Julien Hervieux

Malik est un petit dealer de la Cité des Deux-Chênes. Petit trafiquant de shit... dont le business a périclité pendant son séjour à l'ombre, il peine à trouver une solution pour "se refaire" et se remettre à flot côté business. Sam, quant à lui est un ancien directeur marketing d'une grande boîte qui s'est fait éjecter en bonne et due forme, devenu trop coûteux (et gênant ?) pour sa boîte. Dès lors, il n'a qu'une idée en tête, quitter le banc de touche et se remettre en selle, en se jouant du système qui l'a torpillé sans vergogne. Il n'a peur de rien, ne doute aucunement de ses compétences... Arrogant ? Suffisant ? Oui, et alors ? Il l'assume pleinement et en fait une arme redoutable pour être le meilleur dans ce qu'il fait. Il jette son dévolu sur Malik pour reprendre les rênes de son existence et récupérer un train de vie de nabab. Mais Sam peut-il, comme il le dit appliquer un schéma bien rodé qu'il pratiquait dans ses anciennes fonctions et faire passer Malik de petit dealer de shit à narcotrafiquant ? Ses méthodes marketing, ses idées de "packaging" de "storytelling" peuvent-elles, comme il le prétend, s'adapter à n'importe quel produit : ici, en l'occurrence à la cocaïne ?

Certes, en prison, Malik a flirté avec quelques Colombiens qui pourraient s'avérer utiles pour monter un biz. Mais comme tout un chacun le sait, on ne fait pas n'importe quoi avec ce genre de cadors. Pourtant, Sam semble si sûr de lui que les doutes de Malik face à ce "babtou" droit dans ses bottes, voit ses doutes et défense s'abaisser petit à petit.



Irrévérencieux pour notre plus grand plaisir de lecteur, nous suivons le récit concocté par Julien Hervieux. Mené à deux voix, nous nous plaçons tour à tour dans la peau et la tête de Malik puis de Sam.



Cet improbable duo, l'un dealer, l'autre "consultant", parviendra-t-il à conquérir le marché de la coke ? Faisant fi de la brigade des stups et de ses enquêteurs au bout du rouleau de ne pouvoir jamais coffrer les méchants. Tout en se libérant des concurrents toujours prêts et ravis d'infliger une bonne correction à ceux qui réussissent un peu trop bien dans la cité dont ils s'attribuent le monopole. Véritable association ? Jeu de dupes ? A jouer ainsi avec le feu et la morale, nos deux larrons ne risquent-ils pas de perdre leur âme ? Le lecteur tourne fébrilement les pages en se demandant où cela va le mener.



Ce roman nous montre l'envers du décor et c'est ce que j'ai beaucoup aimé. Nous ne sommes ni du côté de la police ni du consommateur mais bel et bien du côté des trafiquants. Situations ubuesques, humour noir, cynisme.. les dirigeants, les hommes politiques en quête d'électorat et bien d'autres encore en prennent pour leur grade.



Clichés sur la vie dans les cités où la seule porte de sortie serait le trafic en tout genre (shit, cocaïne...). Résidents résignés, police impuissante, élus locaux cherchant uniquement à redorer leur blason et boucler leur mandat...
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Aussi inattendue que jouissive, cette lecture m'est tombée dessus pour mon plus grand plaisir. Est-ce un polar, est-ce une fable ? On ne sait, en tout cas c'est drôle par moment, assez dérangeant par d'autre, documenté toujours. La morale, c'est qu'il n'y en a pas. Que l'on soit tout en haut ou tout en bas. Une conclusion implacable et cruel. Tout le monde en prend pour son grade, le politique, le pubard, le flic, le dealer dans un vrai jeu de massacre plein d'ironie. Caricatural, me direz-vous. Oui, et ? C'est une fable, alors... Quoi, un polar, j'ai parlé d'un polar... Je ne crois pas monsieur.
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Cet album est un petit bijou d’humour et de connaissance à mettre entre toutes les mains et plus particulièrement entre celles des amateurs d'Histoire !
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Je viens de passer un bon moment en lisant "le Petit Théâtre des Opérations". Il est édité par Fluide Glacial, et disponible dans toutes les bonnes librairies et dans les bibliothèques. Le public de Fluide Glacial va se régaler. les autres vont découvrir l'univers quelque peu décalé :-)

Claudia
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J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, rempli de suspense, d'action... Je ne l'ai pas laché jusqu'à la fin, tellement il m'a plu. Je vous le conseille, je pense que vous ne serez pas déçus, il s'adresse vraiment à tout le monde sans exception, que vous soyez habitué du genre ou non ;)

Le temps des Romains est le dernier opus de la collection "100% Bio". Dans cette collection, un ado (jamais le même) présente un sujet à travers des vidéos sur You Tube. Cette fois-ci, Maxime, en vacances en Italie, se prend de passion pour l'Antiquité Romaine et décide de faire des vidéos pour tout expliquer.



