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Critiques de Kazuo Koike (105)
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Lady Snowblood, tome 2 : Qui sème le vent récol..

Yuki, pour accomplir la vengeance ourdie par sa mère, s'est acoquinée avec des truands qui doivent retrouver l'adresse des deux derniers violeurs de sa mère. Mais impomssible de retrouver leurs traces. Elle va alors donner son récit à un écrivain en vue, qui va publier le récit des aventures de Yuko. Ils espèrent que cela fera sortir les violeurs de l'anonymat.



Et cela marche pour un des deux. Le dernier malfrat est retrouvé par Yuko, qui agit en se faisant passer pour une vendeuse de godemichés. Scènes torrides garanties. Mais avec la pudeur habituelle des japonais, pas de poil, pas de dessin de sexe...



La dernière aventure où Yuko retrouve le dernier violeur, un vieillard affaibli, couvé par sa fille, est empreinte de tendresse et Yuko accomplit son destin tout en sauvant la fille des griffes d'une proxénète.. C'est ça, le code d'honneur de Yuko.



Une BD très réussie.
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Crying Freeman, tome 1

Un seinen d'une exceptionnelle richesse devenu l'un de mes favoris. Il donna naissance à 6 OAV et fut adapté grand écran par le réalisateur français Christophe Gans. Avec Crying Freeman, Ryoichi Ikegami et Kazuo Koike nous immergent dans l'univers sanglant des yakuzas avec pour personnage central un homme subissant un lavage de cerveau au terme duquel il est tatoué d’un immense dragon. Malgré lui, il devient homme de main et tueur à gages pour le compte d’une mafia chinoise criminelle. Son nom de Crying Freeman, il le tient des des larmes qu'il verse après avoir tué chacune de ses victimes. C’est après l’avoir vu commettre l’un de ses crimes qu’une jeune artiste va tomber amoureuse de lui et l’aider à se désintoxiquer peu à peu de sa dépendance meurtrière.
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Lady Snowblood, tome 1 : Vengeance sanglante

Yuki ne s'appartient pas. Elle a été conçue en prison uniquement pour venger sa mère, emprisonnée à vie pour avoir tué l'un des responsables de la mort de son mari.

Entraînée dès son plus jeune age pour devenir une arme parfaite, elle est Lady Snowblood.



Ce manga contient de nombreuses scènes de violence et de sexe, il est donc réservé à un public averti.



L’histoire se déroule sous l'ère Meiji, où l'Empereur a choisi de s'inspirer du modèle occidental en chamboulant bien des traditions millénaires. L'auteur utilise intelligemment l'histoire de Yuki pour nous présenter cette époque agitée du Japon et ses nombreuses dérives. Évoluer d'une société basée sur l'honneur vers une société basée sur l'argent n'est pas si simple. En temps que lecteur, on voudrait retenir le temps pour garder ce Japon féodal si fascinant.



L'action est focalisée sur l'héroïne qui utilise son corps et sa beauté autant que son katana pour arriver à ses fins. De façon implacable, elle s’immisce dans l’environnement de sa cible, s'y fait accepter, puis frappe sans merci.



On comprend vite que Yuki n'a pas de vie, ni de volonté propre de la protéger. Toute son énergie est déployée pour l'accomplissement de sa vengeance familiale.

On se demande ce qu'elle pourrait devenir si elle arrive à accomplir sa vengeance sans

y laisser la vie. N'est-elle pas devenue un monstre pire que ceux qu'elle pourchasse ?

Sa façon de s'introduire dans le Rokumeikan n'est-elle pas aussi condamnable que le sort qu'a connu sa famille ?







La noirceur et la violence de ce manga servent une histoire poignante et tragique. La beauté absurde de la quête de Yuki est parfaitement rendue par des dessins très soignés, et on se laisse vite prendre dans ce long manga (500 pages par volume).



Note : 8/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..
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Lady Snowblood, tome 1 : Vengeance sanglante

Quel instrument de mort que cette Lady Snowblood, une jeune femme d'une grande beauté qui cache une meurtrière efficace et rigoureuse, aux talents multiples, qui semble ne devoir reculer devant aucun stratagème pour mener à bien ses missions, qu'elle oeuvre pour un tiers ou pour elle-même.

Car le but premier de cet assassin est bien de glaner des informations qui l'améneront à retrouver ceux qui ont meurtri sa famille et ainsi à pouvoir assouvir sa vengeance sans merci.

Un manga plein de violence donc mais aussi de sexe, pour "public averti" comme le spécifie la couverture, qui alterne moments de recueillement, de méditations et scènes de combats sanglants (malgré l'absence de couleur).

Et un personnage qui a en partie inspiré Quentin Tarentino pour élaborer La Mariée dans Kill Bill.

