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Critiques de Karine Martins (105)
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

Une enquête fantastique prenante malgré quelques petites incohérences (faciles à ignorer, rien qui mette à mal l'intrigue), les chapitres s'enchaînent, les personnages sont attachants.

J'ai beaucoup aimé le côté found family dans la relation entre Gabriel et Rose (mon péché mignon).

J'ai dévoré ce livre qui m'a laissé un goût de trop peu, j'aurais bien enchainé avec le 2e tome dans la foulée !
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La bibliothèque du manoir

🎃 Ambiance Halloween à 100% 🎃



10 contes aux accents Victoriens, tous écrits par des autrices et auteurs différents 🦇



10 histoires qui nous plongent dans la frénésie d'Halloween et nous maintiennent la tête sous l'eau frénétiquement 😂



Ce qu'il faut savoir c'est que j'adore les contes, c'est vraiment un format que j'adore, les contes revisités comme les contes originaux (ce qui est le cas pour ce livre)!



Du coup, quand j'ai vu la campagne Ulule de ce livre, j'ai sauté sur l'occasion, surtout que je connaissais déjà la plume de plusieurs des autrices et auteurs de ce projet ❤️



J'ai beaucoup aimé cette lecture, chaque conte est totalement différent du précédent en terme d'ambiance, de style et de plume, impossible de s'ennuyer ❤️



Certains contes m'ont touché, d'autres m'ont amusé, et encore d'autres m'ont laissé dubitative, je me suis demandé si j'avais bien tout compris 🤣🤣



Mais ce qui est sûr c'est que j'ai passé un très bon moment 😁



Et puis la beauté de ce livre, vraiment, il est sublime ! Pfffiou 😍
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 3 : L'..

J'avais hâte de lire le dernier tome de la série. Je l'ai dévoré !

Car ce fût un véritable feu d'artifice !

Les méchants ne sont plus si méchants et les alliances improbables sont efficaces, enfin le plus souvent... La mémoire qui revient à Gabriel le fait douter en même temps le lecteur. Quels sont vraiment les pouvoirs de Rose ? Et Grégoire dans tout ça ?



L'autrice a écrit une trilogie dont chaque tome tient le lecteur suffisamment en haleine pour aller au plus vite voir la suite. Elle ponctue son récit de rebondissements et sème des indices sur les différentes facettes de ses personnages, tout en maintenant la tension. Les dialogues teintés d'humour (et d'humeur !) pimentent le récit qui se lit en apnée. Dans ce dernier tome elle présente de nouveaux personnages pour une fin en apothéose.



A lire absolument !
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 3 : L'..

Naïvement je m'attendais à un tome "simple" permettant de clôturer une immortelle relation de tensions et de haine.



Ahah, naïve que j'ai été.



Ce dernier tome nous propulse très rapidement dans les manigances et le doute. Qui sont les alliés, qui sont les têtes à abattre ou encore qui est qui ? Bref, du début à la fin vos certitudes exploseront et vacilleront.

Si Untel est forcément le méchant à abattre, soyez certain que vous allez plus que douter. Et si Untel est d'une grande aide, doutez-vous bien qu'il n'est pas allié pour autant...



Si j'évoque ce point en priorité c'est parce qu'il me semble le plus intéressant. Toute l'histoire est tissée autour des doutes que nous nourrissons sur les personnages. Ce à quoi je peux rassurer l'autrice : elle a réussi.

Vient ensuite le rapprochement que l'on peut avoir avec les personnages. Ils sont si crédibles, si réalistes et si attachants que l'on ne peut que les considérer comme des êtres existants. Il y en a qui énervent, évidemment, puisque l'on ne sait jamais s'il faut les croire ou non. Même les principaux... Et c'est là qu'est le drame - dans le plus bon sens du terme - c'est bien que notre Gabriel et Rose semblent parfois sur la mauvaise voie. Sans être mauvais, il est bien possible dans ce roman qu'ils se fourvoient et empruntent un chemin tortueux.



Splendide !



Je note également, car j'ai trouvé ça plus qu'agréable, le doux humour de l'autrice qui réussi à rendre crédible des discussions entre personnages notamment grâce aux traits d'humour (en plus des personnalités très bien construites et travaillées).



Tout ceci ne serait pas grand chose sans la plume fluide et incroyablement prenante de l'autrice (que je préfère dans ce tome que dans le précédant - le ton du récit n'étant pas le même). Elle a su construire une des plus belles déclaration d'amour, et déclaration d'adieu...



J'en pleurs encore.

Merci.
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 2 : L'..

Gabriel a disparu depuis deux ans dans les cachots de la Sainte-Vehme. Grégoire et Rose attendent son retour à Paris lorsque des meurtres étranges sont commis sur les lieux de l'Exposition universelle. Est-ce le fait d'humains ou d'Egarés ?



Après un superbe premier tome, celui-ci était à la hauteur de son prédécesseur. Une fois de plus l'écriture de Karine Martins nous transporte dans un XIXe siècle peuplé de créatures inquiétantes.



Après la Bretagne, Paris et le thème de l'Exposition universelle permettent de changer pour un cadre plus urbain (coucou les courses-poursuites inquiétantes dans les égouts) et de parler de la façon dont les occidentaux ont traité les populations indigènes d'Amérique (en plus d'élargir la provenance géographique des créatures égarées).



Les relations de notre trio évoluent pour notre plus grand plaisir et on s'approche de plus en plus de la révélation de ce que sont vraiment Gabriel et Rose. Aussi, ce nouveau tome est l'occasion de montrer l'étendu des ramifications de la Sainte-Vehme et ça fait froid dans le dos.



