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Critiques de Julie Kibler (104)
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Les couleurs de l'espoir

Isabelle est une dame de 90 ans qui a su conservé toute sa répartie.

Un jour, elle demande à sa coiffeuse de la conduire à des funérailles à 1800 kilomètres de chez elles. Isabelle organise toutes les étapes de leur périple en voiture. Quant à Dorrie, intriguée, elle ne pose pas trop de questions à la vieille dame, car elle estime que c'est certainement important pour elle. Dorrie ferme son salon de coiffure pour quelques jours et confie ses grands enfants à sa mère.

Ces funérailles font ressurgir le passé d'Isabelle qui va se confier le temps d'un trajet de voiture. Nous retournons en 1939 là où tout a commencé dans une Amérique en proie à la ségrégation. Isabelle,16 ans, tombe amoureuse de Robert, fils de la gouvernante. Cette histoire d'amour interdit met en lumière toutes les difficultés qu'ont pu rencontré les hommes et les femmes amoureux et de couleur de peau différente.

Dorrie comprend au fur et à mesure ce qu'a pu ressentir Isabelle, car cela reflète un peu sa propre vie avec son enfance et l'éducation de ses enfants aujourd'hui.



Bien que cette histoire soit fictive, je présume fortement qu'il a dû exister des situations similaires. J'aurai souhaité à travers mes mots retransmettre toutes les émotions ressenties lors de ma lecture. Mais chacun éprouve des sentiments différents en fonction de son propre vécu. Donc je ne peux que vous conseiller de lire ce magnifique roman pour vous permettre de vous faire votre propre opinion.

A découvrir.

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La maison des égarées

« La maison des égarées » est un beau roman choral porté par trois femmes qu’un siècle sépare. L’intrigue commence avec l’histoire de Lizzie rejetée par sa famille, malade, jeune mère d’une petite fille et qui est recueillie par un organisme de charité, la Société de secours de Berachah, dirigé par un pasteur qui s’est donné comme mission de sauver toutes les femmes perdues et de leur redonner la possibilité de se racheter par la prière et le travail. Lizzie est très jeune mais elle a déjà connu l’abandon, la violence des hommes et la misère. Aussi, entre ces murs, elle va pouvoir se reconstruire et faire la connaissance d’une autre jeune femme Mattie, éprouvée elle aussi par la vie, qui va passer quelques années à Berachah avant d’en partir pour donner un autre sens à sa vie. Un siècle plus tard, une bibliothécaire, nouvellement nommée à Arlington au Texas, découvre au cours d’un footing un cimetière. Intriguée par ses tombes abandonnées, elle va se plonger dans les archives et découvrir l’existence de la Société de secours de Berachah, s’intéresser au sort de ces femmes brisées dans lesquelles elle se reconnaît.



Le roman alterne les trois voix et permet peu à peu de découvrir les mécanismes sociétaux qui ont fini par rejeter Lizzie et Mattie et les ont laissées presque mortes et marquées à vie par ce qu’elles ont vécu. J’ai beaucoup aimé le destin de Mattie, sans doute, parce qu’elle trouve en elle l’énergie de quitter Berachah pour Oklahoma City, qu’elle parvient à ouvrir un restaurant, à s’intégrer de nouveau dans cette société si hypocrite et moralisatrice. Je ne voyais pas au départ l’intérêt de Cate, cette bibliothécaire me semblait si lisse que j’ai cru qu’elle aurait un rôle secondaire. Mais l’auteure, au fil des chapitres, nous fait vivre une Cate plus complexe dont le parcours de vie est aussi cabossé que celui de Lizzie et de Mattie. Le roman permet d’aborder les thèmes des violences faites aux femmes, de l’homosexualité, de l’emprise de la société sur les femmes au début du 20è, de la religion (surtout par rapport à Cate). Une belle découverte !

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Les couleurs de l'espoir

Un duo improbable que celui formé par Isabelle, une vieille dame de 90 ans, un peu irascible et Dorrie sa coiffeuse, une jeune femme noire : je reste au début du roman un peu sur la réserve car les contrastes sont souvent assez caricaturaux mais Julie Kibler construit de façon très habile son roman en alternant les récits des deux femmes à deux époques différentes .



