.
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Gainsbourg sur le divan

Imaginez Serge Gainsbourg allongé sur le divan d’un psy. Quand on connaît le personnage atypique, on ne peut que s’attendre à une introspection originale.

Dans ce livre, « Gainsbourg sur le divan », essai biographique, Audrey Tordelli ose parler à la place de Serge Gainsbourg, en hommage à cet homme, véritable tourbillon emblématique. Avec ce « je » de Gainsbourg, elle s’épanche sur son enfance, ses amours tumultueux, sa carrière. Face à ces confessions, le psychanalyste Joseph Agostini tente une analyse des névroses de l’artiste. « Ceci n’est ni une pipe ni la psychanalyse de Gainsbourg. Ceci est une promenade freudienne entre les mots d’esprit d’un serial rockeur à la tête de chou ».



Né Lucien Ginsburg en 1928 de parents juifs russes, il connaîtra la guerre, l’exil et l’étoile jaune. Cette étoile de shérif comme il la nommait enfant. Il change de nom pour mieux se cacher, fuir les nazis, Lucien Guimbard, le shérif du Limousin, dorénavant c’est lui.



Son âme d’artiste le pousse vers la peinture. Mais à 30 ans, sur un coup de folie, il brûle toutes ses toiles et décide de se consacrer à la musique. La chanson c’est facile. Alors en 1958 il décide de prendre un nom de scène : c’est la naissance de Serge Gainsbourg.



Avec ses talents de compositeur, il écrit pour des femmes, ses muses, ses objets, marionnettes qu’il peut contrôler, « misogyne pervers ». Juliette Gréco, Brigitte Bardot, Jane Birkin, Bambou. Le Lucien timide au physique ingrat prend une belle revanche en s’affichant avec les plus belles femmes de l’époque.

Ses paroles ont l’influence poétique de Boris Vian. Il aime jouer avec les mots, sait y introduire un cynisme savamment dosé. Il écrit des chansons en quelques heures après une nuit d’amour.

En 1980, Gainsbarre, cet être violent, insolent, choquant, démon insomniaque, accro à la cigarette et à l’alcool prend possession de Gainsbourg. Il aime alors flirter avec la mort pour se sentir plus vivant. Dépasser les limites et jouer avec les interdits est devenu sa drogue, son adrénaline.

Jusqu’à ce 2 mars 1991, où il est retrouvé mort, nu, dans son appartement de la rue de Verneuil. Nu, comme pour effacer ces personnages qui lui ont collé à la peau durant toute sa vie. Nu, comme une nouvelle naissance, mais dans la mort cette fois.



Un récit passionnant sur cet homme aux multiples facettes. Une mise en exergue de l’équivoque gainsbourienne comme on en a rarement lue. Tout au long du livre, des paroles de ses chansons viennent illustrer cette vie qu’il consumait par les 2 bouts. Dans ses textes, il dévoilait son histoire, ses sentiments, son âme, se mettait à nu. Gainsbourg, artiste au sens large, de peintre à poète, compositeur, parolier, interprète. Une belle redécouverte intime de l’homme et de l’artiste qui enchantera les inconditionnels de Gainsbourg.

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Gainsbourg sur le divan

Ce livre très intéressant m’a permis de découvrir ce grand artiste et son univers. De Ginsburg à Ginsbarre en passant par Gainsbourg, les auteurs m’ont plongée dans la biographie de ce curieux personnage que j’ai trouvé très attachant. J’ai beaucoup aimé les parallèles entre le récit et les œuvres musicales, et que l’œuvre soit d’avantage axée sur sa relation avec les femmes qui ont marqué sa vie. La répétition de l’histoire en deux parties, entre « je » et l’aspect plus psychanalytique, était quelque peu déroutante, mais elle a l’avantage d’apporter un petit plus : découvrir Serge plus en profondeur. En bref, les auteurs ont réussi avec brio l’analyse de cet artiste.
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Gainsbourg sur le divan

