Kate Morton

s'agit du premier livre de Kate Morton que je lis.

J'en avais entendu beaucoup de bien.

J'ai été plutot déçue.



Ce roman est très long, et il m'a paru interminable.

L'intrigue de départ est intéressante et intrigue le lecteur mais elle est finalement beaucoup trop alambiquée.

J'ai vu arriver certains éléments du dénouement et je n'ai pas été réellement tenue en haleine.

Il y a à mon goût trop de personnages et de détails inutiles qui noient le récit.



La plume est simple et ordinaire, je m'attendais finalement à autre chose, de plus addictif.

Je l'ai traîné durant 10 jours et je n'avais pas tellement envie d'y retourner. Mais j'ai persévéré, pensant que la fin rattraperais peut être le coup. Cela n'a pas été le cas malheureusement.





C'est donc un flop pour moi.

Dommage car le cadre de l'Australie était très plaisant et depaysant.

Jess reçoit un appel qui l’informe que sa grand-mère, Nora, est hospitalisée suite à une chute. Elle décide de retourner à Sydney, auprès de celle qui l’a élevée et se demande alors pourquoi Nora s’est risquée à monter au grenier. Pièce interdite, soit disant inaccessible mais qui semble en réalité, détenir des objets du passé. De fil en aiguille, Jess découvre l’existence d’une macabre histoire, celle de la famille Turner, qui a saisi d’effroi les habitants de la petite ville de Tumbeela, en 1959. Une question persiste : Pourquoi Nora a déployé tant d’énergie à lui cacher le destin tragique de cette famille ?

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Une première scène saisissante, glaçante, dans une atmosphère pourtant suffocante. L’ambivalence ne s’arrête pas là ; sur fond de paysage idyllique, l’autrice nous dépeint l’horreur, tel un tableau d’art que l’on contemple avec dégoût. Une véritable nature morte !

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Cette première scène s’avère centrale. Elle symbolise à la fois le résultat de bien des machinations antérieures mais est également le point de départ de nouvelles manipulations. Un polar historique où les indices sont disséminés ça et là, insufflant un désir ardent de poursuivre sa lecture. Le dénouement final est à la hauteur de nos attentes, les pièces du puzzle s’assemblent et la résolution qui se dessine est magistrale.

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L’autrice se joue de nous à travers l’alternance de temporalités, maitrisée avec brio amenant fluidité et dynamisme mais aussi à travers une alternance des rythmes. Certains passages contemplatifs se répètent à outrance amenant une impression de pesanteur tandis que d’autres rendent compte de la brutalité de certaines décisions prises.

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En résumé, un roman d’ambiance, d’atmosphère, qui mêle enquête policière, quête d’identité et secrets de famille. Il vous tente?
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Un roman à suspense comme je les aime. Un roman où le dénouement n’arrive qu’à la toute fin. Les nombreux fils de l’intrigue se rattachent subtilement sans qu’on ne sache comment cela va finir. Mon 4e roman de Kate Morton et je ne suis pas déçue. Beaucoup de descriptions et de longueurs, mais ça vaut le coup!

Ce n’est pas le premier livre que je lis de Kate Norton, l’auteure sait nous raconter des histoires et nous emmener dans son univers.

J'adore les romans à double chronologie, ainsi que les romans qui traitent de secrets de famille avec une fin inattendue, et cette histoire a tout ce que j'aime.



Même si c'est un peu long, on est vite plongé dans cette histoire et on a hâte de résoudre le mystère.



Je me suis beaucoup attachée à Laurel et sa quête de vérité ainsi qu'à cette mère mystérieuse aux secrets bien enfouis.



Une très bonne lecture.

J’ai déjà lu trois livres de Kate Morton : tous ont été d’excellentes lectures et ce quatrième ne fait pas exception à la règle ! Si au début il faut s’accrocher un peu avec les nombreux sauts dans le temps et les trois personnages que nous suivons à différentes époques, on prend vite le pli et on se régale de suivre ces trois femmes. Kate Morton nous fait voyager à différentes époques : 1900, 1913, 1975, 2005… Si vous aimez les histoires avec plusieurs temporalités vous allez vous régaler !



