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Critiques de Julia Glass (224)
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Une maison parmi les arbres

Tout commence quand Morty Lear meurt. Et laisse à son assistante, Tomasina Daulair (Tommy), la gestion de son patrimoine.

Bien évidemment, le mort est le personnage le plus présent. Dans les souvenirs mais aussi dans le quotidien des vivants, puisque sa notoriété en tant qu'auteur de livres pour enfant, conduit à l'ouverture d'un musée, et à un biopic.

Julia Glass nous offre une très belle galerie de personnages. Ils sont traités avec beaucoup de finesse et de psychologie. Elle réussit en quelques phrases à leur donner un corps et de l'esprit. Et très vite, on s'attache à eux, on a le sentiment de les connaître. C'est le cas pour les figures principales, mais aussi pour ceux qui sont plus en retrait comme Deirdre, l'actrice tout en ironie et en désinvolture ou Soren, le compagnon fantasque de Morty atteint par le virus du Sida.

C'est aussi un roman sur les coulisses de la création. On pousse la porte de l'atelier de l'auteur, on découvre ses inspirations (Dickens, Alice...), ses dessins, sa manière de travailler au quotidien. On découvre aussi la puissance du traumatisme qui le guide et le ronge. C'est aussi Nick, l'acteur que l'on voit hors de l'écran, préparant un rôle, essayant tant bien que mal de composer avec la célébrité. C'est le cinéma sans les feux hollywoodiens. E tous créateurs ou assistants sont traités avec la même intensité; on s'attarde sur les fêlures de chacun et la culpabilité de l'un n'est pas minimiser par rapport à celle de l'autre. Aussi différents soient-ils, ils ont les mêmes interrogations concernant l'amour, la famille, la perte.

Mais il y a des bémols. Le texte met du temps à démarrer, la mise en place de l'histoire et des personnages est très longue, il faut attendre 70 pages pour vraiment entrer dans l'intrigue. Et il y a des longueurs dans la suite du texte.

Malgré tout c'est un roman délicat, tendre, qui reste un très bon moment de lecture.
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Une maison parmi les arbres

Voilà un roman qu'il est difficile de résumer tant les personnages et les époques se mélangent. J'ai d'ailleurs eu du mal à y entrer au début, un peu embrouillée par la narration. Heureusement, cette impression n'a pas duré et une fois familiarisée avec les principaux protagonistes, j'ai pris du plaisir à remonter dans le temps et la trame de différentes histoires.



Le personnage central de ce roman est Morty Lear, un auteur jeunesse à succès. Il meurt bêtement en tombant d'un arbre, laissant son assistante Tommy seule et désemparée, d'autant plus perdue qu'il lui laisse non seulement sa maison, mais la gestion de toute son oeuvre. Elle ne se sent pas du tout prête à porter un tel fardeau.



L'héritage du grand homme attise quelques convoitises, ses dessins valent une fortune et un film sur sa vie est en cours de réalisation. Nick, l'acteur qui doit l'interpréter était sur le point de le rencontrer. Il va insister pour venir quand même, mettant Tommy dans tous ses états.



Tommy quant à elle, a sans le vouloir oublié de vivre sa vie, tout occupée au service de Morty. Elle veillait à tout et a fini par emménager dans la même maison pour être plus efficace. Morty était quelqu'un d'exigeant et de difficile à suivre. Elle croit tout connaître de celui qui était son patron, mais avec la visite de l'acteur, elle va se rendre compte que ce n'était peut-être pas le cas.



Ce sont les grandes lignes, mais le roman est bien plus complexe, avec des personnages en nombre développés et fouillés. La famille de Tommy, celle de Morty, de l'acteur, les péripéties au fil des années, Soren, l'amant infernal de Morty, Dany, le frère de Tommy, Meredith, responsable de musée prête à tout pour récupérer les premiers dessins de Morty etc ..



Les époques et les histoires s'entrecroisent, esquissant peu à peu le portrait d'un Morty pas forcément sympathique, mais qui visiblement séduisait son entourage. Il cachait des secrets pas très reluisants, bien enfouis sous sa notoriété. Le ton est souvent humoristique, moqueur sans avoir l'air d'y toucher.



