AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Joyce Maynard (729)


Chaque année en décembre, les illuminations de Mr Edwards attiraient devant sa maison plein de gens, si bien qu'il en passait pas mal devant chez nous.
Tout cet argent dépensé pour mettre des ampoules électriques, disait ma mère. Il ne leur vient jamais à l'idée de regarder les étoiles ?
Commenter  J’apprécie          10
La véritable drogue - j’ai fini par m’en convaincre - était l’amour. Un amour exceptionnel, que rien ne pouvait expliquer. Un homme sautait par la fenêtre d’un deuxième étage et courait, ensanglanté, se réfugier dans un supermarché. Une femme l’emmenait chez elle. Deux personnes, chacune empêchée de sortir dans le monde extérieur, qui se créent un monde l’une pour l’autre, derrière les murs trop minces de notre vieille maison jaune. Qui s’accrochent désespérément l’une à l’autre. Durant à peine six jours. Pendant dix-neuf ans, il attend le moment de pouvoir revenir vers elle. Et il lui revient.
Commenter  J’apprécie          10
Eleanor avait appris, au fil des années, que le pire des événements, ceux qui faisaient vraiment mal, n était presque jamais ceux qu on craignait.
Commenter  J’apprécie          10
Eléanor avait appris au fil des années que les pires événements, ceux qui faisaient vraiment mal, n’étaient presque jamais ceux qu’on craignait.
Commenter  J’apprécie          10
Mon personnage principal est une femme qui finalement, non sans mal, parvient à comprendre ce que signifie abandonner les vieux griefs et l'amertume. Au bout du compte, il s'agit d'un roman sur l'importance de demander et d'accorder le pardon. C'est une leçon qu'on apprend peut-être avec l'âge, une leçon inestimable, quel que soit le moment où elle est acquise.
Commenter  J’apprécie          10
Tout ce qu’il leur fallait, c’était un corps tiède sous lequel se blottir, comme nous tous.
Commenter  J’apprécie          10
Une autre révélation s'imposa à moi, pas d'un seul coup, mais petit à petit : aucun de ces trucs que j'aimais tant ne faisait un mariage. Ni les dîners au restaurant ou les vacances romantiques au bord de la mer, ni les promenades sur la plage ou les visites en Boxster dans la région des vins...
Aussi inconfortable, désagréable et dévastatrice que soir notre vie, nous la partagions et c'était cela le mariage.
Et il y avait autre chose. J'avais beau détester ce qui arrivait à Jim, et à nous deux, je ne m'étais jamais sentie aussi proche de lui et je ne l'avais jamais aimé autant que maintenant. Je voudrais croire que nous en serions arrivés là sans la découverte d'une tumeur dans son pancréas, mais je n'en suis pas certaine.
Je compris un jour, dans la salle d'attente d'un des nombreux médecins, attendant les résultats d'un des nombreux examens, que je ne considérais plus ce que nous faisions comme une interruption de notre vraie vie. C'ETAIT notre vraie vie. Je cessai de voir la façon dont je passais les journées comme une interruption dans mon travail.C'ETAIT mon travail.
[...] L'histoire de Jim était devenue inséparable de la mienne. Quel que fût l'avenir qui nous attendait, Jim et moi le traverserions ensemble. Couchée à côté de lui une nuit, j'entendais le battement d'un coeur et ne savais pas auquel de nous il appartenait.
Commenter  J’apprécie          10
Elle comprenait à présent l'expression stupide "la vie continue". C'était la vérité. Le temps passant, elle avait du mal à se rappeler pourquoi elle avait trouvé si primordiales tant de choses qui n'avaient plus la moindre importance. Les vieilles disputes, les anciennes blessures s'effaçaient.
Commenter  J’apprécie          10
C’est ça que tu imagines ? Les parents font tous ça. Ils nous aiment bien tant qu’on est des bébés, mais dès qu’on a des idées à nous, différentes des leurs, ils nous obligent à la boucler.
Commenter  J’apprécie          10
Je lui ai répété que j’étais nul en sport, il m’a reproché d’employer ce terme. Si tu agis avec l’idée que ce sera trop dur, alors ce le sera. Tu dois croire que c’est possible.
Commenter  J’apprécie          10
Ils dînèrent encore quelquefois tous les deux et passèrent un week-end ensemble, durant lequel ils convinrent que leur relation avait vécu. Eleanor trouva étonnant de ne pas verser de larmes et ni l’un ni l’autre n’exprima de rancœur. Elle fut stupéfaite de la facilité à mettre fin à cette liaison et de la tristesse qu’il en ait été ainsi. Chacun ne possède sans doute qu’une certaine quantité d’attachement farouche et passionné à offrir au cours d’une vie et Eleanor l’avait déjà dépensée. (…)