Même si j'avais oublié des éléments du premier tome (j'ai dû aller lire un résumé 🤭) on n'est pas perdu car des points sont rappelés. L'enquête est intéressante à lire et j'avais envie de découvrir ce qui se cachait derrière ces meurtres.



Bref, une réussite et au vu de la fin, on a très envie de savoir ce qu'il va se passer dans le 3e (et dernier il me semble) tome.
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La bibliothèque du manoir

Une lecture fascinante. Dix contes très bien écrits, dans des registres et des tons très variés, mais tous dans une ambiance victorienne, gothique et mystérieuse.



Dans ce recueil, vous croiserez un enfant en fugue recueilli par un cirque et un éteigneur de réverbères. Vous entrerez dans l'étrange boutique de souvenirs d'Isadora, veillerez Gabriel aux prises avec une malédiction familiale, rencontrerez la jeune Jeanne à travers son journal intime, vous promènerez dans Londres en compagnie de Drake, le farfadet que vous seul pourrez voir ou bien dans Beaumont à la rencontre de la poupée mécanique Cora ...



J'ai passé un très bon moment de lecture. Chaque nouvelle est unique et très bien écrite. Chaque auteur et chaque autrice ont leur style bien à eux. C'est autant de perles et autant d'émotions, allant du rire, à la mélancolie, à la frayeur. On explore l'âme humaine ainsi que les thèmes de la mort, de l'amour, du carcan des conventions et de la société pour les femmes, et aussi les hommes, du désir de liberté, de la culpabilité et de la folie.



L'ambiance est souvent mystérieuse, parfois lugubre, dans les rues pleines de fog de Londres, ou dans les grands parcs brumeux aux arbres couronnés d'orange et de rouge. Elle est aussi onirique et fantastique.

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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 2 : L'..

😭😭😭 Mais c'est quoi cette fin ? 😭😭😭



Je suis tristesse absolue 😢



Et en plus la suite est pas sortie encore 😱



Vite vite Karine Martins ce suspens va aspirer mon âme 🤣



Ah oui, j'ai oublié le mot magique quand on demande quelque chose : PITIÉ 🙏🙏🙏



Bon sinon... C'était beaucoup trop cool 😍



2 ans se sont écoulés depuis la fin du tome 1 et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y a du changement 😅



Une nouvelle enquête qui nous mène en plein cœur de l'exposition universelle de Paris en 1889 😍



Et oui, fini la Bretagne et le bord de mer, bonjour les égouts de Paris 😅



C'est sûr que c'est moins glamour, mais tout aussi prenant 💜



Encore une bonne dose de créatures peu avenantes : des vampires, des cyclopes, des gargouilles et des Parisiens 🤣 (y'a de raison qu'il n'y ait que les Bretons qui prennent 😂)



On en apprend plus sur la vraie nature de Gabriel et de Rose, mais on finit ce tome 2 avec ENCORE PLUS de questions 😱



Et sans tome 3 à dévorer... C'est DUR 😭



Coup de cœur pour cette saga, vraiment, je suis ravie d'avoir tenté le coup !
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 3 : L'..

Cela faisait un moment que l’on attendait ce dernier tome mais après l’avoir terminé, je comprends pourquoi il a fallu être aussi patient au regard de la densité de cette intrigue.



Si vous ne connaissez pas encore cette saga (non mais franchement!!!), nous sommes à la fin du XIXème siècle et nous découvrons Gabriel Voltz, un enquêteur un peu particulier puisque doté de pouvoirs surnaturels qui lui permettent de retrouver des Égarés, des créatures qui ont une apparence humaine mais n’en sont pas (lycanthrope, vampire…). Bien que solitaire, Gabriel a recueilli une jeune fille dont les parents ont été assassinés, Rose, et s’est lié d’amitié avec Grégoire, un prêtre. Ensemble, ils se retrouvent à devoir enquêter sur des évènements étranges et surtout cherchent comment s’extraire de l’influence de la Sainte Vehme, l’ordre qui a fait de la chasse aux Égarés sa mission…



Le premier tome nous avait emmené sur les côtes bretonnes, le second au cœur de l’exposition universelle de Paris et ce dernier tome nous conduit en Allemagne, là où l’Ordre de la Sainte-Vehme a pris naissance.



Je n’en dirai pas trop sur ce dernier tome pour ne rien gâcher mais L'Esprit de Werdenfels nous donne les réponses aux questions qui ne nous ont pas quittées depuis les débuts de cette histoire : qui est Rose ? Qui est Gabriel et surtout quelle place occupe-t-il dans l’histoire de cet ordre inquisiteur ?



Karine Martins ne nous épargne pas dans ce dernier tome, enchaînant les retournements de situation, nous faisant douter des personnages : c’était épique, haletant et j’ai failli avoir une crise cardiaque dans les dernières pages… (N’hésitez pas à m’envoyer un message si vous avez été dans la même situation…). sans surprise, je ne peux que vous recommander chaudement cette saga historique fantastique.

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La bibliothèque du manoir

c’est la première fois que je lisais un livre de ce genre et j’ai vraiment aimé lire chaque soir mon petit conte avec ma tisane et ma musique de fond parfois ! (Tim Burton themes pépite pour ces lectures !)



L’objet livre est vraiment sublime , je trouve le toucher très agréable et les illustrations avant chaque histoire étaient très belles et résumaient bien le thème !



J’ai été subjugué par la moitié des histoires , d’autres m’ont laissé un peu sceptique , peut être n’étais je pas dans le bon mood ..

En tous cas je vous conseille cette lecture totalement dans le thème autonomal
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Déviants, tome 1 : Le Masque de cire

Après l'enthousiasme pour "Ceux qui ne peuvent pas mourir", j'attendais ce nouveau roman de Karine Martins avec un mélange bizarre d'appréhension et de totale confiance : est-ce que j'allais autant aimer une histoire toujours fantastique mais un peu différente ?



