Tout simplement magnifique. Faire incarner des humains par des animaux n'est pas nouveau, depuis La Fontaine et Esope... Mais ici, c'est particulièrement réussi, car chaque animal est choisi pour un des traits de caractère correspondant au personnage qu'il incarne. Et le héros, Blacksad le chat noir, a probablement 7 vies: il retombe toujours sur ses pattes.
L'usage de la couleur, des ombres, tout est minutieusement calculé. On n'avait pas vu une aussi belle intégration depuis le regretté Benoît Sokal, dont le célèbre inspecteur Canardo est orphelin depuis cette année.
J'ai beaucoup aimé la restitution des USA de la grande époque des privés, de Marlowe à Sam Spade. Ambiance qui passe du glauque au multicolore, comme dans cette enquête où Blacksad quitte une vieille maison sombre. Je tourne la page: il se retrouve en plein carnaval de la Nouvelle-Orleans. Sur une pleine page, le défilé foutraque et exubérant. On s'y croit vraiment, et on entend même la musique!
L'argent ne peut pas tout.
Voir mourir quelqu'un n'est jamais agréable.
J'aime imaginer un monde juste, où même les puissants paieraient leurs fautes. Dans le fond, je suis un ingénu.
- Regardez dans quel piteux état ils m'ont laissé.
- Bah, cela n'est rien, un peu plus laid que d'habitude pendant quelques jours, vous n'en mourrez pas.
J'ignore combien de temps je suis resté inconscient sur le sol sacré... Mais en me réveillant parmi les morts, je me suis senti un peu chez moi.
C'est comme ça, la vie: dès que quelque chose cesse d'être utile... TAC! On la transperce d'une épingle et elle devient un objet de collection.
Il y a des matins où l'on a du mal à digérer son petit-déjeuner... Surtout si on se retrouve devant le cadavre d'un ancien amour... Les dépouilles d'un beau rêve.
"Désormais, j'étais condamné à ce monde là: une jungle où le gros dévore le petit, où les hommes se comportent comme des animaux. Je m'étais engagé dans un chemin du côté le plus sombre de la vie ..."
Une étoile s'était éclipsée. Abandonnant mon passé dans le noir, égaré quelque part entre les ombres, et personne ne peut vivre sans son passé.
Winston Churchill ? J'ai connu ce crétin à la Harrow School. Je doute qu'il aille beaucoup plus loin dans sa carrière politique.
je rejoins Kickou ,que je n' avais pas lu .......
Notre héros était parti vers la crête dans un navire avec des voiles noires, en signe de deuil... Il avait promis qu'à son retour, s'il avait réussi dans son entreprise, elles seraient blanches...
En réalité, je ne suis pas plus intelligent qu'un autre. Mais personne n'a eu, jusqu'à présent, suffisamment de courage et de curiosité pour vaincre la superstition. A part toi, qui as fait la preuve une fois de plus que ni la nature ni dieu, s'il existe, ne peuvent faire plier la volonté d'un homme.
C'est un trou dans lequel on entre les jambes écartées et dont on sort les pieds devant. (p.19)
"Désormais j'étais condamné à ce monde- là : une jungle où le gros dévore le petit, où les hommes se comportent comme des animaux."
Tome 1 : Quelque part entre les ombres
Pas si brillant que ça. Je n'ai même pas été capable de convaincre cette demoiselle de me laisser passer.
ma cliente a été ravie des résultats. A tel point qu'elle a décidé de ne pas se passer de mes services
En regardant ce ....disons film, une évidence s'est imposée à moi: la bombe atomique et les drive in étaient des symptômes indubitables de l'imminente autodestruction du monde
Là dehors, se cachait le coupable de deux meurtres au moins: celui d'une personne et celui de mes souvenirs.