Une lecture qui demande une certaine attention, captivante par ses ramifications et l'évolution de Tommy.
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Une maison parmi les arbres

Je manque de temps pour venir à bout (ou tenter !) de mes envies de lecture … elles s’enchaînent et je parviens péniblement à avancer dans le train, quand la fatigue ne me fait pas somnoler contre la vitre …



Malgré cette PAL débordante, j’ai tout de même tenté ma chance lors de l’édition « littérature » de Masse Critique sur Babelio (on est accro aux bouquins ou on ne l’est pas, ma bonne dame) et paf, j’ai gagné le nouveau roman de Julia Glass, auteur dont j’ai entendu beaucoup de bien.



A la mort prématurée du célèbre auteur de littérature jeunesse Morty Lear, son assistante Tommy croule sous les devoirs : que faire de cette belle « maison parmi les arbres », comment gérer l’Oeuvre, et surtout quelles décisions prendre quant au biopic en attente de tournage ? L’acteur Nick Greene, la coqueluche du moment, s’est vu attribuer le rôle de Morty et devait venir le rencontrer … Tommy, qui était devenue un « tout » pour Morty : secrétaire, gouvernante, confidente, amie, etc, reçoit le célèbre acteur avec appréhension, tandis qu’elle découvre peu à peu les secrets enfouis de celui qu’elle croyait si bien connaître …



C’était mon premier livre de Julia Glass et j’ai mis un certain temps à rentrer dedans : l’écriture m’a paru un peu confuse au début. Julia Glass use et abuse des parenthèses, ce qui peut en agacer certains mais qui est un procédé qui m’enchante, je ne sais pas pourquoi. Je me suis néanmoins un peu perdue dans les nombreux personnages, ais-je été inattentive ? J’ai eu des difficultés à me passionner pour cette histoire pendant sa première partie, puis, une fois bien lancée, j’étais dedans.



C’est un roman assez exigeant, autant au niveau de l’écriture que de l’intrigue : il faut prendre son temps pour en apprécier pleinement la lecture … Je l’ai terminé sans déplaisir mais ce ne fut pas un coup de coeur : je ne me suis pas sentie assez emportée par l’histoire.



J’ai néanmoins mis la main sur deux autres titres de Julia Glass, « Refaire le monde » et « Louisa et Clem », pour retenter le coup 😉



Un grand merci à Babelio et aux éditions Gallmeister !







« Une maison parmi les arbres », Julia Glass, Gallmeister, 2018
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La nuit des lucioles

Un bon Julia Glass où un secret de famille refait surface quand le personnage principal par à la recherche de son père biologique. De la tendresse, de l'humour, des secrets, bref un bon roman !
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

J'ai adoré ce roman où l'on suit Percy, retraité, vivant dans sa grande maison et la vie de ses 2 filles (l'une médecin, l'autre institutrice) ainsi que d'autres personnages venant se greffer.

Un bon roman de vacances avec de l'humour, de la tendresse, des histoires de famille.

Un régal de retrouver Julia Glass.

Si vous ne connaisez pas ses livres, je vous les conseille, surtout pour les vacances.
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La nuit des lucioles

J'aime Julia Glass, son écriture élégante (bravo à la traductrice, aussi), ses histoires attachantes. J'ignore comment cela se fait, d'autres auteurs ont sans doute une écriture plus originale, des histoires plus haletantes, mais lire Julia Glass, c'est retrouver une vieille copine pour papoter, faire la planche à la piscine, grignoter à pas d'heure un truc salé, se rendormir le matin, bref, ces petits plaisirs de l'existence un peu banals mais indispensables. Surtout que de roman en roman on retrouve des personnages (nan, pas de spoilers, la dame sait y faire) et moi j'aime beaucoup cet univers. Fenno McLeod, oui, celui de Jours de juin et Refaire le monde, est de retour, en dernière partie. Fenno est libraire à New York, ou plutôt était, car nous vivons dans un monde de brutes adepte du profit!



Tout démarre quand Kit, marié à Sandra (parfaite!) et père de jumeaux, a besoin d'un coup de pied (moral) de son épouse lasse de le voir traîner à ne rien décider de sa vie. Il faut qu'il connaisse enfin l'identité de son père biologique, que sa mère Daphné a toujours refusé de lui révéler, en interrogeant par exemple son beau-père Jasper, solide montagnard, le roi des Planches (ah, ses chiens!) et au régime pour raisons de santé ." Que reste-t-il d'un dessert une fois que le sucre, les glucides et les graisses on disparu?".