Comme toujours avec Kate Morton, l’intrigue est finement tissée, on part dans différentes directions, on élabore plusieurs hypothèses au fur et à mesure qu’on avance, on doute de certaines de ces hypothèses, tout se mêle habilement… Contrairement à la claque prise par La scène des souvenirs où je n’avais rien vu venir, là une de mes hypothèses était la bonne. Toutefois, j’ai été souvent surprise par l’autrice durant mon récit, à la recherche de la vérité sur les origines de Nell. Le gros clin d’œil (même plus qu’un clin d’œil) à l’œuvre de Frances Hodgson Burnett est bien amené et je me suis régalée à voir les similitudes entre le classique anglais et le roman de Kate Morton.



Les personnages féminins principaux sont forts et attachants, tandis que d’autres font froid dans le dos et sont détestables. Je ne veux pas en dire plus pour laisser à ceux qui veulent le lire le plaisir de la découverte et la surprise de suivre ces personnages.



Ce fut une excellente lecture dont j’adorerais voir une adaptation (sans blague, tous les romans de Kate Morton devraient bénéficier d’une adaptation !). Surtout que le cadre des Cornouailles est parfait avec cette intrigue…



A la base j’étais censée lire le tout dernier Kate Morton, Les ombres d’Adélaïde Hills, donc peut-être que je le lirai avant la fin de l’été. Er après il ne me restera à découvrir que deux romans de cette romancière… J’ai hâte de retrouver sa plume car c’est clairement une de mes autrices favorites !




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Peut être un mauvais timing entre moi et ce roman, mais arrivée à la page 240, et au bout de 2 semaines de lecture, j'abandonne. Je n'accroche pas. Je ne me situe pas dans l'histoire, je ne fais pas le lien entre les personnages, bref, je décroche. Trop de personnages, trop d'époques différentes...

Je refuse de rester prisonnière d'un roman. Il y a trop d'autres lectures qui m'attendent !...

Je l'ai refermé les larmes aux bords des paupières simplement parce que je devais dire au revoir aux personnages, et je n'en avais absolument aucune envie. L'autrice m'a embarqué dans une quête d'identité mais aussi dans une enquête policière et journalistique fabuleuse, au coeur des montagnes d'Adélaïde, en Australie. Je visualisais absolument tout, à force de détails qui me plongeaient dans ce cadre parfaitement travaillé. Pour certaines personnes, cela pourrait être peut être trop lent. Mais pour ma part, j'adore quand le rythme et les détails sont riches et m'embarquent vraiment avec profondeur dans un tout nouvel environnement. J'ai l'impression de revenir de congés. Et je peux dire une chose : j'ai le blues. Je veux y retourner. Ce ne sera pas mon dernier Kate Morton, je vous le garantis !
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Bonjour à tous,



Je termine ma lecture de L ENFANT DU LAC de Kate Morton que j'ai trouvé très intéressant plein de rebondissements et j'ai trouvé l'intrigue très addictive.

Quel suspense de découvrir qu'est devenu le petit Théo trois ans disparaît un soir de fête même après soixante-dix ans on ne sait pas ce qu'est devenu Théo.

Sadie jeune inspectrice londonienne va prendre cette affaire très à cœur et va remuer ciel et terre pour découvrir qu'est devenue l'enfant.

C'est une histoire très touchante, le style de l'auteure est agréable et fluide, je me suis perdue dans ce livre pendant deux jours.

Mais quelle histoire palpitante, un régal de décortiqué le passé de certaines personnes !

C'était un plaisir de découvrir cette plume !



Je vous le recommande vivement.



QUATRIÈME DE COUVERTURE :



1933, Cornouailles. Un soir de fête chez les Edevane, le petit Théo, adorable poupon de onze mois, disparaît. Les enquêteurs remuent ciel et terre, mais l'enfant demeure introuvable. Pour les parents comme pour la famille Edevane, la vie ne sera plus jamais la même après ce drame. La maison du lac, la propriété tant aimée, est fermée et laissée à l'abandon.

