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Critiques de Jules Supervielle (90)
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L'enfant de la haute mer

Voici de superbes contes poétiques souvent proches de Dino Buzzati, de Marcel Aymé (« Les Contes du chat perché), Pierre Gripari (« La Sorcière de la rue Mouffetard »), Michel Tournier (« le Coq de bruyère »)...
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Gravitations

Un recueil de textes et de poemes ideal pour decouvir l'univers de cet auteur à part dans la litterature francaise.Ce recueil de textes bien choisis permet de s'habituer à sa plume et à ses ideees foisonnantes, en effet il est doué d'une imagination sans bornes.
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Contes de Noël

Si les Britanniques ont la chance d'avoir Charles Dickens, chez nous, les contes de Noël sont plutôt de nos jours réservés aux enfants.

Avec ce petit recueil (186 pages), nous plongeons, nous, adultes assoiffés de la magie de Noël dans une série de courtes histoires écrites par les plus fameux auteurs du XXème siècle : les académiciens Jérôme et Jean Tharaud, Alphonse Daudet, Léon Tolstoî et François Mauriac, pour ne citer que les plus connus.

Des contes graves et emprunts de la sainteté de cette nuit très spéciale qui permet à nos, hommes et femmes du XXIème siècle de nous plonger dans une Nativité à notre hauteur.
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Le voleur d'enfants

“Le voleur d’enfants” est un roman de l’écrivain français,Jules supervielle publie en 1926 au éditions Guillimard. Le récit est divisé en deux partie, c’est l’histoire de Philémon bagua qui est un colonel, qui élève des enfants dans sa très grand maison.

Ce qui m’a d’abord attiré dans se roman c’est le litre car ses un titre qui me fait penser à un film que j’ai beaucoup apprécié, mes la premier page de couverture ne m’a pas appâté car c’est de la peinture et la peinture j’apprécie pas trop dans un roman.

PARTIE NARRATIVE:

Un jour Antoine sort avec sa bonne , rose à la recherche d’un nouveau costume.Une fois sortie de la boutique portant fièrement c’est nouveau vêtements, l’enfants est séparé de sa protectrice.Un homme lui propose de monter dans sa belle voiture. Avec une grande sincérité, et tout à fait rassuré par le regard gentillesse de la voix profonde de cet homme, Antoine n’hésite pas.Il est emmené dans sa belle maison du colonel bigua, où se trouvent trois autre garçon.

C’est un couple, le colonel Bigua est sont épouse Desposordia, ne peut avoir d’enfants. Alors que faire pour en avoir , il décide donc de les voler. C’est le sujet de se roman, pésible d’imagination .

APPRECITIVE:

C’est une lecture dans lequel on ne s’ennuie point. Une qu’on est dedans, tout s’enchaîne très vite et l’on sent bien là tension monter au fur et à mesure, jusqu’à l’achèvement final. Le personnage du colonel est décrit d’une manière assez impressionnante, inexplicable. Mais il me laisse quand même une impression étrange, entre se sentiment désagréable et dramatique, je ne connaissais pas du tout cet écrivain français et ce petit roman court de 158 pages se qui est très honorable, car les livre qui font plusieurs page ne me motive pas à lire
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Gravitations

Jules Supervielle (1884-1960) est l'un de nos grands poètes du XXème siècle. Il avait une double culture, car il a vécu alternativement en France et en Uruguay. Précoce, très personnel, indépendant par rapport au surréalisme, mais ami de poètes célèbres, il a publié régulièrement des chefs d'oeuvre, comme "Le forçat innocent" et surtout "La fable du monde".



Dans ce livre, on trouve deux recueils assez différents: "Débarcadères" (1922) et "Gravitations" (1925). Le premier des deux est centré sur les voyages et sur l'Amérique du Sud. Les pages les plus fortes du second concernent notamment le (difficile) deuil de sa mère, morte très jeune. C'est du grand art.
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Uruguay

