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Critiques de Julien Hervieux (264)
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Sur les rails



Malik est ce qu’on appelle un délinquant , un dealer de banlieue , les affaires ne marchent pas trop pour lui depuis sa sortie de prison , d’où son étonnement d’être accosté par Sam , Sam au beau costume , propre sur lui qui lui propose un arrangement trop beau pour être vrai .

Et pourtant pourquoi ne pas prendre ce risque , plus c’est gros , plus ça passe non ?

Une lecture qui sort des sentiers battus , qui mêle deux univers qui semblent incompatibles .

Et cerise sur le gâteau , la morale en prend un fameux coup .

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Le petit théâtre des opérations, tome 1 : Faits..

« Bonjour les Babélionautes ! Le billet d’aujourd’hui est sponsorisé par l’opération Masse critique et les éditions Audie. Nous allons parler d’une BD titrée Le petit théâtre des opérations, de Monsieur le Chien et de l’Odieux Connard.



-HIIIIIIIIIIIIIIII ! L’Odieux Connard, je suis tellement fan ! J’adore ses vidéos et ses critiques de films ! Quelle classe, quelle distinction, quel raffinement dans l’humour ! On a un mot avec la BD ? Il a mis un truc ?



-Non, il n’y a rien dans le paquet.



-C’est normal, il a autre chose à faire de sa vie grandiose que de s’adresser à nous, pôvres insectes sous le talon d’un géant de l’écriture virtuelle !



-Euuh… oui… Alors, une fois n’est pas coutume, c’est Méchante Déidamie qui va présenter le bouquin et dire tout ce qu’elle en pense de bien, et moi, Gentille Déidamie, qui vais exprimer mes réserves. Méchante, à toi.



-Ouaip ! Or donc Le petit théâtre des opérations constitue l’adaptation en BD de vidéos relatant des anecdotes historiques, authentiques et insolites de nos dernières guerres. Albert Roche (un de mes préférés) le Captain America français, Anna Iegorova l’aviatrice au courage extraordinaire, Mad Jack Churchill et ses originales stratégies n’auront plus de secrets pour vous !



-Moi, les histoires de baston, hein, ça ne me branche pas trop…



-Evidemment, toi, tu préfères les trucs de fille, Marie-Antoinette, l’évolution des robes et de la lingerie à travers les âges...



-Méchante Déidamie, on en a déjà parlé, on appelle ça l’histoire du costume, c’est pas un truc de fille !



-Si tu veux... Il n’empêche que tu as rigolé pendant la BD.



L’Odieux Connard présente donc quelques faits et personnes héroïques en dédramatisant les horreurs que cette chochotte de Déidamie réprouve. Ainsi, la guerre devient l’occasion de lancer d’amusantes taquinades en forme de grenades à l’ennemi. Cependant, les gens meurent, saignent, la guerre, quoi. Et cette dérision n’amoindrit pas les actes de bravoure, pas du tout. Au contraire, elle leur rend hommage et elle vous enseigne des faits intéressants !



-Moui, mais bon, si les renseignements se trouvent déjà sur Toituyau, quel intérêt ?



-L’intérêt ? La BD contient des histoires qui ne se trouvent pas sur Toituyau, le voilà, l’intérêt !



Moi, je regrette quand même qu’on reste un peu à la surface des choses, que des questions restent sans réponse : les Bretons à la Dixmude, par exemple, rassure-moi, on a fini par ramasser et soigner les blessés ?



-Euuuuh… je ne sais pas. J’espère, en tout cas.



Bref, j’ai parlé du fond, donc de la partie de l’Odieux Connard, gloire sur lui, mais je n’ai pas encore parlé de la forme, signée Monsieur le Chien ! C’est lui qui dessine et, si vous êtes fan de Franquin, vous apprécierez son travail qui s’inspire du papa de Gaston Lagaffe.



Franquin se reconnaissait un défaut : celui d’en faire trop, de vouloir à tout prix ajouter une blague de plus en arrière-plan, ou sur un côté, ou n’importe où… il trouvait qu’il y perdait en lisibilité.