Brillant, empreint d’intériorité, émouvant, « Gainsbourg sur le divan » de Audrey Tordelli et Joseph Agostini est bien plus qu’une biographie à deux voix, deux cœurs, deux âmes, il est un guide, un outil, un passeur. L’hommage à Serge Gainsbourg est une danse de parapluies noires sans pathos aucun. Un clair-obscur dont les mots s’échappent et s’envolent à tire d’aile, myriade en gamme majeur. Audrey Tordelli, ose le Je. Transsubstantiation, connaissance extrême de ce personnage emblématique. « Je suis un canard qui a cherché toute sa vie à ressembler à un cygne. »Juif et pauvre ». »Parties de caches-caches interminables….La famille ne pouvait plus utiliser son propre patronyme… »Du Limousin exilé à Ginsbourg puis Guimbard…. « Ce petit chérif à l’étoile … Belle hein… » La page 23 est mémorielle et dépose une couverture de laine sur le lecteur qui tremble. L’impact est fort. Audrey Tordelli est douée dans ce Je qui va monter crescendo tel un rideau rouge confident et intime. « C’était désormais clair il y tout juste un an, nous avions encore affaire à Lucien. » « Désormais face à nous, c’était Serge. »Serge le mythique bercé à la musique classique, artiste peintre qui jette sa dernière toile en pâture, Nihiliste ou Cynique ? Les anecdotes fusionnent. Les paroles de Serge Gainsbourg dans ce Je d’Audrey Tordelli est une rencontre rare avec le Verbe grandiose. »D’abord je veux avec ma langue. Natale deviner tes pensées. Mais toi déjà tu tangues. Aux flux et reflux des marées. »Le lecteur laisse le Je sur son cœur et entrouvre délicatement « Psychanalyse du claqueur de mots » de Joseph Agostini. Ce dernier, génie évident délivre des pans de lumière tamisée. L’écriture est ciselée, claire et donnante. Le style aérien, amplifie ces moments de lecture où l’analyse de Joseph Agostini est à l’instar du ciel qui s’ouvre à l’orée des confidences. Le lecteur ne bouge plus. Il écoute, attentif. Il sait l’heure grave car intime et profonde. Le lecteur avoue pleurer. La beauté de l’instant est trop forte, trop sublime. Le lecteur comprend que Serge Gainsbourg était un grand. Il saisit tout à coup l’impact de cette biographie sur sa conscience. « Je ne cherche qu’une seule chose la pureté de mon enfance. Je suis resté intact, intact, voilà ma force. »Joseph Agostini donne les clefs. Et que ça fait du bien ! »Nous n’existons que dans le discours de l’Autre… » Nous n’avons pas « les mots » pour nous définir nous-mêmes. »La teneur verbale de Joseph Agostini est magnifique. Comment a-t-il pu céder sa place au point final ? Quel vide abyssal en lui après cette prouesse d’écriture et de confidences en écho de Serge Gainsbourg !! « Comme dit si bien Verlaine, Au vent mauvais je suis venu te dire que je m’en vais. C’est un adieu à la Russie, un exil qu’il n’a jamais connu. Y-a-t-il plus belle allégorie de la dimension imaginaire de tous les deuils ? Connaissons-nous vraiment ce que nous pleurons ? » Cette biographie, symbiose d’un vase assemblé est ce que le jour doit à la nuit. La psychanalyse est une merveilleuse passerelle pour fusionner avec le JE, l’Autre. Rester dans cette empreinte Gainsbarre et remercier vivement Les Editions Envolume pour « Gainsbourg sur le divan » si captivant et nourricier. Majeur, à lire, relire et encore relire, toujours.
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Les Chansons d'amour guérissent le coeur du m..

Si l'on vous demande de revenir à un instant qui a marqué votre vie, est ce que par hasard une chanson n'y serait pas inconsciemment liée?



Une Madeleine de Proust musicale?



Il est certain que certaines chansons, qu'elles soient d'amour ou pas, nous ramènent immanquablement à des moments heureux ou malheureux de nos vies. Qu'en pensez-vous?



Après la lecture de ce livre, avec lequel je suis passée par une grande playlist de chansons aimées, qui m'a remis en mémoire des refrains que j'aimais tant, j'ai aussi appris que les chansons guérissent, c'est scientifique, elles nous apportent la dopamine qui enjolive nos vies et tant d'autres choses, conscientes ou pas.



La musique est le meilleur des anti-stress qui soit.



On peut venir à la chanson d'abord pour l'amour des mots, par ses paroles et textes, ou par l'amour des mélodies, c'est selon.



On peut cacher que l'on aime la chanson populaire ou l'affirmer haut et fort, c'est selon aussi.



Ce livre foisonne d'informations, tant scientifiques, qu'anecdotiques, ou de vie, sur la musique, les chansons et les ressentis qui y sont liés.



Je m'attendais à un autre type de livre mais j'ai aimé voyager parmi cette belle parenthèse musicale, avec chacun des protagonistes qui se sont livrés avec sensibilité et honnêteté.



Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour leur confiance et cette belle découverte!
Lien : https://www.facebook.com/La-..
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Je dépense comme je suis

Aimez-vous l'argent ?

Êtes -vous panier percé ou économe ?

Joueur pour en avoir plus ?

Avez-vous une rapport sain avec l'argent ?

En parlez -vous facilement ?



Pour ce qui me concerne, j'ai un rapport clair, sain avec l'argent. Une balance équilibrée et décomplexée



📘Dans ce livre, Joseph Agostini vous présente des cas concrets de couples/familles/personnes seules qui ont des rapports très différents à l'argent, lesquels compliquent ou faussent leurs relations à l'autre ou les place dans une situation compliquée vis-à-vis deux-mêmes.

Il donne des pistes pour aider ces femmes et hommes à s'extirper de la situation parfois délétère dans laquelle ils se sont installés.

L'oeil averti d'un professionnel extérieur à la situation peut permettre à chacun de s'interroger et d'amorcer voire opérer un changement.

Outre ces cas concrets répartis en deux catégories : "L'argent et moi"/"L'argent, l'amour et la famille", Joseph Agostini vous questionne sur les attitudes différentes, propose des tests, des exercices concrets avec des questions auxquelles répondre par écrit.



Voici un ouvrage pratique que j'ai aimé lire, curieuse, étonnée par certains comportements. Très intéressant.

Une bonne lecture.
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La traversée des mensonges

Après le décès d’un père de famille, une famille corse se réunie et se retrouve au complet (ou presque). Ce roman suit les événements et les pensées de chacun suite à ce drame. Il s’agit d’un roman plein de rebondissements avec une intrigue bien ficelée où les relations familiales sont centrales. Le développement des personnages est particulièrement bien maîtrisé puisque chaque membre de cette famille nombreuse à sa personnalité et ses histoires.

Joseph Agostini écrit avec beaucoup d’humour et philosophie. Une très belle lecture.
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Pour unique soleil

Cathy voue une fascination pour Daniela Lumbroso. Elle ne manque aucune de ses émissions, le regardant jusqu’à user les bandes de ses cassettes vidéo. Un jour, elle croise Ludivine qu’elle prend pour Daniela. Ludivine ne supporte plus sa ressemblance avec l’animatrice de télévision mais lorsque Cathy lui demande si elle est bien Daniela, elle acquiesce. Diane est l’assistante dévouée de Daniela. Tout ce petit monde gravite autour d’une seule personne et leurs destins vont être liés.



Pour unique soleil est un roman sur le vrai, le faux, la ressemblance, ce que l’on croit et fait croire, sur la célébrité, les fans, les idoles… A travers le personnage de Cathy, Joseph Agostini aborde le thème de la fascination. Comment une jeune femme peut-elle être obnubilée par une journaliste à ce point ?



La lecture de Pour unique soleil est agréable, la plume de Joseph Agostini est fluide, captivante. Au fil des pages, on ne peut s’empêcher de rester scotché à la lecture pour découvrir où cette fascination, ce double-jeu, vont les conduire.



Pour résumer, Pour unique soleil est une très belle découverte et je ne peux que vous la recommander que vous connaissiez Daniela Lumbroso ou pas, vous pourriez être agréablement surpris de ce roman.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Pour unique soleil

Pour unique soleil est le troisième livre que je lis de Joseph Agostini. Tout comme "la traversée des mensonges", j'ai eu du mal avec les personnages. Et de la même manière, je trouve tout de même l'écriture de l'auteur parfaite. Mais le fond, pour ma part je n'accroche pas. Que ce soit Cathy, la jeune complètement paumée, vouant un culte obsessionnel à Daniela Lumbroso ou Ludivine qui ne supporte plus d'être le sosie de cette présentatrice. Les deux m'ont paru insupportables ! Il faut dire que j'ai une sainte horreur du mensonge, et que certaines actions de l'une comme de l'autre m'ont hérissé le poil... Particulièrement Ludivine et son comportement vers son enfant...

Si je n'ai mis que 3 étoiles, je pense tout de même que beaucoup de lecteur pourront apprécier la lecture de ce court roman. Ce n'est pas la faute de l'auteur si j'ai du mal à supporter certains comportements des humains.

Par ailleurs j'ai apprécié les autres protagonistes qui gravitent autour de nos deux "paumées". Diane était certainement celle que j'ai préféré!

