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Critiques de Karel Capek (177)
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La guerre des salamandres

Fantaisie, humour, satire se combinent et s'alternent pour divertir et questionner : Où va l'humanité ? Qu'est-ce qui la menace ? Ecrit en 1936, Capek a de quoi s'inquiéter. La découverte d'une espèce de salamandre intelligente, son expansion, et la guerre qui s'ensuit ont une portée moderne qui dépasse le contexte des années 30. Qui eût cru que ce livre d’abord si léger et fantasque allait peu à peu devenir un roman total aux frontières des genres, une fable impressionnante où les animaux parlent et balaient l’humanité ?
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La guerre des salamandres

Qui eût cru que ce livre d’abord si léger et fantasque allait peu à peu devenir un roman total aux frontières des genres, une fable impressionnante où les animaux parlent et balaient l’humanité, mieux que ne le savent le faire les hommes ?


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L'Année du jardinier

Cette lecture est savoureusement inclassable. Dans l’absolu, il s’agit d’un recueil de chroniques sur le jardinage présenté sous la forme d’un calendrier mensuel alternant avec des articles thématiques relatifs à un aspect jardinier du mois ( semences, bourgeons, de la pluie… ). J’emploie le terme chroniques car le ton en est journalistique. Un ton et un style. La plume se penche avec un sourire complice vers » les monomaniaque de la terre « .

Livrant des portraits malicieux, jouant de l’auto-dérision pour décrire l’obsession-passion du jardinier, les affres et malédictions météorologiques, le jardin et son jargon, n’épargnant pas à son lecteur la déclinaison de l’alphabet des noms de plantes, l’invitant à un détour par le potager, l’auteur s’amuse des pieux conseils et descriptions des manuels de jardinage et les confronte à la pratique urbaine… Avec, au-dessus de ce sourire, la lumière du regard qui s’émerveille d’une imprévisible nature, de ses espiègleries et de ses mystères.



Des chapitres facétieux de botanique facétieuse, les mains dans la terre, le nez au ciel, un esprit vif et vivifiant qui ne dédaigne pas de planter un aphorisme par-ci, d’accrocher une épine par là…



Karel Capek est un auteur tchèque, son ouvrage est joyeusement illustré par son frère ( qui accompagne tout-à-fait le ton par ses dessins qui rappellent le trait de ceux de presse ), l’édition originale date de 1929, inspirée par le climat de Tchécoslovaquie. Et pourtant, les couleurs du propos ne se sont pas fanées, le piquant de certaines réflexions sociétales ajoutant une touche pittoresque au tableau.
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La guerre des salamandres

Cela débute comme un récit d'aventure avec son capitaine fort en gueule et en jurons (même malais). Jon Van Toch, entre deux bordées d'injures maritimes, trois éclats de rire du lecteur, va découvrir ses tapa-boys, genre de salamandres hybrides et bipèdes, capables d'apprendre à parler, de pécher des perles et de servir de nourriture aux requins du secteur. En échange de couteaux pour occire le squale vorace et ouvrir les huitres, le tapa-boy pacifique va ramasser les perles pour le compte du Hollandais. L'association est aussi improbable que fructueuse.



Comme la salamandre a du castor en elle, le capitaine peut s'associer à son tour à un riche industriel afin de maçonner les côtes sous-marines. L'exportation de l'espèce insolite et son exploitation éhontée va démarrer et s'amplifier. Le ton va se modifier. Ce que ne manque pas de nous annoncer Capek par la bouche d'un des personnages: "Nous remplaçons le roman d'aventures de la pêche des perles par l'hymne au travail". Exit Jack London. Place à la satire politico-journalistique, scientifico-capitaliste. Et j'en passe.



C'est sous la forme d'une encyclopédie débridée où les notes foisonnent (autant que les salamandres le long de toutes les côtes des cinq continents) que Capek mouline notre société humaine avec une maestria qu'il convient de saluer. La bestiole pullule, Capek exulte. La salamandre s'arme, Capek fourbit sa plume. Fantasque et lucide, loufoque et crédible, la fable gonfle dans un troisième temps sous le couvert d'une science-fiction orwellienne mais creusant plus loin, plus profond (les fonds sous-marins aidant). La salamandre a besoin d'espace vital. Elle menace. Elle exécute.



Après avoir exécuté le roman conventionnel, multiplié les personnages qui vont et viennent, les points de vue, les sources, Capek, l'antitotalitaire Tchèque, finit par discuter avec lui-même. Le conte philosophique, visionnaire, peut s'achever. Ecrit en 1936, il ne cesse de se régénérer comme la queue de ses salamandres.

Etonnamment perspicace quant au devenir de l'Europe quelques années plus tard, jouissif dans la peinture des nations, la guerre des salamandres anticipe également les problèmes écologiques. "Pourquoi la nature devrait-elle corriger les erreurs que les hommes ont commises?" interroge Capek.