Isabelle, veuve depuis longtemps demande à Dorrie de l'accompagner pour un long périple en voiture jusqu'à Cincinnati où la vieille dame doit assister à des obsèques.



Au cours du voyage, les deux femmes se racontent , Isabelle au passé et Dorrie au présent et au fur et à mesure de leurs confidences parfois difficiles à exprimer, on rentre au coeur de l'intime et du bouleversant :



Isabelle, jeune fille de bonne famille tombe amoureuse du fils de sa gouvernante noire dans les années 40 à une époque où la ségrégation était encore très tenace et où toutes les déviations de comportement étaient durement réprimées pour les noirs bien entendu mais aussi pour les blancs s'ils dépassaient les limites imposées, c'est ce qu'on observe aussi dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur lors que Atticus défend un noir et dans La couleur des sentiments lorsque Miss Sketer prend le parti des bonnes ...Donc pour Isabelle cet amour interdit ne peut que finir tragiquement.



La vie de Dorris au quotidien , est semée de difficultés, élevant seule ses deux enfants dont son fils ado qui frise la délinquance , la jeune femme a pourtant bien menée sa barque créant son propre salon de coiffure mais sa vie sentimentale a été jonchée d'échecs et elle n'ose plus faire confiance aux hommes qu'elle rencontre.



La route s'arrête devant une maison en deuil et Dorris découvre, autant stupéfaite que le lecteur , pour honorer quel défunt , Isabelle a fait tout ce trajet ; les larmes ont bien gêné la fin de ma lecture...

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Les couleurs de l'espoir

Un énorme coup de cœur pour ce livre qui m'a totalement émue jusqu'aux larmes.



Une pensée à ceux et celles qui ont vécu un amour impossible, entre deux êtres de couleurs différentes à cette époque, qu'ils aient pu ou non vivre cet amour au grand jour.



Un livre facile à lire, magnifique, et plein d'espoir en l'avenir.
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La maison des égarées

Dans ce roman Julie Kibler nous fait voyager dans le temps et nous raconte le destin de quatre femmes toutes avec un passé tragique et qui avec courage vont affronter les embuches et réussir à rebondir. Il y a d'abord Mattie et Lizzie des femmes vivant au début du 20ème siècle ou avoir des enfants sans être mariée et impardonnable. Obliger de se prostituer pour survivre mais grâce à une main tendu vont s'en sortir et se retrouver dans la maison des égarées. En 2017, Cate bibliothécaire embauche Laurel jeune étudiante et à elles deux vont faire des recherches sur cette maison qui accueillait les femmes rejetées. Une très belle histoire d'amitié, de résilience et de détermination. J'ai apprécié énormément cette lecture et trouvé ces femmes tellement touchantes, émouvantes et qui malgré les adversités de la vie vont tout faire pour s'en sortir. Une très bonne lecture.
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Les couleurs de l'espoir

Je reprends ma participation à Our Pretty Books’ Club après une pause et une lecture de novembre qui ne m’inspirait pas du tout.

Les couleurs de l’espoir est un livre dont je n’avais jamais entendu parler, d’une auteure que je ne connaissais pas, mais que je suis ravie d’avoir découvert car j’ai adoré !

Julie Kibler nous dresse le portrait de personnages forts, éprouvés par la vie mais tellement attachants. On alterne entre présent (le périple d’Isabelle et Dorrie pour se rendre à un enterrement, propice aux confidences) et passé (la vie de jeune fille d’Isabelle dans une Amérique raciste des années 40) et cela en est légèrement frustrant car la transition se fait toujours à un moment prenant. J’ai vraiment adoré l’ambiance créée par l’auteur et le destin qu’elle offre à ces deux femmes. Plus d’une fois j’ai été révoltée, j’ai pensé et si… Toutefois l’histoire est magnifique, les sentiments véhiculés par les personnages également, c’est une leçon de vie, de courage, qui prend aux tripes et durant laquelle on ne peut faire abstraction de la couleur de peau et des injustices qui y sont liées.

J’ai fini le roman en larmes et je pense que c’est un signe de réussite ; l’auteur a su me toucher profondément malgré la « maltraitance » infligée à ses personnages et finalement, après réflexion, on se dit que tout est parfait et que rien n’aurait dû être fait autrement.