On apprend donc beaucoup de choses, c'est très pédagogique, mais en même temps ça se lit très facilement, ce n'est pas barbant. Chaque chapitre, qui correspond à une vidéo, est consacré à un thème : Aux origines de Rome, Citoyens et esclaves, la ville romaine, Pompéi, la maison romaine, la religion...



C'est un roman vraiment très bien fait, ludique, avec beaucoup d'humour. Un roman que je dirai nécessaire sur les étagères d'un CDI de collège, comme tout ceux de la même collection !!



Dans la même collection, j'ai déjà présenté Mozart, Cléopâtre, Einstein, La mythologie.
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C'est toujours dans le fameux salon du livre jeunesse où je suis allé que je me suis également procuré "L'école des mini-garous". Pour le parent que je suis, les titres ainsi que les couvertures de la collection "mini poulpe" des éditions "Poulpe Fictions" que j'ai pu voir ont tout de suite attiré mon attention. Celui-ci, je l'ai choisi aussi car mon fils aime beaucoup le dessin animé "Super mini monstres", je me suis donc dis que cette histoire pourrait aussi l'intéresser.



Au moment où j'écris ses lignes, je ne lui ait pas encore lu donc je ne sais pas si il va aimer (même si je pense que oui). Comme toutes les histoires que je lui lis, j'aime bien les lire en solo avant histoire de voir ce que ça raconte et ne pas être pris au dépourvu face à lui si je trouve que l'histoire n'est pas de son âge ou que le message véhiculé ne me plait pas (c'est surprenant mais ça m'ait déjà arrivé dans des livres jeunesses).



Je ne m'attarderais donc pas trop sur son retour (j'y reviendrais peut être) mais en tout cas pour ma part, j'ai bien aimé. Comme le précédent livre de la collection que j'avais lu, j'ai trouvé cette histoire très mignonne. Je trouve qu'il y a juste ce qu'il faut de fantastique et d'horreur pour accrocher de jeunes lecteurs sans pour autant que cela soit gratuit ou vide de sens.



Car derrière cette aventure, il y a avant tout une belle morale et une belle leçon de vie. Alors oui, pour un adulte, c'est pas très subtile mais pour un enfant, je trouve que c'est amené de façon intelligente. C'est en tout cas typiquement le genre d'ouvrage que j'aurais pu lire plus jeune et le genre d'ouvrage qui en tant que père, m'intéresse pour ouvrir mes enfants au plaisir de la lecture.



Ici, j'ai trouvé qu'il y avait en plus un sous texte qui était pas mal et qui pourrait peut être m'ouvrir des portes pour des sujets de conversation avec mes enfants. Je pense notamment au harcèlement scolaire mais aussi l'importance de croire en soi et de faire les bons choix, de chercher à comprendre plutôt qu'à condamner...



Bon après, ce n'est que mon point de vue chacun est libre de voir ce récit comme bon lui semble et ça peut aussi être une excellente histoire à lire sans vouloir aller plus loin mais je trouve que c'est une bonne idée en tant que parents de se saisir de ce genre de perche pour évoquer certains sujet.



On a aussi le droit une nouvelle fois à des illustrations dans cette collection. Ici, elles sont l'œuvre de Juliette Lagrange. Rien de bien méchant, elles correspondent même assez bien à l'ambiance du livre même si pour ma part, je n'y ait pas spécialement accroché. En tout cas, le livre n'est pas avare de dessins et c'est un détail qui pourrait plaire aux plus jeunes qui pourraient avoir une certaine appréhension de la lecture je pense.



Pour résumer, "L'école des mini-garous" est une excellente histoire dans son genre. Décidément, en deux ouvrages, la collection "Mini poulpe" des éditions "Poulpe Fictions" me fait de l'œil. Comme si je n'avais déjà pas assez de collections littéraires en cours pour moi, je sens que me voilà engager dans une nouvelle collection dans ma bibliothèque mais cette fois-ci pour mes enfants... puis peut-être pour moi aussi quand même...
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Un roman entre fantastique et policier qui m'a bien plus mais j'ai éprouvé moins d'émotions pour les personnages que dans le premier tome. On suit l'enquête entre Venise, Londres et une zone internationale de non droit. J'attends la suite et fin. L'aventure en huis clos sur le bateau est trépidante. Ce tome est plus sombre encore et l'on sent le complot planétaire pointer...

