Judith Kerr

Adorable comme tous les livres de Judith Kerr

Tout le récit est celui d’une famille et en particulier celui d’Anna, fillette de neuf ans au début du récit, que l’on suivra jusqu’à ses onze ans. C’est en 1933 que l’histoire débute, juste avant l’élection d’Adolf Hitler comme chancelier. Le périple de la famille, directement tiré de la vie même de l’auteure, donne à voir la fuite des familles juives allemandes ainsi que l’intégration dans les différents pays choisis pour l’exil.



C’est un roman autobiographique qui expose des faits historiques vus par des yeux d’enfants, ce que j’aime particulièrement lire, mais qui fait également écho aux vagues migratoires actuelles : on ne quitte pas un foyer par plaisir et planter ses racines dans un nouvel espace n’est en rien facile.



La vie quotidienne est rythmée de nouvelles d’Allemagne – de ceux qui ont choisi d’y rester car incapables d’imaginer qu’Hitler puisse rester au pouvoir plus de quelques mois – d’apprentissage de langues et de découvertes de traditions, de difficultés financières, de belles rencontres et de confrontations à l’antisémitisme latent, déjà présent avant la prise de pouvoir du parti national-socialiste et donc avant la déclaration de guerre à l’échelle européenne.



Je pensais qu’il s’agissait d’un tome unique, mais nous quittons la petite famille à leur arrivée à Londres, dont la suite des aventures sera publiée en janvier 2019. Rendez-vous donc l’an prochain pour une chronique d’Ici Londres !



On dit qu’il y a toujours une petite part de la vie des auteurs dans leur oeuvre, je viens de le comprendre avec cette histoire en voyant les titres d’autres livres pour enfant de Judith Kerr : je vous laisse découvrir à votre tour d’où vient Mog le chat.
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« Quand Hitler s’empara du lapin rose » est un bon roman jeunesse, idéal pour une mise en matière et pour appréhender la Seconde Guerre Mondiale et toutes ses conséquences pour un jeune public. En effet, la guerre n’est véritablement pas au centre de ce roman, le sujet n’étant qu’effleurer. Le plus important ici c’est la famille et son unité où comment vivre et fuir la guerre lorsqu’on est de confession juive.
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Ce roman autobiographique est l’histoire de Judith Kerr lors de l’accession au pouvoir d’Hitler.

Anna et sa famille sont Juifs et vivent à Berlin depuis toujours. Le père est un écrivain réputé mais un article de trop les oblige à fuir leur pays. « -C’est quelque chose d’assez bizarre, comme sensation. Tu vis toute ta vie dans un pays, puis tout à coup il grouille de brigands et tu te retrouves tout seul, et tout nu, sur une terre étrangère… » Parviendront-ils à trouver refuge en pleine montée du nazisme ? La Suisse, la France et l’Angleterre, autant de pays pour autant de nouveaux départs. « -Il y a des Juifs éparpillés dans le monde entier, et les Nazis font courir sur eux des bruits infâmes… »



Judith Kerr parvient à hauteur d’enfant à aborder le pouvoir d’Hitler sur la population juive, sur l’exil et la survie. Les mots employés sont doux (malgré un thème fort), sensibilisent le jeune lecteur pour comprendre et ne pas oublier ce pan de l’Histoire. N’y cherchez pas des détails sordides, c’est une épopée familiale pleine d’amour et d’humour.



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L'histoire très amusante se pique de digressions (la petite fille qui rêve d'un tigre quand Mog lui lèche les cheveux, le chapeau de la mère écrasé sous le poids de la chatte…), lesquelles passent intelligemment par le dessin : le fond et la forme sont un tout bien rythmé, accrocheur.
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J'ai bien aimé ce livre car il parle des juifs et de la guerre, la crise, la dureté de leur vie mais leur courage face à tout ça, un sujet que j'affectionne beaucoup. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire mais une fois que j'y suis rentrée j'ai tout lu d'une traite. Je le conseille à tous même si le livre est long à commencer. Hâte de lire la suite.

Anna est une petite fille qui a tout pour être heureuse : une famille qui l'aime, un frère qui la protège, des amis sympas, une grande maison, plein de jouets.

Bref, une très belle vie jusqu'au jour où elle doit, elle et sa famille, tout abandonner pour fuir l’Allemagne.



Une histoire émouvante où l'on voit comment les gens vivaient au quotidien la guerre.



Note : 3 étoiles. J'ai bien aimé.



Angie



***

En bref, un roman jeunesse sur la Seconde Guerre mondiale qui reste trop en surface pour moi...

Le choix d'une narratrice de neuf ans est un choix osé qui me plaisait beaucoup sur le résumé : la naïveté de l'âge peut parfois mettre en lumière des événements historiques d'une manière que l'on n'imaginait pas. Malheureusement, ici, l'ensemble m'a semblé trop superficiel malgré des thèmes intéressants. [...]
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Les romans de style historique ne sont pas ma tasse de thé et encore moins ceux qui abordent la seconde guerre mondiale mais l'écriture de Judith Kerr m'a permise d'apprécier cette lecture a sa juste valeur.

Une jolie façon de faire comprendre aux ados les conséquences de cette terrible époque sur le quotidien des populations.
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Une enfance en exil, la fuite loin de la fureur hitlérienne, de pays en pays, mais fidèlement racontée à travers des yeux d’enfant. Par la voix d'Anna, quand Hitler s'empara du lapin rose, Judith Kerr nous raconte cette période noire de l’Histoire sous un nouveau jour.


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Acheté par Franklin

R - Une famille juive d'intellectuels avec deux enfants décide de quitter Berlin juste avant le vote de 1933 qui donne les pleins pouvoir à Hitler. le récit est celui d'Anna, neuf ans au début du livre, qui raconte son quotidien d'une famille réfugiée politique. Grace aux réseaux d'amis et de la famille, Anna et sa famille arrivent à vivre à l'étranger, d'abord en Suisse, puis en France puis enfin, en Angleterre. Anna explique ses difficultés avec la langue française et montre sa détermination à s'intégrer.

M C - Juif / nazisme / réfugié / enfance / Paris /

C - Nouvelle traduction de ce titre par Borris Moissard, paru pour la première fois en 1971, en anglais. Livre plein de fraicheur malgré un sujet dramatique : la jeune Anna découvre la réalité de l'exil, la difficulté d'adaptation, l'évolution de ses parents... L'amour au sein de sa famille permet à chaque membre de réagir positivement en face de l'angoisse et l'imprévu. le récit narratif intéressera de jeunes lecteurs, dès la 6°, qui pourront se mettre à la place de l'héroïne, très naturelle, avec les centres d'intérêt de son âge. En filigrane, la montée du nazisme en Allemagne.

Une suite, racontant la vie à Londres, sortira en janvier 2019

Hélène, 27/06/2018

Judith Kerr a le mérite de tenir le contexte historique à distance, qu'il s'agisse de Hitler, de l'antisémitisme, des camps de concentration. Elle n'en est que plus éloquente. A lui seul, son Lapin rose en dit long sur les prémices de la barbarie nazie...
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Grand classique, « Quand Hitler s’empara du lapin rose », où l’écrivaine et illustratrice pour la jeunesse raconte l’exil familial de Berlin à Londres en 1933-1935, reparaît.
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Ce livre délicieusement positif donne simplement envie d’être heureux.
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Judith Kerr bouscule les rôles avec beaucoup d'humour dans cet album désopilant qui date de 1968 et n'a pas pris une ride. Texte et image fonctionnent de pair avec fluidité.
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