Julie Kibler

Les couleurs de l’espoir fait partie de ces romans qui m’accompagneront toujours. Je ne pourrai pas effacer de mon coeur la force de cette histoire ainsi que toute l’injustice et le courage qu’elle contient. Les personnages sont inoubliables puisqu’ils ont, à leur façon, tenté de lutter contre la ségrégation raciale et les inégalités qu’elle engendrait. Une merveille à lire absolument.


Lien : https://myprettybooks.wordpr..

J'ai lu ce livre car il a été sélectionné dans le club de lecture dont je fais partie et j'ai adoré ! il s'agit d'un road movie et d'une histoire d'amour; Une vieille dame blanche demande à sa coiffeuse noire de l'amener à des milliers de kilomètres pour un enterrement. Durant le trajet la vieille dame raconte son amour de jeunesse Robert un noir, et bien sur dans les années 40 ce n'était pas possible; il y a également un suspens tout le long du livre sur la personne qui est enterrée et j'avoue avoir été bluffée à la fin.

Un très beau roman présenté comme un road movie dans l'Amérique profonde.



Au Texas, Dorrie, une jeune femme noir, est coiffeuse et mère divorcée de deux enfants. Elle se prend d'amitié pour Isabelle, vieille dame issue de la bonne société blanche et la coiffe chaque semaine.



Un jour, Isabelle demande à Dorrie de l'accompagner en voiture près de Cincinnati.

Un très long trajet qui va permettre aux deux dames d'échanger des confidences poignantes sur leurs vies.



Dorrie lui parlera de son enfance, de son mariage raté et de ses combats de mère. Quant à Isabelle, vous découvrirez comment cette octogénaire bien sous tout rapport a défié la société raciste et conservatrice dans laquelle elle est née...



Une vraie réussite!!!!

Un roman roman d'amour passionnel mais destructeur, le premier de julie Kliber qui s'est inspiré de la propre histoire de sa grand mère...deux femmes, deux générations qui s'en vont dans un périple debvant les conduire de Texas à Cincinnati à la demande de Isabelle, une femme âgée de 89 ans pour des obsèques...Au cours de ce voyage, Isabelle va révéler à Dorrie sa coiffeuse noire, que dans son adolescance elle avait eu une histoire d'amour avec le fils de sa gouvernante noire...une histoire de passion mais inenvisageable dans cette amérique ségrégationniste...une histoire classique certes mais très construite sous les plumes de Julie Kliber qui décrit avec des mots justes et simples comment la jeune Isabelle se débattait avec cette communauté fermée et intransigeante qui détruit tout ce qui est contraire à leur morale...Pour faire face, les deux adolescents vont se laisser conduire par la foi, l'espérance et l'amour mais il devront composer avec la souffrance, le violence et le traumatisme qui en découlera...Dans ce récit on découvre ce qu'une société peut générer comme souffrance et destruction lorqu'elle est capable de tant d'intolérance, de réactions extrêmes et violentes et incapable d'accepter les différences de race, de couleur et de réligion....On lit ce roman avec beaucoup de facilité, on suit Isabelle dans sa quête à comprendre cette société, on suit Dorrie dans son questionnement sur sa propre vie, ses erreurs et ses peurs...de la vie Isabelle va t-elle trouver des réponses à toutes ces questions? Mais ce roman écrit sur cette Amérique ségrégationniste est plus que jamais actuel...

Une vieille dame blanche demande à sa coiffeuse noire de la conduire à près de 2.000 kilomètres de là pour assister à un enterrement. Ce long voyage est l'occasion pour elle de se confier et de raconter sa jeunesse, lorsqu'elle est tombée amoureuse d'un jeune noir qu'elle a épousé en cachette. Dorrie la coiffeuse, découvre comment Isabelle a trompé la vigilance de ses parents, puis comment ceux-ci se sont vengés par la suite pour interdire cette union "contre nature".



Le récit alterne entre le présent et le passé au fil des confidences d'Isabelle, et la première partie est très intéressante. Ensuite le rythme ralentit et à partir de la moitié du livre on s'impatiente en attendant la fin. Le titre, Les couleurs de l'espoir, et le thème de la discrimination raciale aux États-Unis nous font immanquablement penser à La couleur des sentiments de Kathryn Stockett, mais la comparaison n'est pas en faveur des couleurs de l'espoir qui ne réussit pas à nous emporter comme le fait si bien La couleur des sentiments.

