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Ceux qui ne peuvent pas mourir tome 3 sur 3
EAN : 9782075192927
352 pages
Gallimard Jeunesse (04/01/2024)
4.48/5   21 notes
Résumé :
Le 3e et dernier volet d'une trilogie d'urban fantasy foisonnante.
Haute Bavière, 1889. Après avoir retrouvé son ami Grégoire, Gabriel recherche toujours Rose, disparue de façon inquiétante. Persuadé que la jeune fille est détenue au château de Werdenfels, siège de la confrérie, un petit groupe d'Égarés convainc l’immortel de s'y rendre. La forteresse est dirigée par Jonas, un esprit incarné qu'il s'agit de vaincre. Mais qui est-il vraiment ? Quel est son but... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Fébrile... C'est tout à fait le mot qui correspondait à mon état d'esprit en commençant le dernier tome de la trilogie Ceux qui ne peuvent pas mourir. J'étais impatiente de connaître la fin de cette saga que j'ai adoré et en même temps, j'avais peur. Quelques commentaires sur les réseaux n'avaient pas arrangé mon état d'esprit... Mais je me suis dit que je devais me faire mon propre avis et que paniquer n'avait franchement aucun intérêt ! Et j'ai bien fait, parce que si je comprends les avis de certains, je n'ai pas eu totalement le même ressenti, et j'ai trouvé cette conclusion vraiment très sympathique.

Je vais d'abord parler de ce qui m'a un peu chiffonné. J'ai un peu moins aimé ce tome par rapport aux précédents car il m'a manqué certains éléments que j'avais adoré. Déjà notre trio qui n'était pas assez présent à mon goût, mais clairement quand on aime des personnages, on en demande toujours plus. La partie enquête était aussi moins prenante dans le sens où le travail de détective, pour moi, était mis de côté. Il y a bien des recherches mais elles concernent le passé de Gabriel, l'enjeu en soi n'était pas le même que la résolution d'un meurtre. Et c'est ce que j'avais adoré dans les deux premiers tomes. Il était difficile de retrouver le même schéma pour la conclusion et j'en suis parfaitement consciente mais... Oui, le lecteur est aussi embêtant. Les allers-retours dans la forteresse ont fini aussi par me sembler étranges, dans le sens où on y entrait finalement un peu comme dans un moulin. Un petit côté « trop facile », malgré les dangers. Troisième point, une injustice qui m'a remuée. Pas dans le mauvais sens du terme mais assez pour me mettre en colère. J'ai un gros problème avec les injustices que subissent les héros... Et ici... Ce n'était pas juste, un point c'est tout. J'avais envie de ruer dans les brancards bien que certains indices me laissaient entrevoir une échappatoire, mais tout de même... Moi, pas contente ! XD

Et cette colère, je la trouve intéressante. Je trouve toujours que c'est une réussite quand un auteur parvient à vous faire ressentir des émotions fortes qu'elles soient positives ou négatives. Cela prouve qu'il a su retranscrire quelque chose d'unique. Et aussi que l'on s'est attaché à ces personnages que l'on voit évoluer sous nos yeux, car sans attachement, pas d'émotions. Ce dernier tome ne pouvait être que dans l'émotion de toute façon. Entre la séparation du trio, les secrets qui ne pouvaient que leur exploser au nez, la Sainte Vehme qui est plus menaçante que jamais, l'ambiance allait être toute particulière. Et c'est le cas. Doute, remise en question, sacrifice, ballotage, colère, peur... C'est une montagne russe que l'on ne peut qu'affronter en serrant les dents. Surtout que je ne savais pas où Karine Martins voulait nous mener. Je n'arrivais pas à fomenter des hypothèses, j'étais un peu perdue, et c'était plutôt sympathique car j'ai tendance à deviner pas mal de choses en règle générale. Ce qui ne me gâche pas mes lectures mais quand un auteur arrive à me surprendre, je suis toujours très enthousiaste.