Je remercie de nouveau les éditions Envolume pour cette nouvelle découverte, même si elle n'est pas un coup de coeur, la qualité de l'ouvrage est toujours au rendez-vous avec une jolie couverture.
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Avez-vous le sens de l'amour ?

Le thème de l'amour m'attire et me passionne car, comme pour beaucoup de gens j'imagine, il occupe une place essentielle dans ma vie. Pour autant, c'est un thème galvaudé s'il en est ! J'ai été attirée par ce livre-ci pour la personnalité lumineuse de Meta Tshiteya, inspirante pour moi dans ses positions féministes et polyamoureuses. Je partais avec un a priori un peu négatif sur le point de vue psychanalytique, porté par Joseph Agostini, qui ne s'est pas vraiment démenti dans l'ensemble, même si quelques passages m'ont intéressée. La psychanalyse ne me parle pas beaucoup en général, d'abord pour son côté abscons, et puis parce que j'ai l'impression qu'elle veut m'imposer des schémas relationnels dans lesquels je ne me retrouve pas toujours.



J'aime beaucoup le point de vue de Meta Tshiteya qui apporte une vision de l'amour, si pas neuve, en tous cas peu entendue et très fraîche, libératrice. Cette vision met en avant l'épanouissement personnel de chacun-e et une communication de très grande qualité, portée par la responsabilisation concernant son propre bien-être ainsi que le dépassement de ses blessures psychologies et des normes sociétales sclérosantes.



Les échanges sont riches et variés. Les points de vues des auteurs se répondent. Parfois ils se rejoignent, parfois s'opposent avec finesse, souvent se complètent, le tout avec un respect sans faille pour leurs différences. L'idée si répandue que le couple et la famille sont la clé ultime du bonheur est mise à mal par les deux auteurs. Depuis ma propre expérience, je ne peux que les rejoindre. Ils nous invitent à sortir de notre illusion de l'idéal amoureux pour construire des relations qui nous conviennent réellement, à considérer que les liens affectifs, qu'ils soient amoureux ou amicaux, sont mouvants et donc à réactualiser constamment. Ma lecture est qu'il vaut mieux s'apporter soi-même l'amour inconditionnel qu'il serait tentant d'aller chercher chez l'autre, afin d'enlever ce poids de la relation et pouvoir vivre pleinement l'élan de curiosité qui nous pousse à la rencontre et à l'ouverture à l'autre.



J'ai envie de terminer avec les paroles d'Émilie Marsh :

Un amour sans la fin

On vit pour ce qui nous étreint

Un cœur qui bat contre le sien

Des mots, du sens

Un peu d'humain

Tout ça nous appartient

L'Aventure
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Avez-vous le sens de l'amour ?

Eclairant, judicieux, cet essai explicite de Meta Tshiteya érudite, réalisatrice pour Radio France, productrice de documentaires pour France Culture entre-autre, polyamoureuse, féministe et bisexuelle, Joseph Agostini psychologue clinicien, psychanalyste, chroniqueur pour plusieurs médias, auteur de plusieurs essais et un premier roman « La traversée des mensonges » en binôme, échangent sur sens de l'amour. Johanna Berrebi dirige cet essai en posant les questions, enclenche un débat porteur, réaliste et courageux. « Avez-vous le sens de l'amour » « Sur les chemins d'une intelligence amoureuse » est une clef pour avancer sur le tracé de notre contemporanéité. Pour s'éprouver ou approuver. Saisir le sens qui nous appartient ou qui semble impossible de par les diktats sociétaux, psychologiques ou philosophiques. On est en écoute avec les dires pragmatiques, quasi rationnels. Comme si les échanges étaient l'issue attendue pour le lecteur pour progresser et s'émanciper. Se déshabituer des aprioris, de tout cet amoncellement qui heurte toute progression. L'intelligence amoureuse est la somme de la liberté, celle de son libre-arbitre et de la liberté de conscience. S'affirmer en tant qu'être réalisé. Le sens de l'amour, ici est plus qu'une synthèse. Développé avec brio, pertinence et savoir cet essai est une double chance. M.T : « Je dirais que sans amour, nous n'aurions même pas existé. » J.A : » L'amour est facilement régi par une logique marchande, consistant à étalonner les individus pour les faire correspondre à des critères précis. » Les échanges sèment des graines sur les chemins de l'intelligence amoureuse. J.A : « Je dirai ainsi que la condition d'un amour heureux est la sensation de son éphémérité, de sa fragilité aussi. » M.T. : « Pour moi, la liberté est une condition nécessaire, mais pas suffisante du bonheur. » La préface de Françoise Simpère est remarquable, une introduction perfectionniste pour franchir les chemins d'une intelligence amoureuse. Cet essai est d'utilité publique, d'antres et de lycées. Il a cette particularité d'être une véritable mise en lumière par des intellectuels de renom. D'être un allié de parcours de vie. Publié par les Editions Envolume.



