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Critiques de Kaui Hart Hemmings (33)
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Les descendants

Les derniers jours d'une jeune femme plongée dans le coma , à la fois mère , épouse, et maîtresse...

Tout ceci rappellerait d'autres romans, si cette histoire ne se passait pas à Hawaï, ce qui lui donne une note originale, un charme fou et une dissonance ... Comment être malheureux au paradis ? " Paradis, c'est l'enfer "disait Gainsbourg .

Et c'est ce qui fait tout le paradoxe de ce roman . Comment être malheureux en chemise hawaïenne , les pieds nus dans le sable fin d'une plage au bout du monde ? Et pourtant un homme s'apprête à devenir veuf et ses filles orphelines de mère...

Matt est avocat, il n'a jamais passé beaucoup de temps avec ses filles de 17 et 10 ans, et pourtant , il va devoir devenir un père , un vrai papa... Et ça ne va pas être facile, la petite est complètement "barrée", et la grande est en pension, loin de la maison, sur une île proche d' Hawaï. Officiellement, parce qu'elle fumait des joints , parce qu'elle était en train de partir en vrille et que c'est la seule réponse qu'avait trouvé la mère : l'éloigner, le père étant trop occupé.

Matt croyait en l'amour de sa femme, en la solidité de sa famille, mais Matt va découvrir que sa femme le trompait. Comment accompagner sa femme dans ses derniers jours quand on devrait lui en vouloir tellement. Vouloir tout casser..

Matt va prendre l'avion avec ses filles et le petit-ami de l'aînée, afin de retrouver l'amant , qui a droit de faire, lui aussi, ses adieux. Matt se comporte dignement. Matt va "essayer" de se comporter dignement et cette quête , ce voyage dans un autre paradis, va recréer du lien avec ses filles.

Avant que toute cette tragédie arrive, Matt devait prendre une décision. Descendant d'une authentique princesse hawaïenne et d'un homme d'affaire avisé, Matthew King doit gérer un trust d'un demi milliard de dollars , avec 21 cousins éloignés : The Descendants.

Décider , quoi faire de tout ce patrimoine , ces terres à n'en plus finir. Un golf, des hôtels ? Vendre et s'en laver les mains, prendre l'oseille et se tirer ?. Une décision qui impactera l' île , forcément .

Matt est un avocat, un homme très occupé qui a de lourdes décisions à prendre, Décisions, gestes qui n'ont à priori rien à voir , mais qui, en fait, se rejoignent parce que l'auteur est diabolique ..

Etre digne de nos ascendants, faire de notre mieux pour nos descendants. L'endroit où on habite, où l'on est né , dont on a hérité. Matt croyait être un bon mari, il sera un bon père, ça il se l'est promis.

Qu'on prenne cette histoire en roman ou en film, c'est une magnifique histoire, magnifiquement racontée.

On peut être horriblement malheureux au paradis. Kaui Hart Hemmings n'était pas aidée par son (trop joli) décor , il aurait pu affadir l'histoire , au contraire, il lui donne du relief, un écho particulier.

Hawaï attire ou fabrique des surfeurs, mais pas beaucoup d'écrivains, puisse ce roman avoir beaucoup de Descendants !



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La guerre des mères

Mele n'a pas encore trente ans mais elle dispose de toutes les cartes pour être une parfaite desperate housewife. Elle a été « mise en cloque par l'amour de sa vie qui avait fini par la plaquer pour rejoindre l'amour de sa vie à lui. » Depuis, elle élève seule sa fille de deux ans et demi, l'adorable petite Ellie qu'elle ne considère par comme un cadeau du ciel mais une « merveilleuse erreur ». Lorsqu'Ellie était encore bébé, Mele a pris conscience qu'elle était en train de s'embourber dans une existence plutôt solitaire et elle a fait le maximum pour rencontrer des gens. Elle s'est notamment inscrite au CMSF (Club des mamans de Sans Francisco) et a fait la connaissance, par le plus grands des hasards, de ceux qui constituent désormais son cercle d'amis, Annie, Georgia, Barrett et Henry, avec qui elle discute de longues heures au parc pour enfants. Mais voilà, si sa vie connaît une phase de stabilité, Mele souffre de son manque d'évolution professionnelle. Elle décide alors de se lancer dans le Concours du livre de cuisine du CMSF. Ses recettes, inspirées de situations cocasses vécues par elle-même et par ses amis, nous permettent de découvrir la face cachée de la société dans laquelle elle évolue.