Soixante-dix ans plus tard, Sadie Sparrow, jeune inspectrice londonienne en vacances dans la région, s'intéresse à cette mystérieuse disparition. Elle reprend l'enquête et rouvre le dossier, les portes et les plaies, forçant les derniers secrets de la maison du lac...

Un roman un peu difficile à classer.

C'est d'abord une saga familiale où les contes de fées tiennent une place importante, et on le lit aussi comme un polar où le petit effet thriller est bien présent.



C'est une histoire où la quête identitaire est omniprésente, se déroulant essentiellement sous le charme de la Cornouailles du début du 20ème.



Le récit se découpe sur 4 époques, et on navigue de chapitres en chapitres entre 1913, 1930, 1975 et 2005.



Les chapitres étant assez courts, ces changements temporels sont un peu déstabilisant au début. Il m'a fallu me concentrer sur la date pour savoir de quel personnage on allait parler.

Mais je m'y suis vite habituée et retrouvée, d'autant que ces petits bonds renforcent le côté addictif du récit.

Les passages sont parfois très bien imaginés, on quitte l'une à tel endroit à telle époque pour en retrouver une autre au même endroit 30 ans plus tard.



L'auteure sait semer quelques fausses pistes pour mieux nous surprendre chaque fois, conférant un petit côté haletant à cette intrigue.



Même si j'avais deviné avant la révélation finale, celle-ci n'en demeure pas moins fort bien amenée.

Un mystère qui reste entier jusqu'à cette découverte qui peut surprendre, mais qui m'a surtout touchée.



Un très bon roman qui a su m'emporter du début à la fin.

Kate Morton fait partie des auteures que j’ai découvertes il y a bien longtemps et qui sont des valeurs sûres. La découvrir dans le catalogue Charleston était une vraie joie. Et si ce pavé de plus de 700 pages peut vous faire peur, je ne lui ai pourtant trouvé aucune page de trop.



Tout est maitrisé, abouti, réfléchi pour nous livrer une histoire exceptionnelle ! Et pour ma part, passé un certain stade du récit, je ne pouvais absolument plus m’arrêter avant d’avoir toutes les révélations. Tourner les pages à ce rythme trépidant est forcément le signe d’un roman très réussi.



Secret de famille qui nous fait remonter dans le passé de 2 générations, ce grand roman australien brouille les pistes. Jess, la petite fille, revient soudainement en Australie lorsque sa grand mère, Nora, est hospitalisée. Celle-ci semble confuse et évoque des noms que Jess ne connait pas. L’enquête commence alors dans la passé de celle-ci. Un drame dont Jess n’a jamais rien su avait pourtant fait beaucoup parler à l’époque. La femme et les enfants de Thomas Turner, frère de Nora ont trouvé la mort lors d’un pique nique. Allongés au bord de l’eau, le décès semble bien mystérieux et les enquêteurs se trouvent devant une enquête complexe.



Kate Morton nous laisse très vite avec un indice évident, un élément du récit qu’on devine si nettement que je me suis dit qu’elle nous manipulait, que cela me semblait trop simple d’avoir deviné si simplement. D’autant que plus j’avançais et plus j’étais sûre de mon hypothèse. La narration nous entraine d’une époque à l’autre : le présent avec Jess, le passé de la famille Turner, conté par Daniel Miller enquêteur et romancier, la narration est complexe mais tellement maitrisée qu’on ne s’y perd pas.



Et puis vient ce final où les ficelles se dénouent et où l’on comprend l’immense talent de Kate Morton qui a imaginé une histoire tellement tellement plus complexe que je ne pouvais l’imaginer. Un final exceptionnel pour une histoire captivante.
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Si je devais n’avoir qu’un reproche sur cette lecture c’est simplement quelques petites longueurs à certains moments mais qui au final s’avère nécessaire. Je viens juste de terminer ma lecture alors même que j écris cet avis. Et je suis complètement boulversé par toutes les révélations de ce roman et les secrets de famille qui sommeiller parmi nos personnages dans cette atmosphère étouffante, secrets du passé qui tue et comprime le cœur de nos personnage et celui du lecteur par la même occasion . Tout cela fait dans un endroit idyllique en Australie avec un tournant glaçant que prend le roman en tout début et une seule question que s’est il passé… super lecture

700 pages qui s'avalent rapidement tant cette histoire est prenante !

