Kathleen Karr

Cette BD est un véritable coup de coeur !

En 1860, Simon Green, jeune américain du Missouri a l'idée (un peu) folle de parcourir des centaine de kilomètres avec un millier de dindes. Nous le suivons, lui et ses compagnons (à deux et quatre pattes), à travers ce périple.



Une ode à la magnificence des étendues américaines, à ses peuples, ses cultures mais aussi à la liberté et au voyage.



Léonie Bischoff nous offre une bande dessinée colorée, des dessins tendres et un scénario construit à la perfection, on ne s'ennuie pas.



Un ouvrage à lire au plus vite, qu'importe l'âge.

Voici une BD toute douce, qui a eu le prix jeunesse à Angoulême.



Les dessins sont magnifiques. Leur rondeur et leurs couleurs pastels soulignent la douceur du récit. Les décors sont magnifiques, avec des paysages désertiques à perte de vue, des montagnes majestueuses et des villages pittoresques. Les personnages sont dessinés avec précision et expressivité, ce qui permet de ressentir leurs émotions et de suivre leur évolution tout au long de l'histoire.



Cette Bd nous plonge dans l'ouest américain au temps des pionniers. Les personnages sont attachants, en particulier Simon, raillé par son manque d'intelligence, il va prouver que cette intelligence peut s'incarner sous d'autres formes. Il fait également preuve d'un courage surprenant malgré son jeune âge. Les membres de l'équipe de convoyeurs de dindes sont également hauts en couleur, apportant chacun leur propre personnalité et leur propre histoire.



Une très belle BD !
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1860, Missouri. Simon Green se trouve désoeuvré le jour où Miss Rogers, son institutrice depuis de bien nombreuses années, décide de lui donner son diplôme, alors qu'il vient de quadrupler son CE1, pour qu'il passe, enfin à autre chose. Alors, en plus, lorsque l'on vit avec son oncle et sa tante parce l'on est orphelin - enfin de mère, le père ayant disparu de la circulation -, et que l'on ne rapporte rien à la maison, il faut bien trouver quelque chose à faire. Justement, un des éleveurs du coin ne sait pas quoi faire de ses dindes, bien trop nombreuses, qui se vendent une misère, alors qu'à Denver, ces mêmes dindes se vendraient une fortune. Qu'à cela ne tienne : Simon répare une charrette, embauche Bidwell Peece, un ivrogne, comme charretier, achète ses mille dindes à l'éleveur grâce à Miss Rogers, et en route pour le Colorado !



Nouvelle découverte d'une adaptation BD d'un roman dont je n'avais jamais entendu parler en m'intéressant aux graphismes proposés par Léonie Bischoff, j'ai encore eu le nez creux. le style de la dessinatrice n'est pas ce que je préfère - pas assez réaliste, très coloré -, mais il colle ici parfaitement à cette aventure d'un Tom Sawyer vendeur de dindes, qui multiplie les rencontres au fil de son périple, pour le meilleur comme pour le pire, en une épopée moderne rocambolesque menée tambour battant, qui permet aux jeunes adolescents de belles réflexions sur l'amitié, le partage, l'altérité, et de fait sur l'acceptation de soi, et de qualités, parfois insoupçonnées, en chacun.



M'est avis que je vais, quand ma PAL me le permettra - et quand mon fils aura l'âge pour ce genre d'histoires, car je pense qu'elle lui plaira -, lire le roman de Kathleen Karr dont cette bande-dessinée est une jolie adaptation.

Très joli coup de coeur pour cette B.D.

Que je conseille vivement à tout le monde.

Si certains me suivent, ils savent que j'ai souvent du mal avec les BD, et que je préfère toujours un roman.

Mais là, après avoir adoré le roman, j'ai tout autant aimé la BD.

Elle est étonnamment fidèle au texte initial, malgré deux différences importantes et surprenantes.

Les dessins sont très agréables, bien lisibles, expressifs et tendres.

Le texte clair, bulles comme cartouches, et j'apprécie qu'il soit en minuscules, quand trop de BD sont encore en majuscules.



Simon, le simplet, dont tout le monde se moque et qui termine son quatrième CE1, décide de partir avec les mille dindes du fermier Buffey, qui ne sait qu'en faire, pour les vendre à Denver, plus de mille kilomètres à l'ouest du Missouri.

Avec l'aide de Bidwell Peece, le muletier alcoolique, d'Emmett, son petit chien très futé, puis de Jo et Lizzie, ce périple extraordinaire va leur permettre de révéler le meilleur d'eux-mêmes.