Un livre à découvrir absolument.
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La maison des égarées

Le seul vestige de la grande maison existant est le cimetière de Berachah situé sur la propriété de l'université d'Arlington au Texas. Au début du XXème siècle le pasteur James T Upchurch et sa femme Margaret Mae ont ouvert ce foyer pour redonner aux filles déchues ce que lui et d'autres réformateurs considéraient à l'époque comme des vies honorables. Lors d'une promenade dans le parc, Cate Sutton fraîchement engagée comme bibliothécaire de l'université découvre un petit cimetière avec des pierres commémoratives dissimulées ici et là. Sur un panneau il est écrit « site du domaine de Berachah ». Intriguée par tous les noms inscrits sur les plaques Cate veut en savoir un peu plus sur l'histoire de cet endroit. Laurel Medina se présente à elle comme étant une étudiante de 1ère année. Très vite elles vont se lier d'amitié. Cate l'engage pour l'assister dans ses recherches. Elles tombent sur de vieilles paperasses et fouillent dans des cartons oubliés où sont enfouis de vieux trésors, des photos jaunies avec des visages d'adolescentes mélancoliques. Des tas de questions concernant ces vies brisées et enterrées les tiennent éveillées. Progressivement Cate va retracer la vie de Mattie et celle de Lizzie de manière à nous faire revivre leur histoire. L'époque où elles vécurent n'était pas rose, c'était une dangereuse arène où elles devaient affronter la dureté de leur condition. Elles ont été abusées, blessées et profondément meurtries, abandonnées par leur propre famille. Elles se sont réfugiées dans ce foyer où tout était fait pour les préserver des tentations, des addictions et des périls effrayants de l'extérieur qu'elles avaient connus jusque- là. Asservies, dirigées tout au long de leur enfance, elles ont trouvé auprès d'autres filles comme elles de douces et grandes consolations. Ce qu'elles ont enduré, aucun homme ne l'aurait supporté. Ces jeunes femmes forcent l'admiration par leur ténacité. Rien n'est mièvre dans ce roman douloureux rempli de tendresse, de courage et de sororité où quatre vies se révèlent peu à peu. Les pages les plus belles par leur densité âpre sont celles où Julie Kibler montre la détresse sentimentale et sensuelle de ses héroïnes. Nées de la conjonction de l'église, de l'état et du sexe, elles ont remporté de petites/grandes victoires par leur détermination. Cate y reconnaîtra même en des temps plus égalitaires de lointaines connivences qui vont faire écho à sa propre vie. Merci aux éditions Belfond et à Carine Verschaeve pour l'envoi de ce très bon roman qui ne se lâche pas facilement.

Parution aux Editions Belfond le 18 février 2021
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La maison des égarées

Un magnifique récit polyphonique ou l’on va suivre 3 femmes à un siècle d’intervalle.

D’un côté, Lizzie et Mattie, deux jeunes femmes ayant trouvées refuge au foyer Berachah, un refuge fondé au début du XXe siècle par le Révérend JT Upchurch pour toutes les femmes perdues/déchues, dans le but de les aider à se remettre sur pieds et de se « racheter » en vivant une vie beaucoup plus honorable (et dévote).

De l’autre Cate, une version moderne de nos « égarées » dont on découvrira les blessures au fur et à mesure que l’histoire avance.

Les chapitres alternent donc avec le récit de l’une ou l’autre, ce que j’ai particulièrement apprécié car cela ne nous cantonne pas à 1 seul point de vue et une même situation peut être vécue très différemment d'un personnage à l'autre... On a aussi accès aux non-dits (souvent par honte) qui nous permettent d'apprécier la situation dans son ensemble.



Je préfère tout de suite vous prévenir, c’est un roman puissant, qui montre la condition féminine dans ce qu’elle a de plus dur… L’histoire de Lizzie notamment m’a beaucoup marquée… Surtout quand l’on sait que tout ceci part d’une situation réelle (le foyer à réellement existé) et que les personnages de Mattie et Lizzie sont inspirés de femmes ayant réellement vécu dans cette institution.

C'est une lecture qui me fait apprécier le fait d'être née à notre époque et en France, je me sens vraiment privilégiée car même si les choses changent, beaucoup trop de femmes dans le monde continuent de subir les dictats d'un mari, d'une famille ou encore d'une communauté...