Ce roman est une véritable et sacrée surprise. Julien Hervieux explore l’économie souterraine d’une manière atypique. Le résultat est époustouflant et le roman ne manque pas de rythme et de rebondissements.





Sam a baigné toute sa vie dans le monde du marketing. Placer un produit, la publicité adéquate, les arguments, les mots, le packaging, il sait utiliser tous ces éléments dans le seul but d’enrichir l’entreprise sans état d’âme. Licenciement licencieux, Sam ne baisse pas pour autant les bras. Il connaît son métier sur le bout des doigts et même si la société lui a tourné le dos, il va s’en remettre au petit banditisme.





Sa cible, un jeune de la cité. Son profil a retenu son attention.

A sa sortie de prison, il se voit accoster par cet homme terriblement bien apprêté qui lui propose un business surprenant. Le rejetant un premier temps, il va toutefois reconsidérer son plan.





Mais le parcours pour atteindre des objectifs hors normes va être semé d’embûches. Contrôler le quartier, recruter des personnes de confiances, écouler la marchandise ne sont pas des choses faciles. Oui mais il a Sam comme associé, alors tout est possible.





Bienvenue dans les entrailles du marché souterrain. Sous fond de trafic de drogues, Julien Hervieux nous plonge dans un monde inconnu. Entre manipulations et règlements de compte, cet univers de violence et de concurrence est tout aussi attrayant et abject. Julien Hervieux décortique les mécanismes de ce monde parallèle. Le duo marche à la perfection. A juste mesure, l’un s’entête à avoir le pouvoir sur l’autre. Un tandem surprenant et une méthodologie à toute épreuve. Les frissons s’invitent tout au long du roman et les rebondissements ont cette tendance à accaparer le lecteur. Une plume efficace et qui a su créer une atmosphère particulière. Les personnages sont pour l’un mystérieux et machiavélique et pour l’autre fougueux, dangereux et imprévisible. Un scénario captivant qui m’a tenu en haleine tout au long des chapitres. L’univers des trafiquants est bien jugé, en tout cas, cela correspond aux idées que j’ai pu me faire par rapport à des séries télé ou documentaires. Ce dernier est loin d’être glauque ou sanglant mais on ressent rapidement la tension qui augmente. Un certain humour noir s’invite dans les chapitres conférant à certaines situations un aspect burlesque et à d’autres un aspect sombre.





Julien Hervieux nous propose un polar totalement atypique, notamment par un scénario hors-norme et des personnages à la hauteur de leurs rôles. Une lecture qui m’a captivé du départ à la fin qui bien évidemment nous en claque une bien bonne.





A découvrir sans aucun doute !
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Un documentaire plus qu'un roman tellement il y a d'infos !

Maxime en voyage en Italie chez sa cousine Giulia décide à travers sa chaine youtube de faire voyager ces abonnés.

les passionnés d'histoire antique vont s'y retrouver sans aucun doute, mais on n peut pas dire qu'il y ait véritablement une histoire.

Le dessin réaliste de Monsieur le Chien est efficace, les gueules de ses héros sont à la hauteur de leurs prouesses ! Foncez sur Le petit théâtre des opérations, c’est de la bombe !
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Une petite déception pour ce deuxième tome...



J'avais beaucoup apprécié le premier tome, c'est donc avec entrain que je me suis lancée dans ce deuxième opus et j'avoue avoir été déçue, je dirais même énervée.



Les personnages m'ont particulièrement agacée : Iseult par exemple m'est très antipathique. Elle est, à mon avis, inutilement méchante avec les revenants. Je trouve que son caractère n'apporte rien à l'histoire...

Mais ce n'est pas la seule...



Heureusement, l'histoire rattrape un peu les personnages (surtout la fin) même si toute la partie à Venise ne pas m'a pas vraiment accrochée...



En bref, je lirais le dernier tome, lorsque l'occasion se présentera, pour connaître la fin mais sans grande conviction...

Elizabeth, jeune femme volontaire du XIXe, est tuée par des truands. Elle est réveillée par un inconnu qui lui révèle qu’elle fait désormais partie des « Revenants », des fantômes bien en chair chargés par Charon de retrouver et supprimer les « trompe-la-mort ».

Un roman agréable dans lequel on ne s’ennuie pas. Seul bémol : la facilité avec laquelle les Revenants tuent les gens, y compris ceux qui ne font pas partie de leurs cibles. Une petite prise de recul aurait été bienvenue.