Tout petit ouvrage de Jules Supervielle, qui raconte le pays de son enfance, l'Uruguay. Il s'agit bien sûr d'un Uruguay fantasmé, le récit n'est pas du tout linéaire. A titre d'exemple, par moments, le narrateur n'est plus Supervielle, mais une petite fille uruguayenne. J'ai beaucoup apprécié, c'est dit avec beaucoup de sensibilité, et on reconnaît les traits propres aux "aficionados" de l'Amérique Latine, les gauchos, sorte de don Quichottes des temps modernes, la pampa et ses vaches maigres, le maté, l'ombu... J'ai bien aimé le clin d'œil final au comte de Lautréamont (Isidore Ducasse) et à Jules Laforgue, deux poètes que je connais bien et qui ont eu une histoire similaire à celle de Jules Supervielle, étant tous deux nés en Uruguay, mais morts jeunes en France, dans l'anonymat le plus total. Je pensais à eux pendant toute la lecture à tel point que les voir cités m'a presque surpris. Ça m'a aussi beaucoup fait penser au poème République Argentine La Plata de Henry Jean-Marie Levet. C'est une bonne découverte.
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L'enfant de la haute mer

Entre nouvelles et contes, ce recueil d'histoires oniriques à la fois tristes et lumineuses parlent de mort, d'absence, d'intégration, d'acceptation de soi et des autres, et de destinée... Des thèmes intemporels qui font que ce livre reste d'actualité même longtemps après sa publication initiale. Ce qui signifie également qu'il n'est jamais trop tard pour découvrir des auteurs dits classiques.
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L'enfant de la haute mer

J’ai eu l’impression de me retrouver dans un jardin familier où se promènent Prévert, Aymé, Buzzati et même Barjavel.

La langue est belle, la poésie magistrale et l’absurde si délicatement raffiné.

De très belles petites scènes qui témoignent souvent d’une humanité fragile.
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Le voleur d'enfants

Je viens de finir ce roman et je ressens comme un malaise, ce conte est si bien écrit et pourtant je ne trouve pas le réel sens de cette histoire.

Alors je m'interroge sur l'époque de cet écrit et je crois que ma position de femme d'aujourd'hui se refuse à accepter la part de réalité de ce récit.....
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L'enfant de la haute mer

Recueil qui fut très agréable à lire ; les histoires sont chacune, à leur façon, saupoudrées d’une certaine poésie, qui touche au symbolisme, voire à certains endroits au surréalisme. Le style de Supervielle est doux, léger, il me rappelle en cela celui de Mérimée, dans la limpidité de ses phrases, qui sont faites simplement, sans réel effets de style (mais le style, chez Supervielle, vient avec les images qui flirtent avec une dimension parfois onirique), mais aussi plaisant qu’une sucrerie en bouche, un petit caramel au goût nonobstant exceptionnel.
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Le forcat innocent / Les amis inconnus

La plupart des poètes se rattachent à un mouvement ou une école (classicisme, romantisme, symbolisme, surréalisme, par exemple). Mais il en est d'autres qui font cavalier seul ("lonesome cowboys") et qui de ce fait sont parfaitement inclassables. Ce qui toutefois n'enlève rien à leur valeur. Témoin Jules Supervielle.

Jules Supervielle est un cas. On ne parle jamais de lui quand on évoque les grands poètes du XXème siècle, Apollinaire, Aragon, Eluard et les autres. Pourtant il est leur égal sur bien des points.

Si je me suis intéressé à lui c'est d'abord à titre personnel : c'est un compatriote. Jules Supervielle (1884-1960) est né à Montevideo (Uruguay) (comme Lautréamont et Jules Laforgue), mais sa famille était originaire d'Oloron-Sainte-Marie (Basses-Pyrénées, aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques) et il y est enterré. Oloron est ma ville natale. Jules Supervielle aurait pu être mon grand-père.

Ensuite Supervielle est un grand poète. Son domaine à lui ce n'est pas l'épopée, ni la satire, ni le pamphlet, ni même la poésie purement lyrique. En fait sa poésie échappe elle aussi à toute classification : elle est à la fois familière, profonde, très proche de la nature, et très proche des humains. Elle n'a pas la transparence d'Eluard, le lyrisme d'Aragon, l'humour de Desnos, elle ne revendique aucun modernisme, ne s'enferme pas non plus dans un quelconque passéisme. Elle est sa poésie, la poésie de Jules Supervielle, subtile, souvent touchante, attachée à des sentiments comme la nostalgie ou une forme de désenchantement, peut-être, mais dont le fil rouge semble être la place de l'homme dans le monde, le monde réel et le monde imaginaire.

Les deux recueils que voici donnent une idée assez précise de ce que propose Supervielle. Il fait fi des règles classiques de prosodie, de métrique et de versification, il ne se sert pas des schémas habituels, il utilise plus souvent des assonances que de rimes... le résultat donne une simplicité de forme et de ton qui emporte l'adhésion; simplicité qui n'exclut pas d'ailleurs une certaine profondeur : Supervielle nous invite aussi à réfléchir sur nous-mêmes.

