Kate Mosse

Premier roman de Kate Mosse, j'ai pris ce livre dans le couloir d'un aéroport destination les Seychelles, sable blanc et crustacé. Une fois ouvert, je n'ai plus pu m'arrêter et heureusement que les journées sur la plages m'ont permis de ne pas perdre une miette de ce livre. Pour celui qui aime les romans d'aventures sur fond historique, il ne sera pas déçu. Et en plus ce livre m'a permis d'apprendre sur l'histoire des Cathares qui était pour moi qu'une obscure nébuleuse : c'est vrai que je n'ai pas du tout entendu parlé de ce chapitre historique français dans les cours d'histoire, où Est-ce qu'à l'époque je n'étais pas très attentive ?

J'ai donc rattrapé mon retard, et Kate Moss nous emmène à cette époque obscure pour moi et les temps actuels et ce va et vient qui de temps en temps est très énervant quand on a pas la fin d'une action et que l'on rebascule dans l'autre époque, nous fait dévorer les pages de ce roman. Et en plus la fin de gâche rien, c'était pour moi une vrai découverte que j'ai adoré comme vous l'aurez compris.
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Roman historique atypique puisqu’il mêle à un événement tragique sur la fin des cathares, une part de fantastique qui permet à un personnage contemporain de rencontrer une actrices de ces événements séparés de plusieurs siècles…

Kate Mosse aborde également au fil des pages une réflexion intéressante sur le deuil, la disparition d’un être chère (ici un frère).

Fantômes d’hiver se passe dans une région que l’auteure semble aimer particulièrement, on le ressent à travers les descriptions, les situations…

Un roman tout en finesse servit par une écriture fluide et agréable à lire. Les notes de l’auteure en fin de roman permettent de bien faire la part des choses entre fiction et histoire : fort appréciable !

Le mixte entre XIIème siècle et intrigue de nos jours est juste parfait, les personnages d'Alice et Alais très attachants. J'ai passé un excellent moment dans "Labyrinthe"...

Kate Moss possède un réel talent de conteuse. Comme dans Labyrinthe, là encore, nous naviguons entre deux époques charnières, deux périodes entre lesquelles se sont tissés d'inextricables liens.

Paris, 1610, 25 ans, Louise Reydon Joubert, accompagnée de ses grands-parents Minou et Piet va recevoir l'héritage de son père qui va faire d'elle une femme riche.



Henri IV va au même moment être assassiné par Ravaillac.



Paniquée à l'idée d'être une nouvelle fois traquée, cette famille de protestant va fuir aussitôt craignant une nouvelle fois pour leurs vies.



La Rochelle, 1621, une jeune fille poussée par une mère ambitieuse va prendre la place de son jeune frère pour travailler sous le nom de Gilles dans un commerce de vin.



Le destin réunira ses deux femmes pour une grande aventure sur les mers vers les Îles Fortunées mais les hommes, la religion, la bienséance de l'époque vont être des épreuves à surmonter a bien des égards pour ses deux femmes qui ne rêvent que d'amour et de liberté.



Tome 3 de la célèbre saga de Kate Moss et n'ayant pourtant pas lu les précédents, je me suis attachée à ce roman historique, ses personnages et ses multiples rebondissements et j'ai pu lire ce troisième tome sans difficulté.



Mené comme un thriller avec des chapitres courts qui appellent les suivants, une écriture flamboyante avec des situations historiques de l'époque qui donnent à ce récit une crédibilité certaine.



Fan de saga historique, je  suis tombée sous le charme de cette histoire qui m'a donné envie de découvrir au plus vite les précédents tomes (La cité de Feu et La cité de larmes) et nul doute qu'il en sera de même pour vous si comme moi vous ne les avez pas lus.

La fin n'est autre que la promesse d'une suite alors en route pour un 4ème tome que je vais attendre avec impatience.

Quelle joie infinie de retrouver la plume de Kate Mosse dans la suite des aventures de la famille Reydon-Joubert !