Une aventure pleine d'humour, mais aussi de danger et parfois de tristesse.

Une merveilleuse leçon de vie, à partir des principes de l'institutrice, qui incitent à trouver le talent de chacun.

Une belle leçon d'Histoire aussi, et de géographie. On va avec Simon découvrir la vie rude des plus pauvres, les us et habitudes de ces territoires américains. Et aussi l'esclavage, les nuages de sauterelles, la triste façon dont on a traité les Indiens, la vie terrible dans les vastes plaines, les exactions de l'armée, et beaucoup d'autres détails. Avec surtout la découverte de l'amitié, de l'aide, et hélas l'occasion d'apprendre que la famille n'est pas toujours à la hauteur, parfois les rencontres de hasard sont bien plus positives.



Une petite merveille cette B.D. Chez moi, tous l'ont aimé. Du grand-père (pourtant très difficile sur les BD) à mes petits-enfants, qui l'ont lue en rien de temps et l'ont partagée ensuite.

À présent, je fais des "allers-retours" entre la BD et le roman, pour mettre des images sur le texte, et l'inverse !!
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Adaptation du roman éponyme de Kathleen Karr, “La longue marche des dindes” a tout pour plaire, et a d’ailleurs reçu le Prix Fauve du public 2021 au Festival d’Angoulême.



L’histoire de ce garçon qui veut faire fortune en menant ses 1000 dindes dans une autre ville est assez loufoque, mais elle est pleine de bons sentiments et d’espoir. Si Simon Green était un cancre à l’école, son institutrice n’entend pas le réduire à cette situation. Elle le soutient dans son entreprise. Elle fait ainsi partie de ces quelques bons profs qui font la différence en valorisant les spécificités d’un gamin plutôt qu’en appuyant une normativité inappropriée dans son cas.



Simon se reconstruit une famille à travers les quelques alliés qui rejoignent son convoi particulier. Il se détache aussi de sa famille biologique, et l’histoire met ainsi en avant le vrai sens de la famille selon moi : des personnes de confiance qui créent un cadre relationnel sécurisé, ce qui n’a pas toujours de lien avec un quelconque sang partagé.



“La longue marche des dindes” revisite avec habileté des thématiques classiques du Nord de l’Amérique : esclavagisme, colonisation des territoires amérindiens… Les personnages féminins sont inattendus et confrontent Simon à son sexisme inconscient.



Tout l’univers de la bande dessinée est magique, dans les situations comme dans le dessin. On traverse les Etats-Unis à travers des illustrations que j’ai trouvées superbes et apaisantes.



Un voyage à la fois porteur et doux, dont je vous recommande la découverte !
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Léonie Bischoff nous offre une très belle adaptation d'un roman jeunesse de Kathleen Karr que je ne connaissais pas avant de découvrir cette B.D.

Le récit n'est pas sans évoquer ces western où des cow-boys convoient du bétail à travers les vastes paysages américains, affrontant toute sorte d'épreuves avant d'atteindre leur but.

Sauf qu'ici il s'agit un convoi de dindes menées par Simon, orphelin de 15 ans, considéré par tous comme le simplet du village, voyageant bientôt avec des compagnons rencontrés au cours de son périple...

L'intrigue met en lumière différents aspects, plus ou moins reluisants, des Etats-Unis au XIXème siècle : l'esprit d'entreprise, le sort des Indiens, la rudesse de la vie rurale, l'esclavage, etc.

Si l'histoire est clairement destinée à un jeune public, j'ai beaucoup aimé les dessins de Léonie Bischoff, en particulier le travail sur les couleurs, très différent de l'univers qu'elle avait imaginé pour "Anaïs Nin : sur la mer des mensonges" et qui m'avait aussi beaucoup plu.

Adaptée du roman Jeunesse éponyme, ce roman graphique fait sensation depuis sa sortie, avec raison ! Que vous ayez lu ou non le livre originel, je suis sûre que vous apprécierez autant que moi la beauté des illustrations, mais aussi toutes les émotions positives et l’optimisme sans faille qui se dégagent de cette BD. Amitié, fidélité, confiance en soi et en les autres, justice, tout y est !