La réponse est : OUI ! C'est un coup de cœur.



Pourquoi ?

D'abord pour le cadre historique et géographique : le Paris des années 1900, les Apaches, la Salpêtrière, Montmartre... je ne sais pas pour vous, mais moi je ne résiste pas. Et comme la butte est un quartier que j'ai longuement arpenté cette année, je suivais vraiment pas à pas les personnages en ayant l'impression d'être avec eux.

Ensuite pour la beauté des atmosphères : la vision d'Adèle dans cette serre mortifère, au milieu des orchidées desséchées, l'image était tellement marquante... Et j'ai encore bien en tête une certaine scène dans une certaine demeure, avec la menace qui rôde, l'angoisse qui monte... brrr, j'avais l'impression d'entendre le bois des escaliers craquer et un pas lourd qui approche...



Quant aux personnages, j'ai beaucoup aimé le duo principal. Ces deux figures blessées fonctionnent bien ensemble. Adèle à la fois si fragile et si combative, si protectrice, et de l'autre côté l'alliance de déchéance, de loyauté (et de râleur, un peu, il faut l'avouer) d'Hadrien. Les répliques mordantes fusent, et ils sont bien malmenés par leur créatrice ! Il me tarde déjà de les retrouver, surtout que la fin nous lance sur une nouvelle piste très prometteuse.



Et alors, la cerise sur le gâteau c'est le paranormal, avec tout le potentiel de ces êtres aux étranges facultés. J'étais fascinée par toutes ses manifestations en -kinésie. Ambiance garantie.



Conclusion : vivement la suite !
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La bibliothèque du manoir

« Quelque part à la lisière des rêves les plus étranges et des fantasmagories de l’esprit, il existe un manoir oublié de toutes et de tous, bâti dans le plus grand secret derrière une forêt des ombres. Auréolé de brume et de mystère, ce manoir a choisi l’atmosphère particulière de l’automne pour vous ouvrir ses portes…

[…]

Si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez décidé de répondre à une invitation. Ou que vous vous apprêtez à le faire.

Alors venez, osez, entrez…

Nous vous souhaitons la bienvenue au manoir! »



La Bibliothèque du Manoir, Collectif @twinkleeditions



L’automne frappe à la porte, le vent froid s’infiltre, la pluie glacée frappe le carreau… rien de tel qu’une ambiance de saison pour lire ces dix contes victoriens écrits par plusieurs autrices et auteurs qui n’ont pour seul objectif que de nous transporter dans un monde étrange et fantasmagorique, peuplé de créatures et sortilèges, de portes qui grincent et de courants d’air, de brume et de pénombre… un univers propre à la semaine du 31 octobre!



« Connaissez-vous le mythe des loups-garous qui deviennent des meurtriers incontrôlables à la pleine lune? Eh bien, imaginez que le sort du Souffleur de Lumières était, en quelque sorte, semblable au leur.»



Chaque conte recèle des trésors d’enchantements, de maléfices, de peurs… mais de charmes aussi! Ma prédilection allant au conte de @laetitia.arnould Le Souffleur de Lumières.



« Il est des histoires, étranges ou familières, qui n’ont d’autre prétention que celle d’être racontées. Elles s’affranchissent des codes et des lois, semblent parfois hors d’atteinte, hors d’haleine, hors du temps. Sans le savoir, pourtant, elles s’inscrivent dans la mémoire populaire et refont surface dans les souvenirs jaunis, avec la même ténacité que le vent qui, d’octobre à décembre, emporte les feuilles d’automne.

À mon humble avis l’histoire du Souffleur de Lumières est de celles-là.»



Certains contes égrènent aussi quelques références littéraires, tel celui de @jeremy_angelo.books



« Victor Hugo, Alexandre Dumas, Jules Verne… la liste de génies d’Outre-Manche est longue. Même si Octave n’a pas trop le cœur à discuter littérature… »



Un recueil à découvrir! 👻
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La bibliothèque du manoir

Histoire de rester dans le mood automnale, "La Bibliothèque du Manoir" a accompagné mon mois d'octobre avec dix contes à l'ambiance spooky/victorienne. Ne réunissant que des auteurs français (dont certains que je connaissais déjà, comme Ellie. S. Green, ayant rédigé "Steam Sailors"), c'est une belle initiative que nous a réalisé la Twinkle Editions.



On ajoute à cela que l'ouvrage est un magnifique objet, avec de superbes illustrations, et l'atmosphère est posée.



Tous les soirs, j'ai donc lu un conte de ce recueil, et ce jusqu'à Halloween. C'était mon petit rendez-vous sous la couette, comme quand je m'amusais à me créer des histoires d'horreur étant enfant.

Certains contes étaient enchanteurs, d'autres donnaient le frisson... Si j'ai apprécié toutes les nouvelles dans l'ensemble, je dirais avoir eu des petites préférences pour "Le Bourreau des Coeurs Eplorés" de Johanna Marines et A.J. Twice, et "La Fabrique Mécanique" de Camille Montgolfier, que j'ai trouvé vraiment originaux, et dont j'ai tout particulièrement apprécié la plume.



Hâte de lire "Là où réside l'hiver" de Laetitia Arnould lors des mois froids à venir !
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La bibliothèque du manoir

Je tiens à remercier les éditions Twinkles pour leur envoi des livres de la campagne ulule en parfait état et de m'avoir fait découvrir pas mal d'auteures, auteurs à la plume si addictive, que de plaisir de se plonger chaque jour dans un conte et surtout lire un livre bien illustré.



Dans Freak Show on y retrouve Eliott qui suite à un incendie quitte la ville de Sheffield et prend le train jusqu'à Birmingham, il ne se doutait pas qu'il allait tomber sur des monstres d'un freak show. Tout en cachant ce qu'il à fait la haut, il intègre ce freak show et il ne sera pas le seul à avoir des secrets.