La Guerre des mères est un roman qui m'a beaucoup fait rire, je garderai notamment en mémoire l'anecdote hilarante de la séance d'épilation chez l'esthéticienne ! L'humour n'est cependant pas toujours utilisé aussi franchement et des allusions plus subtiles émaillent assez régulièrement le récit, elles sont comme des petits bonbons corrosifs que l'on savoure en souriant. le personnage de Mele est franchement sympathique, elle a une véritable fraîcheur et un recul sur sa vie plutôt admirable. Elle rit d'elle-même, elle rit de sa fille, elle rit de cette situation de maman solo parasitée par un ex qui se remarie et un peut-être futur amant marié, elle prend la vie avec légèreté mais pas à la légère. C'est un personnage que l'on aimerait avoir pour amie… On n'aurait plus, alors, qu'à s'asseoir sur un banc, un paquet de pop corn posé à côté, et les commérages iraient bon train. L'idée de départ est également très intéressante : associer les recettes de cuisine inventées par Mele aux histoires que lui racontent ses amis, mettre en scène leur quotidien dans l'assiette, transformer les péripéties de la société franciscanaise en croque-monsieurs ! Cependant, sur les 300 pages du roman, je trouve que les allusions aux recettes ne sont finalement pas si nombreuses, je m'attendais à ce qu'elles occupent davantage le devant de la scène. De plus, j'ai trouvé la structure du roman un chouia confuse : reproduction de messages postés sur le site internet du CMSF, questionnaire rempli par Mele, passages narratifs à la première personne, passages narratifs à la 3ème personne… J'aurais apprécié une narration plus simple et les anecdotes racontées n'ont, en outre, pas toute la même saveur…


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Les descendants

Un peu déçue par ce roman dont j'avais entendu beaucoup de bien ici même.



Beaucoup de pathos. Suffisamment maîtrisé pour ne pas dégouliner, mais beaucoup de pathos quand même. Vous me direz que la situation, que je ne dévoilerai pas contrairement à la quatrième de couverture, s'y prête.

Des personnages et des situations auxquels j'ai souvent eu du mal à croire, ou à cerner : une mère improbable (belle garce ou figure de liberté hors normes?), des enfants au comportement et répliques parfois... étonnants (je crois que j'ai vraiment du mal avec l'éducation à l'américaine).

Un père qui semble littéralement découvrir ses gosses au bout de dix ans, on est au-delà du vraisemblable et du cliché du père non investi dans la vie de famille du fait de son travail.



Et pourtant, j'ai fini par rentrer dans cette histoire ,car étonnement à partir de (ou grâce à?) tous ces points gênants une alchimie finit par se créer, portée par la figure du père, narrateur, ouvertement dépassé par la situation mais dont l'amour inconditionnel qu'il porte à sa femme et sa résolution à donner le meilleur de lui-même finit par emporter l'empathie. Egalement parce que ce chemin de croix dans lequel il s'embarque avec ses filles (et un grand dadais pas si couillon que ça), on a envie qu'il le mène jusqu'au bout, pour leur bien à tous.

Et enfin pour Hawaï, rare en littérature, dont j'ai apprécié de sentir quelques effluves à travers ces pages.

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Les descendants

J'ai lu ce livre malgré le George Clooney de la couverture, et son parasol et sa plage et sa chemise hawaïenne !

Je ne plaisante qu'à moitié car ce type de couverture n'est pas de celles qui m'attirent ou alors pour une plaisante lecture de plage ou de voyage.

Mais ce livre n'est pas du tout cela, et pour moi beaucoup plus que cela !

Merci aux amis Babeliotes qui me l'avaient conseillé, notamment Challenge USA !

Alors pour bien commencer : ne lisez surtout pas la quatrième de couverture ! Spoil assuré jusqu'au premier tiers du livre…

Son titre le laisse bien entendre, ce n'est pas tellement de plage qu'il s'agit mais plutôt d'hérédité, de lignée, de ce dont on est dépositaire, du deuil...

Disons donc simplement que l'épouse de Matt et mère de ses deux filles est dans le coma, et que nous suivons la gestion de ces quelques jours par la petite famille.

À cela se greffe un choix que Matt doit effectuer quant à l'héritage familial sous la forme de vastes terrains convoités, issus de sa famille puisqu'il ne s'agit pas du tout de touristes mais de descendants d'anciennes familles issues de missionnaires. Et ce point est particulièrement intéressant car il resitue l'ile dans son histoire, dans son ancrage avec le passé. Nous longeons « plusieurs demeures ayant appartenu à mes ancêtres et étant aujourd'hui transformées en musée ».

La famille sera aussi amenée à faire un saut de puce d'une île à l'autre et ce qui nous fait appréhender le contraste entre les îles.

Petite réserve : je reste un peu dubitative sur un des choix fait par ce père de famille, pas des plus crédibles selon mon ressenti, mais cela admis, je les ai suivis :)

Un très beau roman donc, agréable et constructif et positif... malgré des sujets difficiles, où l'on passe plus de temps à réfléchir qu'à faire bronzette au soleil !