C’est l’histoire de Simon, jeune garçon qui vient d’obtenir son diplôme de fin d’école un peu par défaut, dans l’Amérique des années 1860. Simon vit avec son oncle, sa tante et ses cousins depuis la mort de sa mère et la fuite de son père. Il est mal aimé, moqué : on le trouve simplet. Pourtant, lorsque sa maîtresse lui annonce qu’il a terminé sa scolarité, une idée ingénieuse mais un peu folle lui vient : racheter mille dindes et aller les revendre à Denver, soit l’autre bout du pays pour lui…Commence alors pour notre jeune héros un voyage initiatique fait de bonnes comme de mauvaises rencontres. Jamais découragé longtemps, Simon est bien déterminé à parvenir au bout de son chemin.



Un immense coup de cœur graphique : rejoignez vite, vous aussi, la longue marche des dindes !
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Bonjour



Je voulais vous partager cette belle découverte



La longue marche des dindes Léonie Bischoff d'après le roman de Kathleen Karr



Léonie Bischoff, auteur Suisse adapte ici le roman de Kathleen Karr.



Un road movie à travers 1000 km en Amérique du Nord. Simon qui semble un peu simplet est invité à voler de ses propres ailes par son institutrice. Il décide d'aller commercialiser 1000 dindes à Denvers et d'y faire fortune. Dans son sillage, un ancien alcoolique, un esclave en fuite, une jeune fille qui semble folle. Ce curieux équipage réussira-t-il ?



Dans des pages aux cases classiques de prime abord, l'auteure nous propose un graphisme parfois proche du manga. Elle introduit certaines scènes en pleine page qui viennent appuyer le propos comme une invasion de sauterelles ou la rencontre avec les Indiens. Les couleurs sont agréables dans une note pastel qui pourrait donner une allure classique contredite par un dessin savoureux et un certain humour dans les dialogues.

C'est fin, plaisant et optimiste. A conseiller dès 10 ans mais les adultes auront plaisir à découvrir cette BD qui a reçu le prix de la jeunesse au festival d'Angoulême 2023



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Le jeune Simon n'est pas le meilleur à l'école et très rapidement Miss Rogers, son institutrice, lui demande de prendre son envol. Dans son Missouri natal, il s'aperçoit que les dindes ont pullulé et valent 20 fois plus à Denver. S'en suit alors une épopée où ce jeune garçon décide de se créer une escorte pour conduire son convoi de dindes sur les 1000 km qui les séparent de Denver.



Une épopée improbable puisqu'il va lui falloir traverser le désert mais aussi une réserve indienne où la négociation risque d'être rude !

J'ai beaucoup aimé cette BD jeunesse dans ce far-west des années 1860. On s'imagine dans un vieux western, atmosphère tendue, des indiens ou des brigands en embuscade. Mais un protagoniste intelligent qui fait preuve d'une grande pugnacité tout au long de ce parcours accidenté. Mais au bout du chemin, peut-être se cache t-il une nouvelle famille et un peu d'amitié pour ce garçon qui n'aura connu que la rudesse toute son enfance. Une jolie bande dessinée que je recommande !!

Un road trip format BD, où un jeune adolescent qui n'aime pas beaucoup l'école va se lancer dans le commerce des dindes. Encouragé par son institutrice alors que personne ne croit en ses talents de vendeurs, il va faire de belles rencontres sur son chemin.

=>c'est une belle histoire et une belle revanche, témoignage sur un enfant débrouillard et ayant le sens aigu des affaires.

"La longue marche des dindes" nous plonge dans une incroyable aventure se déroulant dans le Missouri, durant l'été de l'année 1860. Simon, 15 ans, vient de terminer son CE1, mais se voit refuser l'entrée en CE2, car il a déjà quadruplé cette classe. Malgré cette déception, Simon ne se laisse pas abattre et décide de prouver qu'il est un véritable homme d'affaires.



La nuit suivant cette mauvaise nouvelle, Simon découvre que les dindes, spécifiquement celles qui sont assez rares pour marcher plutôt que de se faire élever en cage, ont une valeur considérable à Denver, à près de 1000 kilomètres de chez lui. Une idée germe alors dans son esprit: pourquoi ne pas acquérir 1000 dindes et les convoyer jusqu'à Denver pour réaliser une véritable fortune ?



Ce roman graphique nous offre des illustrations colorées et dynamiques qui rendent chaque page vivante. Les dessins saisissants nous plongent dans l'univers sauvage de l'Ouest américain, ajoutant une dimension visuelle captivante à l'histoire.



Au fil des pages, les péripéties s'enchaînent et le suspense grandit. La caravane des dindes rencontre des obstacles imprévus et doit trouver des solutions ingénieuses pour surmonter ses difficultés. Simon doit faire preuve de détermination, de courage et de créativité pour mener à bien sa mission.