Etait-il trop aquatique pour sombrer ainsi dans les tréfonds de l'édition? Ou trop tchèque? Pas assez grave? A présent qu'il est remonté à la surface, souhaitons-lui une insubmersibilité tout salamandrienne.

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L'Année du jardinier

C'est frais, drôle et assez inattendu.
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La guerre des salamandres

Ce roman difficilement catégorisable (aka OLNI) est paru en feuilleton dans les années 30 vraisemblablement, il est paru assez récemment chez Cambourakis (11 euros), et même s'il n'est pas LE chef d'oeuvre absolu, il mérite amplement lecture et n'a absolument pas vieilli!



Première partie, au parfum de livre d'aventures, où comment l'on découvrit dans les îles du fin fond du Pacifique des salamandres de bonne taille, dociles, pacifiques, bosseuses, apprenant vite, pourquoi elles essaimèrent dans le monde entier suite à un appât du gain fort capitaliste de la part des hommes.

Beaucoup d'humour, d'action, c'est pas mal barré.



Deuxième partie, quasi consacrée à l'histoire des salamandres, offrant des notes de bas de page et différents points de vue, là c'est bourré d'ironie et d'humour noir. On ne peut s'empêcher de penser, au vu du traitement infligé aux salamandres, à la traite des noirs et aux mouvements anti esclavagistes.



Dernière partie, plus sombre, plus philosophique, où la situation se dégrade, les salamandres se révélant obligées de lutter pour un espace vital suffisant, au grand dam des hommes n'ayant pas vu venir grand chose en dépit de mises en garde de certains intellectuels.



Ce qui frappe en premier lieu dans ce roman, c'est avec quelle facilité, en dépit d'un thème sérieux, il se lit avec aisance et plaisir, grâce aux changements de genre, roman classique, dialogues, compte-rendus, essais, etc..., le tout assaisonné d'ironie.



En plus des références à la traite des noirs, on peut y voir aussi des préoccupations écologistes, une réflexion sur la démocratie, et bien sûr chercher les clins d'oeil à la situation en Europe dans les années 30. Capek égratigne avec humour les caractéristiques (supposées) des anglais, français, et surtout on ne peut s'empêcher de penser à l'Allemagne de l'époque:



"Sur ce, la presse allemande commença à faire beaucoup de bruit autour de la salamandre balte. On soulignait surtout que c'était grâce au milieu allemand que cette salamandre avait évolué vers un type racial différent et supérieur, qu'il convenait de placer au-dessus de toutes les salamandres. On parlait avec mépris des salamandres dégénérées de la Méditerranée, au corps et à l'esprit atrophié, des salamandres sauvages des tropiques et en général des salamandres inférieures, barbares et animales, des autres nations.Une formule fit fortune à l'époque 'de la Grande Salamandre à la Sursalamandre allemande!' "



Un mot sur l'auteur (merci wikipedia)

Karel Čapek, né en 1890 en Bohême et mort à Prague en 1938, est l'un des plus importants écrivains tchécoslovaques du 20ème siècle. Le mot robot, qui apparaît pour la première fois dans sa pièce de théâtre de science-fiction R. U. R. (Rossum's Universal Robots), sous-titre en anglais du titre tchèque "Rossumovi univerzální robotia", a été inventé par son frère Josef et signifie "travailleur dévoué, esclave".
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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L'Année du jardinier

Dans un ouvrage en forme d'almanach, Karel Čapek, observe le jardinier, au gré des travaux et floraisons qui s'étalent de janvier à décembre.

Un petit livre ironique, humoristique et plein de poésie.

On se retrouve dans les descriptions que dépeint l'auteur.

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L'Année du jardinier

Voila un livre que j’ai adoré, ce n’est pas un roman, il n’y a pas de personnage principal avec un récit autour, là, nous palabrons sur les jardiniers en général.



Cette essai humoristique est un régal à lire, si on est jardinier, on s’y retrouve ; si on ne l’est pas, on découvre les manies et inquiétudes que donne le fleurissement d’un jardin.

De chapitre en chapitre, on avance dans l’année de mois en mois, chaque période a ses mystères à résoudre et problèmes à régler.

Mais quelque soit les décisions du jardinier, il n’est pas maître de son jardin, car il doit s’adapter aux caprices du temps, il y a bien une chose que l’Homme ne peut maîtriser, c’est la météo.



J’ai lu ce livre en très peu de temps, le sourire aux lèvres, en suivant les tourments d’un homme qui ne vit que pour son jardin, une belle découverte.

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L'Année du jardinier

J'aimais jardiner... quand j'étais plus jeune.Je manque de temps et j'ai beaucoup de chats. Néanmoins, j'ai lu ce livre qui était dans ma PAL depuis deux ans avec beaucoup d'intérêt car ce n'est pas un livre de jardinage comme les autres.

Jardinage, ai-je dit ? Non, plutôt monomanie du jardin. Nous avons affaire à un passionné, qui ne pense, ne vit que pour son jardin, ne supporte pas d'être éloigné de lui très longtemps, et quand il est obligé (quelle horreur !) de partir en vacances, il écrit chaque jour des lettres passionnées au malheureux qui en a la charge. Il m'a rappelé quelqu'un (moi, et les compte-rendus téléphoniques au sujet de mes chats quand je m'absente).