Monsieur le Chien reprend ces procédés, en ajoutant ici ou là de menus détails inattendus, mignons, anachroniques voire fantastiques.



-Fantastiques, carrément ?



-Ben oui, quand tu comprends qui est en taule avec Anna Iegorova… Et chaque histoire se termine avec des signatures différentes, comme le faisait le regretté Franquin, pour ajouter encore une ultime plaisanterie.



Le petit théâtre des opérations vous propose plus de culture générale et d’humour dans votre vie, ce serait dommage de passer à côté… et si vous voulez approfondir les sujets abordés, rien ne vous empêche de creuser. »
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Le Petit Théâtre des opérations présente, tome 1 ..

Comment parler d’histoire avec le sourire ? Grâce à ce genre d'ouvrage !

D'anecdote en anecdote, on se plonge avec délice dans les batailles napoléoniennes. Certes on n'apprend pas grand chose d'utile en termes de science de la guerre, de chronologie et de politique mais...

Pour quelqu'un qui maîtrise un tant soit peu cette période historique (si, si, ça existe encore) il y a là de quoi étoffer un peu, briller un soir entre amis...

On commence par Lasalle, le hussard indomptable, mort à trente quatre ans et assez connu finalement. Mais suit Marie-Thérèse Figueur, la véritable madame sans-gêne, un dragon épatant d'audace qui envoie paître notre icône corse et qui mourra dans son lit à quatre-vingt six ans !

Dimitry Senyavin illustre les retournements d'alliance à cette époque troublée : le héros de la flotte russe se retrouve invité à se battre contre ses ennemis d'hier, nos ennemis (d'alors) les anglais !

Laurent Augustin Pelletier de Chambure prend le relai de la bravoure, d’Espagne à Dantzig alors que Lisette, la jument mangeuse d'homme au caractère bien trempé sauve Marbot lors de la bataille d'Eylau.

Daumesnil, l'homme d'honneur qui préfère être fusillé avec ses compagnons de beuverie que de bénéficier d'une mesure de clémence individuelle clôt cette bande dessinée avec sa défense héroïque de Vincennes.

Humour et histoire : un ménage réussi.
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Orage : Petit seigneur des ténèbres

Lu dans le cadre de mon travail, car nous allons recevoir l’auteur.

Vu que les commentaires sont majoritairement élogieux, je ne dois plus avoir une âme d’enfant, car je me suis ennuyée du début à la fin de ce roman que j’ai trouvé extrêmement long, beaucoup trop pour la tranche d’âge concernée.

160 pages, c’est à la fois trop pour des lecteurs débutants de 7 /8 ans, mais le fait que le roman soit abondamment illustré le fait paraître un peu trop « bébé » pour des lecteurs plus âgés (11/12 ans).

A part une ou deux phrases humoristiques, le récit m’a semblé sans grand intérêt.

L’intrigue est assez commune dans le registre des contes, et la morale de l’histoire ne casse pas des briques non plus.

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Le Petit Théâtre des opérations, tome 3 : Faits..

Suite de cette série d’anecdotes et d’exploits historiques, toujours menée par Julien Hervieux (alias l'Odieux Connard) qui n’hésite pas à se mettre en scène dans de courtes explications d’une page, où Monsieur le chien lui sert d'assistant zélé.

Monsieur le chien continue lui à recréer un semblant de BD gotliebienne pour suivre cet humour décalé.



On découvrira notamment dans ce tome le super GI québécois qu’il ne fallait pas chercher durant la seconde guerre mondiale, et les marins (d’eau douce) embarqués dans un destroyer américain qui à force d’erreurs et de bévues ont bien failli couler le navire du président Roosevelt…
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Le Petit Théâtre des opérations, tome 3 : Faits..

Ces histoires invraisemblables, incroyables, irréalistes, improbables racontées par Julien Hervieux, (L’Odieux Connard) dessinées par Monsieur le chien, et colorées par Olivier Trocklé ( Il a un surnom aussi ce monsieur ? Iron Man ? Petite crotte ?) ... Sont drôlement vraies et carrément époustouflantes !!!