1959 - Australie Méridionale : Le décès d'une femme et de ses 4 enfants : suicide ou meurtre ?

Cet événement restera un secret de famille jusqu'à ce que Nora, la grand mère de Jessica, soit hospitalisée suite à une chute...

Passé et présent s'alternent pour avancer dans cette enquête passionnante.

L'histoire mystérieuse par bien des côtés de la famille Turner. Racontée par l'autrice avec une plume agréable, des descriptions envoûtantes qui nous transportent jusqu'en Australie. Jusqu'à la fin le mystère demeure malgré toutes les hypothèses qui s'insinuent dans notre esprit au fur et à mesure de la lecture !

Un roman à découvrir !

{LECTURE 2023-96} Les ombres d'Adélaïde Hills de Kate Morton chez Charleston.



Adélaïde Hills, décembre 1959, des corps sont découverts par un homme sous un saule, comme s'ils dormaient.

Londres, 2018, Jess reçoit in coup de fil de Sydney où elle doit retourner en urgences suite à la chute de sa grand-mère qui l'a élevée.



J'avais lu beaucoup de bien sur la plume de l’auteure et je n'ai pas été déçue de sauter dans l'avion avec Jess. Malgré quelques longueurs, c'est un roman palpitant, certaines hypothèses ont mûris en moi pendant ma lecture et hormis une je suis tombé à côté à chaque coup.



Une double temporalité qui alterne entre 1959 et 2018, un roman dans le roman. Une main de maître pour nous mener à des révélations qu'on aurait pas soupçonné. Dés le prologue, le lecteurs est immergé et pris au piège dans l'histoire de la famille Turner.



Bref, un roman policier sur des secrets de familles dans un cadre magnifique d'une nature à couper le souffle.



Et vous vous l'avez lu?

Une après-midi de grande chaleur, un homme fait une terrible découverte au mystérieux domaine des Turner. Une famille entière est retrouvée décimée. Une enquête policière est ouverte. Seulement, on ne réussit pas à découvrir ce qu'il s'est passé. Qui a commis le crime, pourquoi ? la petite ville de Tumbeela se retrouve impliquée dans une affaires de meurtre.

Soixante ans plus tard, Jess, journaliste à Londres, est à la recherche d'un sujet. Quand elle reçoit un appel de Sydney pour l'informer que sa grand-mère est à l'hôpital à la suite d'une chute, la jeune femme décide de rentrer en Australie auprès de celle qui l'a élevée.

Pour la première fois livrée à elle-même dans la maison de son enfance, Jess s'aventure dans des pièces qui lui étaient interdites et découvre le secret qui unit la tragédie des Turner et sa propre famille.



Kate Morton est une raconteuse d'histoire. Ici, c'est l'histoire de secrets de famille, il y a beaucoup de rebondissements et ce livre a été un bon roman de détente pour ce mois d'août. Toutefois, comme souvent, je trouve que ces gros pavé ( 700 pages..) ont des moments de longueurs et de lenteur où on se surprend à s'ennuyer un peu.

Et pour tout vous dire j'ai adoré ce livre pour de multiples raisons ❤️



Tout d'abord la plume de @katemortonauthor qui est magnifique et même romantique ❤️



Ensuite son habileté à nous entraîner corps et âme dans son récit et ce même en alternant le passé et le présent en permanence ❤️



Il y a aussi les personnages et l'ambiance anglaise du début du XXème siècle que l'auteure met en scène à la perfection avec les nobles d'un côté et la domesticité de l'autre ❤️



Et bien sûr il y a l'intrigue, pourquoi un jeune poète à succès s'est il suicidé un soir de fête à Riverton ?