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Gainsbourg sur le divan

Un livre de 140 pages dont on ne fait qu’une bouchée. Ecrit par Audrey Tordelli sous le forme d’un essai à la première personne, un « je » qui aura pour réponse le « vous » du psychanalyste Joseph Agostini. Ainsi une première partie est dédiée au « Je » où l’on reprend chronologiquement les faits qui ont marqué la carrière du grand Serge. C’est bien tenté quoi que cela manque un peu de profondeur mais pour qui découvre le personnage multiple de Gainsbourg et Gainsbarre c’est déjà beaucoup d’informations sur son enfance et la façon dont à débuter sa passion pour la musique alors qu’il renonçait à sa passion pour la peinture. Le rapport à la mère et au père est bien construit et avec l’aide de la seconde partie plus analytique, on découvre une autre facette du personnage et le pourquoi de ses addictions. Tout au long du récit on retrouve quelques strophes de ses chansons les plus célèbres et j’ai beaucoup aimé l’interprétation qui en était faite. Cette façon de relier les fils de sa vie avec ce qu’il écrivait, c’était captivant. Une vie bien remplie même si elle démarre sur le tard avec un déclic donné par Boris Vian. Une période : les yéyés, qui ne lui correspondait pas vraiment mais qui l’a aidé en faisant de ses chansons des succès, on pense bien entendu à ses interprètes féminines comme France Gall, Françoise Hardy, Brigitte Bardot ou encore Jane Birkin qui sera sa femme et qui ont contribué à son succès dès les années 1965. Cet homme qui a tant souffert de son physique ingrat aura quand même trouvé de la satisfaction à côtoyer et aimer les plus belles femmes du monde. Un auteur au profil marqué par ses multiples scandales, ses amours débridées et ses addictions aux drogues à l’alcool, au tabac et au sexe. De quoi usé un corps prématurément et nous donner des paroles et des mélodies de génies qui accompagnent toujours les français. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Manuel d'un psy décomplexé

L'humour apparaît dès la première page avec cette entrée en matière : A tous les psychanalystes qui tripotent leur collier de perles quand leurs patients ont le dos tourné.



Puis, cela continue en découvrant le Déroulement des opérations pour Sommaire. Et de l'humour il y en a jusqu'à la dernière page. A noter que de nombreux dessins de Jean-Luc de Antoni agrémentent les textes.



Dans les différents chapitres, la référence commune le Phallus, la femme phallique et le symbole sont très présents. En psychanalyse, le phallus n'est pas l'organe pénien mais le nom qui le symbolise, non plus le membre que les personnes ont ou n'ont pas, mais sa projection représentative qui se sépare du corps et se transmet comme signifiant du désir, le désir du père, le désir de la mère... C'est viscéral, sorti du plus profond de soi en s'exprimant sur ses sentiments.



De plus, j'ai particulièrement apprécié kit de survie de plus d'une dizaine de conseils dont voici un exemple :



Être honnête avec sa malhonnêteté :

Ne vous dites pas écolo si vous prenez trois douches par jour et ne votez pas Force ouvrière si vous envoyez vos enfants à Cambridge ! En revanche, rien ne vous empêche de vous calmer sur l'eau du bain. Soyez honnête, c'est la meilleure manière pour que cesse le conflit avec vous-même.



Ainsi que le Bréviaire pour ne pas oublier d'en rire par questions et réponses très courtes du patient à son médecin, en voici également un exemple :



ARTISTE MAUDIT :

Docteur, J'ai du talent, mais personne ne le sait. Suis-je donc un artiste maudit ?

Bonjour, Vous n'avez pas de talent et tout le monde le sait. Votre seul problème, c'est d'être trop optimiste. Bonne soirée.



Ainsi, dans cet ouvrage la psychanalyse est simple, limpide et expliquée avec ironie. Tous les maux trouvent leur explication, les pensées et le sens des paroles sont élucidés, pas besoin de chercher midi à quatorze heures.