Dans Le souffleur de lumières, l'histoire se déroule à Londres en octobre 1858 et on y retrouve comme le montre si bien le titre un souffleur de lumières qui vit la nuit, mais qui connait vraiment son histoire? Personne à part cette petite fille au violon errant sur les docks, bas-fond de la capitale, où sur les rives de la Tamise.



Dans le Bourreaux des cœurs éplorés, on y retrouve Ivy Lunacy qui suite à la mort de son mari va tomber amoureuse de la mort elle même. Elle est envoûtée par Mr Heartless. Elle va tout faire pour passer, repasser une ou plusieurs nuits dans ses bras.



Dans Sa voix au delà des voies, on y retrouve romane qui inaugure une ligne de chemins de fers en 1845? étant invité par son oncle. Elle ne se sera jamais doutée qu'elle tombera sur une drôle de créature lui faisant peur mais qui la guidera vers son rêve d'écrivaine.



Dans La fabrique mécanique, on y retrouve Louis Edouard qui lors d'un voyage entre la pension britannique et la maison de famille des Beaumont, lorsqu'il arrive avec une voyageuse à Beaumont tombe sur une ville remplie d'automates. et ces fameux automates servant les habitants se sont libérés.



Dans East End, l'histoire se déroule à Londres fin septembre 1888, on y retrouve Stanley qui se croit fou vu qu'il parle à des drôles de créatures. Sauf que Drake un ami imaginaire de son enfance l'appelle au sujet des meurtres dans les bas-fonds de Londres et le meurtrier vise que des farfadets, dragonnets ou fées.



Dans L'Amphytrion, à Manchester à la fin du XIXème siècle on y retrouve Octave qui offre l'hospitalité pour converser avec lui, si vous avez faim n'hésitez pas à vous rendre chez lui et régalez vous chez L'Amphytrion.



Dans Vous montez mademoiselle, on y retrouve Gabrielle qui rentre chez elle, sauf qu'elle va mettre la main sur le journal de Jeanne, une mystérieuse parente qui nous parle de voyage à bords de trains fabuleux. Qui était elle? Ces fameux trains n'étaient ils que le fruit de son imagination?



Dans Un songe d'automne, on y retrouve Abigail qui se voit engager au manoir des Grays. Elle doit veiller sur un homme ayant un mal étrange. Et plus elle passe de nuits à son chevet plus elle se rend compte que cela dépasse tout ce qu'elle imaginait jusque là. Quel mal ronge cet homme?



Dans le dernier conte La boutique de souvenirs d'Isadora, chaque 31 octobre les esprits déposent à Isadora des souvenirs à transmettre à leurs proches. Sauf qu'un jour le souvenir d'une jeune fille potentiellement en danger est retrouvé et il va falloir faire vite.



Un magnifique recueil de contes bien illustré avec diverses histoires si prenantes les une que les autres à lire et relire chaque années à l'approche d'Halloween.



Si vous aimez les contes particuliers, gothiques et inédits c'est ce livre qu'il faut lire.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..
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La bibliothèque du manoir

J'avais envie d'une ambiance automnale et d'histoire courtes : ce recueil de contes est idéal pour la saison ! En plus d'être un bel objet-livre, il m'a transporté dans 10 histoires de 13 plumes différentes pour valoriser l'esthétique victorienne et célébrer les bons et mauvais côtés de cette époque. Bienvenue au manoir !



Mon avis général sur le recueil :



Côté esthétique, l’ouvrage est très soigné : couverture rigide, reliure au fil, papier épais, jolies illustrations qui collent bien au thème. C’est un livre que l’on a envie de garder dans sa bibliothèque et qui ravira les collectionneurs de belles couvertures.



Au niveau du contenu, l’ensemble des contes est cohérent au niveau de l’esthétique victorienne et en ce sens il tient ses promesses. On passe de Londres à la campagne brumeuse, de Manchester à Birmingham, dans les bas-fonds comme du côté des belles demeures aristocrates. Il se dégage de l’ensemble du recueil une sorte de mélancolie, que l’on pourrait retrouver chez Dickens, et peu d’histoires ont une fin très joyeuse ce qui renforce leur côté victorien. En effet, qu’ils soient pauvres ou riches, les personnages principaux sont en général assez malheureux dans leur vie. Le thème du jeune aristocrate rebelle qui ne souhaite pas suivre les traces de ses parents est assez récurrent, tout comme celui des trains, promesse de voyage ou de nouveau départ. Seule une histoire fait exception en introduisant du Steampunk et en situant son action en France (= La Fabrique Mécanique).



Concernant les genres des contes, en plus de l’esthétique victorienne, on retrouve du policier, du surnaturel, du fantastique, et même de la romance. Le Souffleur de Lumières apporte aussi un côté Légende Urbaine, qui s’inscrit totalement dans le conte.



Il y a 10 histoires, et 13 auteurs et de ce point de vue des styles très variés. A mon sens, autant le recueil garde une cohérence de thème autour du conte victorien, autant ce n’est pas le cas pour les styles d’écriture. Mais pour autant, cela ne gêne pas la lecture et cela permet de découvrir des auteurs inconnus, ce que j’ai beaucoup apprécié. Le seul bémol que j’ai trouvé à l’ensemble, est qu’après lecture, j’ai éprouvé des difficultés à me souvenir de chaque histoire excepté la dernière. J’ai dû relire le début de chaque conte pour rédiger cet avis. Ce qui me laisse à penser qu’il manquait peut-être quelque chose à chaque conte pour me marquer suffisamment et m’en souvenir.