Après La cité de feu et La cité des larmes, on part cette fois-ci dans La Cité des mers : une aventure historique palpitante dans l'univers des océans, des bateaux, de la piraterie...



On retrouve tous les ingrédients des tomes précédents : aventure, femmes fortes, romance, famille, avec toujours ce fond historique de guerre de religion entre huguenots et catholiques. Il y a toujours plusieurs villes dans lesquelles on voyage, ce tome nous emmenant donc à La Rochelle, Amsterdam et les îles Canaries.



Après Minou et Piet, on suit principalement Louise, leur petite-fille, rêvant d'aventure maritime dans un monde où les femmes n'ont pas le droit d'être capitaine. Qu'à cela ne tienne, secrets et héritage seront au cœur de l'intrigue, surtout quand son chemin croise celui de Gilles Barenton, un homme mystérieux à bien des égards.



Une lecture qui se dévore, qui change des tomes précédents tout en étant dans la continuité. Une réussite pour moi, qui me suis attachée à toute cette famille, qui ai tremblé pendant leurs épreuves... Et cette fin ! Je veux la suite...

1562 dans le sud de la France.

Nous allons suivre les aventures de Minou et de sa famille, entre Carcassonne et Toulouse. De Vidal le religieux catholique aux dents longues, de Piet le Huguenot qui n'a pas peur de se battre pour ses idéaux.

Une superbe fresque historique qui prend ses racines dans le conflit qui a opposé catholiques et protestants pendant de longues années et au premier plan une saga familiale avec ses secrets, ses non-dits et ses bouleversements !



J'ai tout simplement ADORÉ ce livre !!! J'ai de suite eu l'impression de lire un Ken Follett se déroulant en France ! Cela vous donne une idée, si vous ne connaissez pas cette saga de sa qualité !

L'intrépide Minou est une héroïne magnifique ! Fille aînée d'un modeste libraire de Carcassone elle n'a pas peur de porter sa famille à bouts de bras lorsque sa mère décède et que son père sombre dans la mélancolie. Obligée d'aller vivre à Toulouse avec son frère ils vont se retrouver au cœur du conflit religieux qui gangrène la France.

Les pages se tournent sans même qu'on le remarque et les 700 défilent à une allure dingue ! J'ai déjà hâte de lire la suite !!!



Et vous ? Vous aimez les sagas historiques ?

Octobre 1891, Léonie Vernier part avec son frère rejoindre sa tante au Domaine de la Cade près de Carcassonne et découvre un roman de son défunt oncle sur le jeu de tarot.

Octobre 2007, Meredith Martin qui écrit une biographie de Debussy arpente les rues de Paris et pour un week-end part pour le Domaine de la Cade afin d’enquêter sur ses origines.



Après avoir adoré Labyrinthe, il y a quelques années, je me suis décidée de lire ce roman qui trainait depuis un certain temps dans ma pile à lire. Ce roman alterne entre passé et présent avec de longue partie sur chacune des années ce qui permet de s’immerger dans le récit de chacune des héroïnes. Sauf que la partie du passé ne m’a pas emballée. Il a fallu que je sois à 200 pages de la fin pour être plus entraînée car enfin il y a de l’action. J’étais plus happée par le récit de Meredith, avec la signification des cartes de tarot, l’enquête sur son passé et aussi ce qui arrive à Hal, le neveu du propriétaire du Domaine de la Cade.



Un roman trop lent dans l’action pour que je l’apprécie à sa juste valeur.

N'étant pas habituée à lire des romans historiques, je n'étais pas forcément emballée lorsqu'on m'a offert ce titre, d'autant plus qu'il y est question des guerres de religion, un sujet qui ne m'est pas familier du tout. Malgré tout, j'ai tenu à tenter l'expérience et je ne le regrette !