Il y a tout d’abord cette couverture. Elle m’appelle. Elle m’attire. Elle dévoile des secrets, des craintes, une arrivée, un départ, des doutes.



Il y a ensuite ce titre. Il me donne envie d’en savoir plus. Il m’intrigue.



Puis ces premières pages, où je me sens perdue. Où je me sens mal à l’aise. Où je ne sais pas où me mettre. Puis tout commence.



Il y a ces femmes. Ces femmes qui luttent pour s’en sortir. Ces femmes qui ont été humiliées, malmenées. Qui sont déchirées par les hommes mais aussi par la religion.



Au début du 19ième siècle, le foyer Berachah ouvre ses portes pour aider les femmes brisées par la vie. Un lieu serein et rempli d’amour pour les aider à rebondir. Un lieu où deux âmes se rencontrent, Mattie et Lizzie. Leur amitié est bouleversante.



De nos jours, au sein d’une bibliothèque Cate et Laurel tentent d’en apprendre plus sur ce fameux foyer et son cimetière.



Il y a des émotions très fortes. Je me suis battue entre le choc et la colère. J’ai été une boule de nerf face à des propos, des injustices, des principes religieux, des actes barbares, des viols.



Ce roman est un ode à l’amitié. Les femmes ont leur place. Il est sidérant que malgré les années les femmes luttent pour leur vie et leurs choix.



Cate m’a touchée. Cate était près de moi jusqu’à la dernière page. Un souffle de vie.



EPour vous, La maison des égarées renferme quoi ? Qui ?

Et voilà je referme ce roman qui m'a fait passer pas tout un tas d'émotions...

Ce livre raconte la vie d'Isabelle, femme blanche de ses 16 ans en 1939 jusqu'à ses presque 90 ans. L'autrice nous livre 2 temporalités : une à l'époque des 90 ans d'Isabelle quand elle décide d'embarquer sa coiffeuse Dorrie, femme noire, sur les routes d'Amérique pour aller à l'enterrement de quelqu'un qui nous sera inconnu jusqu'à la fin du roman. Isabelle entreprend alors de raconter sa vie à Dorrie, et nous partons donc en 1939 au côté d'Isabelle dans sa petite ville natale qui fait face à un racisme juste abominable mais tellement, malheureusement, quotidien pour l'Amérique de l'époque en pleine ségrégation.

Sur la centaine de premières pages, j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire et le monde guindé d'Isabelle, dans ces familles blanches bourgeoises qui se veulent modèles et qui utilisent la population noire dans un esclavagisme moderne. Tout me révoltait au plus profond de mon être. Tout me donnait envie de mettre le feu et de vomir sur ces gens....

Les réactions d'Isabelle, jeune fille naïve et tellement égoïste dans ses réactions face au jeune Robert, homme noir, dont elle s'éprend m'agaçait fortement. Mais au fil des pages, Isabelle se révèle, et ouvre les yeux. Et puis on comprend qu'elle ne réagissait comme ça que parce qu'elle ne connaissait rien d'autre. Malheureusement la suite de son histoire va lui ouvrir les yeux d'une façon bien cruelle (et encore le mot est faible) sur le monde qu'elle connaissait jusqu'à présent et où elle avait toujours été choyé.

Elle prendra alors ses propres décisions et suivra sa route, au delà des préjugés, et en fonction de ses propres convictions.

J'ai vraiment adoré l'histoire d'Isabelle, malgré que j'ai eu le ventre tordu de rage et de douleur contenue à ses côtés. Le plus dur est de savoir que son histoire c'est aussi l'histoire de tant d'autres êtres humains, hommes, femmes, enfants.

C'est une histoire parmi l'histoire de la Ségrégation aux Etats-Unis.

J'ai aussi beaucoup aimé le road-trip d'Isabelle et de Dorrie sur les routes US et leur relation plus que touchante. Dorrie fait le parallèle entre sa vie de femme noire d'aujourd'hui et les faits à l'époque de la jeunesse d'Isabelle et cela lui permet de remettre de l'ordre dans sa vie mais aussi de se rendre compte que si beaucoup de choses ont changés, d'autres combats encore sont à mener. D'autres injustices encore présentes.

