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Critiques de Jules Supervielle (90)
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Le voleur d'enfants

Un jour Antoine sort avec sa bonne, Rose, en quête d'un nouveau costume. Une fois sorti de la boutique, portant fièrement ses nouveaux vêtements, l'enfant est séparé de sa protectrice. Un homme lui propose de monter dans sa belle voiture. Avec une grande ingénuité, et tout à fait rassuré par le regard bienveillant et la voix profonde de cet bomme, Antoine n'hésite pas. Il est emmené dans le bel appartement du colonel Bigua, où se trouvent trois autres garçons...



Un très bel ouvrage, une vraie plume. Jules Supervielle conte dans ce cours roman l'histoire d'un homme désireux d'avoir des enfants, qui se rêve père et s'y perd. L'amour filial, l'Amérique du Sud, la solitude, la paternité, l'amour sont autant de sujets abordés. Mais aussi la folie, la pauvreté, la lâcheté...

Même si cet ouvrage est souvent tendre, parfois mélancolique, il reste angoissant. Il me laisse une impression étrange, entre mal-être et angoisse.
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L'Arche de Noé

Critique du Magazine Littéraire:

Quant à Supervielle, il vous a une façon d'accommoder L'Arche de Noé , Joseph le charpentier, un anachorète en mal de reconnaissance divine, ou bien encore une adolescente chez qui la puberté déclenche un pouvoir de dévastation, d'une manière qui vous expédie aux confins du rire et de l'ironie.



Christiane Baroche
Lien : http://www.magazine-litterai..
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Le forcat innocent / Les amis inconnus

J'ai commencé à lire ces poèmes il y a environ 30 ans et je ne me lasse toujours pas de les re re re ...relire.

Il y a de la magie dans ces textes où l'on trouve tous les thèmes de prédilection de l'auteur : la vie, l'amour, la mort, la vie après la mort, les moments où le temps s'arrête et bien sur la création artistique avec les magnifique poèmes "le pommier" et "les chevaux du temps".
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La fable du monde

mon poème préféré: Dans l'oubli de mon corps ...un petit bijou ....
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L'enfant de la haute mer

Ce recueil comprend huit nouvelles à savoir "L'enfant de la Haute Mer", nouvelle éponyme de l'ouvrage, "Le Boeuf et l’Âne et la Crèche", "L'Inconnue de la Seine", "Les Boiteux du Ciel", "Rani", "La jeune fille à la voix de violon, "Les suites d'une course" et enfin "La piste et la mare".



Il est vrai que le thème de l'eau est omniprésent dans toutes ces nouvelles mais un autre qui est tout aussi important et à ne surtout pas négliger est celui de la mort. Bien que l'écriture de Jules Supervielle soit pleine de poésie, j'ai néanmoins ressenti un certain malaise à lire ces nouvelles en raison de l'atmosphère morbide qui s'en réchappent.



L'écriture est néanmoins très agréable et l'auteur s'amuse à jouer tantôt sur l'humour tantôt sur le drame. Certaines nouvelles m'ont donc à la fois fait sourire telles "Les suites d'une course" dans laquelle cavalier et cheval portent le même nom, aussi bien que le maître, se sentant plus cheval qu'homme, fini par se transformer en monture ou émue ou encore "La jeune fille à la voix de violon" alors que d'autres m'ont au contraire émue et m'ont même laissée avec un certain mal-être.



Je recommande néanmoins cette lecture car celle-ci reste agréable et se lit en un rien de temps.
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Supervielle : Oeuvres poétiques complètes

Supervielle est un poète pour tous les âges, comme Prévert. Parce qu'il recèle du merveilleux, parce qu'il est celui qui, les pieds sur terre, fait rêver aux étoiles. Parce qu'il sait aussi parler des choses simples et de ceux qu'il aime.
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Supervielle : Oeuvres poétiques complètes

supervielle un peu la même veine que Claude Roy, l'humaniste d'une profondeur inégalée
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L'enfant de la haute mer

"Et si nous regardions la vie par ses interstices?" cette question posée par Jules Supervielle tourne en vrille dans ce recueil de prose poétique.

Orphelin très jeune, l'auteur qui nous livre ici huit nouvelles courtes ou plutot huit petits contes, reste toujours attentif aux fantomes de son monde intérieur. Son enfance uruguayenne, sa vie d'un océan à l'autre, le thème de la différence,du doute,de la solitude et de la mort abordée de façon pudique parsèment ses écrits.Se dissociant des surréalistes, il évoque le mystère de l'absence et l'irréalité de la mort d'une manière apparentée au fantastique.