Cela dit le fait qu'il se passe à Hawaï et qu'on soit un peu dépaysé n'est pas désagréable non plus ;)

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Les descendants

Je vais commencer ma critique par le seul point négatif de ce livre : le résumé en dit trop! Joanie va mourir (on apprend donc rien à la page 80), elle avait un amant (cette révélation est faite a la page 100)! Donc les cent premières pages ont été gâché.

Mis a part ce détail, ce livre m'a beaucoup plu. J'avais vu la bande annonce en France et je n'avais pas été emballé (je me demande pourquoi?!?) et en allant chez mon libraire, j'ai vu ce livre a 7€ je me suis dit pourquoi pas.... et là des les premières pages j'ai accroché a l'histoire. En apparence rien de très réjouissant, un homme et père absent voit sa vie basculée après l'accident de sa femme qui va bientôt mourir. Il doit faire face a ses filles (deux ados pas tous les jours faciles) et surtout préparer la famille et les amis a la mort de Joanie. Malgré tout ça, ce roman n'est pas triste à un seul instant au contraire, j'ai très souvent eu le sourire aux lèvres.

Maintenant, il me tarde de voir le film.
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Les descendants

Oahu, petite île de l’archipel d’Hawaï.

Ce n’est pas toujours le paradis sous le soleil et les palmiers du Pacifique. Matthew est dans une chambre d’hôpital. Sa femme est dans le coma depuis vingt-trois jours suite à un accident de hors-bord. Il n’est pas réellement inquiet, pensant que Joanie va s’en tirer. Il appréhende cependant le diagnostic que le médecin doit lui donner dans les heures à venir. Comme sa femme a toujours pris ses propres décisions, elle avait déjà signé un testament de vie stipulant « pas d’acharnement thérapeutique ».

Le préoccupe également, en temps qu’aîné, le choix qu’il doit faire pour désigner le meilleur acquéreur des terres regroupées en trust familial dont il a héritées avec ses cousins. Eux, les descendants d’une princesse bien lotie et d’Edward King, homme d’affaire avisé, n’ont plus assez de liquidité pour garder ces terres convoitées par différents promoteurs immobiliers.

Et pour couronner le tout, il a trouvé un petit mot dans les affaires de sa femme qui fait germer des soupçons quant à sa fidélité.

Matthew, avocat, a suspendu son activité professionnelle et retiré sa fille Scottie de l’école. Furieux contre le soleil qui brille et le bonheur de vivre qui coule au dehors, il l’observe comme s’il découvrait subitement cette enfant de dix ans.

En l’écoutant, on a réellement l’impression qu’il atterrit dans sa famille comme dans un pays étranger dont il ignorerait la langue et les coutumes !

Il se renseigne sur internet pour savoir ce qui est bon pour elle et il s’appuie sur Esther, la bonne et nounou Mexicaine, qui lui apprend le caractère de sa fille, ses goûts, ses habitudes et son langage d’ado. Il s’investit d’un seul coup dans l’éducation de Scottie et m’a fait rire en mettant au point un calendrier des corvées à se partager à la maison.

Il a une seconde fille, Alex, qui est en pension, décision que sa femme a prise et qu’il a validée par facilité dans le but de la remettre dans le droit chemin.

Matt s’investissait dans son travail, refusant de surfer sur son héritage. Être un père absent, c’était dans l’ordre des choses. Jusqu’ici, il se contentait de sa vie telle qu’elle était.



C’est avec étonnement puis attendrissement qu’on assiste à son réveil et sa métamorphose. Il entre dans le quotidien de sa famille comme un visiteur. Il se questionne, questionne son entourage. Lorsqu’il va être amené à aller chercher sa fille aînée, Alex, il va la découvrir aussi. C’est une jeune fille « qu’il a envie de connaître » et dont il demandera l’aide, un soutien terriblement nécessaire pour gérer Scottie et cette dramatique situation.



De sa maison à la plage, de l’hôpital à l’hôtel ou il emmènera ses filles, Matt poursuit sa quête de sa propre vie. La quête deviendra enquête. Il fera le tour des proches pensant leur donner des nouvelles de sa femme mais ce sont eux qui lui en apprendront le plus sur son couple.

Ce roman sonne comme un éveil, un réveil à la vie, à la famille. Les choses les plus simples du quotidien vont prendre une importance immense. Il va relativiser la gravité des actes de ses filles, gagner en sagesse, devenir un père.

L’histoire tourne autour du deuil d’un être vivant dans le coma, des relations parents enfants, de l’esprit de famille. L’auteure semble renvoyer le message « l’argent ne fait pas le bonheur » en montrant quatre individus qui composent une famille sans se connaître dans une sorte de compétition pour exister et qu’un drame va transformer à jamais. On adhère, ou pas. Il y a malheureusement des gens modestes qui ont des préoccupations plus basiques mais existentielles et qui sont aussi frappées par ce genre d’évènement et, pour eux, le manque d’argent est surtout un facteur aggravant. Ils ne peuvent pas se poser sur une plage au soleil, louer une suite dans un hôtel, se baigner dans leur piscine et ainsi créer du lien entre eux.