Je referme ce livre les larmes aux yeux, mon coeur au côté de cette Isabelle qui n'a jamais existé mais dont le destin m'a bouleversé.

Ce sont des lectures essentielles. Des lectures de mémoire pour ne jamais oublier. Même si romancées.

Un roman hommage au courage et à l’entraide des femmes à travers le temps qui m’a été offert par une femme d’une autre génération voilà comment commence ma belle histoire avec ce récit. Dans le passé des femmes -mères sont rejetées car seules parfois droguées et soupçonnées de mœurs légères. Seul le refuge de Berachad fondé par un révérend et sa femme accepte de les accueillir mais parfois il est déjà trop tard. C’est là que Lizzie, Docie et Mattie vont essayer de se reconstruire. Tour à tour dans leurs vies,fille,mère,amie, elles vont se soutenir et passer du statut de victimes à celles de sauveuses. Dans le présent, cette histoire fait écho à Cate une bibliothécaire qui semble avoir beaucoup de point commun avec ses femmes et prend sous son aile une étudiante un peu paumée. Une belle leçon de courage et d’amitié qui nous rappelle qu’on ne choisit pas sa famille mais qu’on peut la construire avec ceux qu’on aime.

C''est ma deuxième lecture de cette auteure, et toujours le même bonheur!



Une histoire basée en partie sur des faits réels du passé (cette maison accueillant dans les années 1900 les filles ayant eu un enfant hors mariage) qui est prétexte à une magnifique galerie de portraits de femmes. Chacune trace sa voie malgré ses blessures. Les liens entre passé et présent sont délicats et touchants.

Il n'est aucunement question de se lamenter ni de juger, l'auteure dépasse ce cap et nous propose des tranches de vie réalistes et sensibles.

Parfois très dures...

Mais il s'en dégage une réelle humanité.



A lire ! Passionnant!

Magnifique, boulversant, émouvant



Certains livres ne s'oublient pas, tellement l'histoire nous touche ; ils ne se racontent pas, ils se lisent tout simplement. Les couleurs de l'espoir fait partie de ceux là. Comment ne pas être bouleversé et ému aux larmes en lisant cette si belle histoire, qui colle tellement à la réalité. Magnifique et merci Madame Kibler !

Il est impossible de passer devant le roman La maison des égarées de Julie Kibler sans être attiré par sa magnifique couverture.

Et il suffit ensuite de s’en saisir et de lire sa quatrième de couverture pour comprendre que l’on a entre les mains un roman qui sera passionnant.

Paru le 18 février 2021 aux éditions Belfond (que je remercie pour l’envoi du service presse), il fait déjà l’objet de très nombreux avis positifs et cela a renforcé mon envie de le découvrir.



Dès les premières pages, nous faisons connaissance de l’une des trois femmes importantes de l’histoire : Lizzie.

C’est une jeune femme, maman d’une petite Docie âgée de 2 ans. Ancienne prostituée, elle est considérée comme une femme déchue.

Elle se voit accueillie par la Société de secours de Berachah, un foyer recueillant les femmes dans sa situation, ainsi que leurs enfants, en échange d’une repentance et d’heures de travail.

Elle y fera la connaissance de Mattie, rejetée par sa famille après être tombée enceinte hors-mariage.

Une belle amitié basée sur la confiance et la solidarité naîtra de cette rencontre.

Un siècle plus tard, Cate, bibliothécaire à Arlington, petite ville du Texas, découvre un cimetière alors qu’elle faisait un footing sur le campus de l’université pour laquelle elle travaille.

Intriguée par ce qu’elle y trouve et passionnée d’Histoire, elle décide de faire des recherches.

Elle se trouvera alors absorbée par l’histoire de Lizzie et Mattie, histoire qui fera écho à la sienne et lui permettra de voir les choses sous un angle différent.



Tout comme Cate, j’ai été absorbée par le destin de ces deux femmes, par ce qu’elle ont vécu et la force dont elles ont fait preuve.

Cate est un personnage tout aussi important. On se rend compte au fil de l’histoire que son passé n’est pas simple. Elle porte en elle de lourds secrets dont elle a beaucoup de mal à se défaire.

Les sujets abordés nous font prendre conscience que certaines choses ne changement pas totalement avec le temps, que les épreuves font partie de nos vies et qu’elles sont là pour nous rendre plus forts.