Ce livre jeunesse est tout public, c'est du rêve, de l'âme profonde, non de l'inconscient.

Tour à tour nous découvrons ici des personnages délaissés entre vie et mort:

la petite fille prisonnière d'une rue flottante, qui habite seule un village liquide, née de l'imagination de son père marin et qui revit grace à lui.

la jeune noyée de la Seine, son vécu et son ressenti par rapport aux autres noyés

le boiteux qui a aimé une jeune femme sans jamais oser l'aborder dans une bibliothèque et qui au ciel vit pleinement son amour

le boeuf et l'ane de la crèche émerveillés face au petit jésus.

Rani le jeune indien défiguré rejeté par sa tribu et son pouvoir de vengeance

la fillette à la voix de violonqui garde le silence de peur de révéler ses sentiments

la métamorphose d'un homme en cheval

la fin sordide d'un vagabond



Bref, des histoires surprenantes, décalées où la souffrance est traitée par touches légères qui chuchotent, se racontent et flottent un peu devant nos yeux comme une petite fille de la haute mer.
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Uruguay

Un petit livre qui nous raconte les souvenirs d’enfance du poète et son amour pour son pays d’origine.

J’ignorais avant cette lecture que Jules Supervielle était né en Amérique du Sud et que sa vie durant il fit l’aller retour entre la France et l’Uruguay. Son premier séjour en France est marqué par la mort de ses deux parents, il a quelques mois et sera élevé par un oncle fondateur d’une banque en Uruguay. Il fera ses études en France mais se mariera en Uruguay et y passera le temps de la guerre ne revenant en France qu’en 1946.



Ces souvenirs sont chargés d’émotion et de poésie « Une phrase, une journée, toute la vie, n’est-ce pas la même chose pour qui est né sous les signes jumeaux du voyage et de la mort »

Il évoque la douceur du climat « Le ciel pur ! Sentez-vous cette caresse sans vent sur vos visages ? Ce doit être l’automne uruguayen » le Montevideo de son enfance « Montevideo est belle et luisante. Les maisons peintes de couleurs claires, rose tendre, bleu tendre, vert tendre. Et le soleil monte sur les trottoirs » il n’a pas oublié la mer si présente « Dès qu’on lève la tête, elle vous entre dans les yeux »

a vie dans l’estancia, les chevauchées sur les pistes de la pampa

Ils se souvient de tous les animaux qui peuplaient la campagnes, ibis, tatou, iguane « Les bêtes vivaient et mouraient devant nous » Il se souvient d’une nuée de sauterelle une année de sécheresse, des gauchos farouches et rudes au travail.

Mais « Uruguay, je sais bien que tu n’es pas seulement ce que je viens de dire, et toujours cum grano amoris »



La préface de Marie Laure de Folin, sa petite fille trace un portrait touchant du poète devenu grand-père que ses petits enfants appellent Julio
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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La fable du monde

Une poésie étonnamment simple, loin de la suspension du sens que cherchent la plupart de ses contemporains, voilà sans doute ce qui fait la particularité de Supervielle. Il y a dans ses vers, souvent classiques, une limpidité qui ramène à des époques anciennes, la genèse du monde ou l’enfance, peut-être. Il y a aussi, et c’est ce qui touche profondément à la lecture de sa poésie, cette volonté de décrire l’expérience humaine dans ce qu’elle a de plus fondamental et de plus mystérieux, sans pour autant que le mystère ne vienne troubler la lucidité du poète qui pense à son monde intérieur, à ses nerfs, à ses organes qui répondent un par un aux astres du ciel, réveillant ainsi la veille théorie du microcosme et du macrocosme et jouant cette partition harmonique que l’on croyait perdue depuis belle lurette. Cette expérience de l’infini du dedans de l’homme s’élargit même à celle, plus mystérieuse et plus simple encore, du dedans de Dieu, qui se voit créer le monde et qui s’étonne de se sentir devenir arbre ou homme, comme si la création n’était que duplication infinie faisant de chaque parcelle de l’univers entier à chaque fois un fragment complet (étrange expression…) de Dieu. Le poète est Dieu, puisqu’il parle pour lui et puisque comme lui, il sent en lui un monde qui lui échappe alors qu’il constitue sa plus sûre identité. Rien de religieux dans tout ça, juste le sentiment vrai d’être tout. Dieu, c’est le poète au carré, l’infini multiplié par l’infini.

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