Je referme ce livre et la première chose qui me vient à l’esprit est : « Whaouh ».
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Les couleurs de l'espoir

Il est curieux que je lise cet ouvrage aussitôt après "je vous emmène" de Joyce Carol Oates car il traite d'un même thème : l'amour impossible aux Etats-Unis entre deux personnes de couleur différente au temps de la ségrégation.

Cette fois-ci, c'est un road trip qui nous emporte du Texas jusqu'à Cincinatti en compagnie de Dorrie, jeune coiffeuse noire et Isabelle, une vieille femme blanche. Ce long trajet qu'elles vont entreprendre sera l'occasion pour Isabelle de raconter sa vie et pour Dorrie de reconsidérer la sienne. Cette amitié entre ces deux femmes que tout oppose se tisse le long du chemin.

Cette lecture fut un moment très agréable, la construction narrative de grande qualité, un pathos bien dosé et une fin magistrale. Bref, je recommande sans hésitation.

Challenge multi-défis 2020.

Challenge plumes féminines 2020.
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Les couleurs de l'espoir

J’ai acheté ce roman par le plus grand des hasards, car il était en promotion et qu’il me permettait de débloquer un livre gratuit en boutique.

J’ai apprécié le fait que les personnages principaux soient deux femmes si différentes l’une de l’autre, leur relation est tendre et enrichissante, c’est assez rare que des amitiés intergénérationnelles soient au cœur de romans. La psychologie des personnages tient assez bien la route, certains aspects de leur personnalité ou de leur histoire sont parfois caricaturaux mais ils restent entiers et ambivalents. L’auteur enfonce quelques portes ouvertes en nous démontrant que tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir, les gens peuvent faire des erreurs et évoluer..

J’ai apprécié le thème de la ségrégation, cette histoire vraie est très touchante, les injustices et les aléas de la vie apportent de la crédibilité et déclenchent notre empathie. Le style est simple et efficace, la narration s’alterne entre Dorrie et Isabelle, ce qui rythme le roman et ajoute du suspens. Le lecteur a envie de savoir comment l’histoire se termine.

Les échos du passé nous font porter un autre regard sur la société (américaine) et nous rappellent que le temps de la ségrégation n’est pas si loin.Ce roman m’a fait penser à «la couleur des sentiments» et malheureusement cette comparaison ne joue pas en sa faveur, ce livre a un niveau et une force narrative bien inférieurs.

Un témoignage touchant et une lecture facile qui constituent un premier pas vers des romans plus complexes sur le thème de la ségrégation.
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La maison des égarées

Un livre qui nous fait passer de 2017 à 1907 pour nous faire rencontrer trois femmes très étonnantes.

2017 Cate travaille aux archives d'une bibliothèque universitaire, embauche Laurel une étudiante qui va l’aider dans ses recherches sur la maison des égarées. Au fil du roman, Cate nous dévoile sa propre histoire, ses tourments.

En 1916 c’est Lizzie et Mattie qu’on rencontre dans des circonstances difficiles. Les deux femmes, mères hors mariage sont toutes les deux perdues, ont été abusées. Lizzie est accro à l’héroïne, Mattie ne peut que vendre son corps pour nourrir son petit garçon.

Elles auront leur place dans la maison des égarées, se lieront d’amitié. Amitié qu’elles entretiennent alors que Mattie décide de quitter le foyer, évolue et trouve sa voix. Mais les deux amies auront toujours à cœur d’aider les femmes en difficulté.

J’ai beaucoup aimé les parties qui traitent les histoires de Lizzie et Mattie qui m’ont touchées. Deux femmes que j’ai aimé admirer tant elles sont déterminées, tant elles sont vaillantes face aux hommes à une époque où elles devraient se soumettre ou où leur courage est mal vu.

Je garderai un beau souvenir de cette lecture et de ces trois femmes marquées par leur passé mais déterminées à avancer.

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Les couleurs de l'espoir

Les couleurs de l’espoir s’inspire d’une histoire vraie, celle de la grand mère de l’autrice. C’est l’histoire d’un amour hors la loi.