J'aime tous ces faits d'armes légendaires, je n'en ai aucun de préféré.



Le dessinateur, le scénariste, et le coloriste sont des enragés, des déchaînés, des passionnés et cela ne peut que me plaire !



Aux éditions Fluide Glacial à "l'humour décomplexé" et assumé !



Merci, cela fait du bien !



"On dit ça, on dit rien."



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Le petit théâtre des opérations, tome 2 : Faits..

Cette BD très ancrée dans l’humour au énième degré version Fluide Glacial reprend quelques micro-événements historiques, datant surtout de la première et de la deuxième guerre mondiale. Honneur aux vaillants combattants, aux as de la gâchette et aux courageux civils qui refusent que leur pays soit envahi. Le pompon de l’absurde étant atteint par l’armée russe qui s’était convaincue que des chiens pouvaient aller déposer des bombes sous les chars adverses. Sauf qu’un chien ne maîtrise pas forcément la différence entre un panzer et un char soviétique…



Le fond de l’Histoire est respecté (d’ailleurs des notes accompagnent les récits), mais la forme fait dans la déconnade pure et dure. Les dessins de Monsieur le chien rappellent un peu ce que faisait Gotlieb avec sa Rubrique à brac. D’ailleurs Gotlieb aurait sans nul doute apprécié ces présentations qui ne se prennent pas au sérieux...
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Le Petit Théâtre des opérations, tome 4 : Faits..

Approchez ! Approchez ! Mesdames et Messieurs ! Venez découvrir des récits de guerre absolument invraisemblables et pourtant bien authentiques !

Une question au hasard : combien de soldats de choc, un sous-marin français en 1943 peut-il transporter ? Une suggestion ? Oui, le Monsieur là avec son bonnet vert pompon rouge… Trois ? Trois ? Mon Dieu qu’il est drôle ! … La Dame avec son caniche blond assorti à sa coiffure ! … Dix ? … Peut mieux faire ! Le petit chauve à lunettes avec trois poils sur le caillou ! … Cinquante ! Mais quelle ambition ! Un dernier essai ! La demoiselle en bikini rose à pois verts ! … Vingt-deux ? Vingt-deux parce que c’est votre âge ? Eh bien, non ! C’est raté ! La bonne réponse était cent trois ! Oui, Mesdames et Messieurs, le sous-marin Casabianca a transporté à son bord cent trois soldats de choc avec leur équipement ! Ne me demandez pas comment ils s’y sont pris pour glisser autant de solides gaillards dans une telle boîte de conserve.



Avez-vous entendu parler du sergent Stubby, multimédaillé à la fin de la Première Guerre mondiale ? Pour en arriver là, il a fait preuve de bravoure au combat, débusqué des observateurs ennemis, détecté l’arrivée de gaz moutarde avant tout le monde, ramené des blessés… Pas mal pour un seul homme, non ? Oups ! Je me suis fourvoyé ! Stubby n’était pas un homme, mais un chien. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas occupé à traiter un humain de chien. Stubby était vraiment un chien, un clebs quoi ! Et non, rien n’est exagéré dans tout ce que je vous ai rapporté !



Critique :



Avant d’être une série de BD, on en est maintenant à quatre, « Le petit théâtre des opérations » était une chaîne sur YouTube, racontant avec beaucoup d’humour des faits d’armes improbables mais bien réels.

Odieux Connard ! Non ! Non ! Je ne m’adresse pas à vous ! Odieux Connard était le sobriquet utilisé par Julien Hervieux pour nous narrer ces aventures extravagantes et authentiques.



Monsieur Le Chien au dessin restitue parfaitement bien l’ambiance des vidéos dans un autre style.

La guerre ce n’est pas drôle, mais il vaut parfois mieux en rire pour ne pas pleurer. Retrouvez vite une petite dizaine d’aventures inouïes qui vous feront découvrir l’histoire au travers de récits dramatiques racontés avec beaucoup d’humour, noir parfois, mais drôle toujours !

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Le petit théâtre des opérations, tome 1 : Faits..

J'ai adoré cette bande dessinée, originale et résistante !

