AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Kathrine Kressman Taylor (347)


Je ne trouve plus le repos après la lettre que tu m'as envoyée. Elle te ressemble si peu que je ne peux attribuer son contenu qu'à ta peur de la censure. L'homme que j'ai aimé comme un frère, dont le coeur a toujours débordé d'affection et d'amitié, ne peut pas s'associer, même passivement, au massacre de gens innocents.
Commenter  J’apprécie          120
Maintenant, je suis vraiment un homme; avant je n'étais qu'une voix. Je ne m'interroge pas sur la finalité de notre action : elle est vitale, donc elle est bonne. Si elle était mauvaise, elle ne susciterait pas autant d'enthousiasme.
[...]
Oui, nous sommes cruels. La naissance est un acte brutal; notre re-naissance l'est aussi. Mais quelle jubilation de pouvoir redresser la tête ! Comment un rêveur comme toi pourrait-il comprendre la beauté d'une épée dégainée? C'est ce qu'est notre Fuhrer, mais tu n'as jamais rencontré un Hitler.

Martin Schulse, août 1933. Sans commentaire...mais instructif
Commenter  J’apprécie          120
“La sécurité, la dignité à laquelle nous étions attachés, tout cela avait disparu.”
Commenter  J’apprécie          120
Tu es un libéral, Martin. Tu vois les choses à long terme. Je sais que tu ne peux pas te laisser entraîner dans cette folie par un mouvement populaire qui, aussi fort soit-il, est foncièrement meurtrier.
Commenter  J’apprécie          120
Parfois, un mouvement est plus important que les hommes qui l'initient.
Commenter  J’apprécie          120
Te rends-tu compte que tu es en train
de me détruire ? Les résultats de ta folie
sont déjà terribles. On m’a révoqué de
mon poste de fonctionnaire. Heinrich a
été renvoyé des jeunesses hitlériennes
sous le prétexte qu’il a une trop petite
santé pour militer dans cette
organisation. Dieu du ciel, Max, ne
comprends-tu pas ce que cela signifie ?
Commenter  J’apprécie          110
Une journée que nous ne passons pas ensemble est toujours incomplète.
Commenter  J’apprécie          110
Vaincre le désespoir nous engage souvent dans des directions insensées.
Commenter  J’apprécie          110
Max, je crois qu'à bon nombre d'égards Hitler est bon pour l'Allemagne, mais je n'en suis pas sur.
Commenter  J’apprécie          113
"Ma seconde lettre, qui contenait plus d'encouragements que de mises en garde, m'a été retournée, non ouverte, avec la mention "Inconnu à cette adresse". Quelles ténèbres véhiculent ces mots ... Comment pourrait-elle être inconnue au théâtre même où elle joue ? Il s'agit sûrement d'un message signifiant qu'il lui est arrivé malheur. "On sait ce qui s'est passé, mais vous, vous n'en saurez jamais rien", disent ces cachets sur l'enveloppe."
Commenter  J’apprécie          110
Nous devons présentement cesser de nous écrire. Il devient impossible pour moi de correspondre avec un Juif ; et ce le serait même si je n’avais pas une position officielle à défendre […]. La race juive est une plaie ouverte pour toute nation qui lui a donné refuge. Je n’ai jamais haï les Juifs en tant qu’individus –toi, par exemple, je t’ai toujours considéré comme mon ami-, mais sache que je parle en toute honnêteté quand j’ajoute que je t’ai sincèrement aimé non à cause de ta race, mais malgré elle.
Commenter  J’apprécie          110
"Tu vas nous faire prendre Griselle. Cours vite te réfugier de l'autre côté du parc."
Elle m'as regardé dans les yeux, elle a souri, elle m'a dit: "la dernière chose que je souhaite, Martin, c'est te nuire", et elle a pris sa décision (elle a toujours été une fille courageuse).
Elle devait être épuisée car elle n'a pas couru assez vite et les SA l'ont repérée. Je suis rentré, impuissant ; quelques minutes plus tard, ses cris s'étaient tus.
Commenter  J’apprécie          100
Hélas, Max, tout cela va te blesser, je le sais, mais tu dois accepter la vérité. Parfois, un mouvement est plus important que les hommes qui l'initient.
Commenter  J’apprécie          100
Maintenant, je suis vraiment un homme; avant, je n'étais qu'une voix. Je ne m'interroge pas sur la finalité de notre action: elle est vitale, donc elle est bonne. Si elle était mauvaise, elle ne susciterait pas autant d'enthousiasme.
Commenter  J’apprécie          100
Je ne trouve plus le repos après la lettre que tu m'as envoyée. Elle te ressemble si peu que je ne peux attribuer son contenu qu'à ta peur de la censure.
Commenter  J’apprécie          100
Comment pourrait-il apprendre ? Comment devenir sûr et catégorique dans ses jugements, au milieu de la profusion kaléidoscopique des choses, quand la certitude était une terre étrangère ?
Commenter  J’apprécie          100
On n’entend personne se plaindre. Le sentiment s'est spontanément fait jour, chez tous ces gens, qu'ils endurent une seule et commune épreuve et qu'ils sont tous embarqués dans le même prodigieux effort pour survivre et rebâtir leur vie ; faire état de dommages individuels serait une façon de se désolidariser, de même que réclamer un traitement privilégié serait perçu par tous comme choquant et malvenu. Cette épreuve, ils la traverseront ensemble.
Commenter  J’apprécie          100
Ma seconde lettre , qui contenait plus d encouragements que de mises en garde , m'a été retournée , non ouverte , avec la mention : Inconnu a cette adresse .
Commenter  J’apprécie          100
[...] "Heureusement qu'il existe un havre où l'on peut toujours savourer une relation authentique : le coin du feu chez un ami auprès duquel on peut se défaire de ses petites vanités et trouver chaleur et compréhension; un lieu où les égoïsme sont caducs et où le vin, les livres et la conversation donnent un autre sens à la vie. Là, on a construit quelque chose que la fausseté ne peut atteindre. On s'y sent chez soi". [...]
Commenter  J’apprécie          100
De toutes les villes italiennes, Florence -- bella Firenze -- est la plus belle, la plus rare, la plus intime. Un vrai joyau. Rome peut bien éblouir, couverte d'or, riche de souvenirs du temps des Césars et d'un trop plein de splendeur baroque ; Venise peut déployer sur l'eau sa beauté féérique et ses trésors d'Orient ; mais Florence a conservé tout l'arôme, les plus belles œuvres d'art et l'effloraison première du Moyen Âge tardif et de la Renaissance, concentrées dans le secteur dit de la "vieille ville" qui s'étend de la Santa Croce à l'Ognissanti, le long de l'Arno, dont il ne s'éloigne pas plus de quelques rues. Le cœur historique de la ville est dense et restreint. Dans ces artères et ces ruelles étroites, autour de ces larges places, les demeures des XIIIe et XIVe siècles, avec leurs fresques et leurs balcons, côtoient les superbes palais datant de Laurent le Magnifique. L'esprit de ces temps glorieux n'est pas un simple vestige pour les Florentins d'aujourd'hui, mais l'essence même de la vie citadine.
Commenter  J’apprécie          100



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Kathrine Kressman Taylor Voir plus

Quiz Voir plus

Le quizz de deux amis

Comment s'appelle la soeur de Max ?

Griselle
Kathrine
Giselle
Kathy

5 questions
164 lecteurs ont répondu
Thème : Inconnu à cette adresse de Kathrine Kressman TaylorCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..