Isabelle est une vieille dame de 89 ans qui doit se rendre à l’autre bout du pays pour assister à des obsèques. Dorrie, sa coiffeuse à domicile afro-américaine, a accepté de l’y conduire. D’abord parce qu’elle aime bien la vieille dame, et ensuite parce qu’elle a besoin de prendre le large pour faire le point sur sa vie sentimentale.



Elle se demande qui donc la vieille dame va enterrer, mais n’ose poser la question. C’est Isabelle qui va briser le silence en commençant à lui raconter comment en 1939, alors qu’elle avait tout juste 16 ans, elle est follement tombée amoureuse du fils de sa gouvernante noire….



En donnant la parole à Dorrie pour le présent et toutes les étapes jalonnant leur voyage, et à Isabelle pour le passé et le secret de son histoire d’amour qui a défié les lois de l’Amérique ségrégationniste, Julie Kibler dresse le portrait de deux femmes battantes, très différentes mais toutes deux éprouvées par la vie. On sent déjà entre elles un lien plus fort que celui d’une coiffeuse avec sa cliente de longue date, et malgré la retenue, la pudeur et le respect mutuel qu’elles se portent, ce lien intergénérationnel va s’intensifier au fil de leurs confidences et des événements qu’elles vont traverser.



Malgré quelques clichés, on s’immerge réellement dans l’Amérique raciste de l’époque. Le récit est aussi crédible que douloureux et les émotions difficiles à contenir.



Ce roman est une jolie découverte. La narration est simple mais efficace, le fond historique captivant même s’il fait froid dans le dos, et l’histoire d’autant plus bouleversante qu’elle s’inspire d’une histoire vraie.



Coup au cœur lorsqu’on découvre à quelles funérailles se rendent Isabelle et Dorrie. Quant au dénouement, il pique et mouille les yeux.

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Les couleurs de l'espoir

C'est un roman sur le parcours de deux femmes entre ségrégation et racisme. L'auteur nous rappelle que les sentiments n'ont pas de couleurs, de condition sociale ou de censure. Très beau roman entre rires, émotions et pleurs.











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Les couleurs de l'espoir

Dorrie et Mlle Isabelle ont peu peu tissé des liens : la femme noire coiffeuse s'est liée avec la femme blanche sa cliente. Isabelle décide d'emmener Dorrie à un enterrement et nous découvrons alors son histoire...Le roman met en regard le parcours de ces deux femmes sur fond de ségrégation et de racisme. L'auteur nous rappelle que les sentiments n'ont pas de couleurs, de condition sociale ou de censure. C'est un livre efficace qui s'inscrit dans la lignée des titres comme Sweet sixteen ou la couleur des sentiments. Il souffre un peu de la comparaison avec ces titres là mais reste un roman à découvrir.



L'amitié entre les deux femmes est très touchante, elle est écrite avec beaucoup de délicatesse.
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Les couleurs de l'espoir

Isabelle est blanche, Robert est noir et dans un Texas en pleine ségrégation ils vont tombés amoureux et se marier, défiant toutes les lois et toutes les convenances.



J'ai beaucoup aimé ce roman, si de prime abord rien n'était gagné, la ténacité d'Isabelle à faire reconnaître Robert comme quelqu'un qui lui était légitime et indispensable m'a bouleversé. Leur force pour faire valoir leur amour contre tous était émouvante. Maintenant évidemment il y a eu beaucoup de frustration et de grognements de ma part mais une fois l'inévitable accepté, je suis ressortie de ce roman avec un sourire sur les lèvres car j'ai aimé cette Isabelle de 82 ans, j'ai aimé ce road trip, j'ai aimé cette double temporalité et cette page d'histoire. C'était une très bonne lecture.
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Les couleurs de l'espoir

Je recommande chaudement cette lecture que j'ai adorée. Beaucoup d'émotions et de personnages attachants. Une histoire d'amour interdite, des drames, des rebondissements, des larmes... et un gros pincement au coeur à la fin parce que le livre se termine !
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Les couleurs de l'espoir

Je voudrais vous parler de la lecture qui m'a le plus chavirée depuis le début de cette année : Les couleurs de l'espoir…



Je voudrais vous dire que dans ce roman, l'intensité n'a d'égal que la crédibilité, que l'auteure, Julie Kibler, a puisé dans l'histoire de sa grand-mère pour construire ses personnages.