"Qu'est ce qu'un père, exactement, sinon un homme qui, une fois que vous êtes devenu adulte, parti occuper votre place dans le monde, y commettre vos propres erreurs, faisant fi des bons conseils, attend patiemment votre retour? Et si vous ne revenez pas, et bien tant pis. Il accepte ce risque. Il sait de qui dépend le choix."



C'est un gros bouquin, dont les pages se lisent vraiment toutes seules, au fil des parties vues du point de vue d'un des (nombreux, finalement) personnages, ne parlant pas que de paternité, mais aussi de problèmes de couples (y compris gay), de maladie et même de mort.



"Le bonheur ne vient pas comme ça, uniquement parce que tu le désires ou le mérites. Je ne pense pas que tu sois trop jeune pour le savoir. Tu dois apprendre seul à faire entrer le bonheur dans ta vie. Parfois, quand il menace de s'éloigner, il te faut tendre le bras par la fenêtre et l'attirer à toi, comme si tu capturais un oiseau."
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Refaire le monde

Il y a toutes ses odeurs, ses plats qui embaument. Il y a toutes ses vies qui se mélangent et qui ont la fragilité des soufflés.
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Refaire le monde

J'aime bien lire des histoires de couple en crise. Le point de vue d'un auteur sur la relation à l'autre et son évolution m'intéresse énormément. Le couple va-t-il se séparer ou au contraire recoller les morceaux ? Généralement, c'est la question qui me tient en haleine pendant tout le livre. Avec Refaire le monde, ça n'a pas vraiment été le cas puisque, malgré ce qu'en dit le résumé, l'avenir du couple d'Alan et de Greenie n'est pas l'enjeu principal du roman. Je ne suis même pas sûre qu'il y en ait un, d'enjeu. Pour moi, Refaire le monde est une galerie de personnages dont on suit le parcours pendant presque deux ans.



J'aurais aimé d'ailleurs que le résumé reflète davantage le contenu du livre parce que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. J'avais l'impression de ne pas avoir ce pourquoi je l'avais choisi. La construction même du roman me gênait, car il est découpé en longs chapitres où l'on suit à chaque fois le point de vue d'un personnage différent. Certains auteurs sont doués pour ça (Guy Gavriel Kay et GRR Martin, par exemple), mais je ne suis pas sûre que Julia Glass maîtrise aussi bien le procédé. Ses chapitres manquent de liant. On passe parfois du coq à l'âne, un désordre qui reflète certes le chaos de nos pensées mais qui a rendu ma lecture plus difficile.



Et puis, parce que chaque portrait est tout de même très fouillé, la mayonnaise a fini par prendre, si j'ose dire. Je me suis vraiment attachée à certains personnages, dont Walter, le restaurateur gay, et Saga, la jeune femme qui aime les animaux et souffre d'un handicap mental suite à un grave accident. Du coup, j'ai lu la deuxième moitié du roman en quelques jours à peine. J'ai aimé la façon dont l'existence de chacun converge vers un événement que je n'ai absolument pas vu venir. Par contre, la fin n'est pas entièrement satisfaisante, de mon point de vue. Ce n'est pas celle que j'aurais choisie mais, en même temps, au vu du caractère des personnages, elle se tient.



Pour moi, Refaire le monde n'est donc pas une totale réussite. Parfois indigeste, parfois passionnant, il souffre d'un manque de rythme et de fluidité. Mais il nous offre tout de même de beaux portraits et de belles tranches de vie, de quoi me donner envie de lire d'autres romans de son auteure.
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

Sans être une saga, Les joies éphémères de Percy Darling devrait ravir les amoureux d’histoires de famille délicates. Percy Daling évoque sa vie à l’aube de sa retraite, des bouleversements qui viennent l’habiter, et revient sur sa vie de couple et la mort tragique de son épouse il y a plus de trente ans. A travers son histoire, on côtoie avec plaisir ses enfants, ses petits-enfants, ses voisins et surtout ses nouveaux locataire qui donnent lieu à de nombreuses péripéties, allant du risible au dramatique. On découvre ainsi divers personnages et intrigues singulières, dérangeantes et touchantes : une mère célibataire, un jardinier Guatémaltèque en situation irrégulière, un professeur homosexuel, un ado lié à un groupe d’activistes écologiques........
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Jours de juin

A travers un roman en trois parties on suit l’histoire d’une famille. Tout d’abord on va en Grèce avec Paul McLeod qui vient de perdre sa femme et qui voyage pour oublier. Il va durant ce voyage tomber amoureux d’une jeune américaine. Puis on se retrouve avec Fenno, fils de Paul, qui revient en Ecosse pour les funérailles de son père. On finit avec Fern, la jeune américaine du début, amie d’un ex amant de Fenno.