Une histoire découpée en épisodes qui reviennent parfois sur le passé de Lady Snowblood et qui s'inscrit pleinement, comme l'explique très bien Jean-Pierre Dionnet dans sa préface, au coeur de l'histoire japonaise.

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Lady Snowblood - Intégrale

Un classique du manga qui n'a pas pris une ride !



Lady Snowblood n'est plus à présenter, elle représente aujourd'hui l'archétype du récit de vengeance : la quête d'une enfant élevée pour punir les assassins de sa famille.



Cette vendetta lui demandera de la ressource et les histoires s'enchainent sur des tons plus ou moins tragiques, parfois burlesques jusqu'à ce que sa vengeance, enfin, soit complète.



Un graphisme passant avec fluidité du dynamisme d'une scène de combat à la douceur d'une chute de neige, le tout parfaitement intégré dans un univers plus grand où l'on voit poindre la politique du Japon de l'époque et des normes sociales en mouvement.



Une œuvre donc, toujours très intéressante à lire tant elle est polymorphe et sans pareil !
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Lone Wolf & Cub - Intégrale, tome 3

Toujours aussi excellent, tout simplement.

Lone Wolf and Cub reste une série exigeante par son rythme, son vocabulaire et par son aspect historique dans lequel il peut être compliqué de se plonger.

Malgré tout cela, je prends du plaisir à chaque tome.

Il faut évidemment remettre l'oeuvre dans son contexte d'origine pour pleinement comprendre l'impact qu'elle a pu avoir sur la production actuelle, mais il faut avouer qu'à part les codes de narration de l'époque, le titre reste accessible par son intrigue et par ses personnages.
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Crying Freeman, tome 8

8ème épisode et nous nous rapprochons de la fin !



C'est l'opus de l'action ! Le Freeman ne se repose jamais ! Il est sur tous les fronts en manipulant tous ses ennemis, en récupérant ses droits et en asseyant son pouvoir.

L'esthétisme est toujours présent et les protagonistes, toujours aussi charismatiques !



Résumé :

Lucky Boyd reçoit le Freeman sur le yacht du K.O. et le fait prisonnier. En poursuivant sa quête des commanditaires, Lon Tayan. rencontre Rally Back qui entraîne son armée de bérets verts et autres para-commandos pour le K.O. Nina Heaven, la cheffe du K.O. et complètement perverse impose au Freeman un combat mortel pour sa plus grande jouissance.
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Crying Freeman, tome 9

C'est déjà le tome 9 et avant-dernier tome !



La couverture est toujours une œuvre d'art : le Freeman nu laissant son dragon visible aux yeux de tous.

Les dialogues sont toujours minimalistes laissant la part belle aux scènes de combat et aux étreintes sexuelles. La testostérone est au rendez-vous avec son lot de machisme, de virilité, de voyeurisme et d'addiction.

L'effet répétitif de la recherche sans fin des complotistes arrive à son terme et c'est tant mieux ! La position quasi divine de Lon Tayan en tant que maître-assassin inaltérable, infatigable et toujours maître de lui commence à s'étioler et à force, le rendent inhumain !

Cela dit, cela marche quand même et on se laisse porter !



Résumé :

Le K.O. est KO !

Kimiryu, femme du lutteur Oshôtogoku et geisha pour honorer ses dettes, refuse l'argent sale de son mari et du Freeman.

Tateoka, le ménestrel de l'ombre est engagé pour éliminer le Freeman qui protège Kimiryu. Son arme de prédilection est le poison et ses armes des getas tranchantes ! Le commanditaire meurt.

L'étau se resserre sur les ennemis des 108 dragons : Les frères du Kanto !
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Crying Freeman, tome 7



7 étant un nombre magique, le tome 7 est magique et sous le signe du sexe !



La couverture expose la nudité du Freeman sur fond noir.

La trame du scénario s'intensifie avec des adversaires coriaces, déterminés et versés dans la technologie. Le Freeman est docile puisque drogué et apprend à Kimie, un femme d'un parrain décédé et victime du Freeman, les arcanes de l'amour qui devraient permettre à ses clones de substitution de tromper Fu Chinlan intimement et prendre ainsi le contrôle des 108 dragons.

Les scènes sont torrides et exposent les amants dans toutes les positions possibles sans vulgarité, plutôt dans la sensualité et l'esthétisme des années 80.



Résumé :

Freeman est soumis aux expériences de Naiji qui veut en créer des doubles, de simples marionnettes à sa solde, comme dans le film "Volte Face" !

Étant sûr d'avoir réussi, Naiji vient prendre possession des 108 dragons et Lon Tayan le défait devant toute sa famille non sans avoir anéanti ses lieutenants auparavant.

Le Freeman va à Los Angeles pour aider la famille Wang qui est soumise au Kidnappers Organisation, une société secrète experte en kidnapping.
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Crying Freeman, tome 5

5ieme opus et nous voici à la moitié de la série... Toujours aussi addictif... Au programme, virilité, machisme et esthétisme avec des corps à corps musclés sous forme de combat et de scènes sexuelles torrides.

