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Citations de Kate Mosse (224)


Au Vème siècle, la région de Couiza et de Rennes-le-Château était au coeur de l'Empire wisigoth. C'était un fait attesté. Les historiens et archéologues avaient longtemps avancé des hypothèses selon lesquelles le trésor légendaire pillé par les Wisigoths durant la mise à sac de Rome avait été transporté dans le sud-ouest de la France.
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Depuis son premier voyage dans la région en 1997, les rumeurs circulaient sur Rennes-les-Bains en général et sur le domaine de la Cade en particulier. Toute la région grouillait de mystères et de légendes: trésors enfouis, conspirations, histoires à dormir debout sur des sociétés secrètes, tout y passait, des Templiers aux Cathares en remontant jusqu'aux Wisigoths, aux Romains et aux Celtes.
Des écrits parlaient d'un sépulcre enfoui dans le parc, en terre non consacrée, d'un jeu de tarot peint, agencé comme une carte du trésor et de l'incendie qui avait détruit la demeure d'origine.
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Tout en bas, près de la place de la Trinité, se tenait la célèbre librairie ésotérique d'Edmond Bailly. Là, aux jours glorieux du tournant du siècle, poètes, occultistes et compositeurs se rejoignaient pour échanger des idées nouvelles, parler de mysticisme, de mondes parallèles et d'autres dimensions.
Dans l'antre du mystère qu'était la librairie de Bailly, le jeune et ombrageux Debussy n'avait jamais eu à expliquer ni à justifier le caractère obscur de ses oeuvres.
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Elle trouva facilement la rue Cardinet et identifia l'immeuble où Lilly et Debussy avaient vécu, plus d'une centaine d'années auparavant.
C'était là que Debussy avait composé l'oeuvre qui avait transformé sa vie, son seul opéra, Pelléas et Mélisande.
Et c'était là que Lilly Debussy avait voulu mettre fin à ses jours en se tirant une balle dans la poitrine, peu avant leur cinquième anniversaire de mariage, quand elle avait compris que Debussy la quittait pour de bon pour se mettre en ménage avec Emma Bardac, la mère d'une de ses élèves.
Lilly avait survécu, mais les chirurgiens n'avaient jamais réussi à enlever la balle.
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Paris se prêtait bien à ce genre de déplacements. Elle pourrait tout faire à pied, d'autant que Debussy avait passé sa vie dans une zone géographique relativement circonscrite, qui formait comme une étoile à quatre branches à partir de la place de l'Europe, à la limite du 8ème et du 9ème arrondissement, en surplomb de la gare Saint-Lazare.
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Meredith suivit du doigt le trajet qui menait jusqu'à la rue de Londres, où Debussy s'était installé dans un meublé avec sa maîtresse, Gaby Dupont, en janvier 1892. Ensuite ils avaient habité rue Gustave-Doré, dans le 17ème, puis avaient emménagé juste au coin de la rue Cardinet, dans un appartement où ils avaient vécu jusqu'à ce que Gaby le quitte au jour de l'an 1899. Debussy avait demeuré à la même adresse les cinq années suivantes avec Lilly, sa première épouse, avant leur rupture.
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Debussy était né à Saint-Germain-en-Laye le 22 août 1862, là où s'étendait maintenant la grande banlieue. Mais c'était un vrai Parisien, car il avait passé pratiquement ses cinquante-cinq années d'existence dans la capitale, de la demeure de son enfance rue de Berlin à celle sise au 80 avenue du Bois de Boulogne, où il était mort le 25 mars 1918, quatre jours après le début des bombardements sur Paris. La dernière étape de son itinéraire, peut-être à son retour à la fin de la semaine, serait le cimetière de Passy, dans le 16ème arrondissement, où le compositeur était enterré.
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Debussy dit que l'on ne doit plus avoir de repères de tonalité. À travers sa musique, il veut atteindre l'illumination, révéler les liens mystérieux qui unissent les sphères matérielles et spirituelles, le visible et l'invisible. Or un tel projet ne peut emprunter une forme traditionnelle.