Incroyable de penser que ces anecdotes invraisemblables sont véridiques!



Ces histoires héroïques pendant les deux guerres mondiales racontées par l'odieux connard et dessinées par Monsieur le chien m'ont vraiment emballée !







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Au service de sa majesté la mort, tome 1 : L'..

Mardi matin, je me suis envolée pour Londres.. en 1887 avec Au service de Sa Majesté la Mort, tome 1 : L'ordre des revenants, de Julien Hervieux. Je remercie chaleureusement les éditions Bragelonne pour l'envoi de ce roman en service presse via net galley.

Elizabeth, jeune journaliste indépendante, n’a d’autre choix pour exercer son métier que de passer un accord avec un journaliste qui lui sert de nom de plume. Et oui, à cette époque les écrits d'une femme n'étaient pas forcément crédible ! Quand le journaliste est assassiné sous ses yeux, Elizabeth, devenue gênante, est sommairement abattue… pour se réveiller dans sa propre tombe...

Mais la jeune femme n'est pas totalement morte, ou plutôt sous la surveillance d’un étrange chaperon, Elizabeth rejoint, à son corps défendant, les rangs des Revenants, des morts-vivants chargés de traquer ceux qui tentent de repousser la venue de leur dernière heure.

Elle œuvre désormais pour le compte de Sa Majesté la Mort elle-même...

L'ordre des revenants est donc le premier tome de la série Au service de Sa Majesté la Mort.

C'est la première fois que je lis Julien Hervieux mais je réitérerais l'expérience avec plaisir car je trouve sa plume très agréable.

Elizabeth est une jeune femme qui ne m'a pas touché outre mesure toutefois j'ai aimé suivre ses aventures. Elle est entouré de personnages variés et très intéressants : Hank, un jeune homme atteint de timidité maladive ; Duncan Turner, un homme protecteur et qui a l'habitude du terrain ; Béatrix, la gentille camarade sans oublier Iseult, la dirigeante de l'Ordre. En fait, je me rends compte que j'ai vraiment préféré les personnages masculins aux personnages féminins, qui sont plus lisses, plus stéréotypés.

L'histoire est bien ficelée, elle se tient du début à la fin.

L'auteur nous pose les bases de ce premier tome sans en faire trop, il n'y pas de longueurs, pas de grandes descriptions qui pourraient nous perdre.

Je n'ai pas eu de coup de cœur pour Au service de sa majesté la mort toutefois j'ai passé une matinée agréable dans le Londres de 1887 et c'est avec plaisir que je mets quatre étoiles ; et que je vous invite à découvrir à votre tour ce bon roman :)
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Toujours prêtes !

Pour lire cette bande dessinée, un paquet de mouchoirs est toujours utile. Elle nous retrace le destin de huit femmes qui se sont illustrées pendant les deux conflits mondiaux, huit femmes qui sont tombées dans l'oubli - le plus souvent, parce qu'elles sont des femmes, c'est aussi simple que cela.

Chacun de ses huit récits est complété par une page qui retrace la vie de ses huit femmes, qui ne se sont pas préoccupées de ce que la société attendait qu'elles fassent, et qui ont fait ce qu'elles estimaient être bien, être juste. C'est Marie Marvingt, la "fiancée du danger" qui ouvre cette bande dessinée, elle qui a battu tous les records sportifs possibles, et qui fut infirmière pendant la première guerre mondiale. Son tort pour être si peu reconnue ? L'une des causes est sans doute d'être morte à l'âge de 88 ans, de "mort naturelle" - c'est ce qui s'appelle une vie bien remplie.

Je ne les présenterai pas toutes, parce que ce livre vaut la peine d'être découvert, lu et partagé. Je pense cependant à Marie Depage et Edith Cavell, qui clôturent ce recueil, parce que je n'oublie pas que, dans les années 80, cette dernière était présentée comme "une espionne" (oui, je suis un peu  bloquée là-dessus) alors qu'elle était une femme qui sauvaient des soldats, sans se préoccuper de leur nationalité.