Comme un vrai livre de jardinage, il est découpé en mois et entre chaque bréviaire mensuel se trouve un chapitre centré sur une spécificité du jardin : les semences, les bourgeons, et même la pluie. Ce livre a près de quatre-vingts ans, il ne connaît donc pas les engrais, les insecticides, et les recettes préconnisées sont parfois à mourir de rire (ne ratez pas les méthodes pour se débarrasser des pucerons au mois de juin). Karel Capek a de l'humour, certes, mais aussi beaucoup de tendresses pour ses monomaniaques, ses obsédés de la plante rare, ceux qui ont toujours peur d'écraser une pousse fraîchement sortie de terre, ceux qui ont mal au dos à force de se courber sur leur plante favorite.

Le dernier point qui m'a séduite à cette lecture sont les illustrations, conçues par le frère de l'auteur, Josef : j'aime les histoires de famille.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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R.U.R. : Rossum's Universal Robots

Malgré ses 90 ans d'age un ouvrage d'une modernité stupéfiante.
Lien : http://capek.misto.cz/franca..
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L'Année du jardinier



Un peu long à mon goût et pourtant j'aime jardiner mais certains passages sont des belles descriptions de la nature qui nous entoure et nous nourrit
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L'Année du jardinier

Il faudrait qu’il pleuve au moins une semaine, reprend le premier, pour la campagne et tout

Il fait trop sec avance le second

Pendant ce temps, la chaleur du soleil devient étouffante, on sent dans l’air une tension extrême, les nuages roulent dans le ciel sans soulager ni la terre ni les gens. Mais, tout à coup, l’orage éclate à l’horizon; un vent gorgé d’eau se met à souffler, et ça y est : la pluie, tombant comme des cordes, ruisselle sur les pavés, la terre respire d’une façon presque perceptible à l’oreille, l’eau bruit, cliquette, jase, tambourine aux fenêtres, tapote avec mille doigts dans les chéneaux, court en longs rubans et sonne dans les flaques, et l’homme voudrait crier de joie; il met la tête à la fenêtre pour la rafraîchir au contact de l’humidité céleste ; il siffle, il fait du bruit et voudrait se mettre nu dans les torrents jaunâtres qui se précipitent le long des rues.Bienveillante pluie, rafraîchissant volupté de l’eau ! Rachète mon âme et lave mon cœur, scintillante et froide rosée ! p 70

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L'Année du jardinier

Un delicieux petit livre sous forme d'almanach ,destiné (pas exclusivement !) aux jardiniers, ceux qui mettent les mains dans la terre et qui aiment cela.

Ou l'on voit que les preoccupations, passions, lubies sont universelles dans notre hemisphere Nord que l'on soit jardinier tcheque ou français.

Ou l'on constate que l'on peut etre un grand ecrivain et etre aussi amoureux de ses plantes et maniaque en son jardin.

C'est plein d'humour jusqu'aux petits dessins qui illustrent les deboires de notre ecrivain aux mains vertes .
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La fabrique d'absolu

Un savant met au point par hasard une machine qui génère une énergie jamais égalée. Un seul hic, les radiations produites par le processus provoque des crises mystiques et bientôt l'humanité se retrouve déchirée entre les adeptes de trente-six religions plus imbéciles et totalitaires les unes que les autres. Capek, auteur tchèque de l'entre-deux-guerre, nous livre une fable absolument savoureuse et qui, en ce qui me concerne, à nourri autant mon anticléricalisme que mon rejet des dogmes. Un seul regret, l'éditeur de la version française a jugé bon de changer les noms des héros et de situer l'action à Paris plutôt qu'à Prague pour rendre le récit plus accessible à ses lecteurs. Ce livre mériterait certainement une nouvelle traduction.
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L'Année du jardinier

Je n'ai qu'un tout petit jardin - et c'est mon mari qui s'occupe du potager -, et pourtant je me suis reconnu dans ce jardinier au fil des mois.

Même si, de nos jours, nous consultons et commandons moins sur catalogues, mais fréquentons les terribles magasins de plantes pleins de tentations, d'où nous revenons les bras chargés de nouvelles pousses pour nous demander où les planter maintenant.


Lien : http://motamots.canalblog.co..
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L'Année du jardinier

Un petit roman très drôle...

Je n'ai pas de jardin et j'ai pourtant beaucoup ri à l'évocation des aventures de ce jardinier en herbe...
Lien : http://lecturissime.over-blo..
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La guerre des salamandres

Excellente satire très visionnaire pour l'époque des excès du libéralisme économique et d'une gestion des "ressources humaines" (ou plutôt salamandresques, ici !) sans scrupules où une nouvelle espèce inteligente (les salamandres) est exploitée par les hommes comme des outils mais cela finit par se retourner contre eux.... L'humour délirant de l'auteur fait mouche !
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