Le scénario bien construit de "La longue marche des dindes" est porté par des personnages attachants et pleins de ressources. J'ai suivi avec émotion Simon pour prouver qu'il est capable de réaliser de grandes choses, malgré son jeune âge.



L'aspect historique est également intéressant. En se déroulant dans le contexte de l'Ouest américain au XIXe siècle, l'histoire nous fait découvrir la vie des pionniers, la culture indienne et les défis inhérents à l'époque.



"La longue marche des dindes" est un roman graphique captivant qui m'a transportée à travers les États-Unis dans une aventure palpitante. Les péripéties de Simon et de son équipe improbable, ainsi que les magnifiques illustrations, créent un récit palpitant et divertissant. C'est un véritable coup de cœur, offrant une dose d'aventure et de détermination qui ne manquera pas de plaire aux lecteurs de tous les âges.

« Je crois que chacun ici-bas a un talent, Simon Green. Réfléchis-y de toutes tes forces, et je suis sûre que tu trouveras ta voie. »

C'est ce que va s'évertuer à faire le jeune garçon, et ça va le mener dans une expédition extraordinaire à travers l'Ouest américain, en compagnie d'un troupeau de dindes, d'un muletier alcoolique et d'une jeune esclave en fuite.



C'est une très chouette bande dessinée, pleine de surprises et d’aventures. Lumineuse, originale, avec une belle galerie de personnages. De nombreux thèmes sont abordés avec simplicité et humour (Far West, maltraitance des enfants, esclavage, Indiens d’Amérique, alcoolisme, etc.).

Un livre à proposer absolument aux jeunes lecteurs de la fin primaire jusqu'au lycée !

Adaptant le roman éponyme de Kathleen Karr, Léonie Bischoff propose de (re)découvrir les aventures de Simon, un adolescent considéré comme l’idiot du village, dans le convoyage à pieds d’un millier de dindes entre l’Etat de Missouri et la ville de Denver dans le Colorado.



Nous avions adoré le roman, nous avons aimé la bande dessinée. Il faut dire que le trait de Léonie Bischoff est soigné et a su parfaitement s’adapté à l’univers sauvage des grandes plaines américaines. Si j’aurais aimé retrouver une mise en couleurs plus réaliste et le trait d’Anaïs Nin, je ne peux nier que ses illustrations s’accordent parfaitement avec le ton générale du récit et son public cible, à savoir les enfants.



La mise en page sort des cases, offrant des plans larges sur les paysages qui subliment vraiment l’ensemble. Le chapitrage en « étape de voyage » dynamise un peu plus le récit, rythmant l’avancée des héros dans leur aventure. Si l’ensemble est parfaitement réussi et maitrisé, le changement de sexe du personnage de l’esclave Jabeth, devenue une Jo(séphine) me laisse perplexe. En effet, cela soulève un questionnement sur la place des femmes dans cette société machiste qui répond d’avantage à notre époque qu’à celle dans laquelle évolue les personnages.
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Adaptation d'un roman jeunesse pour une jolie BD pleine d'espoir. Où l'on apprend à croire en ses rêves les plus fous au côté du jeune Simon qui va traverser une bonne partie des États Unis pour vendre ses dindes. Avec un dessin et des couleurs douces Léonie Bishoff fait mouche et cette Longue marche des dindes enchantera autant les jeunes que les adultes. 🥇prix Fauve jeunesse Angoulême 2023 bien mérité.

Simon n'est pas très doué pour l'école et après avoir redoublé plusieurs classe, un sour, sa maîtresse le prend à part. Il est temps pour lui de voler de ses propres ailes, de trouver ce pour quoi il est doué et de vivre.

Il a alors une idée fabuleuse, acheter mille dindes qui se vendent 25 cents dans le Missouri pour les amener à Denver où il pourra les revendre 5 dollars. Une longue marche à travers le pays.



Une histoire très touchante de ce jeune garçon de 12 ans, débrouillard et vraiment pas si simplet que tout le monde le dit. Il va faire des rencontres émouvantes avec des personnages dont on va tout de suite s'attacher.

Il y a d'abord M.Peece, ancien muletier qui a sombré dans l'alcool, mais qui va retrouver le droit chemin et le bonheur dans ce voyage. Et il y a Jo, jeune esclave en fuite, téméraire et volontaire, elle ne rêve que de la liberté promise par le Kansas. Et puis il y aura Lizzie, seule survivante de sa famille qui va passer à travers cette longue marche du désespoir à la sérénité.