Alors oui, ces récits font preuve d'humour, et j'ai bien reconnu là la patte de Julien Hervieux (je pense, par exemple, au clin d'oeil au film Titanic, p. 54) mais ne cache rien des réalités des deux guerres (voir p. 12 et 15 pour Nancy Wake, p. 22 pour Miluna Savic). Je garde pour la fin "Une histoire de sorcières" parce que je lis actuellement un roman qui parle des "sorcières de la nuit" dont l'unité fut dissoute après la guerre, quand ces "sorcières" russes ne connurent pas un sort très proche de celui que l'on réservait à celles qui furent nommées sorcières des siècles plus tôt.

Vivement le tome 2.
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Le Petit Théâtre des opérations, tome 3 : Faits..

Comment imaginer que ces aventures là aient pu être réelles, car tout porte à croire que nous sommes carrément dans un film loufoque ou dans l'exagération. Pourtant, hélas, tout est vrai. Enfin, hélas ou fort heureusement ?

On y trouve au hasard Jean de Selys Longchamps, est un officier aviateur. Stakanoviste du combat il n'a jamais abandonné, il est l'auteur de faits de guerre dignes d'une histoire belge, dont la destruction ciblée d'un bâtiment de neuf étages occupé par la Gestapo.

Les marins de l'USS William D.Porter, une équipe de bras cassées qui aidés par la malchance ont été capable des pires bourdes qui peuvent être dramatiques en temps de guerre.

Jules Verne le corsaire des airs, un banal avion de transport sans blindage transformé en citadelle volante dont les pilotes tiraient à vue en larguant leurs bombes sur Berlin.

Ou encore Lachhiman Gurung, un soldat birman d'un mètre cinquante à tout casser, qui s'est battu jusqu'au bout, y compris lorsqu'une terrible blessure aurait arrêté n'importe quel autre soldat.

Et au fil des pages les exploits de Charles Nungesser ou Léo Major le québecois.



J'ai aimé à la fois découvrir ces faits d'histoire dont personne ne parle, qui balaient toute la période des deux guerres et de nombreux pays, sur un ton totalement iconoclaste et farfelu, mais en ayant un fonds aussi sérieux que véridique.

Le graphisme, les couleurs, le ton employé, en font une lecture à la fois improbable et réjouissante, et ce malgré la période et les faits évoqués. Une réussite et un excellent moment de lecture. J'espère que cette BD est largement proposée par les professeurs d'histoire, pour que leur élèves puissent aussi voir enfin les choses autrement.
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Au service de sa majesté la mort, tome 1 : L'..

Ciblé sur les étals de ma chère biblio, cette petite pépite m'appelait avec son autocollant coup de cœur bibliothécaire. Mes bibliothécaires ont très bon goût, ça matche assez souvent avec mes habitudes de lecture. Alors après un premier coup d'œil sur le résumé, je me note ce roman dans ma PAL pour finalement céder à ma visite suivante.. OK ma volonté est faible mais j'avoue, j'ai tellement bien fait.



L'auteur a su créer un univers solide avec une héroïne comme je les aime. Organisation secrète, personnages forts, péripéties mortelles. J'ai été surprise un bon nombre de fois grâce à cette bonne lecture si créative avec cette ambiance mêlant fantasy et enquête. Mes genres de prédilection ! Pas de fausse note dans cette danse avec la Mort, on découvre avec Elizabeth, comment l'Ordre est organisé tout en réalisant les missions qui lui sont attribuées. Elle les relève avec brio et intelligence. Tout y est bien pensé et maîtrisé : j'espère que la suite sera de même qualité.



Ce que j'ai moins apprécié est la qualité du papier.. c'est bien la première fois que ce détail me chiffonne. Les pages fines m'ont agacée, à de nombreuses reprises, en tournant les pages, j'en tournais 2 à la fois argh =_=
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Le petit théâtre des opérations, tome 1 : Faits..

J'ai très longtemps suivi le blog de Monsieur le Chien (qui n'est plus mis à jour depuis 2017) et suis de façon épisodique celui de l'Odieux Connard (et ses légendaires spoilers de films sortis au cinéma, bien qu'ils soient parfois longuets à mon goût) dont j'adore précisément la rubrique "le petit théâtre des opérations" qu'il alimente depuis quelques années, et qui narre à sa manière déjantée des anecdotes notables et cocasses liées aux deux guerres mondiales.