On pourrait interpréter également cette histoire comme une manifestation de la justice immanente. La mère insouciante, méprisant et négligeant ses filles, sûrement infidèle, buvant plus que de raison se retrouve punie par le destin. Son mari perdu dans le travail par souci d’apporter un confort luxueux à sa famille au point d’en être devenu le spectateur passif et satisfait va voir se révéler un amour sincère et immortel pour sa femme et ses filles.



Ce petit tour à Hawaï a le charme d’un dépaysement que Kaui Hart Hemmings présente subtilement avec quelques décors, quelques références historiques qui viennent contraster intelligemment le drame qui s’y joue.



Cette histoire qui n’est pas dénuée de suspense et de questionnements est largement auto spoliée par la quatrième de couverture. Et c’est fort regrettable, irritant et frustrant pour le lecteur !

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La guerre des mères

Les perfect- mum's n'ont pas la cote!

*

Les Editions Denoel m'ont envoyé ce livre à l'occasion de l'ouverture de notre blog "mère et fille qui lisent". (merci encore pour cette attention). Mais ma fille de 15 ans, en ayant lu le résumé, n'a pas voulu le lire.

Oui, je suppose qu'elle est loin encore des soucis des jeunes mamans.

*

La couverture orangée et fraîche créée par l'illustratrice Soledad Bravi laisse penser à une comédie chick-lit. Une sorte de lecture légère et facile pour l'été.

Pas du tout. Ne vous y trompez pas.

Il y a bien sûr la touche humoristique présente tout au long du récit.

L'auteure dépeint précisément les aventures d'une jeune trentenaire hawaienne mère et célibataire.

Mele est blogueuse culinaire à San Francisco, vit dans un quartier chic et pour se changer les idées, s'inscrit à un concours d'écriture pour des recettes de cuisine dans le très fameux club sélect "Club des mamans".

Un club un peu prétentieux qui n'accepte que des mamans parfaites à tous points de vue. Bref, certainement pas la tasse de thé pour l'héroine.

Elle arrive à rencontrer des gens charmants tout de même et elle leur propose, à chacun, de leur concocter une recette-signature basée sur une anecdote vécue.

Je trouve que l'idée est intéressante. Tout le long de ces révélations, on s'aperçoit que la carapace de ces mamans parfaites se fissure et révèle des problèmes.

Etant mère, j'ai moi-même été dans des situations similaires. Un peu dépassée, un peu déboussolée face à l'immense tâche de bien éduquer son enfant , à travers le prisme parfois déformant de notre société.

*

Avec lucidité, l'auteure a bien su retranscrire la face cachée de la maternité.

Et l'amour? Au début du récit, Mele a été échaudée par l'amour et tout le long elle doute de sa féminité mais......je n'en dirais pas plus :)

Une comédie grinçante certes, mais valorisante pour nous les mamans si imparfaites!!
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Les descendants

Aussi bizarre que cela puisse paraître, je suis sûre d'avoir vu ce film mais je n'en ai aucun souvenir ! Même à la lecture du roman, je n'avais que de vagues réminiscences… Un joli roman centré sur le couple, la famille, les secrets, la fierté, la relation parent-enfant. Un père dépossédé de sa femme suite à un accident, mais aussi dépossédé d'elle sentimentalement, et elle n'est plus là pour en parler.

Une histoire assez originale traitée avec pudeur et une belle plume.
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Les descendants

Je termine cette lecture quelque peu déçue : j'ai eu beaucoup de mal à supporter cet homme, Matthew King, dont la femme est plongée dans un coma profond après un accident de bateau. Il se retrouve alors seul avec leurs deux filles, Alex 17 ans et Scottie 10 ans.

J'ai eu l'impression qu'il venait juste de les rencontrer! Les parents ayant visiblement une vie aisée, trépidante (père avocat, mère accro aux sports nautiques et à l'alcool) c'est la nounou qui s'occupait des filles et qui donc les connait le mieux.

Et là voilà Matt forcé de parler à ses filles et de rétablir un contact avec elles.

Bref, je n'ai éprouvé que peu d'empathie pour sa situation, c'est une lecture que j'oublierai vite.
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Les descendants

J'ai donc vu le film avant de lire le livre et quel bonheur ! Vraiment quel bonheur !



Je me suis REGALEE ! Le film est une superbe adaptation et l'on retrouve avec beaucoup de tendresse chacun des personnages. Le livre nous permettant bien sûr dans d'en découvrir un peu plus et comprendre encore mieux les réactions de chacun.



J'ai terminé le livre depuis quelques jours, mais tout comme le film, il faut prendre un peu de recul pour pour voir un peu plus loin que les mots... Mais surtout un peu de temps aussi pour faire le point et assimiler ce récit.