J'avoue avoir eu du mal à rentrer dans le livre. Il faut dire que l'intrigue compte énormément de personnages et il n'est pas évident de s'y retrouver au départ ! Il m'a fallu pas loin d'une centaine de pages pour vraiment me sentir plongée dans le roman et parvenir à bien identifier les personnages. Une fois cette étape passée, j'ai lu le roman d'une traite ! J'ai finalement eu le sentiment de lire un grand roman d'aventures plutôt qu'un roman historique. La relation amoureuse qui s'installe doucement entre les deux personnages principaux Marguerite et Piet apporte une touche de romance qui contrebalance la gravité des évènements historiques qu'ils traversent.

Dense et prenant, ce roman historique nous fait vivre la venue du protestantisme et notamment le drame de la tristement célèbre Saint Barthélémy.



Ce roman est le second d'une saga, dont chaque tome devrait pouvoir se lire indépendamment... C'est le cas pour celui-ci puisque je débute avec!



L'auteur resitue bien les éléments historiques et romanesques et n'hésite pas à passer quelques mois ou années pour apporter un cadre crédible.



Il m'a fait découvrir quelques éléments historiques comme la Révolte des Gueux ou la furie iconoclaste (et donc passe de Paris à Amsterdam) et certaines manœuvres de Catherine de Médicis avec les escadrons volants que je vous laisse apprécier !!



Concernant l'intrigue, elle est bien menée tout en étant trop classique à mon goût.

Et si le roman se lit avec plaisir, j'aurais apprécié une note historique aux lecteurs et la chute ne m'a vraiment pas convaincue.



Je lirai peut-être le premier tome mais il ne sera pas en haut de ma liste ...

J'ai découvert l'auteur au travers de critiques sur Babelio sur La cite de feu .. je l'ai dévore ainsi que sa suite La cite de larmes. En attendant la parution en français du tome 3 j'ai démarre cette nouvelle trilogie avec Labyrinthe.

La encore plaisir total.

De nombreux personnages très attachants et un scénario dramatique avec une histoire d'amour vraiment émouvante.

La trame de fond s'étend sur les guerres de religion en Occitanie et les atrocités commises contre les Parfaits.

Le fond historique est très documente et très bien décrit.

L'histoire elle, est celle du Graal (recherche ou protection ? ), on le saura au fil du récit avec les destins parallèles d'Alais au XIIeme siècle et celle d'Alice au 21eme.

Alice lors de fouilles va faire la découverte d'une grotte, plus exactement - ça a son importance - en être attirée. En parallèle celle ci vient de Londres pour recevoir un heritage qui va être la connexion avec les gardiens des livres.

Alais de son côté va recevoir la garde d'un livre par son père et évoluer au sein de cette période troublee entre son mari Guilhem, sa sœur Oriane - personnage terrible s'il en est - Sajhe, Esclarmonde et bien d'autres. Alice de nos jours sera confrontée à des personnages en fait qui semblent la transposition de ceux côtoyés par Alais, Marie Cécile de l'Oradore, Will et surtout Audric Baillard.

Les personnages sont absolument exceptionnels a l'image d'Oriane, de Marie Cécile, de Shelagh ( bonne ou mauvaise ?) ou de Guilhem .... les dernières retrouvailles d'Alais et Guilhem, Bertrande évacuée de la grotte par ---- qui vient tout juste d'apprendre qu'il est son père, le vieux Baillard .... la chute et la fuite de Montsegur.

Le roman est extrêmement fourni, de nombreuses histoires parallèles, difficile de raconter la trame sans dévoiler des éléments clés ... 590 pages de plaisir absolu

LC du challenge pavés, j'ai commencé cette lecture avec beaucoup d'enthousiasme : l'autrice et la quatrième de couverture nous annonçaient deux histoires de femmes, l'un en 1209, l'autre en 2005 avec la magnifique cité de Carcassonne pour décor!

Hélas, le résumé était bien lacunaire ...

La partie concernant Alaïs, fille de l'intendant du vicomte de Carcassonne, m'a beaucoup plus : indépendante, débrouillarde et curieuse, elle fait la fierté de son père, Bertrand Pelletier, et c'est à elle qu'il confie la garde d'un manuscrit précieux quand la cité est menacée . Nous sommes en effet au début d'une période d'inquisition : la lutte contre les impies, barbares et païens cathares par les "bons" catholiques, prêts à raser une ville et à exterminer sa population s'il le faut!