Quand j'ai vu que ces deux joyeux drilles collaboraient sur un album chez Fluide Glacial, et précisément sur cette rubrique, je ne pouvais pas décemment rester de... glace.

Je dois dire que je n'ai pas été déçu, même si certaines des histoires racontées, je les avais déjà vues sur internet, mais revues et corrigées à la sauce de Monsieur le Chien, ça vaut son pesant de cacahuètes.

Les Bretons à Dixmude et Albert Roche, en particulier, j'ai encore un peu de mal à m'en remettre tellement c'est drôle.

Quelques autres histoires sont malheureusement un peu plus survolées, et ce sera mon seul regret, mais franchement, pour tous ceux qui ont toujours été allergiques aux cours d'histoire, c'est une excellente façon de vous y intéresser, et pour les autres, c'est juste du bonheur.
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Toujours prêtes !

Toujours Prêtes fait la part belle à des femmes combattantes, résistantes dont on ne parle pas ou peu.



Virginie augustin et Julien Hervieux ont le choix de prendre des femmes méconnues mais qui ont être honorées à un moment dans leur vie et dans leur pays. Toutes ont eu des destins hors du commun, des vies de courage tournées vers les autres mais toutes n'ont pas eu les honneurs auxquels elles auraient pu prétendre. C'était aussi à des époques où les hommes avaient le pouvoir.



Qui se souvient de Marie Marvingt, sportive émérite qui participa au Tour de France vélo et termina au contraire de certains hommes ? Elle participa aux deux guerres mondiales, elle pilota un hélicoptère à quatre-vingt six ans. Elle fit de la montgolfière et plein d'autres sports extrêmes où à chaque fois, elle excella.



Idem pour Nancy Wake infirmière pendant la seconde guerre mondiale qui permit l'évasion d'un millier d'hommes.



Et que dire des vies mouvementées de Milunka savic, Octavie Delacour, Yoshiko Kawashima, des sorcières, Marie Depage et Édith Cavell ? Toutes sont allées au bout de leur passion, de leur courage, de leur différence, parfois jusqu'à la mort ?



Et j'ai appris le rôle joué par Marie Curie pendant la Première Guerre mondiale et la création des unités mobiles de radiologie pour intervenir avant une opération.



Ce sont toutes des femmes militantes refusant le diktat et les normes posées par les hommes. Ce sont parfois des femmes ordinaires mais aussi parfois des femmes extraordinaires. ce sont des femmes qui ont voulu prouver qu'elles pouvaient faire comme...



Elles ne furent pas toujours oubliées de l'Histoire mais parfois un peu mis aux oubliettes. Les deux auteurs ont choisi de les mettre en lumière. le graphisme est simple et peut s'adresser un public d'adolescent. Les textes et les dialogues sont truffés d'humour. À la fin de chaque chapitre, un rappel historique éclaire un peu plus la BD.



Une belle découverte et un bon moment de lecture permettant de découvrir des destins méconnus.
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Toujours prêtes !

Un album tout simplement excellent !

Huit histoires de femmes d'exception lors de la première Guerre Mondiale.

Bien souvent des histoires oubliées, méconnues, mais savamment remises en lumière.

Elles sont de plus abordées avec un certain ton humoristique, malgré l'ambiance contextuelle, ce qui rend la lecture de cet ouvrage très agréable.

Pas mal de petits clins d'oeil à gauche à droite dans le dessin, non, franchement, absolument rien à redire, cet album est une petite merveille.

De plus, à la fin de chaque histoire, un petit dossier pour bien nous rappeler que tout est basé sur des faits réels, et que ces héroïnes ont vraiment existé.
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Au service de sa majesté la mort, tome 2 : De..