Première réaction, qui ne m'a d'ailleurs presque pas lâchée tout au long du livre : "Quel casting judicieux idéal !" Les acteurs du film incarnent divinement chaque personnage. Il est vraiment très agréable de voir que chaque héros est vraiment très bien incarné à l'écran ! L'imaginaire n'a plus trop de place mais cela rend la lecture encore plus réaliste. Comme l'impression de poursuivre une histoire, de retrouver ses personnages qui nous ont tant touché au cinéma.



Mais revenons au livre... une histoire simple et sincère basée finalement sur les liens du coeur et l'amour sous toute ses formes. Un livre sur la descendance, sur l'héritage... Un livre aussi drôle qu'émotif.



Kaui Hart Hemmings, l'auteure nous met de suite dans la peau de Matt King, ce père et mari qui d'un seul coup doit faire face à la vie, à ses filles, sa famille et ses amis. Matt qui doit du jour au lendemain assumer un rôle qu'il avait laissé de côté, celui de père, mais aussi de mari... On partage ses mots, ses émotions, ses pensées... A coup de mots simples et touchants, dans un rythme lent et délicat, Kaui Hart Hemmings nous démontre que le bonheur se travaille, que l'amour s'entretient, que les liens se construisent... Que même si l'amour est là, parce que oui Matt King aime profondément sa famille, il faut le montrer et l'exprimer avant qu'il ne soit trop tard.



A la fois franc et délicat, lucide et drôle, ce roman passe en revue les sentiments d'un homme, à la fois, père, mari, homme, ami, cousin, mari trompé... Tout au long de la lecture, je me suis, à plusieurs reprises, surprise à sourire, à rire, à soupirer, à avoir les larmes aux bords des yeux. Sans jamais en faire trop, mais avec beaucoup de réalisme, l'auteure nous met devant des sentiments et des émotions que l'on voudrait toujours garder loin de soit... Perdre un proche... Comment lui dire aurevoir?...



Dès le début , on se trouve face à un père perdu, un mari trompé, qui ne sait pas trop quoi faire face à sa fille de 10 ans. Dès les toutes premières pages, on sait que Matt King ne sait pas trop comment gérer la situation car c'est sa pétillante femme Joanie qui s'occupait de tout. Jusqu'à même choisir comment mourir ou choisir le prénom de leur fille Scottie (invention de Joanie pour reprendre le prénom de son père Scott). On apprend également qu'il a des soupçons sur la fidélité de sa femme, qu'il aime profondément et avec qui il avait pourtant une complicité de plus de 20 ans...



Quel plaisir ici donc d'en savoir un peu plus sur les filles, sur Matt, sur la vie qu'il a partagé avec Joanie... (parce que oui dans le livre elle s'appelle Joanie et plus Elisabeth... Faudra vraiment qu'on m'explique un jour pourquoi changé les prénoms des personnages, sans déconner?)



On découvre de pages en pages, de plus en plus la personnalité attachante de Matt et de ses filles.

Pour ceux qui on vu le film, on retrouve des passages complets du film. Des scènes, des dialogues et une atmosphère fidèle au livre qui est très bien reprise à l'écran... Comme le "Ne refait jamais ça" que lance Matt à Sid, lorsque ce dernier le prend dans ses bras pour le saluer ^^. Quelques scènes manquent au cinéma évidement, mais même si elles amènent un petit plus, elles sont rares et vraiment peu importantes pour le récit en général. Seule, une scène manquerait vraiment dans l'adaptation au cinéma que j'ai découvert donc dans le livre. Une scène qui aurait finalement été insoutenable, celle de Scottie, sa mère et Matt à l'hôpital... Rien qu'à la lecture, les larmes montent et le souffle se coupe... (oui j'ai un petit coeur sensible), au cinéma elle aurait été déchirante au possible et au final pour le coup aurait peut-être eu un goût de "too much", car tellement implicite...



On peut remarquer également que même si le film reprend extrêmement bien le livre, quelques petits changements sont à noter ici et là. Des personnages supplémentaires prennent place, comme Esther la nounou mexicaine qui connait tout des filles, qui a beaucoup de repartie et qui amène un peu d'humour et allège un peu le récit ou le meilleur ami de Matt avec qui il partage une relation pleine de pudeur. Quelques scènes sont également un peu différentes mais fonctionnent tout aussi bien dans l'un comme dans l'autre. Aucun regret !



Je retiens surtout que la relation de Matt et de sa fille Alex est vraiment très, très bien reprise dans le film, je retrouve dans le livre certaines scènes fortes et des non-dits, des regards exprimés dans le films qui trouvent ici plein de sens. Leurs dialogues, leurs complicités qui s'installe peu à peu est un bonheur de lecture, tout comme dans le film, avec ce paramètre en plus d'avoir les pensées de Matt.