Une intrigue qui nous est dévoilée petit à petit grâce aux souvenirs de Grace, l'ancienne femme de chambre de la famille Hartford, mais qui ne trouve sa conclusion qu'à la toute dernière page ❤️



"Les Brumes de Riverton" est donc un coup de ❤️ que je ne peux que vous recommander 👍



Merci beaucoup et à bientôt 😊
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🕰 Ce soir je vous présente un livre qui m'a attiré juste pour sa cover.

En poche, pas mon format préféré, presque 700 pages et évidemment, comme a mon habitude, sans avoir aucune idée de son contenu, je ne connaissais même pas l'autrice.

Et ça a matché de fou ...



🕰 Trois femmes, trois parties

Laurel, surnommée Lol.

Dorothy, plus communément appelée Dolly.

Et Vivien ...

Un lien les uni mais lequel ?



🕰 Deux époques en Angleterre :

- 1940/1941, la guerre

- 2011, notre époque



🕰 Laurel, célèbre actrice, se rend auprès de sa mère en fin de vie.

Elle se souvient de son enfance, bercée au creux des bras de sa mère aimante.

Des journées où elle partageait secret et jeux en famille.

Des histoires que sa mère aimait inventer et conter à ses filles.

Elle se remémore ce jour, jeune fille, où, perchée dans la cabane dans l'arbre, elle avait vu cet homme arriver dans leur cour ... elle se souvient de l'angoisse qui l'avait saisi ... elle se rappelle de sa mère face à lui ...



🕰 C'est un coup de cœur pour moi, l'histoire pourrait être simple et pourtant ... l'autrice nous emmène d'une époque à une autre, nous dévoilant indices et souvenirs comme on sème des petits cailloux. Il nous faudra prendre patience, apprendre à connaître chaque personnage, douter d'eux, se lancer dans des hypothèses pour enfin avoir la clef de ce mystère.



🕰 J'ai tellement aimé cette lecture que j'ai déjà fait ma petite recherche, un autre livre de @katemortonauthor est sorti, cover même style 🥰 autant vous dire qu'il y a de grande chance qu'il arrive sous peu entre mes mains

Comme toujours lorsqu'il s'agit d'un roman de Kate Morton, j'étais impatiente de me plonger dedans et je termine cette lecture enchantée tant elle a été une nouvelle fois à la hauteur de mes espérances.

Pour la première fois, l'auteur situe son intrigue en Australie, même si l'Angleterre reste présente en arrière-plan. Un roman féminin, qui sans surprise entremêle plusieurs temporalités.

A l'été 1959, Percy Summers rentre d'une tournée la veille de Noël. Il décide de faire un détour par la propriété de la famille Turner afin de permettre à sa jument de se rafraîchir dans l'eau du lac par cette chaude journée. Lorsqu'il arrive, Isabel Turner et ses trois enfants dorment paisiblement sur une couverture. Pourtant quelque chose l'intrigue : tout semble beaucoup trop calme. Quand il s'approche, il découvre stupéfait que la famille ne dort pas, mais est décédée. La dernière de la famille, un bébé de quelques semaines, a quant à elle disparu de son berceau.

En 2018, Jess doit quitter précipitamment Londres pour Sydney, où sa grand-mère, qui l'a pratiquement élevée, vient d'être hospitalisée. A son arrivée, elle est choquée de la découvrir si affaiblie, tenant des propos décousus par rapport à son passé. Jess décide donc d'en savoir un peu plus et découvre la tragédie de la famille Turner, qui n'était autre que celle du frère de sa grand-mère.

Tout ce qui me fait apprécier les romans de Kate Morton est présent : une atmosphère très bien rendue, des secrets, des retours dans le passé, une plume agréable à lire. Ici l'auteur ajoute toutefois en plus le côté enquête, que j'ai beaucoup apprécié et qui rend le récit encore plus dynamique.

Encore une fois, j'ai passé un excellent moment avec Les ombres d'Adelaide Hills, qui rejoint mes romans préférées de Kate Morton.