Ayant apprécié l’univers et l’ambiance particulière du premier opus, j’étais curieuse de mettre la main sur la suite de cette saga. Même si j’ai préféré « L’ordre des revenants », je dois reconnaître que ce second volume poursuit à merveille l’aventure tout en creusant les personnages et le monde dans lequel ces derniers évoluent. J’ai par exemple été agréablement surprise par Iseult, la supérieure d’Elizabeth et de ses comparses. Bien qu’elle soit une femme toujours aussi autoritaire, antipathique, cultivée et spéciale, elle m’a touchée. D’une certaine façon, elle m’a fait songer à Claudia, un personnage d’Anne Rice qui, comme elle, est une adulte prisonnière d’un corps d’enfant. La découvrir lors du séjour à Venise m’a beaucoup plu, car elle m’a vraiment paru plus nuancée et plus creusée qu’avant. Cela dit, je ne tolère toujours pas certaines de ses réactions, notamment envers Hank. Les autres protagonistes vont également se développer à leur manière néanmoins, j’ai trouvé que c’était moins flagrant qu’avec Iseult.



Le rythme est moyennement géré. En effet, j’ai trouvé qu’il y avait plusieurs longueurs, en particulier dans les cent cinquante premières pages… L’ouvrage se décompose en trois grandes parties. On distingue une introduction un peu longue qui permet de découvrir que la menace des Trompe-La-Mort est de plus en plus importante : certains individus provoquent des attentats et sont déterminés à exterminer les Revenants. La seconde partie va concerner le voyage en Italie avec Elizabeth et Iseult. Même si le rythme est encore une fois assez calme, j’ai apprécié découvrir une autre facette de l’Ordre, son fonctionnement, sa politique et ses représentants comme Cortès ! On n’y apprend pas grand-chose, car l’héroïne est malheureusement obligée de rester dans l’ignorance toutefois, l’auteur a piqué ma curiosité avec les limbes et, surtout, les chassés/les renégats ! J’espère que la suite mettra en avant ces deux éléments. Le dernier tiers rappelle fortement l’ambiance du premier opus, puisque les Revenants vont mener l’enquête et infiltrer un bal masqué dangereux… Enfin, même si l’histoire avec W. est un peu vite expédiée, le dénouement est effréné, haletant et assez surprenant ! On a hâte que le troisième volet paraisse…



Malgré ses défauts, ce roman a réussi à me divertir et à creuser quelques points importants. Je suis toujours aussi charmée par l’idée de société secrète et de monde en dessous partout sur la Terre. J’espère que la suite, qui est apparemment la conclusion de cette trilogie, saura tenir ses promesses… Car le petit résumé proposé par les éditions Castelmore en fin d’ouvrage met vraiment l’eau à la bouche !
Lien : https://lespagesquitournent...
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Céleste et son ami (pas) imaginaire

Si vous aimez les licornes, comme moi, si vous n’en avez rien à faire d’être critiquée pour cette raison, comme moi, si vous êtes attiré par les licornes différentes, celles qui ne rentrent pas dans la norme et n’ont aucunement l’intention d’y rentrer, alors ce livre est fait pour vous ! En effet, Céleste a beau être une licorne, elle déteste tout ce qu’on lui enseigne, et les futures missions qu’elle est censée accomplir. Aider les chevaliers en écrivant des poèmes EN VERS ? Très peu pour elle. Céleste préfère nettement fréquenter les élèves dissidents de l’école, ceux qui ne font rien comme les autres. Autant vous dire que, pour cette élève hors-norme, les punitions ne sont que trop fréquentes. Aussi, quand elle se retrouve face à une créature qui n’existe pas, une de ses créatures dont on ne parle que pour effrayer les enfants, elle ne sait pas trop comment réagir. Oui, nulle part il n’est écrit comment une licorne doit réagir face à un enfant ! En plus, Gabriel n’est pas n’importe quel enfant, il est un élève modèle, un enfant qui n’a jamais une seule punition. Comment le faire repartir dans son monde ?