L'auteur, Joseph Agostini, nous étonne et nous régale avec cet ouvrage original qui sort des sentiers battus. Son écriture piquante et percutante rajoute de la clarté à la psychanalyse. Un livre à découvrir !
Lien : http://larubriquedolivia.ove..
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Les Chansons d'amour guérissent le coeur du m..

Merci à Bebelio et aux éditions Robert Laffont pour cette découverte.

Pour être honnête je ne m attendais pas à ce style de livre. Mais quel ouvrage bien documenté de la part de Daniela Lumbroso et Joseph Agostini!

Chaque chapitre une occasion, une histoire pour des chansons d amour. Nous croisons les plus grands noms de la chanson française, des mélodies fredonnees par tous !

A chaque étape de vie une chanson correspond. Pas forcément pour son amoureux ou amoureuse mais aussi pour ses parents, freres/sœurs.

Et puis c est scientifique, la musique fait du bien.

Petit bonus de fin d ouvrage, des QR codes pour retrouver les plus belles chansons d amour pour quatre occasions de vie.
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Les Chansons d'amour guérissent le coeur du m..

Je ne m'attendais pas à un livre aussi riche sur la chanson.

Les auteurs abordent vraiment de nombreux aspects de notre amour pour la musique, à la rencontre de patients (Joseph Agostini, psychanalyste) et de célébrités (Daniela Lumbroso, productrice et journaliste)

Une vraie promenade passionnante et plein de chansons dans la tête à l'issue de cette lecture. Mention également très belle pour le titre de cet ouvrage.
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Tueurs en série sur le divan

Ce livre interroge d'un point de vue psychanalytique la personnalité de quatre tueurs en série très connus et propose une réflexion sur la thématique de la perversion. C'est assez court, donc même si les auteurs rappellent les faits et les éléments clés du parcours de ces tueurs, ils ne détaillent absolument pas leur vie et leur crime, mais analysent plutôt leur personnalité et les troubles liés à leur enfance. Ils citent beaucoup les théories de Freud et de Lacan, ce qui est normal, mais j'aurais aimé un point de vue un peu plus moderne sur la question. j'imagine que la recherche a évolué depuis et j'aurais bien aimé que les avancées plus modernes soient prises en compte. Le côté biologique quant à lui n'est absolument pas pris en compte non plus, les auteurs tentent de mettre en lumière certains traits de personnalité des tueurs juste avec la psychanalyse donc ce n'est forcément pas assez complet pour faire le tour de la question, à savoir pourquoi ils sont devenus des tueurs. On aurait pu finalement écrire un ouvrage entier pour chacun des tueurs mentionnés en prenant en compte tous les facteurs donc forcément les choses sont assez survolés, mais ça reste vraiment très intéressant, il y a de bonnes pistes pour un début de réflexion !



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Pour unique soleil

Cathy adore, idolatre Daniela Lumbroso...elle vit, mange, dort Daniela. Ludivine ne maîtrise pas sa vie de mère, de fille, d'épouse mais ressemble comme deux gouttes d'eau à Daniela je...ces deux âmes à la dérive vont se rencontrer et de réparer l'une l'autre.

Roman troublant sur l'amour, l'admiration qu'on porte à l'autre
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Tueurs en série sur le divan

Bonsoir,

Un livre d’actualité ce soir puisqu’il s’agit de « Tueurs en série sur le divan » de @jean-benoit dumonteix et Joseph Agostini aux Editions Envolume. Ils nous parlent de 4 tueurs en série : Michel Fourniret, Guy Georges, Marcel Petiot et Thierry Paulin. Une plongée dans l’inconscient de ces tueurs. Un livre qui même s’il est écrit en langage accessible n’est pas forcément simple de par son sujet. Un sujet qui est dur, qui peut bouleverser, choquer puisque bien souvent ces hommes sont insensibles à l’empathie et abordent froidement leurs meurtres. En lisant il ne faut surtout pas penser que son voisin, qui semble tout à fait convenable, pourrait être un tueur en série en puissance…. Un livre pour ceux qui aiment se plonger dans la tête de « monstres humains ». Passionnant. Merci Dominique Lhotte

Quatrième de couv. Une nouvelle compression de l’inacceptable

La perversion des tueurs en série confine parfois au raffinement de la cruauté. Deux psychanalystes tentent de retracer les itinéraires du crime de ceux que l’on qualifie de «monstres». À travers rencontres, témoignages et réflexions personnelles, ils sont partis à la rencontre de leur perversion. Ils s’adressent à tous les lecteurs dans un style accessible.
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