Les liens d'amitié, d'entraide et de respect mutuel sont les belles valeurs mises en avant dans cette ouvrage.

Le dessin est rond et enfantin mais très expressif et joliment colorisé.

Une très belle découverte!

Une belle et positive histoire qui se déploie sur la longueur (144 pages), par les pinceaux doux et lumineux d’une artiste qui affirme, album après album, une belle maîtrise narrative.
Lien : http://www.bodoi.info/la-lon..

Une histoire sensible, qui fait du bien. Simon Green, orphelin de mère, est vu par tout le monde comme un simplet. Mais Simon est plus malin qu'il n'y parait et monte le projet de traverser presque tous les Etats-Unis pour aller vendre un troupeau de dinde. Simon est doué, sensible, attachant et sait très bien s'entourer. Il a bien retenu la leçon de sa maitresse : "chacun a sa place dans ce monde", il faut trouver le talent qui sommeille en nous. C'est ainsi qu'il donne sa chance à un pauvre muletier alcoolique, une jeune esclave qui s'est enfuie, et enfin une jeune fille qui a tout perdu...car si ces 4 personnes sont cabossées, abimées par la vie, ils restent tous joyeux, optimistes et se complètent, s'enrichissent les uns des autres.

Une très belle aventure humaine.

1860, Missouri : il est grand temps pour Simon, 15 ans, de quitter l'école pour voler de ses propres ailes. Il apprend que les dindes valent plus chères à l'autre bout du pays. Il décide donc , avec l'aide de son institutrice, Miss Rogers , d'en acquérir 1000 pour les revendre la- bas. Simon devra recruter s'il veut y arriver. Et sur le chemin, il fera de nombreuses rencontres, pas toutes amicales, vous vous en doutez bien...



Je ne connais pas le roman de Kathleen Karr dont ce roman graphique est adapté.

En tout cas, Léonie Bischoff que j'ai découvert grâce à sa bande dessinée sur Anaïs Ninn, m'a encore une fois séduite. Son dessin et ses couleurs sont tout simplement merveilleux et elle a su garder un rythme soutenu au récit , de telle sorte que je ne me suis jamais ennuyée et qu'il m'a été difficile, voire impossible, de lâcher ma lecture.



Simon est un jeune homme admirable, bienveillant, travailleur et persévérant. Son ouverture d'esprit est exceptionnelle.

Jo est vraiment sympathique.

Les autres personnages ont également leurs caractères qui vous feront les aimer... ou pas.



L'histoire est vraiment touchante. Malgré une première approche qui peut paraître naïve, le récit est plus profond qu'on ne pourrait le penser et beaucoup de thèmes sociétaux sont abordés : le pardon, l'indépendance, l'esclavagisme...





Vous le comprendrez donc : la longue marche des dindes est une bande dessinée à lire absolument et qui vous fera passer un excellent moment de lecture.

Chez mon libraire préféré, de passage juste pour saluer, je suis tombée sur cette BD au rayon jeunesse qui m’a de suite attirée. Pour moi et pour ma fille de 11 ans ! Je ne connaissaisas le livre mais connaissais Leonie Bischoff puisque j’avais lu et aimé Anais Nin. Ma fille l’a dévorée la première puis à mon tour de découvrir cette alléchante aventure. Pas déçue du tout! La naïveté du dessin porte haut les dialogues et l’histoire dans laquelle les méchants sont perdants... et dans laquelle on aime et respecte les animaux. Dois je en outre confier que le chien me fait vraiment penser à Haïku notre chienne, pur corniaud... j’ai hâte d retrouver Leonie Bischoff chez les adultes ou la jeunesse

Enfin une belle surprise ! J'ai pris cette petite pavasse au rayon jeunesse car le graphisme me plaisait déjà beaucoup. J'ai appris par la suite que l'auteure était celle d'Anaïs Nin en BD, je comprends mieux mon attrait graphique ! L'histoire est vraiment chouette dans cette époque où l'Amérique esclavagiste a rejeté les amérindiens déjà présents sur le territoire, où les enfants doivent travailler dur pour subvenir pour leurs besoins. L'école n'est pas le fort de Simon alors diplôme (offert par son institutrice) en poche, il veut faire fortune avec la dernière idée qui lui est venue : un convoi de dindes depuis l'est vers l'ouest. Amitié, trahison, famille, débrouillardise... Je me répète mais c'était drôlement chouette !