La veille de Noël 1959, en Australie-Méridionale, une macabre découverte au manoir des Turner plonge la petite ville de Tumbeela dans la consternation. S’ouvre alors une enquête criminelle complexe qui entrera dans l’histoire régionale.



Soixante ans plus tard, la journaliste Jess Turner-Bridges doit quitter Londres précipitamment : un appel de Sydney l’informe que sa grand-mère Nora, qui l’a élevée, est à l’hôpital après une mauvaise chute. De retour dans la maison où elle a grandi, Jess se retrouve face aux démons et aux questions de son enfance atypique loin de sa mère, le grenier que sa grand-mère lui avait interdit de visiter, les noms perçus en espionnant des conversations… Dans la chambre de Nora, elle découvre un livre relatant la tragédie de la famille Turner dans le sud de l’Australie. Ce crime jamais résolu serait-il lié aux secrets soigneusement gardés par sa grand-mère ?

Jess est bien décidée à lever l’ombre sur le passé de sa famille et à interroger les personnes qui pourraient avoir des informations sur les terribles événements d’Adelaide Hills. Son instinct de journaliste ne la préparait cependant pas aux révélations qui l’attendaient.

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Avis : 720 pages ! Un véritable « pavé de l’été » qui se lit cependant très vite ! Kate Morton n’a pas d’égale pour créer des atmosphères autour de lieux (ici, le jardin d’une vieille demeure en Australie-Méridionale), elle nous livre dans ce dernier opus une nouvelle fresque familiale sur plusieurs générations, autour de trois femmes extraordinaires.
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Un très beau roman de la veine de Mazo de la Roche, Jane Austen ou Somerset Maugham. Il nous transporte en Australie, -terre inconnue pour ma part-, et jongle habilement entre 2 époques. Les descriptions sont précises et les paysages naissent magnifiquement dans l'esprit du lecteur. L'intrigue est originale et le dénouement surprenant. Plusieurs personnages très attachants. En revanche, pour ma part, dès le début, aucune sympathie pour Nora.

Je recommande vivement ce roman.

"Les ombres d'Adélaïde Hills" de Kate Morton paru aux Editions Charleston

C'est un gros pavé de 700 pages que j'ai préféré lire pendant mes vacances car il ne rentre pas dans mon sac a main.

J'aime beaucoup cette autrice qui mêle toujours 2 périodes dans ses romans afin de mettre le lecteur dans le contexte de l'époque.



Dans ce roman, on a donc la période actuelle (décembre 2018 en l'occurrence) et décembre 1959, date où les faits se sont déroulés.

En 2018, Jessica Turner-Bridges, qui vit a Londres, est appelée car sa grand mère, qui vit en Australie où elle a grandit, est hospitalisée. Elle prend aussitôt un avion et la retrouve peu cohérente et assez mal en point.

Suite à une phrase dire par sa grand mère, Jess va faire des recherches sur Empyree, mot qui lui est inconnu et dont elle va découvrir que c'est le nom de la propriété que son grand-oncle possédait... Elle découvre aussi que le frère de sa grand mère a eu une 1ere famille en Australie avant de partir vivre en Angleterre.

Cette famille, par un après midi du 24 décembre 1959 a été retrouvée morte dans les jardins de la propriété... Sa femme et ses 3 enfants... sauf le bébé de 6 semaines qui a disparu.

Jessica va donc partir a la recherche d'informations concernant le drame.

Un journaliste américain en avait fait un livre, elle va contacter son exécutrice testamentaire qui va lui donner des informations.

En parallèle, Nora, la grand mère décède et Jessica doit contacter sa propre mère Polly, avec qui elle est en froid...

Les découvertes de Jessica vont ébranler ses souvenirs et sa vision de la vie.



J'avoue avoir trouvé quelques longueurs dans certaines descriptions qui alourdissaient un peu la lecture, mais dans l'ensemble l'histoire en elle-même est intéressante (et j'avais découvert une partie de l'intrigue bien avant la fin).