Un peu long à mon goût et pourtant j'aime jardiner mais certains passages sont des belles descriptions de la nature qui nous entoure et nous nourrit
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C'est la première fois que je lis Karel Capek, écrivain tchèque né en 1890 et mort à 48 ans, mais j'ai retrouvé dans ces quarante-huit courtes nouvelles le genre d'humour, souvent basé sur l'absurde, de nombre d'écrivains tchèques. Ces "contes" s'enchaînent d'un narrateur à l'autre, que celui-ci soit commissaire, brigadier, juge, ou une fois même écrivain. Ils pourraient relever du genre policier puisqu'il est question d'énigmes, de disparitions et d'enquêtes, mais Capek, en fin observateur, en mêlant à la fois l'humour et la satire, tout en conservant sa part d'empathie, nous emmène vers une réflexion sur la justice, à notre échelle d'humain ordinaire, pétrit de défauts. Le dernier conte ne s'intitule pas : "La part ultime d'humanité" ? Deux de mes contes préférés : "Les pas dans la neige" et "Le chrysanthème bleu".
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La Covid-19 a apporté son lot de découvertes littéraires, faisant du genre pandémique une catégorie en soi. Après l’excellent «37° centigrades» chez Le Passager Clandestin qui imagine une société de contrôle obsédée par les risques sanitaires, je découvre maintenant «La maladie blanche» du tchèque Karel Čapek. Cette pièce de théâtre écrite en 1937 anatomise à la perfection les méandres de la psychologie humaine mutant sans vergogne en temps de crises humanitaires. En utilisant la lèpre comme gangrène sociale, Čapek évoque l’ostracisation haineuse d’une partie de la population et la montée du fascisme en Europe. On se rend vite compte qu’à travers les faux-semblants et les opportunistes de toutes parts, la bonne volonté garante de paix s'éteint tristement dans le gouffre noir du pouvoir mis en place.
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Cette pièce de Karel Capek a été écrite et montée au théâtre Herbert à Paris en 1924. Elle est hallucinante d'actualité, pas seulement parce qu'un virus venu de Chine frappe la population mais surtout par la résistance des capitalistes de l'armement qui n'hésitent pas à condamner leur concitoyens pour préserver leurs usines et leurs fortunes, quittent à en mourir eux-mêmes. L'acte II et l'acte III sont de tels sommets du cynisme capitaliste que les répliques sont à la fois tristes et follement drôles. L'idéalisme du docteur Galén n'a d'égal que la bêtise du PDG de l'armement et du Maréchal, chef de gouvernement, la guerre étant une promesse de progrès pour la nation, et surtout pour leurs affaires. Remplacez le Maréchal par Poutine, et Krüg par complexe militaro industriel...
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Ce roman attendait que je le commence depuis 18 mois : plus que l’intrigue, j’ai beaucoup apprécié la manière dont est imprimée mon édition : des extraits d’articles de journaux parsèment le roman. La deuxième partie qui raconte la montée en civilisation des salamandres m’a paru un peu longue, le reste beaucoup moins.
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Un chef d'oeuvre méconnu de la SF par un maître incontesté Karel Capek. Visionnaire et lucide, ce roman est d'une originalité inégalée dans la forme et le fond
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Texte très court mais bien écrit
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J' ai bien aimé les 2 premiers tiers du livre notamment avec la "génèse" des salamandres et pas mal de trouvailles.
La fin avec la guerre des salamandres est plus laborieuse voire ennuyeuse...
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A la lecture de cet ouvrage, le ton amical de Karel nous fait sourire et rire et nous absorbe dans un futur rocambolesque où resonne avec inquiétude la situtation de la planête et des êtres humains aujourd'hui... entre 1930 et presque 2020, ce Monsieur avait raison sur de nombreux points.
Presque aussi bien que la Guerre des Salamdres, le point de départ étant la physique et les religions.
Lu édittion de La Baconnière avec les dessins du frère Josef illustrant des scène s clefs de l'ouvrage.
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Un très beau livre, à cheval entre le conte pour enfants et le récit pour les amoureux des chiens.
Le style de Čapek se prête parfaitement à l'histoire.
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C'est frais, drôle et assez inattendu.
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Il faudrait qu’il pleuve au moins une semaine, reprend le premier, pour la campagne et tout
Il fait trop sec avance le second
Pendant ce temps, la chaleur du soleil devient étouffante, on sent dans l’air une tension extrême, les nuages roulent dans le ciel sans soulager ni la terre ni les gens. Mais, tout à coup, l’orage éclate à l’horizon; un vent gorgé d’eau se met à souffler, et ça y est : la pluie, tombant comme des cordes, ruisselle sur les pavés, la terre respire d’une façon presque perceptible à l’oreille, l’eau bruit, cliquette, jase, tambourine aux fenêtres, tapote avec mille doigts dans les chéneaux, court en longs rubans et sonne dans les flaques, et l’homme voudrait crier de joie; il met la tête à la fenêtre pour la rafraîchir au contact de l’humidité céleste ; il siffle, il fait du bruit et voudrait se mettre nu dans les torrents jaunâtres qui se précipitent le long des rues.Bienveillante pluie, rafraîchissant volupté de l’eau ! Rachète mon âme et lave mon cœur, scintillante et froide rosée ! p 70
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