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Citations de Karine Tuil (1463)


C’était ça, le véritable amour : être présent à l’heure du déclin quand on avait tout connu et tout aimé d’un être. 
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Il sortit de sa poche un pilulier, l’ouvrit et prit un anxiolytique qu’il fit fondre sous sa langue. En quelques minutes, l’angoisse se dissipa : désormais, le bonheur ne s’obtenait plus que sur ordonnance.
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L’homme n’est pas un bloc monolithique mais un être mouvant, opaque et d’une extrême ambiguïté, qui peut à tout moment vous surprendre par sa monstruosité comme par son humanité.
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« Le rire comme l’amour sont deux phénomènes irrationnels et fugitifs. »
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"Non, un viol, ce n'est pas vingt minutes d'action, mais une vie détruite - celle de la victime ".
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Il ne faut pas croire que certains s’en sortent mieux que d’autres ; dans la vie, chacun fait ce qu’il peut, en fonction de ses chances, de ses capacités, et c’est tout. Sur mon bureau, j’ai encadré cette phrase de Marie Curie : « dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre. »
Mais parfois, on ne comprend rien.
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La plupart des gens pensent, à tort, que le corps est le seul support de l'autonomie. Mais la liberté, c'est aussi dans la tête.
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Il me répétait que j’étais tout pour lui, je résistais : je pensais que quelqu’un qui vous aime trop vite, trop fort, sans même vous connaître, finirait tôt ou tard par vous trahir vous désaimer.
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Les êtres malheureux se reconnaissent entre eux. 
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Il y a un moment, dans toute histoire d'amour, ou l'on sent confusément que nos résistances tombent. J'avais lutté, réfréné mes pulsions et je lachait prise.
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- Raconte-moi comment tu travailles.
- Je tourne autour du texte...J'avance à tâtons comme si je cherchais à prendre possession d'un territoire, je ne connais pas encore la zone, je progresse dans le noir...
- Qu'est-ce qui t'a amenée à l'écriture ? Est-ce que tu te demandes pourquoi tu écris ?
- J'écris parce que la vie est incompréhensible.
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La seule leçon que j'ai apprise, c'est que dans les moments décisifs de sa vie, l'homme est toujours seul, et particulièrement quand il vieillit.
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La vie n’est qu’une longue perte de tout ce qu’on aime.
[Victor Hugo]
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Je salue votre courage car c'est une épreuve. Tout au long de la procédure et du procès, il vous a fallu raconter encore et toujours l'indicible alors que la seule choses que vous vouliez, c'était oublier, ne plus avoir à en parler pour ne pas être confrontée à cette douleur que chaque récit ravivait. Dans les agressions sexuelles, redire, c'est revivre.
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Il y a quelque chose de très malsain qui est en train de se produire dans notre société, tout est vu à travers le prisme identitaire. On est assigné à ses origines quoi qu'on fasse. Essaye de sortir de ce schéma-là et on dira de toi que tu renies ce que tu es ; assume-le et on te reprochera ta grégarité.
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Son corps est un amas graisseux criblé de cellulite.Sa peau, aussi rugueuse qu'un tronc d'arbre, exhale l'odeur d'une chambre qui n'a pas été aérée depuis des semaines. De longues varices serpentent ses jambes comme une vermine grouillante. Ses seins, qu'aucun soutien-gorge ne peut plus soutenir, s' entrechoquent au niveau de son nombril. Et plus haut s' étiole son visage, fané sur lequel mes yeux se posent avec effroi.
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Pourquoi cherchons nous à être aimés quand il suffirait qu'on nous tolère ?
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J'avais vingt-huit ans quand il est né. L'accouchement s'est bien passé, il était en bonne santé mais en quarante-huit heures, tout a basculé. Les médecins nous ont annoncé qu'il était porteur d'une maladie génétique très rare qui le destinerait à rester handicapé moteur et cérébral. On nous a dit aussi qu'il ne vivrait pas longtemps, peut-être jusqu'à l'adolescence, pas au-delà, et serait dépendant d’une aide extérieure. Sylvie venait de commencer sa vie professionnelle, elle ne l'a pas supporté. Mes parents nous ont mis une pression énorme, ce sont des gens qui ne sont que dans la représentation, ça n'était pas possible pour eux d'assumer ça. Tu vois qui est ma famille ?

L'imperfection n'est pas une option. Mes parents nous ont encouragés, je pourrais dire forcés, à abandonner notre enfant, c’est ce que nous avons fait, en secret, nous étions jeunes, paniqués. Ils ont annoncé à tous nos proches que notre fils était mort d’une infection, ils ont fait paraître une publication dans la presse et précisé que nous voulions l'enterrer dans l'intimité.

Il s'interrompt, allume une cigarette, m'en propose une - que je prends.

— Mais quand tu abandonnes un enfant, tu as un mois pour revenir sur ta décision. Au vingt-huitième jour, nous avons voulu le récupérer. C'est ce que nous avons fait. Mais nous n'avons pas osé avouer la vérité à nos proches. Nous l'avons élevé dans l'ombre, elle et moi, sans que personne de notre entourage n'en sache rien : comment aurions-nous pu revenir en arrière ? Sous la pression de ma famille, parce que nous avions peur aussi du gouffre qui se présentait à nous, nous nous étions piégés.
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C’était ça le véritable amour : être présent à l’heure du déclin quand on avait tout connu et tout aimé d’un être.
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Après une courte pause, l'avocat général prit la parole. «Je ne suis pas sûre d’y arriver, ce sont les premiers mots de Mlle Wizman à cette barre. Elle a eu honte. Elle a craint de ne pas être crue. De ne pas arriver à raconter l'indicible. Elle a eu peur. Il y a eu ce viol terrible, ces auditions devant les policiers et, plus tard, devant le juge d'inscruction, ces examens médicaux, et puis ce passage devant la cour d'assises, c'est-à-dire devant vous, des visages inconnus, scrutateurs. C'est la peur du regard de l'autre, de leurs sarcasmes du style : elle l’a bien cherché ! Disons-le : le viol est un massacre. Et le viol de Mlle Wizman aurait pu, nous le savons bien, rejoindre les quatre-vingt-dbc pour cent de viols restés sous silence. »
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