Les enjeux sont plus grands dans ce dernier tome de Ceux qui ne peuvent pas mourir. Titre qui prend toute son importance ici d'ailleurs. Je ne m'attendais pas à en apprendre autant et à découvrir une tout autre part de cet univers si particulier. Je me "plaignais" un peu au début de ma chronique du manque d'enquête, mais on creuse tout de même le passé de Gabriel, et surtout le moment où tout à basculer. Toutes les petites miettes de pain laissées au fil des deux premiers tomes prennent sens et c'est addicitf, surtout que l'on voit quelque chose se profiler. Alors oui, je sais pour un dernier tome, c'est un peu ballot me direz-vous, mais je trouve aussi bien, parfois, de laisser les héros poursuivre leur aventure. de se dire que ses chouchous continueront leur vie après que la dernière page soit tournée, c'est se dire qu'ils riront de nouveau, qu'ils trouveront d'autres obstacles, qu'ils se battront encore et toujours... mais qui'ls continueront bien à vivre. Je ne sais pas comment bien l'expliquer mais je m'imagine sans mal ce qu'ils deviendront dans leur futur et c'est un sentiment apaisant, surtout ici.

Grégoire, Gabriel et Rose... Un trio improbable à bien des égards. Et pourtant il fonctionne tellement bien. Malgré les anicroches, les maladresses, je les aime autant individuellement qu'ensemble. Les liens qu'ils ont créés sont authentiques, profonds et cela renforce encore plus mon idée qu'on se construit sa propre famille, que les liens du sang ne font pas tout. Ils sont tous les trois à fleur de peau dans cette dernière ligne droite et Karine Martins ne les épargne pas, mais ils font face. Je n'ai jamais été déçue et même si cette injustice les frappe, j'aime aussi ce qu'il devient d'eux. Impossible de ne pas parler de Jonas aussi. Un personnage plein de surprises, c'est le moins que l'on puisse dire. Son ambiguïté surtout ici crée une ambiance bien particulière. Et là encore, j'ai aimé ce que l'auteur avait construit autour de lui. Anna par contre... Elle me fait encore bouillir le sang rien qu'en écrivant son prénom... Alors passons. Maïaelle (j'espère que j'ai bien orthographié son prénom...) a été la révélation du tome pour moi. A plusieurs niveaux autant par son caractère que son passé et son essence même. Un excellent choix d'introduire ainsi ce personnage.

Si ce dernier tome de Ceux qui ne peuvent pas mourir n'a pas su autant me charmer que les précédents, il n'en reste pas moins excellent. Parfait pour une conclusion épique et à fleur de peau. Je suis plus qu'heureuse qu'un épilogue soit présent car je crois que je n'aurais pas survécu autrement. Une saga découverte un peu par hasard, et parfois le hasard fait très bien les choses. Je ne peux que vous la conseiller. Outre le fait qu'elle mélange beaucoup de genres dont je suis fan, elle possède trois atouts majeurs qui sont ses héros. Gabriel, Rose et Grégoire resteront longtemps dans mon petit coeur.
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Bordel land 🥳🥳

Alors comment commencer, continuer et terminer cette chronique. Ça va pas être simple, on va dire que je suis dans la merde ! 😒

Je sais pas pourquoi, mais j'ai pensé à Center Parc. Bienvenue chez nous, pour une petite promenade de santé. 🌿🍀☘🌳🍃

Vous découvrirez les charmes de Werdenfels , ses charmants villageois, son cimetière atypique et la charmante communauté religieuse qui y habite ! 🥘🍲🍜

Des gens d'une agréable douceur qui j'en suis sûr, rendront votre séjour des plus agréables. 😁

Mais non , mais même pas en rêve 😜, c'est pas le cas du tout ! C'est le boxon partout. C'est tendu du début à la fin, même le string de ma grand-mère craquerait au bout d'un moment.

Tu sais plus qui fait quoi, qui est qui. Ça s'envoie bouler, ça casse des os, ça saigne. 🩸🩸🩸

Et puis (mon mot favori de tout l'univers) BORDEL C'EST QUOI CETTE PUTAIN DE FIN ? 😯😯😯

L'autrice te balade du début à la fin en mode "C'est mignon, c'est amicale". Les alliances entre égarées, la recherche de Rose , celle de mon loubard de curé chéri , les secrets disséminés un peu partout avec les réponses à nos questions.

Mais non, ne l'écoutez pas cette diablesse d'autrice. C'est un piège !

Je me suis faite avoir comme un bleu, mais purée de patate que ce fut jouissif, mais aussi terriblement cruel pour mon petit coeur de lectrice. 💔💔

Abandonner mon Gaby, ma petite Rose et surtout mon cureton préféré j'ai nommé le roi de la soutane Grégoire (les enfants de choeur t'embrassent !) 🤭🤭🤭

Mais bon, quelle magnifique découverte ce fut cette trilogie !