Mon avis pour chaque conte :



FREAK SHOW, PAR ELLIE S.GREEN

Résumé : Après avoir déclenché un terrible incendie, Elliot fuit Sheffield et prend clandestinement un train pour Birmingham, où il rencontre les monstres d’un freak show itinérant. Tout en cachant son acte criminel, Elliot intègre la compagnie et va vite comprendre qu’il n’est pas le seul à avoir des secrets.



Mon avis : Ici l’autrice nous emmène dans un orphelinat effroyable où Elliot commet des vols ou des bêtises pour améliorer le quotidien des autres orphelins plus jeunes que lui. Elle dénonce en parallèle les conditions de vie des orphelins dans les institutions victoriennes. C’est sa bévue de trop qui va obliger Elliot à fuir et à rejoindre malgré lui un cirque de curiosité, un Freak Show, afin de survivre et de se trouver un nouveau foyer. L’histoire est racontée du point de vue de l’enfant et de ce qu’il perçoit du cirque, ce qui renforce le côté mystérieux et fantastique de son aventure. Car il s’agit d’un cirque spécial, à la fois repoussé par les religieux à cause des « créatures » qui y sont exposées, ostracisé par la population qui y voit des personnes contre-nature, mais aussi l’objet d’une curiosité morbide qui lui permet de vivre de sa différence. Les membres du cirque apparaissent toujours très polis avec le reste de la population car c’est le seul rempart qu’ils ont trouvé pour survivre. Au fil de l’histoire, Elliot va découvrir les secrets du cirque et en apprendre sur lui-même. Un joli rebondissement survient en fin de conte, que je n’avais pas vu venir ! Un conte sur la différence et le deuil.



LE SOUFFLEUR DE LUMIÈRES, PAR LAETITIA ARNOULD



Résumé : Octobre 1858. A Londres, le Souffleur de Lumières fait régner la nuit. Il est le pendant sombre de l’allumeur de réverbères, ou son descendant maudit. Mais qui connaît son histoire ou son vrai nom ? Personne, à part peut-être cette petite fille au violon, qui erre sur les docks, dans les bas-fonds de la capitale et sur les rives de la Tamise…



Mon avis : Le Souffleur de Lumière apparaît comme une légende urbaine dans ce conte. L’histoire est racontée par un narrateur extérieur qui analyse les actions du Souffleur et sa transformation progressive au contact d’une mystérieuse petite fille. J’ai beaucoup apprécié l’ambiance tout à fait victorienne de ce conte qui nous plonge dans un Londres brumeux, aux côtés d’un personnage fantastique tiré tout droit d’un cauchemar. La petite fille apporte une touche d’humanité et d’histoire dans ce conte, même si elle ressemble beaucoup à la petite marchande d’allumettes. Un conte sur ce qui nous guide dans la vie et sur les légendes de Londres.



LE BOURREAU DES CŒURS ÉPLORÉS, PAR A.J TWICE & JOHANNA MARINES



Résumé : Suite à la mort stupide de son premier mari, Ivy Lunacy tombe sous le charme de la Mort elle-même, personnifiée par l’envoûtant Mr Heartless. Dès lors, elle n’aura de cesse de tout tenter pour revivre une nuit -ou plusieurs – dans ses bras. De l’amour à la folie il n’y a qu’un pas… ou plusieurs trépas.



Mon avis : C’est l’histoire qui m’a fait le plus sourire face aux manigances du personnage principal féminin, prête à tout pour une nouvelle nuit de folie avec la Mort. Ivy est une vraie garce, une mante religieuse, une veuve noire. Tout ce qui l’intéresse, ce sont des maris vieux, riches et qui meurent assez rapidement. La mort de son premier mari est juste improbable, mais les autres sont hilarantes. J’ai adoré les subterfuges qu’elle utilise pour ne pas se plier aux devoirs conjugaux avec ses légitimes. Quant à la mort, on la sent blasée devant cette folle dont elle n’arrive jamais à retenir le prénom et qu’elle s’efforce de ghoster tant qu’elle le peut. Mais rira bien qui rira le dernier. Je n’avais pas vu venir le final qui m’a bien surprise. Un conte sur la vénalité et l’amour fou aux conséquences désastreuses.



SA VOIX AU-DELÀ DES VOIES, PAR NANCY GUILBERT



Résumé : Romane est invitée par son parrain, le riche industriel Gordon Perkins, pour l’inauguration d’une nouvelle ligne de chemin de fer, en 1845. Elle ne peut se douter qu’elle va y rencontrer un personnage très singulier qui, s’il lui inspirera de la peur, la guidera d’une manière inattendue vers son rêve d’écrivaine…



Mon avis : Ce conte est une histoire de fantôme… de trains ! La première partie est l’histoire de Romane qui va vivre une expérience surnaturelle dans un train où elle a été invitée. La seconde partie est le roman que Romane va écrire suite à cette histoire et va propulser sa carrière d’écrivaine, chose impensable à l’époque victorienne (il fallait emprunter un nom masculin pour pouvoir être publiée et écrire pour une femme n’était pas très bien vu). J’ai aimé les piques lancées par Romane sur son oncle et sa tante richissimes qui l’invitent pour montrer qu’ils font oeuvre de charité auprès de leur propre famille. J’ai apprécié l’histoire du fantôme et des circonstances de sa mort qui dénoncent une industrialisation à l’extrême, au détriment des ouvriers. Pour autant, je n’ai pas vraiment frissonné face au surnaturel, peut-être parce que Romane elle-même n’avait pas trop peur (?). Néanmoins, la description des manifestations fantomatiques dans l’histoire étaient excellentes et très visuelles. Un conte sur les fantômes et la destinée.