J'ai mis en citation trois poèmes qui illustrent bien ce propos.

Oloron-Sainte-Marie est un hommage à la ville de ses parents, où ils moururent l'année de sa naissance, empoisonnés par de l'eau corrompue. Hommage à la cité, et au-delà hommage émouvant à ses parents et à ses ancêtres - hommage que nous pouvons prendre à notre compte, qui que nous soyons, et d'où que nous venions.

La demeure entourée, plus léger, est à la fois un hymne à la nature et une parabole sur la place de l'homme dans l'univers.

Les amis inconnus ... le titre se suffit à lui-même.

Il faut relire Supervielle, un peu méconnu aujourd'hui, parce qu'il nous parle de lui, parce qu'il nous parle de nous, parce qu'il nous parle du monde qui nous entoure, et de celui à l'intérieur de nous...

Il faut relire Supervielle parce qu'il le vaut bien, et parce que Supervielle, c'est un peu nous.



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L'enfant de la haute mer

Supervieille est un visionnaire et nous retrouvons dans ce recueil de nouvelles une ambiance onirique et surréaliste à souhait. Si vous n’avez pas lu ses œuvres jusqu’à maintenant (comme c'était mon cas juste avant ce livre!) et vous aimez les situations décalées remplies de poésie, n'hésitez pas à ouvrir ces pages et plonger dans une dimension parallèle où des enfants de nulle part vous attendent, accompagnés par des chevaux qui hantent leurs propriétaires et des fantômes de chiens errants. Un délice surréaliste avec un savoir littéraire gourmand typique de l'Amérique Latine.
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Un boeuf de Chine

Nous avons découvert plusieurs livres de la collection « petits géants » où « les petits et les grands géants se rencontrent pour se raconter des histoires ». Ici, un très beau poème de Jules Supervielle que je ne connaissais pas. Les illustrations de Marc Daniau n'ont pas plu à ma petite lectrice. Moi, en revanche, j'ai apprécié le clin d'œil à la pollution dans la page dont le texte est « le tour de la planète ».
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Le survivant

La suite du Voleur d'enfants, qui se passe en Amérique, cette fois-ci. Le colonel Bigua, qui rate son suicide, s'en retourne à son pays, toujours obsédé par Marcelle et traverse la pampa. Bien que cette suite soit un peu moins profonde que le volume précédent, la lecture en vaut le coup et permet d'apporter une conclusion à l'histoire.
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Le voleur d'enfants

Petit roman dans lequel un couple vole des enfants pour les élever. Tout devient plus compliqué lorsque le père commence à développer des sentiments pour Marcelle, sa dernière petite protégée, dont la beauté se développe soudainement. Ce roman, à la fois naïf et poétique m'a bien plu. L'évocation du continent américain comme un Eldorado inaccessible et fantastique est intéressante, et se rapporte à l'histoire personnelle de Supervielle qui a grandi Montevideo, en Uruguay.
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L'enfant de la haute mer

Une relecture faite avec appréhension, de peur d’être déçue tant j’avais gardé de bonnes impressions de ce texte sans arriver pour autant à me souvenir de quoi que ce soit. Comme il s’agit d’un recueil de nouvelles j’ai choisi de les lire en commençant par la fin, pour lire en dernier la nouvelle titre. En général dans les recueils de nouvelles, c’est la nouvelle titre qui est la meilleure et assez souvent l’éditeur la place en premier. Comme choix éditorial c’est compréhensible (le lecteur est accroché), mais c’est tout de même un peu dommageable pour le lecteur, qui reste sur sa faim, et pour l’auteur parce que le lecteur ne reste pas sur la meilleure impression possible. Ces nouvelles ont ceci de particulier qu’il me semble impossible de les divulgacher car l’essentiel n’est pas du tout dans l’histoire ni vraiment dans sa chute.



«L’enfant de la haute mer» : une fillette solitaire, unique habitante d’un village dans les profondeurs d’un océan. Le village n’apparaît qu’à ses yeux quand elle est éveillée. Ce récit est tout en douceur, plein de délicatesse et d’émotions. La plume de Supervielle est légère, elle glisse comme une onde tranquille...

"Le Boeuf et l'Âne et la Crèche" : la nativité racontée du point de vue du bœuf et de l’âne de la crèche, plus exactement surtout du point de vue du bœuf...

"L'Inconnue de la Seine" : un deuxième texte qui se passe sous les eaux, dans l’univers des noyés. L’histoire d’une jeune noyée de la Seine qui découvre cet univers...