MERCI ❤❤❤❤❤❤❤❤
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C'est peu dire que j'attendais le dernier volet de la trilogie avec impatience ! Et c'est un coup de coeur (comme les précédents).

Qu'il m'avait manqué ce trio aux répliques cinglantes. Et quel bonheur de les retrouver !
Gabriel, l'immortel. En pleine crise de doute existentiel. Tiens, c'est nouveau de la part de ce râleur de première bourre, et rien que pour voir ça, ce roman vaut le coup. Surtout quand ces doutes trouvent des réponses... plutôt marquantes.
Rose, un caractère bien trempé, une langue acérée et des capacités qui se révèlent (enfin !) pleinement.
Et Grégoire. Ah Grégoire. le médiateur à la droite redoutable (sauf quand il s'agit d'une nuée de corbeaux).

Et puis, il y avait toutes ses questions laissées en suspens. Notamment concernant Jonas et Mordicus. Et alors là, mes aïeux, autant dire que je n'avais rien vu venir. Non, mais, imaginez-vous que... Oups, je me tais et je serai muette (comme une tombe).

Savant dosage de "l'union fait la force" et de "diviser pour mieux régner", l'intrigue ne nous laisse pas beaucoup de répit. J'ai adoré ce côté "nid de serpent venimeux" dans lequel nos héros mettent les pieds.

Le tout dans une forêt ténébreuse à souhaits, pleine de mystères et de dangers à tous les carrefours, vieille forteresse comprise dans le parcours. Pour la jolie excursion sylvestre, au milieu des petits oiseaux qui chantent et des écureuils qui gambadent, passez votre chemin. Par contre si vous voulez retrouver un peu de l'ambiance du premier tome (mais version allemande et non plus bretonne), vous êtes au bon endroit. J'avais l'impression de me promener dans les premiers chapitres de Dracula, quand Jonathan Harker est en chemin vers certain sinistre château au démoniaque propriétaire.

Et que dire de cette fin ?! Je sais. Pas trop. Pour vous laisser la découvrir. Donc je dirai seulement que c'est une expérience déconseillée aux cardiaques.
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Naïvement je m'attendais à un tome "simple" permettant de clôturer une immortelle relation de tensions et de haine.

Ahah, naïve que j'ai été.

Ce dernier tome nous propulse très rapidement dans les manigances et le doute. Qui sont les alliés, qui sont les têtes à abattre ou encore qui est qui ? Bref, du début à la fin vos certitudes exploseront et vacilleront.
Si Untel est forcément le méchant à abattre, soyez certain que vous allez plus que douter. Et si Untel est d'une grande aide, doutez-vous bien qu'il n'est pas allié pour autant...

Si j'évoque ce point en priorité c'est parce qu'il me semble le plus intéressant. Toute l'histoire est tissée autour des doutes que nous nourrissons sur les personnages. Ce à quoi je peux rassurer l'autrice : elle a réussi.
Vient ensuite le rapprochement que l'on peut avoir avec les personnages. Ils sont si crédibles, si réalistes et si attachants que l'on ne peut que les considérer comme des êtres existants. Il y en a qui énervent, évidemment, puisque l'on ne sait jamais s'il faut les croire ou non. Même les principaux... Et c'est là qu'est le drame - dans le plus bon sens du terme - c'est bien que notre Gabriel et Rose semblent parfois sur la mauvaise voie. Sans être mauvais, il est bien possible dans ce roman qu'ils se fourvoient et empruntent un chemin tortueux.

Splendide !

Je note également, car j'ai trouvé ça plus qu'agréable, le doux humour de l'autrice qui réussi à rendre crédible des discussions entre personnages notamment grâce aux traits d'humour (en plus des personnalités très bien construites et travaillées).

Tout ceci ne serait pas grand chose sans la plume fluide et incroyablement prenante de l'autrice (que je préfère dans ce tome que dans le précédant - le ton du récit n'étant pas le même). Elle a su construire une des plus belles déclaration d'amour, et déclaration d'adieu...

J'en pleurs encore.
Merci.
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Cela faisait un moment que l'on attendait ce dernier tome mais après l'avoir terminé, je comprends pourquoi il a fallu être aussi patient au regard de la densité de cette intrigue.