Ce livre est un véritable coup de cœur littéraire. J’ai été happée par l’histoire dès les premières pages et le reposer, pour quelque activité que ce soit, était pour moi difficile.

Le roman fait 500 pages. J’aurais pu en lire le double sans jamais m’en lasser tant la plume de l’auteure est magnifique.



Je le conseille aux lecteurs qui aiment les destins croisés et qui lisent pour ressentir de belles émotions. Je pense sincèrement qu’il plaira à quiconque aura la chance de le lire.

Sur la couverture, quelques fleurs dépouillées, quelques pétales arrachés, quelques photos vieillies éparpillées pour témoin du passé.



Du passé de ses femmes abandonnées, seules à leurs tristes sorts, puisque pour la collectivité et leurs familles, elles ont fauté. Voici une thématique forte dont traite ce roman. On va y parler du droit des femmes, de leur condition à une époque bien différente de celle d’aujourd’hui … Et pourtant … Le parallèle que nous offre de faire le roman avec notre ère d’aujourd’hui nous démontrera peut-être le contraire.



Bienvenue dans ce livre polyphonique à trois voix et à deux époques bien éloignées. D’un côté Lizzie et Mattie au début du vingtième siècle et de l’autre Cate de nos jours (2017). Lizzie et Mattie font partie de ces femmes peu fréquentables pour l’époque, enceintes hors mariage, obligé de se prostituer pour survivre, à la rue, battues, maltraitées, elles sont recueillies par le foyer religieux de la petite ville de Berachah, au Texas. C’est là-bas, qu’une amitié forte naîtra entre les deux femmes. De ce refuge, pour ces femmes victimes de violences, de drogues, de grossesses non désirées, tenu par le révérend JT Upchurch et sa femme, ne reste aujourd’hui qu’un vieux cimetière et une collection d’archives auxquelles la nouvelle bibliothécaire de la ville, Cate, s’intéressera. Et à travers l’histoire de ces femmes, c’est son propre passé qu’elle revivra malgré elle avec l’aide de sa stagiaire.



Je suis très embarrassée avec ce récit car s’il a tout pour me plaire, si l’histoire forte de Lizzie et Mattie m’a beaucoup émue, la magie n’a pas du tout opéré comme je l’aurais voulu. J’étais pourtant extrêmement confiante au début, c’était plutôt fluide et entraînant. Mais rapidement, le roman m’a semblé traîner de nombreuses longueurs, d’un parallèle introuvable entre Cate et nos femmes du passé. Je pensais que Cate allait nous accompagner à travers la machine à remonter le temps mais en réalité à part le lien fait par le journal, on suit deux lignes directrices bien différentes. Et c’est vraiment cela qui m’a gêné. Je n’ai pas compris où on allait en venir entre les deux histoires. J’avais l’impression de lire deux livres en même temps. Et quand, du côté de Cate, le personnage de River a été révélé, cela a encore accentué encore plus le problème. Une nouvelle thématique fait son apparition alors que je ne trouve déjà pas le lien avec les premières.



C’est vraiment dommage, car le sujet principal avait en lui seul tout pour être exploité : l’écriture est agréable, la personnalité des personnages est attachante, l’objet réaliste, grave et mérite le témoignage et malgré tout on se perd dans une trame où on s’aperçoit trop tard du but.



Malgré tout, j’ai beaucoup aimé les personnages. Lizzie, Mattie mais aussi Docie, ces femmes abîmées par la vie et qui trouve la force de se reconstruire. Après tous leurs malheurs, elles trouvent refuge dans un foyer religieux, dans la prière, dans l’amitié qu’elles ont tissée. Le lien entre Mattie et Docie est très émouvant, une deuxième maman pour la jeune fille. Lizzie « prête » sa fille à Mattie, lui laisse une place dans celle de sa fille pour tenter d’apaiser la douleur de son amie et c’est si naturel pour elle … Mais la vraie question est faut-il pour autant rester et devoir la reconnaissance toute sa vie à la religion ? Ne serait-ce pas finalement une prison dorée ? À un moment, la place que tiens l’église et son côté sournois m’ont mise mal à l’aise. Surtout, lorsque l’on rajoute le vécu de Cate.