De l'autre côté, nous avons Alice Tanner qui est bénévole sur un chantier de fouilles dans département de l'Ariège. Elle ouvre par hasard une grotte fermée depuis des siècles et y trouve deux squelettes et d'étranges inscriptions.

Je n'ai pas vraiment accroché avec la partie moderne du roman, entre ésotérisme à la Dan Brown et sociétés secrètes riches et puissantes.

Le récit est pourtant bien documenté, mais l'alternance des chapitres m'a bloquée : je n'avais envie que de rester dans le passé, et pas de revenir dans le présent!

Je pense que j'essaierai un autre roman de cette autrice, une personne décrivant si bien le Moyen Age ne peut que révéler une bonne surprise!

Juillet 2005 - Alice Tanner est bénévole sur un chantier de fouilles dans les Monts Sabarthès dans le département de l’Ariège, lorsqu'elle trébuche sur deux squelettes et découvre, gravé dans la roche, un langage ancien, elle ne sait pas qu'elle vient de déclencher une succession d’événements tragiques.

Juillet 1209 - Alaïs est la fille de l’intendant du vicomte de Carcassonne, indépendante, débrouillarde et guérisseuse, elle fait la fierté de son père, Bertrand Pelletier. A l’aube de l’invasion du Sud par les armées du Nord, il lui confie un étrange manuscrit, elle sait désormais que son destin est d’en assurer la protection et de préserver le secret du labyrinthe, né dans les sables de l’ancienne Egypte.



Bon autant le dire tout de suite, j'ai largement été déçue par Labyrinthe. Si le récit est documenté, si le style de l'auteur est travaillé - on sent tout l'amour que l'auteur porte à la ville de Carcassonne - l'histoire souffre des grosses lacunes qui ont cassées mon rythme de lecture. D'abord l'alternance des chapitres. Ce procédé, largement utilisé, permet d'entretenir le suspense. Mais là, ça ne fonctionne pas, on passe du passé au présent, sans jamais avoir vraiment envie de l'un ni de l'autre. Non j'exagère. On a envie de revenir dans le passé, mais beaucoup moins souvent envie de revenir dans le présent... la faute à l'héroïne. Dans Labyrinthe, il y a deux héroïnes, Alaïs et Alice. Et autant Alaïs est attachante, sympathique, combattante, courageuse, autant Alice n'a jamais réussi à susciter la moindre empathie chez moi. Malgré son histoire, malgré son passé, malgré les menaces, je l'ai trouvé cruche et inconsistante... Elle est là par hasard mais en fait elle est vachement importante, elle ne connaît rien mais elle ne peut s'empêcher de...

Donc beaucoup de plaisir à voir revivre le Moyen-Âge, à m'intéresser à l'histoire des Cathares, à découvrir une partie peu mise en avant habituellement : l'invasion du Sud par les armées des barons français en 1209, avant l'arrivée des Dominicains et l'Inquisition sanglante qui a suivie (vers 1233). Ce côté-là m'a beaucoup plu, j'ai été tout de suite happé par ses passages et finalement ils suffisent à l'histoire. Car il y a trop de similitudes - entre les personnages et les actions - avec ce qui se passe en 2005. Le seul bémol de la partie qui concerne le passé est la sœur d'Alaïs, Oriane qui semble être au courant de tout on ne sait ni comment ni pourquoi.

Beaucoup de personnages secondaires, on s'en doute dans un récit de plus de 800 pages, tous ne sont pas intéressants et il y a un certain déséquilibre.

D'autre part, j'ai trouvé que l'histoire restait très floue sur certains points, notamment sur ce fameux Graal et je suis un peu restée sur ma faim. Si l’écriture, la documentation et le réalisme sont à la hauteur, l'intrigue est quant à elle beaucoup plus faiblarde. Je me serais contentée, avec un très grand plaisir, d'une fresque historique sur le combat des Cathares.
Lien : http://revoir1printemps.cana..