 

J’ai bien aimé l’alternance entre le présent et le passé dans le récit des personnages. Cela donne ne profondeur et évite au récit une narration trop linéaire et chronologique. La division en trois partie permet de voir l’évolution des personnages notamment de Fenno et aussi d’avoir des points de vue différents sur les personnages en fonction des conversation ou des objets découverts.

J’ai trouvé au ton du roman une certaine tristesse mais aussi un optimisme, une croyance dans la vie.
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

De Julia Glass, j'avais abandonné "Jours de juin" : pas le moment de le lire sans doute. Mais j'ai voulu laisser une seconde chance à l'auteur et j'ai donc ouvert sans a priori son dernier roman.

Je me suis régalée à cotoyer le temps de ma lecture ce vieux monsieur très digne qui ne s'est toujours pas remis de la mort de sa femme et qui tente d'aider du mieux qu'il peut sa fille aînée.

Sans oublier Robert, son petit fils et ses tracas d'étudiant : sa petite amie que son grand-père n'aime pas, son co-locataire aux activités subversives.

Sans oublier Sarah, jeune mère célibataire, et son fils Rico et son cancer ; amoureuse de Percy, et réciproquement.

Sans oublier Célestino, son enfance au Guatemala, son adolescence aux Etats-Unis et sa fuite amoureuse.

Sans oublier des tas d'autres personnages fort attachant, y compris Maitresse Domina, la voisine de Percy.

Quelques bémols toutefois : Percy a un humour décapant, mais ne fait pas tout le temps rire, malgré ce que laisse à penser l'auteure.

Certaines phrases sont mal tournées, ou mal imprimées (redondance de certains mots dans une même phrase, par exemple).

Ceci dit, j'ai beaucoup aimé l'apothéose finale et ce côté "tout est bien qui fini bien".

L'image que je retiendrai :

Celle du premier caleçon de bain de Percy, rose et jaune. Obligé de l'acheter car il ne peut plus aller se baigner nu à cause de l'école maternelle dans sa grange, c'est là qu'il rencontre Sarah.
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Louisa et Clem

"Les choses les plus étranges me consolent."



Deux soeurs, qui se déchirent d'abord (histoire de rivalités sourdes) et dont la relation, au fil du temps, entre 1980 et 2005, va évoluer.

Une trame on ne peut plus classique, qui pourrait ronronner, mais Julia Glass a le chic pour peindre des personnages aux multiples facettes, hauts en couleurs- si Louisa est plus artiste, Clem, la cadette est plus casse-cou et engagée dans la protection de la nature - et les personnages secondaires ne sont pas négligés pour autant. Ainsi la mère des deux héroïnes élève-t-elle des chiens de chasse à courre (mais rassurez-vous où le renard est juste remplacé par une trace olfactive), ce qui est plein de panache mais aussi très décalé aux Etats-Unis !

Julia Glass ne laisse pas non plus le récit s'embourber et les péripéties ne cessent de relancer l'action juste au moment où le lecteur aurait pu relâcher son attention. Commencé de manière assez guillerette avec la rencontre d'une vieille tante excentrique qui se révèlera plus complexe que le stéréotype qu'elle semble incarner,le récit, au fil du temps, adoptera des tonalités tour à tour cocasse et dramatique.

On s'attache sans réserve à ces deux soeurs, à leurs amours, à leurs épreuves, et si le revirement final m'a tout d'abord laissée songeuse, après réflexion il est on ne peut plus approprié: commencé par la révélation d'un secret, le récit se boucle par un autre secret , bien plus profond.
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Je te vois partout

Heureusement que tout un groupe de #gallmeisteraddict à décidé d'organiser une lecture commune de ce livre parce que sans leurs retours, j'aurai probablement abandonné.

Le livre est divisé en plusieurs chapitres correspondant à une année, une période dans la vie des sœurs. Jusqu'en 1993 à peu près, l'alternance des points de vu m'a complètement perdu.