J’ai retrouvé avec plaisir les personnages de l’ordre des revenants dans ce 2eme tome qui commence sur les chapeaux de roue ! L’organisation subit des attaques dans le monde entier, comment nos héros vont-ils y faire face ?

Elizabeth se montre toujours aussi courageuse, et on en apprend plus sur la mystérieuse Iseult ; le tome se termine sur une nouvelle surprenante, et nous donne très envie de lire la suite, à quand la sortie du tome 3 ?

Londres 1887



Pour Elisabeth Black, percer en tant que fille journaliste est une mission quasi impossible.

Mais hors de question de retourner, vaincue, abattue, résignée à Southampton chez ses parents.



Alors autant prendre ce qui se présente, et même écrire des articles au final signés par quelqu'un de renom, sur le déclin et perdu au milieu de ses bouteilles, mais... qui a toujours ses entrées dans les meilleurs journaux.... c'est payé pas trop, mais c'est payé, et ça permet à Elisabeth de rester à Londres, The Place to Be, en attendant des jours meilleurs.



Mais un soir, elle assiste au meurtre de son mentor, et repérée par ses assassins, elle subit très vite le même sort.



Après un long sommeil, des petits bruits, de plus en plus sonores, et cette "boîte" dans laquelle elle était allongée s'ouvre....



Bienvenue chez les Revenants Mrs. Black !!

Encore une fois, Julien Hervieux se joue des codes littéraires classiques. Après le personnage d’Orage qui, malgré ses gènes, refusait de faire le mal pour le mal, l’auteur nous propose ici un petit jeu sur l’image traditionnelle du loup-garou. Le principe est tout simple : pourquoi ne se transformerait-on en « garou » que si l’on est mordu par un loup ? Mais pourquoi ce « haro » sur le loup ? Pourquoi une telle injustice ? Julien Hervieux met ici tout le monde d’accord en posant la bonne question : Pourquoi ne se transformerait-on pas en garou même si la morsure ne vient pas d’un loup ? En gros, tu me mords et je deviens toi, qui que tu sois. Et c’est là qu’on prend alors conscience du fait que les morsures sont monnaie courante et que cela peut tourner à la franche rigolade. Enfin, pour le lecteur, par pour le garou car certains ne sont pas forcément gâtés et ce ne sont pas Béa, Franz et Pavel qui vous diront le contraire. Béa est un chaton-garou (bon ! ça reste encore mignon), Franz, lui, est un poussin-garou (bon ! là, ça commence à perdre un peu de son sérieux face aux autre), mais le comble, c’est le pauvre Pavel qui n’est rien de moins qu’un poulpe-garou (bon ! là, on est tellement dans l’absurdité complète que personne n’a jamais osé lui demander comment il s’était débrouillé pour arriver à ce résultat). Au final, notre trio aux transformations peu nobles est devenu la tête de turc de tous ses camarades, victime d’une sorte de délit de faciès. Une telle thématique me semble très importante à aborder avec des enfants, et encore plus avec de jeunes élèves, car le traitement qui en est fait, sans pousser à l’extrême, rappelle la question de l’apparence et du regard d’autrui.



Notre société si éprise de conformisme et de stéréotype, à l’image du médisant Maverique, le garou par excellence, voit se dresser ici face à elle les trois « nullos » qui refusent d’être étiquetés par les bien-pensants. Déterminés à montrer que juger selon les apparences, ce n’est pas reconnaître la valeur d’une personne, ils décident de faire ce que jamais personne n’a jamais osé faire : découvrir l’origine de la transformation de leur terrible professeur, Broclan, le loup gris. L’auteur nous montre alors, au cours de cette aventure, combien chacun a des atouts malgré ses faiblesses : Franz sait exploiter ses compétences de futur « faucon-garou » pour s’orienter en pleine forêt, Béa sait identifier, tel le demi-félin qu’elle est devenue, les êtres empiétant sur son territoire. Quant à Pavel, ben… euh… c’est Pavel, quoi ! et comme dit le narrateur « n’en parlons pas, personne n’a envie de faire pleurer Pavel ». Enfin, non, on doit être honnête et rendre à César ce qui est à César : Pavel a une arme secrète qui va permettre de révéler au grand jour (enfin, à la grande nuit) le secret de Broclan.