Il s’agit de ma première lecture pour le grand prix des lecteurs Pocket, et cela commence plutôt bien.



La cité des larmes est le deuxième tome d’une saga. J’ai donc lu auparavant La cité de feu, qui me semble plutôt nécessaire pour pouvoir pleinement apprécier ce deuxième tome.



On retrouve Piet et Minou en 1572, 10 ans plus tard, toujours en pleine période des guerres de religion. Ils décident de se rendre à Paris pour assister au mariage de Marguerite de Valois et d’Henri de Navarre, qui est censé réconcilier catholiques et protestants. C’est aussi, en 1572, qu’a lieu le massacre de la Saint-Barthélemy…



J’ai dévoré cette belle brique de 700 pages. L’histoire est intéressante, l’intrigue est bien menée, beaucoup de rebondissements. C’est une lecture assez addictive.



La cité de feu et la cité de larmes m’ont réconciliée avec cette période de l’Histoire que je n’avais pas vraiment apprécié et compris au collège !

Je me suis attachée aux personnages et j’ai maintenant hâte de lire la suite.



Merci aux éditions pocket pour cette découverte car sans ce prix, c’est sans doute un roman vers lequel je ne me serais pas tournée.

Quand un livre associe deux merveilles à mes yeux, en l' occurrence la cité de Carcassonne et l' histoire française, Il y a de grandes chances que je sorte réjoui de cette lecture. Et Kate Mosse a touché juste. Dans ce roman historique, nous suivons les malheurs de Minou et Piet, les deux protagonistes de cette aventure. Deux individus qui tombent sous le charme de l' un de l autre au premier regard mais que la situation explosive de l' époque va éloigner. Sous forme d' intrigues, de violences et de trahisons, l' auteur nous fait découvrir la guerre de religion qui à opposer les protestants et le catholiques. Une guerre sanglante qui terrifia La France et dont l' auteur nous dévoile une partie dans la ville de Toulouse. Un livre bien documentée. Une plume poétique et addictive.

Il faut savoir que l’historique n’est pas mon genre de base, je n’en lis jamais, donc j’avais un peu peur de m’ennuyer. Il est vrai que le livre est un peu trop long à mon goût, certains passages auraient pu être raccourcis pour alléger le tout. Globalement, j’ai bien aimé ma lecture, je ne pensais pas apprécier tant que ça considérant le thème historique. J’ai bien aimé Minou et sa famille, ce sont les moments du récit que j’ai préférés. Au début, j’ai réussi à lire beaucoup d’une traite donc ça m’a davantage aidée à me plonger dans l’histoire, car je pense que si je l’avais lu plus lentement, j’aurais eu plus de mal.



Il y a certaines incohérences dans le résumé qui ne correspondent pas à la réalité du livre.



Cela m’a sortie de ma zone de confort donc c’est plutôt bien mais je ne pense pas retenter l’expérience car je trouve que ce n’est pas palpitant, il n’y a pas énormément d’action.
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Mai 1572. Minou Joubert (devenue Marguerite de Bruyères) châtelaine de Puivert – depuis qu’elle a appris le secret de sa naissance – et que le fameux testament qui a fait d’elle une héritière lui a été restitué (voir le premier opus « La cité de feu ») est unie depuis dix ans à Pieter Reydon. Ce dernier est toujours aussi amoureux de « sa dame des brumes ». Parents d’une fillette de sept ans (Marta), d’un petit garçon de deux ans (Jean-Jacques), ils vivent au château de Puivert, en compagnie du père (Bernard), du frère (Aymeric), de la soeur (Alis) et de la tante (Salvadora) de la jeune femme.