D'ailleurs, une pensée de Matt nous permet, à mon sens de comprendre encore mieux son attitude : "Je me demande si une part de moi-même ne se satisfait pas qu'elle s'en soit occupée, ça me permettait de me concentrer sur mon travail, de créer mon propre héritage, plutôt que d'emprunter celui de mes ancêtres". Tout semble là... De sa volonté de faire au mieux et de justifier son nom et son héritage il en a perdu le sien... sa famille, sa descendance... Tout comme le film, l'histoire secondaire des terres hawaïennes est secondaire dans le livre. Elle renforce juste le côté liens, patrimoine, succession et hérédité.



Comme le dit Matt King "Tout le monde descend de quelqu'un qui descend de quelqu'un d'autre, et je trouve ça merveilleux. Nous ne connaissons pas les personnes qui sont en nous."

Tout est dit dans cette petite phrase...



Enfin je voulais vous faire partager quelques belles surprises de lecture :



Coup de coeur page 53 : "Scottie et mois arpentons le couloir. Sur son t-shirt on lit : Mme Clooney, et elle porte des sabots qui claquent à chaque pas".

Enorme non? alors dans quel sens est ce arrivée? hasard, volonté de l'auteur dès le départ de voir George Clooney dans le rôle, clin d'oeil du réalisateur Alexander Payne? "J'ai envie de dire enquête en cours !" (A priori l'auteure à toujours pensé à G. Clooney dans le rôle source ici et ici )



Petits sourires également pour les allusions au cinéma et à ce Matt qui ne comprends pas et n'aime pas les acteurs, pour cette cérémonie des oscars regardée à la TV "Sur l'écran, une sublime célébrité reçoit une récompense pour avoir joué une femme laide" (Charlize Theron of course !)





Un vrai bonheur de lecteur donc, chaque moment fort est là avec l'esprit de Matt en plus ! Chaque détail, chaque pensée de Matt sont là, on sait ce qu'il pense et on se rend compte à quel point il aime les femmes de sa vie... Et à quel point George Clooney est MAGISTRAL dans le rôle...



Un livre qui nous montre comment un homme fait face, pas à pas à son rôle d'homme, de mari et de père lorsqu'il perd sa femme et ses repères. Une histoire d'amour, de descendance et d'héritage.
Lien : http://noaetsonmonde.blogspo..
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Les descendants

Pas de quoi se damner, mais se lit bien



Un descendant d'un des "rois" d'Hawai, Matt King, est confronté à la mort imminente de son épouse, Joanie, tombée dans le coma à la suite d'un accident de bateau.

Il doit alors s'occuper pleinement de ses deux filles, Alex, 19 ans, droguée en sevrage, et Scotty, 10 ans, un peu naïve et caractérielle.

Matt remettra en question l'amour qu'il a pour sa femme lorsqu'il apprendra qu'elle le trompait et en aimait un autre. Il partira à la recherche de cet "autre", afin de lui laisser la possibilité de faire ses adieux à Joanie.



L'histoire est assez originale, racontée de façon fluide et sans longueurs. Pourtant il n'y a rien de très particulier, je n'y ai pas vu d' "unexpected humour" ou de "darkly funny debut" (4e de couverture), mais le tout est correctement ficelé et on s'attache à ce père parfois maladroit, qui nous apparait tantôt naïf et pataud, tantôt droit, sûr de lui et calme.

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Les descendants

Matthew King, avocat hawaïen très pris par son travail ne s'est que très peu occupé de ses filles de 10 et 17 ans. Sa femme prenait tout en charge.

Malheureusement, suite à un accident, elle se trouve à l'hôpital dans le coma.

Dans les jours suivants, il va devoir prendre une terrible décision, débrancher les appareils qui maintiennent sa femme en vie. Une sorte de course contre la montre s'engage pour utiliser le temps qui reste pour permettre à tous ses amis de lui faire leurs adieux. Cette période si particulière sera l'occasion pour Matthew de redécouvrir ses filles et de recréer la relation avec elles.

Par ailleurs, en tant qu'héritier majoritaire, il doit gérer la succession des terres de sa famille, et là aussi prendre une décision qui engagera d'une certaine façon l'avenir de l'île.



J'avais vu le film avec George Clooney dans un rôle que j'avais trouvé un peu ridicule, le souvenir qui m'en restait étant celui de quelqu'un qui courait tout le temps en se cachant!

Plusieurs années plus tard, j'ai lu le livre avec intérêt, (mais il vaut mieux ne pas lire la 4ème de couverture pour conserver le suspens). C'est une histoire émouvante, pleine d'humanité. Drôle, non, pas vraiment. Mais les personnages sont assez bien campés, et celui de la mère en négatif, permet de se faire une idée de la dynamique qui était à l'œuvre dans cette famille, et de comprendre pourquoi chacun souffre et a encore du chemin à faire.