C’est d’ailleurs beaucoup trop tard, après avoir refermé ce livre, que j’ai compris le lien avec son histoire. Jusqu’où l’église est-elle prête à aller ? Quel dommage d’être arrivé à la fin de ce roman sans en avoir compris toute la complexité. De mon point de vue, cela aurait pu être beau, profond mais il m’a manqué une filiation beaucoup plus importante entre les deux époques. Cate ne m’a pas accompagné à travers ses archives à découvrir l’histoire, elle m’a simplement raconté sa propre histoire ! Bouleversante, certes, mais trop étriqué et trop peu en adéquation par rapport à la dimension au passé qui ne lui laissait pas vraiment de place.



Ce qu’il faut aussi souligner, c’est ce que l’on apprend à la fin : cette histoire n’est pas que pure fiction mais elle est tirée de faits réels. Ce foyer a réellement existé et l’auteure a apparemment fait un gros travail de recherche à ce sujet, ce qu’il faut saluer car c’est quand même un bel hommage à toutes ces femmes bafouées par la vie.



Je comprends désormais l’importance de ce roman et de son message et c’est ce qui est le plus important dans une lecture, selon moi.



Pour conclure.



Des personnalités fortes, des vécus dramatiques et poignants que l’auteure a fait le choix de raconter dans un roman à trois voix, très bien pensé. Pourtant, malgré cela, les destins ne m’ont pas semblé se rejoindre et l’histoire devient longue, sans fin. Quel dommage, en ce qui me concerne, je suis très certainement passé à côté à cause de ce souci narratif.
Lien : https://placedesbouquins.com..

La maison des égarées, de Julie Kibler



23.03.2021 ♀Lecture terminée♀



L'histoire:

1904, Arlington, Texas.

Lizzie et sa fille Docie, 4 ans, sont recueillies, alors qu'elles se dirigeaient vers une mort certaine en prison.

Recueillies et envoyées dans un refuge, qui recueille les filles perdues, celles dont personne ne veut plus.

Mattie, elle, s'y retrouve avec son fils Cap, 2 ans. Elle voit en ce refuge un ultime espoir de le sauver.



2017, Arlington, Texas.

Cate est bibliothécaire, et découvre l'histoire du refuge de Berrachah.

Elle se sent irrémédiablement attirée et intriguée par ces femmes aux destins brisés, mais qui ont pu être sauvé grâce au refuge.



3 femmes , 2 époques, et une complicité qu'aucune n'attendait, malgré le siècle qui les sépare.



Grâce à Lizzie et Mattie, Cate fera face à son passé, qu'elle pensait enfoui depuis si longtemps maintenant..



Mon avis:



Une sublime lecture, riche en émotions.



J'ai eu la chance de pouvoir lire ce livre du cercle @Belfond grâce à @carine_verschaeve



Au début, j'ai énormément été attirée par la couverture, que je trouve superbe, mais le résumé me faisait un peu peur et je craignais que ce ne soit un pavé, où des faits historiques sont relatés de façon "linéaire".



Contre toute attente, je découvre un roman passionnant, où les époques et les histoires se mélangent, à un rythme savamment étudié.

L'auteur utilise des faits historiques, tout à fait passionnants, bien que terribles, et nous apprenons énormément de choses sur ce Texas des années 1900.



Mais cela ne devient jamais trop lourd, le style reste toujours fluide et elle jongle entre les histoires de façon habile.



J'ai été passionnée par les histoires de ces trois femmes meurtries par la vie, et par les hommes, qui ont su se relever, chacune avec ses armes, chacune à sa façon.

Un siècle les sépare, et pourtant, j'ai été peinée de constater les similitudes des drames qui les ont touchées.



Je suis passée par tout un arc-en-ciel d'émotions allant de la colère, à la peine, en passant par la tristesse et le dégoût, mais aussi en regardant ces trois destinées avec beaucoup d'affection.



Il m'a été difficile de renoncer à ces femmes, tant elles m'ont touchées, et c'est le cœur lourd que j'ai refermé le livre.



Et le sujet est plus que jamais d'actualité, on le dis jamais assez, mais il ne faut pas hésiter à se faire entendre et à parler !



Foncez lire cette magnifique histoire, émotions garanties !

Je remercie les éditions Belfond et Carine éditrice du Cherche midi Presses de la cité et Belfond.



Un roman qui alterne entre deux époques.