Et le secret de Broclan, je vous laisse le découvrir car sa révélation va vous montrer à quel point cette histoire est pleine d’humanité. Julien Hervieux nous offre ici une magnifique leçon d’acceptation en partant de l’illustration même du fameux « L’homme est un loup pour l’homme » : on devient souvent ce que le regard des autres nous a contraint à devenir, même si telle n’était pas notre volonté. Il est pourtant si simple de regarder ce que l’autre a dans le cœur plutôt que de se moquer de lui ou de le faire souffrir, et ce sont Béa, Franz, Pavel, les mal-aimés, qui vont l’apprendre au terrible Broclan. J’imagine l’effet que ce roman, si sa lecture est bien accompagnée, peut avoir sur nos jeunes progénitures et j’espère que beaucoup de petits lecteurs en tireront la bonne leçon afin de devenir de meilleurs adultes que nous.



Comme d’habitude chez cet éditeur, les illustrations sont absolument géniales (c’est l’oeuvre cette fois-ci de Juliette Lagrange) et je vous recommande notamment celle de Pavel en train de tenter l’exercice d’attaque donné par Broclan et qui finit, pour le pauvre poulpe, « scotché » dans le décor. C’est à la page 20.



Je ne reviendrai pas sur la qualité littéraire des ouvrages édités chez Poulpe fictions. La langue employée s’avère toujours, quelque soit le public visé, d’une richesse qui ferait pâlir ces éditeurs qui, au contraire, cherchent à brader notre langue sous prétexte de réformes de simplifications abêtissantes en tous genres. Merci pour cet acte de résistance linguistique dans une société où l’on ne cesse de vouloir faire croire aux enfants que tout apprentissage est simple et facile. Ben non, il faut aussi apprendre à donner un peu de soi pour devenir quelqu’un de respectable et de respecté.



N’hésitez pas à vous plonger dans ce petit roman qui plaira aux petits comme aux grands et qui redonne un peu d’espoir à notre humanité trop souvent défaillante.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..

Une très belle découverte pour ce roman jeunesse sélectionné pour le PLIB 2019!



Une histoire macabre qui prend place à l’ère victorienne où l'on suit une jeune journaliste, Elisabeth, après sa mort...



Du côté de la plume : J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, une plume qui n'est pas trop jeunesse ou trop simpliste, bien au contraire. L'auteur respecte son cadre temporel notamment en utilisant un langage légèrement soutenu (c'est quand même de la jeunesse donc c'est pas non plus ardu ;)) mais aussi en respectant le statut des personnages à cette époque : la place de la femme, la place du médecin, la place du lord...



Du côté de l'intrigue et des personnages : Une histoire fantastique qui nous emmène de l'autre côté de la mort. Les personnages qui travaillent pour la Faucheuse, vont devoir rétablir l'ordre parmi les vivants et surtout les non-morts. Ce travail n'est pas de tout repos pour Elisabeth et ses nouveaux compagnons qui n'ont pas vraiment choisit cette nouvelle vie et même pour certains qui en payent le prix... Des personnages attachants donc et tous plus intéressants les uns que les autres.



En bref, une belle lecture jeunesse qui plaira aux petits comme aux grands.

Même s’il s’agit d’un livre étiqueté jeunesse la plume est recherchée, travaillée pour nous transporter au 19ème siècle.



Les personnages sont tous bien construits, Elizabeth est une femme forte, décidée, qui ne se laissera pas marcher sur les pieds et les autres femmes de son équipe ne manquent pas non plus de réparties !



On ne s’ennuie jamais, tout est fluide, les événements s’enchaînent sans que cela paraissent « trop facile ». Une très bonne lecture jeunesse !



Bref, un très bon livre jeunesse qui nous transporte au milieu de l’ère victorienne au milieu de vampires et autres revenants.
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Incroyable premier volume d'une saga bien rythmée et entraînante sur des Revenants poursuivant les personnes qui parviennent à tromper la Mort en échappant au jour de leur trépas.

J'ai adoré me plonger dans le Londres victorien de la fin du XIXe siècle, aux côtés d'Elizabeth, une héroïne attachante (et grande amoureuse des livres).

La plume de Julien Hervieux est très belle et riche, et nous emporte au gré des affaires que les protagonistes de ce roman, membres d'un Ordre secret, ont à régler.

Si James Bond était une jeune femme à l'ère victorienne... et qu'elle recevait ses ordres de la Mort elle-même : lisez ce roman, certes classé comme jeunesse, mais dont même les adultes se délecteront !
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Un excellent récit, très original, porté par une plume fluide et captivante. J'ai tout adoré et dévoré 💕 Je le vous recommande chaudement, à lire sous la couette, bien au chaud !
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