Heureusement, les personnages secondaires apportent un peu de légèreté et permettent à l'histoire de rebondir. J'ai seulement regretté que la question de l'héritage des ancêtres, qui présentait un certain intérêt soit résolue " au lance-pierre", ce qui la rend anecdotique au final.

Bref, une lecture agréable, au style fluide, un livre plein de (bons) sentiments.

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Les descendants

A Hawaii, la vie de Matthew King s’écoule sans problème : avocat, sa préoccupation principale est de gérer le « consortium » familial et de décider à qui les terres familiales doivent être attribuées. Les soucis domestiques, grands ou petits, sont du domaine de Joanie, son épouse. Il en va de même avec les deux filles du couple : Scottie, une petite fille fantasque et Alex, une adolescente à problèmes qui a choisi de vivre à l’internat.



La suite sur mon blog...
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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Les descendants

L'avocat Matt King est descendant d’une grande et riche famille de l’ile de Hawaii. Sa vie bascule le jour où sa femme tombe dans un coma irréversible suite à un accident de bateau. Une femme belle, portée sur toutes sortes d'excès, qu’il aime éperdument. Une femme qu'on s'apprête à débrancher pour la laisser mourir, conformément à ses dernières volontés.

Il commence à s’investir dans la vie de la maisonnée, essaye de rétablir les liens avec ses 2 filles. Des adolescentes dont il ne s’est pas trop occupé, qui l’inquiètent par leur comportement et leur langage.

Matt découvre aussi que sa femme avait une liaison et envisageait de divorcer. Il est furieux, il se sent humilié. Pardonnera-t-il à sa femme cette infidélité ?

Amour et colère, bonheur et douleur, indulgence et vengeance, sont les ingrédients de ce mélodrame familial.

Des sujets difficiles tels que la mort, le deuil, la parentalité, sont intelligemment abordés.

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Les descendants

La Femme de Matthew King est dans le coma, suite à un grave accident de bateau. L'état comateux de Joanie persiste, évolue, et convoque progressivement chaque membre de sa famille, dans sa réalité individuelle.



L'auteur parvient à traiter ce drame, avec beaucoup de justesse, sans tomber dans le mélodrame. Nous assistons progressivement à un rapprochement familial, malgré les grandes difficultés relationnelles entre les membres. Les personnages sont très attachants, car imparfaits, et facilitent ainsi l'identification.



J'ai également été très sensible à l'histoire d'Hawaii, qui s'entremêle discrètement au déroulement de l'histoire.



Un très beau roman qui nous rappelle l'essentiel de la vie.
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Les descendants

Je serai franche : je n'ai pas aimé ce livre. Ou plutôt, je l'ai aimé assez pour le terminer ce qui justifie quasiment en totalité les deux étoiles que je lui attribue.



Le postulat de départ est pourtant assez intéressant : une femme dans le coma, son mari qui découvre qu'elle avait un amant et qui part à sa recherche pour qu'il la voie. Ajoutons à cela deux filles à problèmes et une importante vente de terrains, le tout dans le cadre idyllique de Hawaii : on a une intrigue qui a de quoi tenir la route.



Sauf qu'il n'en est rien. L'histoire de l'amant démarre après une bonne moitié du livre, la vente de terrain, qui est quand même un des fils conducteurs du récit, est résolue en deux coups de cuillère à pot et les personnages sont détestables au plus haut point.



Le seul qui sauve un peu la mise est le personnage principal, Matt King (joué par George Clooney dans le film éponyme), un père paumé, désemparé, qui doit assumer un rôle de père qu'il n'avait quasiment jamais assuré jusque là... Sa femme Joannie, on ne l'entend jamais parler, mais qu'est-ce qu'elle est agaçante ! Une mère irresponsable, trop jeune dans sa tête, qui ne prend pas ses responsabilités et qui trompe son mari. Idem, je n'ai pas aimé du tout les deux filles du couple. Alexandra, l'aînée, est la moins pire mais reste quand même une ado à qui j'aurais aimé mettre des baffes. De plus, elle change radicalement de comportement au cours du récit sans que rien ne soit approfondi ni expliqué : manque de psychologie... Enfin, le pire du pire, Scottie, la plus jeune... Franchement, une gamine pareille, je l'ai en face de moi, je la balance par la fenêtre ! Elle a quand même un caractère de racaille et ne semble pas n'avoir que 10 ans au vu des sujets dont elle parle (drogue, sexe et j'en passe...).



En bref, une lecture qui est loin d'être inoubliable et que je n'ai pas appréciée du tout...
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Les descendants

Dissipons tout malentendu : ça n’est pas le beau George qui m’a fait choisir ce livre (si, il faut me croire). C’est juste que les auteurs Hawaïens ne peuplent pas les rayonnages des bibliothèques ; alors quand on en tient un…



Je ressors de la lecture de ce livre un peu partagée ; à la fois séduite par la sincérité, la fragilité, et l’humanité désarmante de ses personnages, et à la fois quelque peu imperméable à cette histoire sans grande ambition, mais qui , malgré tout se laisse lire à moment où l’on ne cherche pas plus que la douce impression de se laisser porter ailleurs par un livre dont on n’attendra pas plus qu’il ne peut apporter ; à savoir la détente, et s’extraire du quotidien, et d’une journée pluvieuse.



