Citations de Kathrine Kressman Taylor (347)
9 juillet 1933 de Martin Schulse à Max Eisenstein :
Je t'écris sur le papier à lettre de ma banque. C'est ne essaimé, car j'ai une requête à t'adresser et souhaite éviter la nouvelle censure, un est des plus strictes. Nous devons présentement cesser de nous écrire. Il devient impossible pour moi de correspondre avec un juif, et ce le serait même si je n'avais pas une position officielle à défendre.
Le présent est la paume de ta main.
L'avenir est un miroir
Posé à l'arrière de ton esprit.
Ecoute la voix des aiguilles de pin
Quand le vent se tait.
N'aie nul espoir, n'aie nulle crainte,
Car ni l'un ni l'autre n'entend les grenouilles chanter
Dans le bassin vert au milieu des roseaux
Lorsque le crépuscule obscurcit l'eau.
Je trouve que ce livre est passionnant car on voit des personnages évoluer de lettres en lettres. Les nouveaux caractères qui apparaissent. Le thème est bien choisi celle-ci se passe pendant la deuxième guerre mondiale . Une amitié qui avec l'apparition du nazi et de la distance vas crée de la tension entre c'est personnage. Je trouve que la fin est ouverte à toute possibilités car on peut imaginer plusieurs possibilité et cela est original. J'ai bien aimé ce livre et car il n'est pas trop long pour les personnes qui ont qui n'aime pas beaucoup lire je l'ai conseil ce livre.
Un libéral est un homme qui ne croit pas à l'action. Il se contente de tenir des discours creux sur les droits de l'homme. Il fait tout un tapage sur la liberté d'expression, mais qu'est-ce que la liberté d'expression ? Tout juste une bonne occasion de rester assis sur son derrière en critiquant ceux qui agissent.
Je crois que Hitler est bon pour le pays,mais j'en suis pas sûr.
Je me dis que tu ne comprendrais pas à quel point tout cela est nécessaire pour l'Allemagne. Tu ne t'attacheras, je le sais, qu'aux ennuis de ton propre peuple. Tu refuseras de concevoir que quelques-uns doivent souffrir pour que des millions soient sauvés. Tu seras avant tout un Juif qui pleurniche sur son peuple. Cela, je l'admets. C'est conforme au caractère sémite. Vous vous lamentez mais vous n'êtes pas assez courageux pour vous battre en retour. C'est pourquoi il y a des pogroms.
Je peux comprendre pourquoi les Allemands acclament Hitler .Ils réagissent contre les injustices qu'ils ont subies depuis la fin de cette guerre désastreuse . Mais toi,Martin,tu es pratiquement devenu un Américain durant cette période . Je suis convaincu que ce n'est pas mon ami qui m'a écrit cette lettre,et que tu vas me le prouver .
J'attends ce seul mot-ce"oui"qui rendra la paix à mon coeur ; Ecris-le vite .
N'essaie pas de m'écrire. Je sais que je n'ai pas même besoin de te demander ton aide. T'apprendre qu'elle est sans doute en danger suffit. Je la remets entre tes mains car je n'ai aucun autre recours.
Goethe, quant à lui, dirait que dans toute oeuvre de génie chacun reconnaît une idée personnelle inaboutie. (p. 46)
Vaincre le désespoir nous engage souvent dans des directions insensées.
Il pleut ici depuis 18 jours:17,5cm d’eau dans les rues. Quelle saison pourrie! Une cargaison de 1500 brosses à l'usage de tes Jeunes peintres devraient devrait parvenir à la succursale de Berlin à la fin de la semaine. cela laisse du temps pour s'entraîner en vue du grand évenement.
Vaincre le désespoir nous engage souvent dans des directions insensées.
« - Que les enfants viennent donc vivre chez moi, dit Monsieur Pan. Quand la jeune plante pousse, il faut lui offrir de l'eau et la mettre au soleil. Et il se rappela la lumière dorée qui inondait son jardin. Les petites filles s'appelaient Fleur Blanche d'Amandier, et Petite Branche de Saule ; le garçon se prénommait Calme Serein. Durant le trajet, leurs yeux restèrent craintifs et leurs lèvres ne s'entrouvrirent pas. Pendant une semaine, ils furent timides, puis tout à coup il leur sembla que la lumière de la fenêtre avait toujours brillé sur eux à travers cette même fenêtre, ils se sentirent chez eux et devinrent bruyants. »
Vaincre le désespoir nous enrage souvent dans des directions insensées.
Et ici, en Allemagne, un de ces hommes énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui. Non, comme tu le suggères, parce que, submergé par un courant, je ne peux faire autrement, mais par libre choix. Maintenant, je suis vraiment un homme ; avant, je n’étais qu’une voix. Je ne m’interroge pas sur la finalité de notre action : elle est vitale, donc elle est bonne. Si elle était mauvaise, elle ne susciterait pas autant d’enthousiasme.
Maintenant je dois te demander de ne plus m'écrire. Chaque mot qui arrive dans cette maison est désormais censuré, et je me demande dans combien de temps, à la banque, ils se mettront à ouvrir le courrier. Je ne veux plus rien avoir à faire avec les Juifs, mis à part les virements bancaires et leurs reçus. C'est déjà bien assez fâcheux pour moi qu'une Juive soit venue chercher refuge dans mon domaine. Je ne tolérerai plus d'être associé d'une manière ou d'une autre avec cette race.
Martin
"La ville entière témoigne de la précarité de toute chose"
"Chacun récolte ce qu'il a semé. Quand j'étais jeune, je semais le vent, et par la suite j'ai récolté la tempête, ma vie durant, et je m'en repens. Amèrement."
"Je me demande s'il lui arrive de voir jusqu'aux ténébreux abîmes qui se profilent derrière les apparences, de faire face à l'effroyable, à l'insupportable fin de tout. Elle ne comprend pas que la blancheur des pivoines fait peine à voir parce qu'elle doit finir un jour. [...]
Regardez ce qui dure, les tombes, par exemple.
Ce sont les belles choses qui disparaissent en premier ; les matinées comme celle-ci, les iris qui cachent à l'intérieur de leurs pétales des cavités mouchetées et duveteuses."
Mon père se mit à fouiller dans une poche intérieure, dont il finit par tirer un morceau de papier que je dépliai. On y lisait cette phrase :
PENSEZ-VOUS COMME LE FÜHRER QUE MÜLLER DOIT ÊTRE REICHSBISCHOF ?
OUI ( )
NON ( )
-Tu veux dire que ça, c'est un bulletin de vote ?
-C'est le bulletin officiel.