Chaque paragraphe correspond à une sœur, mais le paragraphe en question n'a rien à voir avec ce qui était en train de se passer juste avant. Je suis sûre d'être passée à côté de détails tellement ces premiers chapitres ont été laborieux.

Et puis d'un coup, la magie opere. Un chapitre devient un point de vu, et j'ai eu bien plus de facilité à m'attacher à Louisa et Clém. Comme si l'autrice avait volontairement voulu nous embrouiller, comme le Chaos dans les vies des filles, avant de passer à quelque chose de plus "posé".

Chacune va vivre sa vie, avec son lot de bonheur et de malheur. Les hommes de passages et ceux qui restent, les nouvelles amitiés, les problèmes de santé, les accidents, l'épanouissement professionnel, à défaut du personnel, ou parfois l'inverse. La vie en générale fait qu'elles vont se rapprocher et construire une vraie belle relation.

Si vous avez une sœur, vous serez touché. Comment deux personnes si différentes peuvent s'aimer autant ? C'est un mystère que tente de résoudre ici Julia Glass.
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Je te vois partout

Je te vois partout est le genre de roman qui, sous ses airs innocents, laisse une marque assez profonde dans votre esprit.

Nous suivons Louise et Clem, deux sœurs complètement différentes l'une de l'autre. Alors qu'une est blonde comme les blés, l'autre a une chevelure d'un noir de jais. Quand l'un est discrète et appliquée, l'autre est extravertie et fonceuse. Une sorte de Yin et de Yang à la nord-américaine que nous suivons sur plusieurs décennies.



Dès le début du roman, nous sentons cette tension palpable entre les deux protagonistes que seulement quelques années séparent. Les coups sont silencieux mais néanmoins vifs et brusques. J'avançais dans cette lecture avec précaution, me demandant quand est-ce que l'une empoignerait l'autre par les cheveux.



Les pages se tournent, les années passent, la distance s'installe entre les deux sœurs qui vivent à des milliers de kilomètres l'une de l'autre. Mais, contre toute attente, si les liens invisibles ne se rompent pas, ils s'accroissent. Et c'est là que la magie de la plume de Julia Glass opère. Elle parvient à mettre en mots l'indicible, à retranscrire des émotions qui se cachent parfois au plus profond de nous. Elle nous montre à quel point les liens du sang peuvent être résistants et salvateurs et cela, même lorsque la mort sépare.

Les apparences sont trompeuses comme le dit l'adage, cet adage qui résonne fort dans ce roman et qui laisse coi le lecteur.



Un roman comme je les aime sur les liens extrêmement délicats, fragiles mais aussi forts et tenaces qui se nouent entre les humains.
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Louisa et Clem

Belle découverte que ce roman de Julia Glass dont la plume décortique avec finesse les relations sororales.

Louisa et Clem sont sœurs donc et on ne peut imaginer personnes plus différentes.

Louisa est l'aînée, elle est raisonnable et posée. Elle va à l'université et s'oriente vers le monde de l'art.

Clem est plus rebelle et casse-cou, on ne compte plus ses cicatrices! Elle est la Sauvage. Ce sont les animaux qui l'intéressent, leur étude et leur sauvegarde. Après ses études, elle part au bout du monde.

Leurs relations sont souvent tendues et compliquées, notamment après le "vol" d'un petit copain.

Julia Glass narre le destin des deux sœurs de 1980 à 2005. La narration alternée est espacée de quelques années, résumant ainsi les faits marquants de leur vie et elle nous permet de connaître plus en détail la personnalité des deux sœurs. On partage leurs états d'âme, leurs doutes et leurs histoires d'amour.

Je ne peux rien dire sur le dénouement surprenant du roman, juste qu'il semble difficile de vraiment connaitre l'autre, même s'il s'agit de sa sœur.
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

Une lecture très agréable.

Les personnages sont sympathiques et attachants. Le cadre de la Nouvelle Angleterre fait rêver, comme d'habitude. Il y a quelques rebondissements. On a envie d'être élèves dans cette école. La fin est ouverte.

Un dommage, l'histoire du cancer, j'ai l'impression que cela devient un passage obligé dans les romans. On s'en passerait bien, quand la vie et les amis n'en sont pas épargnés.