LA FABRIQUE MÉCANIQUE, PAR CAMILLE DE MONTGOLFIER



Résumé : Au cours d’un voyage entre une pension britannique et la maison familiale de Beaumont, Louis-Edouard décrit sa ville dotée d’automates à la voyageuse qui partage son compartiment de train. Quand ils arrivent à Beaumont, toutefois, les choses ont changé et les automates qui servaient les habitants de la ville se sont libérés…



Mon avis : On rencontre dans ce conte le jeune héritier d’une famille française assez aisée qui règne sur un village où les automates gèrent le quotidien à la place des humains. Louis-Edouard est décrit comme un jeune garçon très conscient des apparences et de son futur rôle, mais surtout avec un bon coeur et l’envie de bien faire les choses. Sa rencontre fortuite avec cette voyageuse-aventurière va l’aider à résoudre un problème important dans son village, en lien avec une révolte d’automates. J’ai beaucoup apprécié la manière dont la voyageuse fait prendre conscience des choses au jeune garçon, lui apprenant à vivre sa vie en dehors des cours prodigués par sa pension. L’histoire de la poupée automate, leader de la rébellion est assez touchante. Celle de la rébellion en elle-même assez effroyable : un couvre-feu spécifiquement dédié aux habitants, l’obligation de se passer de tout aide manuelle. Cela fait prendre conscience de notre dépendance à la technologie à travers cette histoire. Une histoire avec une fin heureuse sur les dangers de la technologie et l’émancipation.



EAST END, PAR JENNIFER TELLIER



Résumé : Londres, fin septembre 1888. Stanley est convaincu qu’il est fou, puisqu’il converse avec des créatures surnaturelles. Mais Drake, l’un des amis imaginaires de son enfance, l’interpelle sur les meurtres qui se multiplient dans les bas-fonds londoniens et qui ne visent que des farfadets, des dragonnets et des faës…



Mon avis : Stanley est un jeune aristocrate qui fuit son devoir d’héritier en fréquentant le bas-peuple et les tavernes. Il aime les beuveries pour tromper son esprit et s’empêcher de devenir fou : il voit depuis son enfance des créatures surnaturelles qui conversent avec lui. Devant un père constamment déçu par lui, et une mère absente décédée prématurément, il se sent bien seul face à ce problème dont il ne peut pas parler. Quand enfin, il se décide à affronter les lutins et farfadets qui semblent avoir besoin de son aide, il plonge totalement dans la folie… Un conte sombre sur la quête de soi avec une référence à Jack l’éventreur et à Dr Jekyll et Mr Hyde.



L’AMPHITRYON, PAR JEREMY ANGELO



Résumé : Manchester, fin XIXe. Hormis le 31 octobre de chaque année, Octave de Cielmonde offre l’hospitalité en échange d’une simple conversation. Si votre estomac crie famine et que vous avez beaucoup de bagout, n’hésitez pas à franchir le seuil de sa porte, et régalez-vous chez l’Amphytrion. Si vous l’osez…



Mon avis : Octave est un être étrange dont on ne connaît pas grand chose, si ce n’est qu’il se repaît d’histoires et de compagnie plus que de nourriture. On croirait une légende urbaine comme celle du Souffleur de Lumières… Ce conte est le récit de la journée du 31 octobre, la seule date dans l’année où Octave n’invite personne. On en ignore la raison mais il semblerait que ce jour soit maudit et que l’hôte y révèle sa face la plus sombre. Malgré tout, un invité surprise fort malpoli et trop curieux va braver l’interdit en frappant à la porte d’Octave. J’ai beaucoup apprécié le fait de menus détails dans cette histoire comme le fait que le menu soit appétissant en fonction de la conversation de l’invité, ou qu’Octave ne semble pas vivant mais apprécie la compagnie de tous. Un conte sur l’adage : « La curiosité est un vilain défaut » et la solitude.



VOUS MONTEZ, MADEMOISELLE ? PAR SACHA BAZET



Résumé : Alors qu’elle retourne sur les terres de ses origines, Gabrielle met la main sur le journal de Jeanne, une mystérieuse parente. Dans ce carnet, la jeune femme fantasque évoque des aventures incroyables à bord de trains fabuleux. Qui était Jeanne ? Et ces trains étaient-ils bien plus que le fruit d’une imagination foisonnante ?



Mon avis : Encore un conte sur une jeune aristocrate qui souhaite s’émanciper de ses parents et de sa condition. Sauf qu’ici, elle revit le cheminement d’une parente qui a vécu la même chose à travers son journal intime. Et s’il existait une garde fantôme dans la montagne, à partir de laquelle on pouvait embarquer à travers des trains tous plus intéressants les uns que les autres ? Mais cette gare existe-t-elle vraiment ou est-elle le produit de l’imagination d’une jeune fille malade ? J’ai beaucoup apprécié les différents trains : celui des courtisanes, celui des scientifiques, de la bibliothèque, des aventuriers, des architectes-paysagistes, de la moralité… Tout se prête à un voyage imaginaire très intéressant. J’ai aussi apprécié le fait que l’héroïne gagne en maturité et ouvre les yeux sur sa condition privilégiée au fil de l’histoire. Le conte en dit long également sur l’attitude des aristocrates face aux membres de leur famille qui ne se plient pas aux conventions fixées par leur rang. Le final est ambiguë avec une fin ouverte, ce qui laisse au lecteur la possibilité d’imaginer la suite de l’histoire. Un conte sur l’émancipation et l’identité.



UN SONGE D’AUTOMNE, PAR LIVIA MEINZOLT



Résumé : Lorsque Abigail est engagée au manoir des Gray, elle s’attend à veiller un jeune homme atteint d’un mal étrange. Mais ce qu’elle découvre au fil des nuits passées au chevet de Gabriel est bien plus complexe qu’elle ne l’imaginait. Se pourrait-il que la malédiction des Gray soit plus qu’une simple superstition des villageois ?