Cela étant, on en apprend malgré tout un peu sur ces coutumes Hawaïennes qui tentent de plus en plus à se diluer au mode de vie occidental. Les personnages sont attachants. L’auteur aura su, au fil des pages, nous monter les fragilités d’un homme qui découvre sa paternité, et qui s’accroche à sa culture dans l’unique but de protéger ses filles.



Ce livre, sans être d’un intérêt majeur, se lit facilement, et avec malgré tout un intérêt certain. Je ne regrette cependant pas ne pas en avoir vu l’adaptation cinématographique ; et ce malgré la présence à l’écran du beau George, pas vilain à regarder !!!



What else ?


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Les descendants

La vie de Matt King, un avocat aisé établi à Hawai, change radicalement lorsque sa femme, Joanie tombe dans le coma suite à un accident de bâteau.

Il va devoir gérer ses deux filles: Alex, l'ainée est en pleine rupture familiale et a dû partir en internat et Scottie la benjamine vit dans son propre univers.

Matt apprend alors que Joanie le trompait.

Il va devoir rassembler ses proches et les préparer à l'inévitable...

Matt se demande si l'amant de Joanie doit être tenu au courant et entame un voyage avec ses enfants afin de le retrouver mais tout ne se passe pas comme prévu...



Bilan mitigé pour ce roman. Matt prenant enfin son rôle de père et les rapprochements père-filles m'ont beaucoup plus.

Le personnage de Sid met un peu de légereté dans l'histoire et les réflexions de Matt sont souvent teintés d'un certain humour ce qui rend le sujet pas trop lourd.

Car ce livre parle beaucoup du deuil. Peut-on se préparer à la mort d'un proche? Comment lui dire au revoir? Comment continuer sa vie sans culpabiliser? Comment faire lorsqu'on se rends compte qu'on ne sait pas tout sur les gens qu'on aime? Ce sont des questions très pertinentes et qui malheureusement nous toucheront tous à un moment ou à un autre.



Je crois que ce qui m'a manqué, c'est tout simplement un peu plus de profondeur. J'ai eu l'impression de ne pas en savoir assez sur les personnages et leurs émotions. Ce livre aurait été plus mémorable si l'auteur avait été un peu plus loin..
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La guerre des mères

À la lecture du résumé, je m'attendais à un roman où des jeunes femmes se serreraient les coudes et partageraient leurs astuces sur les petits ennuis du quotidien. J'imaginais que tendresse et humour seraient au rendez-vous. J'ai été très déçue. Je me suis très vite ennuyée. Comme il y a beaucoup d'anecdotes différentes, le tout est décousu. En outre, je n'ai pas vu le rapport entre ces récits et les recettes. De plus, aucun personnage ne m'a paru sympathique. Mele dit du mal de tout le monde, soupire après son ex, et n'accepte de s'en désintéresser que pour penser à entamer une relation avec un autre homme. Il n'y a aucun moment de complicité et d'amour entre sa fille et elle. Certes, il y a bien les scènes où l'une dit qu'elle aime l'autre et où l'autre surenchérit, mais c'est tellement cliché (j'ai trouvé ce genre de scènes dans des livres sirupeux) que ce n'est pas crédible.

[...]

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Les descendants

J'ai bien aimé ce roman que j'ai trouvé très triste même si l'auteur évite que son récit ne soit larmoyant en adoptant un ton ironique et incisif, non dénué de tendresse pour ses personnages. Mais la mélancolie est inévitable dans cette histoire de deuil.J'ai aimé les personnages, nuancés, qui évoluent au fil des pages. Le père qui ne sait absolument pas comment s'y prendre avec ses filles est touchant tandis que les deux filles, qui doivent apprendre à se fier à ce père qu'elles semblent à peine connaître, sont tour à tour agaçantes et émouvantes.Le personnage qui devrait attirer la compassion, la mère plongée dans un coma irréversible, est finalement le plus antipathique de la famille : égocentrique, infidèle, peu attentive à ses filles qui en arrivent à des extrêmes pour attirer son attention ou s'éloigner d'elle. Et c'est là toute la difficulté de ce deuil : pardonner à celle qui ne peut plus répondre aux questions pour se souvenir du meilleur et essayer de continuer à vivre sans amertume.Les descendants m'a aussi permis d'en apprendre un peu plus sur Hawaï dont je ne connaissais que les clichés habituels : plage, surf, colliers de fleurs, ukulélé, etc.
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