J’ai adoré ce récit, non seulement parce qu’il est bourré d’humour, de références extrêmement comiques (vous ne verrez plus les smartphones de la même manière !) mais aussi parce qu’il nous parle de différences, d’ouverture d’esprit, de refus de se conformer à ce que l’on attend de nous. Le dénouement de ce joli récit est à cet égard des plus réussis. Les jeunes et les moins jeunes lecteurs ne bouderont pas leur plaisir à la découverte de ce roman ! Je n’ai garde d’oublier non plus les illustrations très parlantes, très amusantes, signées Dorine Expo. Quelle conjugaison de talent !
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Toujours prêtes !

Quand on voit en couverture des femmes motivées et engagées, on est curieux d'en savoir plus. Mais nous sommes sur la réserve quand on voit que l'éditeur est "Fluide Glaciale", connu pour sa vulgarité. Au scénario apparaît le nom de Julien Hervieux que l'on connaît sous le nom de l'Odieux connard. On est rassuré car on aura le droit à de l'absurde, du second degré et un peu de grossièreté. Redonner la place des femmes dans l'Histoire est un gros travail et tous les médiums sont le bienvenu pour faire passer le message. La plupart des noms, on les a déjà découvert dans "Culottées - Des femmes qui ne font que ce qu'elles veulent" de Pénélope Bagieu. Et il y a 8 portraits de femmes dans le monde qui ont battu des records, développées des outils pour la santé, allées sur les champs de bataille... Bref, rien à coeur vaillant rien d'impossible.



Chacune a du faire face à la misogynie ambiante avec des hommes qui les pensaient incapable. Et ils ont aidé pour qu'elles échouent afin de ne pas remettre en cause leur supériorité dite naturelle. On ne va quand même pas trouver ça normal la construction sociale. Le scénariste souligne cette absurdité grâce à ces blagues bien grasses et des sous-entendus. Le message fait mouche qu'importe son niveau de connaissance et d'apriori. Il présente les héroïnes dans l'action, dans le mouvement et le commandement. Une représentation totalement différente de d'habitude puisqu'elles ne sont pas lascives, dans l'attente ou l'admiration d'un service trois pièces. Virginie Augustin propose un trait à la limite de la caricature avec des visages très expressifs. Un style qui correspond très bien à la maison d'édition. Elle s'amuse en insérant des références au 9e art ici et là. On ne s'étonne pas de voir Corto Maltese. Elle montre des individus très déterminés.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Le Petit Théâtre des opérations, tome 3 : Faits..

La guerre est bien étrange. Dans l’absolue terreur de la guerre moderne, certains, très très peu, semblent prendre le contre-pied du reste des soldats normaux (qui eux veulent échapper aux balles, explosions, ennemis…).



Un avion civil tout sauf adapté pour aller bombarder ?

Qu’a cela ne tienne volons bas et allons bombarder seul la capitale ennemie !

Une colline occupée par 10’000 soldats ? …

19 hommes seront suffisants. Prenons là !



On trouve, n’ayons pas peur des mots, des héros. Malgré des faits d’armes exceptionnels (libérer une ville seul !), ils sont restés d’une grande modestie cachant même à leurs proches ce qu’ils ont accompli.



Il n’y a pas de des héros dans ce tome 3. Il y a aussi des maladroits, des incapables, des …. parfois tous réunis sur un seul vaisseau de guerre. J’ai été tenté de mettre des guillemets !

De nouveau, la guerre est donc bien étrange. Certains font n’importe quoi, mettent en danger la vie de leurs camarades et… s’en sortent. Quelle absurdité !



On trouve pas mal d’humour dans ce tome. Soit en second plan par quelques allusions et anachronismes mais aussi avec les plans les plus audacieux, les armes les plus redoutables qui présentent des faiblesses inattendues.



PS: Vous pouvez retrouver certaines histoires sur la chaine YouTube d’un « Odieux Connard ».

Bémol



C’est trop court. Plus d’histoires dans le prochain tome ?



Il est bien triste de reprendre le nom d’une personne constamment harcelée et dénigrée en ligne pour le glisser au détour d’une case.

Cela ne grandit pas les auteurs.

Masse critique



Je remercie Fluide Glacial et Babelio de m’avoir fait parvenir cet exemplaire à l’occasion d’une « Masse critique »
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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