Mon avis : L’histoire est une romance autour de deux personnages qui ne sont pas issus de la même classe sociale. Abigail est pauvre et doit travailler pour survivre. Gabriel est un nanti, malheureusement atteint d’une maladie héréditaire mystérieuse. J’ai apprécié le fait que l’héroïne fasse preuve de rationalité dès le départ au sujet de la malédiction de la famille de Gabriel, même si elle remettra en question son jugement à un moment donné de l’histoire. La malédiction révèle des secrets de famille honteux qui sont assez représentatifs d’une époque où les aristocrates abusaient de leur pouvoir auprès de leurs domestiques. L’autrice a un style assez poétique très agréable à lire, notamment dans ses descriptions de paysages et d’ambiance automnale. Un conte sur l’amour et la vengeance.



LA BOUTIQUE DE SOUVENIRS D’ISADORA, PAR KARINE MARTINS



Résumé : La « Boutique de souvenirs d’Isadora » n’a de boutique que le nom. Rien ne se vend, mais se transmet. Chaque 31 octobre, les esprits déposent des souvenirs à remettre aux vivants. Un jour, le souvenir d’une fillette, potentiellement en danger, est retrouvé. Commence alors une course contre la montre pour la chercher, à partir d’un seul indice : un dessin.



Mon avis : Sans doute mon conte préféré du recueil. Au niveau du genre, on oscille entre le fantastique et le policier auprès du personnage principal un peu alcoolique qui se fait engager auprès de la gérante un peu folle d’une boutique étrange. Au fil de l’histoire, on comprend qu’Isadora est un être fantomatique qui délivre les souvenirs des disparus à leurs familles afin de les aider à faire leur deuil. J’ai trouvé son rôle assez touchant mais le personnage est vraiment très étrange. Elle est décrite comme une silhouette fantomatique, habillée comme une poupée, et qui se soucie peu des apparences ou des conventions. A l’inverse, William est plutôt soucieux de la protéger du danger extérieur et d’arrondir les angles. Les deux personnages se complètent bien. J’ai beaucoup apprécié l’enquête qu’ils mènent pour retrouver la petite fille du dessin, même si William doute un instant de l’existence d’Isadora, ce qui apporte une touche de fantastique. J’aimerais lire d’autres histoires dans le même univers, d’autres enquêtes. Un conte sur le deuil et les secondes chances.



En conclusion : La Bibliothèque du Manoir est beau recueil de contes qui vous plongera dans une ambiance victorienne idéale pour l’automne. Si vous aimez enquêter, frissonner ou tout simplement retrouver l’ambiance des romans de Dickens, venez découvrir ces histoires toutes plus différentes les unes que les autres. Cependant, ne vous attendez pas forcément à des fins heureuses : comme dans Dickens, la vie est dure et difficile dans les bas-fonds de Londres, même si l’on vous apportera une lueur d’espoir de temps à autre...

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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

Ce roman m'a fait une drôle d'impression.



L'univers de base m'a attiré : une histoire de chasse aux bestioles surnaturelles dans la France des années 1800... pas mon genre de lecture habituellement, mais j'étais intriguée.



Et l'ambiance, c'est certain, était au rendez-vous. Enquête, mystère, horreur... un joli mélange qui fonctionne bien.



Mais... malgré tout ça, je n'ai pas réussi à rentrer vraiment dans l'histoire. Ou plutôt, je me suis sentie très éloignée des personnages. Et détachée des moments de tension, comme si je les observait de très loin, sans être vraiment investie. Je dirais que c'est la plume de l'autrice qui m'a laissée cette impression, sans réelle certitude.



Ca reste une bonne lecture même si, personnellement, je n'ai pas adhéré au style d'écriture.
Lien : https://www.instagram.com/ab..
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

Ceux qui ne peuvent pas mourir est un roman réellement original! Une histoire de loups-garous, certes, mais pas seulement. Avez-vous seulement déjà entendu parler de cocatrix, de volkolaks? Cette histoire traite un folklore passionnant, et cerise sur le gâteau, à une époque vraiment intéressante, le XIXe siècle.



Ici, on ne suit pas le schéma classique du roman sur les loups-garous, avec un protagoniste se transformant sur commande afin de sauver qui peut l’être. Gabriel Voltz est enquêteur, pas comme les autre, soit, mais un enquêteur hors pair.



Suite au meurtre de ses parents par une créature non identifiée, Voltz prend Rose sous son aile, bien que ce soit formellement interdit. Alors qu’il a prit la décision de s’en occuper jusqu’à trouver une solution, il est contraint de l’emmener avec elle lorsqu’il est appelé pour enquêter sur une série de meurtres étranges dans un coin reculé de France pour l’Ordre de la Sainte Vehme.



J’ai beaucoup aimé les personnages de ce roman, que je qualifierai d’authentiques. Tous ont une personnalité très forte et différentes les unes des autres. Gabriel Voltz, un homme mystérieux et réservé cachant un grand cœur, Rose, la jeune fille insupportable mais attachante et pleine de bonnes intentions, mais également des personnages plus secondaires tels que Grégoire le prêtre et Anwenn la guérisseuse assez secrète.



De même, l’ambiance de ce roman est parfaite, mystérieuse et oppressante, sans que cela ne soit désagréable. Karine Martins semble plonge le lecteur dans un hiver sans fin, constamment dans la pénombre, ce qui donne la sensation d’une nuit perpétuelle, installant le suspens et l’appréhension.



L’auteure glisse également quelques touches d’humour dans son récit et ça fonctionne à merveille. Ce roman est une accumulation de choses croustillantes et surprenantes, dans une ambiance glaciale et sombre, nous suivons une traque haletante à travers la forêt et le domaine de Porte-Vent.