Je voudrais vous raconter que l'on y traverse l'Amérique, des années 30 à aujourd'hui avec Dorrie et Isabelle. L'une est blanche, l'autre est noire. Isabelle, la vieille dame, cliente fidèle du salon de coiffure de Dorrie souhaite se rendre à des funérailles et doit pour cela entreprendre un long voyage qu'elle ne peut mener à bien toute seule. Elle demande donc à Dorrie, la jeune coiffeuse de l'y conduire. Les deux femmes ont de la tendresse l'une pour l'autre et de ce long voyage, bercé par les confidences entrecoupées de silences, va naître une profonde amitié, émouvante et sincère entre les deux femmes, amitié qui conduira à la découverte d'un secret de famille bouleversant.



Je voudrais vous confier que c'est une histoire d'amour inoubliable, dans laquelle la puissance des sentiments, la violence des actes d'une Amérique de l'époque ségrégationniste, vous renversent littéralement, vous donne à réfléchir sur la liberté, l'égalité, la fraternité.



Je voudrais que vous le lisiez…

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Les couleurs de l'espoir

Les couleurs de l'espoir est un magnifique roman.

C'est une superbe histoire d'amitié entre une coiffeuse noire et sa cliente de 89 ans, vieille femme blanche qui lui demande de l'emmener à des funérailles.

Ensemble elles parcourent des centaines de kilomètres et vont apprendre à se connaitre mieux et à devenir de vraies amies. C'est touchant, c'est tendre.

Révoltant aussi parfois car avec Isabelle nous plongeons dans l'Amérique ségrégationniste des années 30 et 40.

J'ai adoré ce roman, de la première à la dernière page et je vous invite à le découvrir, c'est une réussite.
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Les couleurs de l'espoir

Le récit d'un road trip dont la destination nous est inconnue, mené par deux femmes que tout oppose dans la vie mais dont l'amitié incongrue va les pousser à dévoiler leur histoire (lu en VO).



Malgré le titre biaisé de la version française, et le fait que cette romance se situe dans le sud des Etats-Unis à une époque où la ségrégation entre noirs et blancs est encore partie intégrante de la société, je ne m'attendais pas à lire une copie de "La couleur des sentiments", et je n'ai donc pas été déçue sur ce point.



Cependant, je m'attendais à plus de développement autour de la société de l'époque, de la condition et du statut de chacun qui pour moi n'a été qu'effleuré puisque toute l'histoire tourne autour de la romance principale, même si on comprends la situation des personnages.

Lorsque la romance fait partie de l'histoire, ça ne me pose pas trop de problèmes, mais si la romance EST l'histoire, le fait est que ma lecture en est gachée. Je sais que ce point est subjectif car il est très personnel.



Il ne faut pas se méprendre, cela reste une bonne lecture qui sera sans doute mieux appréciée par des lecteurs plus ouverts à cet aspect, d'autant plus que les explications de fin (pas pour l’enterrement puisque ça je m’y attendais) à quand même fait remonter ma note. Au final tout le monde est un peu coupable et victime, par peur du qu’en dira-t-on, ou parce qu’on croit savoir ce que les gens veulent ou pensent.

En gros, ne vous basez pas sur mon avis personnel pour vous décider à le lire et faites-vous votre propre opinion!
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Les couleurs de l'espoir

Un amour interdit qui fait vibrer l'Amérique



Au Texas, Dorrie, coiffeuse noire, a noué une relation tendre et complice avec l'une de ses clientes, Isabelle, vieille dame blanche de quatre-vingt-neuf ans. C'est donc tout naturellement qu'elle accepte de la conduire jusqu'à Cincinnati pour de mystérieuses funérailles. Au fil des kilomètres, Isabelle va lui dévoiler les secrets de son histoire : à seize ans, dans une ville régie par la ségrégation, elle est tombée amoureuse de Robert, le fils de sa gouvernante noire...

Mais ne vous y trompez pas, ce livre n'est pas qu'une simple histoire d'amour, c'est une vraie leçon de vie, un mélange de tendresse et d'espoir.

En résumé, pour lire ce roman, prévoyez du temps, car d'une fois que vous le commencez, il vous sera difficile de le poser avant la dernière page

Enfin, ce n'est que mon avis ...
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