À Paris, Catherine de Medicis prépare déjà le mariage de sa fille Margot avec Henri de Navarre (futur Henri IV) – mariage pour lequel les Joubert-Reydon vont devoir effectuer un long voyage, afin de pouvoir y assister …



De son côté, Vidal du Plessis est devenu Son Éminence le cardinal Valentin, au service du Duc de Guise. Il a repris récemment la garde de son fils (Volusien, dit Louis) caché depuis sa naissance chez des prêtres. Eux aussi vont se rendre à Paris pour le mariage royal …



À Amsterdam, il est question également du secret entourant la naissance de Piet : si sa mère était hollandaise, son père (dont il ignore tout) était bel et bien français …



Le mariage de Marguerite de Valois et Henri de Navarre, le 18 août 1572, va se dérouler dans une atmosphère lourde et sera suivi – moins d’une semaine plus tard – par l’ignoble massacre de la Saint-Barthelemy, perpétrée durant toute une nuit d’horreur … Un terrible drame attend également la famille de Minou et de Piet, au cours de cette inoubliable nuit.



De 1572 à 1594, le lecteur va – à nouveau – partager les trépidantes aventures de tous les protagonistes (de Puivert à Paris, Amsterdam, Evreux et Chartres …) Des péripéties qui tiennent en haleine, durant 710 pages, les fans de Kate Mosse ! Pas le temps de s’ennuyer

Hiver 1562. Marguerite, dite Minou (âgée de dix-neuf ans) vit à Carcassonne avec son père, le libraire Bernard Joubert, son frère Aymeric (treize ans) et sa petite soeur Alis (sept ans). Leur mère, Florence, est morte cinq années plus tôt, emportée par la peste …



Piet Reydon, huguenot (originaire des Pays-bas) accusé cinq ans plus tôt du vol d’un morceau du suaire d’Antioche, tente de se réconcilier (à ses risques et périls) avec son ami d’université, Valentin Vidal, devenu prêtre catholique. Il sera également accusé – pratiquement à son arrivée à Carcassonne – d’avoir assassiné un autre ami : Michel Cazès …



Cécile Noubel, une voisine et amie du libraire Joubert, très proche de la famille, est aussi la logeuse de Piet Reydon … Les destins de Minou et de Piet vont se croiser, de Carcassonne à Toulouse, de Toulouse à Puivert, en cette terrible période de guerre de religion (un prétexte bien pratique qu’utilise à outrance la Cour de France, de Guise, Coligny « et compagnie » …)



Histoire de France, mais aussi histoire d’amour, secret de famille, vengeance et trahison … Mon premier roman de Kate Mosse, dont la qualité littéraire n’est pas sans me rappeler celle de ses collègues (et compatriotes) : Ken Follett et Tim Willocks – deux écrivains britanniques particulièrement chers à mon coeur de lectrice ! L’auteure vient donc y prendre – tout naturellement – une place on ne peut plus légitime. Et je me prépare – sans bouder mon plaisir – à me plonger dans le second volet de ce passionnant récit, intitulé : « la cité de larmes ».

Inconditionnelle, voire fanatique de romans historiques que je dévore depuis des années, je suis peu déçue après avoir lu de nombreuses éloges, c'est mon premier roman lu de cette auteure. Certes, les ingrédients indispensable d'une fresque historiques sont présents, les personnages attachants...oui, c'est bien écrit, mais il m'a manqué ce petit plus pour m'emporter totalement, outre les caricatures et chutes prévisibles. Je m'attendais à mieux, mais ce n'est que mon avis, cela reste toutefois une plaisante lecture, mais sans plus.

Je découvre Kate Mosse avec ce roman et il faut dire que je ne suis pas déçue.

Une plongée dans les guerres entre protestants et catholiques au XVIe siècle à travers l'histoire de Minou et de sa famille. Un récit qui fait la part belle aux femmes dans un monde dominé par les hommes. De Carcassonne à Puivert, en passant par Toulouse, ce roman nous renseigne non seulement sur ces luttes intestines au sein de la religion mais nous tient aussi en haleine afin de savoir quel avenir est réservé à Minou, l'héroïne de ce roman. Un récit que vous aurez du mal à lâcher et une belle découverte pour moi.