Pour lui, l'évocation, la suggestion, la nuance sont plus puissantes, plus véridiques que tout ce qui est narratif ou descriptif. Les souvenirs lointains ont une valeur et une force qui surpassent ce qui relève de la pensée consciente, explicite.
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L’histoire est écrite par les vainqueurs, les menteurs, les plus forts et les plus résolus.

La nature ne change guère, Jeanne, même si en apparence nous sommes différents. Nous évoluons, nous édictons de nouvelles règles, de nouveaux critères de vie. Chaque génération instaure de nouveaux préceptes en reniant les anciens, sous couleur d’évolution et de sagesse. Nous nous donnons l’air d’avoir peu de choses en commun avec nos prédécesseurs. Mais sous notre enveloppe de chair, le cœur bat toujours de le même façon. Convoitise, soif de pouvoir, peur de la mort, aucun de ces sentiments n’a changé.
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Soudain un souvenir lui revint, et elle sut comment elle avait appris tous ces drôles de noms collectifs qui qualifiaient chaque groupe d'oiseaux en les récitant jusqu'à les savoir par cœur : une colonie de choucas, une bande de pies, un parlement de freux, une volée de corbeaux.
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Mais cette guerre ne ressemble à aucune autre, mon ami. Elle ne tient compte ni de l'âge ni de l'expérience. Hommes et femmes, jeunes et vieux, tous sont impliqués, dit-il en prenant le journal pour regarder une fois de plus le gros titre en lettres capitales. Une guerre pas comme les autres.
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- Tèn perdu, jhamâi se recobro, murmura Baillard en songeant à tout ce qu'il avait manqué et à ce qui adviendrait. Les joies et les peines.
- Que dis-tu ?
- Temps perdu jamais ne se retrouve, traduisit Baillard. Un vieux proverbe occitan.
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Tout le monde fait des compromis. Chacun essaie de s'en sortir, chacun se dit: "Oh, ce n'est pas grave de baver sur un voisin, ou de donner un tuyau à la police, ma famille en bénéficiera. Ce n'est pas ça qui changera grand chose..." Mais les petites trahisons mènent à de plus grandes, le sens moral en prend un coup. Quels que soient les avantages, les menaces, le principe est simple. On ne trahit pas ses amis, un point c'est tout.
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anatole replit deux verres, puis sonna pour faire apporter une autre bouteille
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Les terrasses des maisons éparpillées sur les collines , avec leurs pots en terre cuite débordant de géraniums blanc et sans sur les treilles au soleil de midi. deux fois je me garai sur le bas-côté pour me dégourdir les jambes et fumer une cigarette avant de continuer.
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Sans me soucier du froid qui me mordait les joues et me gerçait les oreilles. Il y avait bien quelques bruits de vaisselle , éclats de voix , crachotement d'un poste TSF. Mais seul celui de mes bottes claquant sur les pavés m'accompagnait.
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Elle était au premier étage et avait une vue assez agréable sur la rue. Une grande fenêtre aux persiennes repeintes de frais , un lit pour une personne pourvu d'un épais édredon , un cabinet de toilette , un fauteuil. Simple , propre , anonyme. Les draps étaient froids au toucher. Nous allions bien ensemble , la chambre et moi.
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La vieille poignée était dure, et la porte un peu voilée racla la dalle de pierre sous sa poussée. Une clochette tinta quelque part au fond de la boutique. Le sol tapissé d'une épaisse natte de jonc crissa sous les semelles de ses chaussures quand il entra.
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La beauté des vallées de l'Ariege que j'avais traversées la veille cédait la place à un paysage de grottes et de falaises plongeantes évoquant des temps préhistoriques. Rochers et forêts mordaient presque sur la route, comme pour revendiquer ce que l'homme leur avait pris.
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L'ennui, c'est que j'en savais trop ou pas assez. Après les dix années où j'avais tenté de découvrir ce qui était arrivé à George en ce jour fatal de 1916; je ne pouvais au bout du compte que faire des suppositions d'après toutes les informations que j'avais pu récolter. Mais au lieu de m'aider à accepter sa mort et à passer le cap, la violence de ce que j'avais appris n'avait fait que me détruire plus encore.
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