Elle aurait pu considérer sa rupture avec Peter comme une bonne nouvelle, mais elle en éprouvait une certaine mélancolie. Elle découvrit avec surprise que, parmi les émotions qui lui manquaient, l’une était une forme particulière de profond chagrin qui ne naissait que d’un grand amour.
Commenter  J’apprécie          10
Ursula avait l’air de jouer un rôle quand elle montait dans la voiture : sourire pincé, brève étreinte comme celle d’un candidat en tournée électorale.
Eleanor commençait à se demander si la douceur d’Ursula avait jamais été bien réelle. Elle avait peut-être nourri un perpétuel ressentiment, mais en silence. Sa fameuse gentillesse n’était peut-être qu’une tactique astucieuse. Il était plus facile de se montrer très agréable que pénible. Son comportement enjoué n’était-il pas une manière efficace de ne pas avoir sa mère sur le dos ? Eleanor avait passé son temps à se faire du souci pour Alison, pour Toby, alors qu’elle aurait peut-être dû se concentrer sur la parfaite petite fille du milieu de la fratrie. Et si sa docilité n’avait été qu’une stratégie pour garder sa mère à distance ? « Continue à sourire et personne ne saura ce que tu penses vraiment. »
Commenter  J’apprécie          10
Eleanor avait toujours remarqué une grosse différence entre elle et Cam : lui avait une étonnante capacité à naviguer dans la vie, même dans les périodes difficiles, ou terribles. Son aisance lui permettait de se décharger d’un vieux chagrin, avec toujours la certitude qu’une joie nouvelle le remplacerait. Cam ne souffrait pas de blessures, de chagrin ou d’anxiété comme Eleanor.
Commenter  J’apprécie          10
[Elle] avait un mot pour nommer les moments où l'un de ses parents [...] pétait un plomb. Elle appelait cette phase Crazyland. Ils ne séjournaient pas en permanence à Crazyland, mais on ne savait jamais quand ils y entraient. Ils en étaient toujours à deux pas.
(p. 56)
Commenter  J’apprécie          10
Elle voulait raconter des histoires, mais des histoires qui parlaient des réalités et des difficultés de la vraie vie : une mère qui passait une heure à faire d'incessants allers-retours sur la même route pour retrouver le sabre d'un pirate Playmobil, ou un très jeune fils plantant sa tête dans un bol de gelée, juste pour voir ce que ça faisait.
Commenter  J’apprécie          10
(...) , elle ne manifesta jamais la moindre nostalgie de la vie qu'elle avait quittée au Wisconsin, et de toute façon c'était fini. Une fois qu'on a fait son lit, aimait-elle à dire, on s'y couche.
Commenter  J’apprécie          10
Je me retrouvais la seule fille dans tous les cours - parfois face à un membre de la faculté habitué à ne parler qu'entre hommes qui me demandait de donner "le point de vue féminin". De quoi rendre suspicieux, voire paranoïaque. Pourquoi ne me demandait-on jamais de donner le point de vue du Scorpion, de la myope, de la demi-juive, de la droitière ou de l'habitante du New Hampshire ?
Commenter  J’apprécie          10
Avant d'accepter un rendez-vous de ce genre, j'avais pour principe de commencer par une conversation téléphonique. On peut apprendre bien des choses de la voix d'une personne, qui vous convainquent, par exemple, de ne pas la rencontrer.
Commenter  J’apprécie          10
La banalité de ma vie en réalité m'excitait. Je découvrais que j'étais bonne à quelque chose, en l'occurrence materner mon enfant.
Commenter  J’apprécie          10
La seule souffrance que vous infligeaient les chiens, c'était de mourir.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Joyce Maynard Voir plus

Quiz Voir plus

Philip Kerr et le troisième Reich

Il est né en 1898, mesure 1.85 à la toise et chausse du 44, blond et plutôt beau mec. Cependant, il est suspect à partir de 1933 car il n'adhère pas à l'idéologie nazie même s'il a été versé dans la SS. De plus, une de ses précédentes épouses était juive comme l'une de ses grands-mères. Qui est le héros récurrent des polars de Philip Kerr ?

Arsène Lupin
Joseph Rouletabille
Bernhard Gunther
Philip Marlowe

10 questions
18 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}