Un très bon roman de détente, sans faute.
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La nuit des lucioles

Deuxième livre de Julia GLASS et j'aime toujours autant, l'autrice est une conteuse née. Elle nous emmène a travers différents personnages et époque. Mais c'est tellement bien écrit qu'on voit tout de suite la différence quand on est dans la tête de chaque personnages. J'ai hâte de lire d'autre roman de l'autrice.
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La nuit des lucioles

Kit, sans emploi, est englué dans une inertie qui l’empêche d’avancer. Sa femme le pousse alors à entreprendre la quête de ses origines, lui qui n’a jamais connu son père. C’est le début d’une quête familiale. Une quête qui m’a passionnée, je l’avoue. J’ai lu certains commentaires reprochant à ce livre des longueurs, mais, en ce qui me concerne, ça ne m’a pas freinée une seconde. J’ai adoré suivre ces personnages – le point de vue changeant au fil des parties – et l’autrice prend le temps d’explorer leur psychologie, leur passé, leurs regrets, leurs doutes, leurs espoirs. Effectivement, il ne faut pas rechercher des rebondissements éclatants ou des révélations tonitruantes. On sait dès l’incipit, avant même de rencontrer Kit, qui était son père.

Mais ce qui m’a entraînée, ce sont ces rencontres, ce ballet humain qui s’étale sur quatre générations ; ces paysages, de la montagne à la mer en passant par la campagne ; ces personnalités, ces âmes en quête de réponses. Ça parle de la famille, de la vieillesse, des questions lancinantes, de l’amour, de la paternité, du couple, des rencontres qui changent la vie, du temps qui passe.

J’ai adoré me laisser bercer par l’écriture agréable de Julia Glass, passer du temps avec les personnages et apprendre à les connaître. Une très bonne lecture qui dormait dans ma PAL depuis sept ans…
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Une maison parmi les arbres

Ce roman m’a été agréable à lire et m’a fait l’effet d’une série plaisante, où l’on retrouve les personnages comme de bons amis. Avec beaucoup de délicatesse, l’auteur compose une atmosphère bucolique où évoluent des personnalités complexes, et dont les destins se croisent de manière assez inattendue. Je salue le travail de l’auteur sur la psychologie des caractères et sur la richesse des intrigues.

J’ai mis un certain temps avant de rentrer dans ce monde, à identifier les uns et les autres, car l’auteur offre d’emblée une mosaïque de personnages et nous fait traverser différentes époques. Puis s’installe un suspens qui se maintient jusqu’au bout, et Julia Glass y parvient habiliment : quel est donc ce secret que Morty, l’auteur de livres pour enfants décédé accidentellement, gardait enfoui dans ses mémoires et qui transparaît en demi-teinte dans ses dessins ?

Tout en rendant un bel hommage à la littérature jeunesse – j’aurais aimé qu’y soient reproduits les dessins de Morty - Julia Glass explore des souffrances qui touchent l’universel : le deuil, la maladie, l’abandon, la solitude, et leur dépassement par l’art : l’écriture, le dessin, le cinéma, le théâtre. Un récit très intelligent et foisonnant, parfois un peu long, mais qui mérite d’être lu et relu.



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Refaire le monde

« les pâtisseries de Miss Duquette », enseigne de son magasin et qui constitue l’un des univers de prédilection de Greenie, auquel il convient d’ajouter son fils George et son mari, Alan, qui traverse depuis quelques temps une crise existentielle.

Julia Glass, nous entraîne dans une tranche de vie de différents personnages ; dans laquelle gravitent, entre autres: l’ami précieux et fidèle Walter, Saga qui cherche sa mémoire après un accident et surtout le gouverneur du Nouveau-Mexique Ray McCrae.

Et tout ce microcosme, se perd puis se retrouve. Des situations d’une évidence généralité, des enchainements trop rapides, et surtout trop de longueurs. Bon d’accord, j’ai de fortes lacunes en matière de cuisine, et cette saga ravira sans aucun doute, les zélateurs de celle-ci.

Un roman bardé de bons sentiments : du mal-être de Greenie, de l’effritement émotionnel de son couple, de l’amour filial, de l’altérité...

Un texte narratif, d’une écriture certes sensible, mais avec trop de longueurs et de digressions, qui ont failli me faire stopper sa lecture – d’autant plus qu’il s’agit d’un roman de 800 pages.

Ce livre – Refaire le monde – n’a pas su m’enthousiasmer, mais il est bien connu qu’on ne peut pas plaire à tout le monde !


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