"Les Boiteux du Ciel" : un jeune homme qui n’a jamais osé aborder une jeune femme la retrouve au ciel après sa mort...

"Rani" : un indien est choisi comme cacique de son clan puis, défiguré, est rejeté par celui-ci...

"La jeune fille à la voix de violon» : une enfant à la voix de violon préfère solitude et silence de peur de dévoiler ses sentiments. Cette nouvelle poétique très courte et un peu triste plairait probablement à un psychanalyste.

"Les suites d'une course" : un jockey se retrouve changé en cheval. Dans le film «Didier» Alain Chabat n’avait rien inventé. Nouvelle pleine d’un humour absurde et de fantaisie.

"La piste et la mare" : fin sordide et cruelle d’un colporteur au fin fond de la pampa, un meurtre absurde et toujours un texte qui hésite entre poésie délicate et surréalisme.

Supervielle est un poète, mais il est difficile de qualifier ces textes de poésies en prose, il s’agit clairement de nouvelles; il est cependant tout aussi difficile, voire impossible de ne pas percevoir le poète dans cette prose, dans le premier texte en particulier. Les sujets et thèmes abordés sont plutôt lourds, presque tous liés à la mort, et pourtant quelle impression de sérénité et de légèreté au sortir de cette lecture !
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Choix de poèmes

Des couleurs, des sons, des sensations, de la poésie tout simplement. Découvert grâce à la rencontre d'un professeur de lettre moderne de la fac d'Orléans au détour d'un rayon de la librairie "les temps moderne", tous deux en quête de ce qu'on espérait y trouver, il m'indiqua un certain nombre d'œuvres dont celle-ci. Je ne l'ai jamais revu mais j'ai toujours ces poèmes choisis que je relis régulièrement. Je remercie celui qui, pour moins d'une heure, avait cessé d'être un inconnu.

Jules Supervielle, une expérience unique.
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L'homme de la pampa

Jules Supervielle le flâneur des deux rives de l'Atlantique, fait le lien entre son passé sud-américain et son présent parisien. L'ex-enfant de la pampa met en scène un adulte au corps volcanique, gorgé de rêves qui ne demandent qu'à entrer en éruption pour le plus grand plaisir du lecteur prêt à applaudir devant un étonnant spectacle d'acrobatie. le personnage principal ne se confond pas explicitement avec l'auteur, mais il ressemble à son avatar mégalomane.



Il se contorsionne, s'agrandît, comme si son corps le limitait. Prestidigitateur, il pousse les indésirables dans la mer et en sort une sirène. Mais surtout, ce bâtisseur construit des volcans à son image, car ils brassent des objets disparates, aux allures de souvenirs, dans le but de les convertir en énergie créatrice. du passé surgit le Futur, nom du mini-volcan spécialisé dans le domaine olfactif. Or, on sait que les souvenirs les plus intenses de l'enfance s'impriment via les odeurs. Voilà sans doute pourquoi cet échantillon volcanique est le seul que le héros peut emporter avec lui en France. Une nouvelle limitation. Cela forcera la lave à sortir par des voies imprévues, qui pourraient tout aussi bien être les pages de ce livre. On peut s'étonner de tant d'effusion chez un amoureux de la mer, mais à bien y réfléchir, la plupart des volcans ne sont-ils pas sous-marins ?
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L'enfant de la haute mer

Ce recueil de petites histoires éminemment poétiques est écrit par Jules Supervielle dont les poèmes me touchent profondément. La première nouvelle qui donne son titre « L'enfant de la haute mer » met en scène une fillette solitaire qui marche dans une rue liquide et s'endort lorsque passe un navire. Parmi les phrases qu'elle aime écrire, voici celle-ci : « La nuit, le jour, le jour, la nuit, les nuages et les poissons volants. » qui nous plonge dans l'ambiance de ce merveilleux petit livre. Ce livre m'avait enchantée lorsque j'étais adolescente et je le retrouve avec beaucoup de plaisir.

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Gravitations

Superbe comme Supervielle ! Je suis très sensible à la poésie de cet home qui me parle depuis l’adolescence. Chaque fois que j’ouvre « Débarcadères » première partie de ce recueil, je suis à bord du paquebot qui emmène le poète en Argentine, je parcours la pampa avec les gauchos, de « retour à l’estancia je me repose en abordant « Gravitations » qui s’élève dans le « haut-ciel », les nuages « le miroir des morts »
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