1905 au Texas : Lizzie trouve refuge dans un foyer pour femmes abandonnés, mères célibataires, drogués ou prostituées . Ici, ces femmes sont mises à l'abri.

Lizzie rencontre une autre jeune fille, Mattie et elles vont se lier d'amitié.

Ensemble, elles vont essayer de vivre des jours meilleurs.

2017 au Texas : Cate est bibliothécaire, elle découvre un cimetière où les tombes ont été abandonnées.

Intriguée, elle va chercher et découvrir qu'autrefois çi trouvait un foyer de jeunes filles.



C'est un roman que je recommande, car il parle d'un sujet que j'affectionne particulièrement : la condition de la femme.

Au début du xx siècle la femme n'avait aucun droit et j'ai eu beaucoup de compation et d'admiration durant ma lecture pour Lizzie et Mathie qui vont tout faire pour s'en sortir.



2017 la condition de la femme est différente, mais on est obligé de faire la comparaison... Est-ce-qu'elle à beaucoup changé ?

À mon avis dans certaines situations, pas vraiment.

C'est un bon roman qui parle des relations humaines, relations entre mère et fille qui ne sont pas toujours faciles, mais aussi celles de l'amitié, l'amour, l'homosexualité, le racisme et la religion.

J'ai apprécié ma lecture et plus encore en sachant que c'était basé sur des fait réels.

L'écriture est fluide et très agréable.

Bonne lecture

Ce roman, riche en émotions et en révélations, nous transporte dans plusieurs temporalités.

Tout d'abord, des années 1900 à 1930 où nous suivons le quotidien de femmes mises au ban de la société, qui vont tenter de s'en sortir, malgré les aléas de la vie et les embûches.

Nous suivons également d'autres personnages dans une époque plus contemporaine, à la fin des années 90 et de nos jours, où les femmes ne sont finalement guère plus épargnées.

C'est l'histoire de Cate, dans les années 90, qui m'a principalement touchée et émue, avec notamment un rebondissement totalement inattendu qui donne un autre sens au roman !

Malgré un ensemble un peu long, j'ai aimé suivre ces femmes fortes et indépendantes, qui se sont battues à différentes époques pour se faire respecter et entendre leur voix !

Les notes finales de l'auteure donnent beaucoup de sens à ce récit, inspiré de faits réels.



▶️ Un roman féministe à la sororité forte !

Chouette découverte. Une belle histoire, très touchante et malheureusement ce phénomène est toujours d'actualité ❤

Un livre que j'ai lu avec le club de lecture du Our PrettyBooks' Club.

Un roman inspiré de faits réels où l'on alterne entre présent et passé L'injustice et la ségrégation raciale sont au coeur de ce roman. Une belle et tendre amitié va se nouer entre ses deux femmes que j'ai trouvé très attachantes. Une histoire passionnante, triste et très belle. Je suis passée très près du coup de coeur. Une lecture que je vous recommande vivement.

J'ai beaucoup aimé ce roman sensible et poignant. Il m'a fait penser à la couleur des sentiments.

La traversée des Etats-Unis d'Isabelle, une vieille dame blanche de 90 ans et de sa jeune amie coiffeuse noire. Elle se remémore sa vie, sa jeunesse dans les années 30 et surtout sa magnifique histoire d'amour avec un jeune afro-américain, Robert, mais qui sera lourde de conséquences sur leur vie.



Le contexte social et ségrégationniste est admirablement décrit ainsi que l'intolérance et le racisme.



Ce récit émouvant donne une leçon de tolérance à travers une histoire d'amour hors la loi à cette époque. Un beau récit qui fait tomber les frontières qui se dressent encore entre Blancs et Noirs aux Etats-Unis.

Magnifique roman sur l'amour et les liens filiaux qui peuvent se tisser, même hors des liens du sang.



Un road trip dans des états malheureusement encore marqués par le racisme.

Un voyage également temporel puisqu'Isabelle raconte sa vie de jeune adulte dans un milieu aisé et son amour pour un homme de couleur.



L'auteurice aborde bien évidemment les thèmes du racisme aux deux époques de l'écriture (l'avant WW II et l'époque contemporaine), elle décrit les liens qui unissent les personnes, l'amour filial, l'éducation... Tout cela de manière simple et sans ambage, avec beaucoup d'émotions également.



Une belle lecture et mon coup de cœur pour ce mois de février 2023.