Si vous ne connaissez pas encore cette saga (non mais franchement!!!), nous sommes à la fin du XIXème siècle et nous découvrons Gabriel Voltz, un enquêteur un peu particulier puisque doté de pouvoirs surnaturels qui lui permettent de retrouver des Égarés, des créatures qui ont une apparence humaine mais n'en sont pas (lycanthrope, vampire…). Bien que solitaire, Gabriel a recueilli une jeune fille dont les parents ont été assassinés, Rose, et s'est lié d'amitié avec Grégoire, un prêtre. Ensemble, ils se retrouvent à devoir enquêter sur des évènements étranges et surtout cherchent comment s'extraire de l'influence de la Sainte Vehme, l'ordre qui a fait de la chasse aux Égarés sa mission…

Le premier tome nous avait emmené sur les côtes bretonnes, le second au coeur de l'exposition universelle de Paris et ce dernier tome nous conduit en Allemagne, là où l'Ordre de la Sainte-Vehme a pris naissance.

Je n'en dirai pas trop sur ce dernier tome pour ne rien gâcher mais L'Esprit de Werdenfels nous donne les réponses aux questions qui ne nous ont pas quittées depuis les débuts de cette histoire : qui est Rose ? Qui est Gabriel et surtout quelle place occupe-t-il dans l'histoire de cet ordre inquisiteur ?

Karine Martins ne nous épargne pas dans ce dernier tome, enchaînant les retournements de situation, nous faisant douter des personnages : c'était épique, haletant et j'ai failli avoir une crise cardiaque dans les dernières pages… (N'hésitez pas à m'envoyer un message si vous avez été dans la même situation…). sans surprise, je ne peux que vous recommander chaudement cette saga historique fantastique.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Un sourire éclaira la mine fatiguée du prêtre.
– À quoi doit-on votre retour ? demanda-t-il.
– La perspective de faire graver votre épitaphe : « Ci-gît un crétin parti seul combattre un esprit démoniaque avec une bande d’imbéciles. » Vous vous rendez compte dans quel guêpier nous allons nous jeter ? lança-t-il, changeant de sujet.
– Oui, mais pour une fois, on le fera de notre plein gré.
Gabriel leva les yeux vers la voûte étoilée et prit un air pensif.
– Notre épitaphe sera du plus bel effet : « Ci-gisent deux crétins, morts de leur plein gré. »
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- J'ignore à quel point je l'ai fait souffrir, ce qu'à pu être notre histoire, si c'est elle qui m'a laissé sciemment sous l'emprise de la verallona ou même pourquoi elle s'obstine à rester dans l'ombre. En revanche, ce que je sais avec une certitude absolue, c'est que tu es une tornade qui a déboulé dans un champs de ruines. En quelques mois, tu as ravagé mes dernières convictions, ma patience, mes sales habitudes, mes vêtements... Et même si tu n'as pas fini de me rendre chèvre, je ne veux pas d'une autre tornade auprès de moi.
Rose ravala ses larmes et esquissa un sourire.
- Tu t'améliores en déclarations mielleuses.
- Je trouve aussi ! se félicita-t-il.
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- Vous vous rendez compte dans quel guêpier nous allons nous jeter ? Lança-t-il, changeant de sujet.
-Oui, mais pour une fois, on le fera de notre plein gré.
Gabriel leva les yeux vers la voûte étoilée et pris un air pensif.
-Notre épitaphe sera du plus bel effet : "Ci-gisent deux crétins, morts de leur plein gré."
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- Tancrède et Frid ont un léger différend. Le bécut a fait une remarque sur la pilosité anarchique de la gargouille. Elle a pris la mouche et lui a envoyé Eugen à la figure.
- Comment ça, elle lui a envoyé Eugen à la figure ?
- Précisément ce que je viens de dire.
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- Que cherche-t-on exactement ?
- N'importe quoi de suspect ou d'étrange.
- On est à Werdenfels. Les seules choses qui ne sont ni suspectes ni étranges, ce sont les poignées de porte !
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Videos de Karine Martins (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karine Martins
Julie Bonnie remporte cette année le prix des P'tits Bouquineurs (8/12 ans), et Karine Martins le prix des Bouquineurs en Seine (12 ans et +). Covid oblige, nous les avons rencontrées par écran interposé, et ce sont Priscilla Borges et Elise Laurant qui ont relevé leurs impressions!
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