Passionnant et prenant, ce roman permet vraiment de passer un excellent moment de lecture. Loin d’être classique, cette histoire est parfaitement documentée et assez complexe, si bien construite qu’on en oublie parfois l’objectif central de l’enquête, un premier tome très prometteur pour la suite !
Lien : https://evasionlitteraire.fr..
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Les fils rouges, tome 1 : Le temps assassin

Karine Martins est une auteure que je suis déjà depuis quelques temps. aussi lorsque j'ai vu la sortie de ce premier tome d'une trilogie il y a de cela un peu plus d'un an, je n'ai pas hésité à me le procurer.



Je m'attendais totalement à autre chose, en tous cas pas à ça. Nous savons que Damien est un vampire et j'imaginais que l'histoire serait centrée sur ce point. En réalité l'histoire est centrée sur son Histoire avec Angèle, jeune femme qu'il a connu lorsqu'elle était enfant, et le passé de cette dernière. Le récit est très psychologique et aborde des sujets sensibles et actuels, tels que la violence domestique et le consentement.

La deuxième partie du roman est plus rythmée et nous laisse entrevoir des arcs possibles pour les prochains tomes.

Comme cela a déjà été dit, bien que Damien et Angèle entament une relation amoureuse, celle-ci s'installe progressivement et tardivement dans le roman et c'est tant mieux! D'autant plus que Damien a été son beau-père pendant quelques années. Oui, dit comme ça c'est bizarre!

J'ai apprécié que chaque chapitre soit du point de vue d'un des deux héros, en alternance.



Je suis ressortie de ma lecture un peu perdue. Je n'ai pas totalement aimé et je n'ai pas détesté non plus. Au contraire, je n'ai pas lâché ce roman et j'ai même eu très envie de lire la suite.

J'ai hâte de lire le deuxième tome qui est sorti récemment et de découvrir les nouveaux personnages qui vont apparaître et l'histoire qui va en découler.
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 2 : L'..

Après avoir été enfermé dans les geôles de Sainte-vehme, Gabriel est libéré sous condition: il doit retrouver le monstre qui décime les êtres extraordinaires à Paris, en pleine Exposition Universelle.



Retrouvant ses acolytes, le jeune chasseur n’a d’autre choix que de se conformer aux ordres. Mais ses façons de travailler différent largement de ce que l’on attend de lui, et ce n’est pas Rose qui le pousserait à rester dans le droit chemin! Ensemble, les voilà prêts à partir sur une piste dangereuse et potentiellement mortelle…



J’avais vraiment adoré le premier tome! Il m’avait emmené en pleine période victorienne, dans une France encore bien ancrée dans des superstitions largement répandues. Et il m’avait permis de rencontrer des personnages hors du commun, dotés de caractères piquants et intéressants.







Aussi, c’est avec beaucoup d’impatience que j’attendais l’arrivée de ce second opus, et je dois dire que cette attente a été récompensée.



On en apprend un tout petit plus sur cette organisation très secrète que nous avions déjà brièvement rencontré dans la première aventure. Et elle est plus inquiétant encore qu’alors. Largement étendue, et pourvue de membres importants, elle n’est pas dénuée de moyens, et de techniques de persuasion fameusement bien rôdées.



Gabriel et Rose sont restés fidèles à eux-mêmes: énergiques et réfléchi. Rose a pris de la maturité, ce qui est tout à fait logique puisqu’il s’est passé deux ans depuis la conclusion du précédent livre. C’est un aspect que j’ai apprécié, cela montre que l’auteur ne reste pas statique sur ses descriptions. Les personnages évoluent, et forcément, l’histoire aussi.



Le décor, splendide, de l’Exposition Universelle parisienne, donne au récit un cachet tout à fait particulier. On se retrouve d’ailleurs dans certains pavillons ayant réellement existé historiquement, ce qui est un plus.



L’intrigue est bien menée, les soupçons se portent un peu partout, et rien n’est trop visible à l’avance. De quoi laisser le temps au lecteur de spéculer sur les résultats de l’enquête.



Je me suis régalée avec ce second tome, autant qu’avec le premier. J’espère vraiment qu’une autre aventure nous donnera l’occasion de retrouver des personnages vraiment intéressants.
Lien : https://au-fil-des-pages.be/
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

Le titre, la couverture, il ne m'a pas fallu longtemps pour acheter le roman. Je ne suis vraiment pas déçue, la lecture est aisée, on y trouve du suspens, des personnages haut en couleur, de l'humour ou plutôt du sarcasme à volonté. Ce livre jeunesse conseillé à partir de 12/13 ans (je valide, le vocabulaire est accessible et les êtres surnaturels sont relativement détaillés et il n'y a pas de longueur) convient également aux plus âgé.es

Les plus de la série : 1/ Difficile d'anticiper la fin, le scénario est bien construit. 2/ Deux histoires gigognes avec d'une part une enquête policière pour chacun des tomes (le 3ème n'est pas encore sorti mais je suppose qu'il sera dans la même lignée) et d'autre part une énigme à découvrir au fil de la trilogie qui concerne une organisation secrète et deux personnages de nature inconnue. 3/ Un nombre conséquent de créatures de différentes cultures/folklores qu'on ne retrouve pas si souvent dans la littérature fantastique.

Vivement le prochain opus !
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

J'ai découvert ce roman par le biais d'une amie et je dois dire que je n'ai pas été déçue! L'histoire est sombre, avec des personnages attachants et d'autres beaucoup moins (les méchants bien sûr!). J'ai hâte de lire le tome 2 de cette trilogie, qui sortira au mois de mai, et de suivre les aventures de Voltz et Rose (et peut-être le Père Grégoire?) à Paris cette fois-ci.
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