Avec ses dessins très esthétiques et très réalistes, la nudité apparaît comme une mise en valeur des corps avec des musculatures dénuées de graisse. La surenchère des héros en matière de maîtrise des techniques de combat est présente uniquement pour confirmer le statut d'être quasi divin que représente l'assassin parfait des 108 dragons, le Crying Freeman.

Les dialogues minimalistes renforcent cette impression de puissance jusque dans les mots du héros et expose outrageusement l'emprise que son charisme provoque sur la gente féminine.

Sa maîtrise n'est plus seulement physique par les techniques de combat ou dans la sauvegarde de son corps, elle s'applique au charisme, aux techniques dans ses relations sexuelles, à sa renommée et aux craintes qu'il inspire à mesure qu'il évince ses adversaires déclarés et potentiels mais toujours dans l'attente des premiers coups.



Résumé :

Lon Tayan poursuit le démantèlement des Crocs d'Afrique sans connaître leurs mystérieuses armes de jet comme le chakram. Leur cheffe, Bagnag est rebaptisée Iris Noire pour mieux s'unir à lui et à sa famille après un ultime assaut.

Un émissaire apporte un cadeau, un sabre maudit, un Muramasa. Fu Chinlan, la maîtresse des 108 dragons veut apprendre à le dompter et à s'en faire accepter.
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Lone Wolf & Cub - Intégrale, tome 1



Personnellement, j'avais seulement entendu parler de Lonewolf and Cub que par le biais d'une petite bande-annonce de la série de films Baby Cart directement inspirée de ce manga. C'est un réel plaisir que de découvrir enfin ce monumental manga publié pour la première fois en 1970. Une jolie proposition de la part de Panini qui vient ainsi clôturer une fin d'année 2021 elle-même riche en rééditions et redécouvertes.



Monumental, ce manga l'est assurément que ce soit au niveau d'une édition soignée avec une élégante (bien qu'un peu fragile) jaquette recouvrant une jolie couverture toilé assortie avec un vernis vert brillant. Certes, le prix à 32 euros peut freiner mais il va de pair avec une lecture lente et posée et vu la qualité éditoriale...c'est tout simplement justifié. Une édition du tonnerre donc qui n'a forcément d'égale que son contenu.



Un contenu signé Kazuo Koike au scénario et Goseki Kojima au dessin. Deux mangakas illustres du style Gekiga, le penchant réaliste et dramatique du manga né durant les années 60. Kazuo Koike fut l'un des enseignants majeurs de ce style et le professeur de quelques mangakas tout aussi illustres tels que Tetsuo Hara ou Rumiko Takahashi. Le travail de Goseki Kojima est plus inédit en France. Son œuvre majeure demeure surtout Lone Wolf & Cub pour lequel il a récolté diverses récompenses tout au long de sa carrière. Son dessin est magistral dans un plus pur style dramatique assorti d'une atmosphère évolutif en lien avec les saisons.



Chaque histoire de ce premier volume de Lone Wolf relate un assassinat de la part de notre héros, Itto Ogami, un ronin, ancien bourreau du Shogun , qui a décidé de suivre la voie de l'Assassin. Dans un Japon médiéval, durant l'ère Edo, notre samouraï déchu enchaine les contrats et circule de han en han ( les territoires des seigneurs locaux) en compagnie de son jeune fils Daigoro. Un père et son fils guidé par l'assassinat mais aussi l'honneur du samouraï.



Si Lone Wolf se démarque autant , c'est surtout pour ce duo de personnages mémorable entre le père qui représente la figure froide et intraitable d'un ronin imbattable et ce fils qui incarne une certaine forme d'innocence plus ou moins nuancée par les affrontements sanglants auquel il assiste. Un duo un peu antithétique qui équilibre parfaitement le ton de ces mini-épisodes entre brefs coups de sabre et petits moments d'accalmies.



Avec ce premier tome, Lone Wolf ne suit pas d'intrigue principale, chaque chapitre est calquée sur une aventure différente. Une structure qui n'est pas dérangeante et qui permet de savourer posément ce livre comme si nous suivons une espèce de petite série anthologique sauf que nous retrouvons à chaque fois ce même duo de personnages qui s'affinent tranquillement au fur et à mesure des saisons. Si nous découvrons lentement ce duo père/fils, l'écriture de Kazuo Koike est suffisamment ciselée et variée pour ne pas tomber dans la redite et la morosité. Chaque contrat possède son propre climat et présente à chaque fois quelques personnages charismatiques. . Pour en relever quelques-uns, on peut citer l'épisode avec les huit guerrières qui présentent d'intéressantes adversaires , celui de la prison qui montre à quel point la determination de notre héros est élevé dans l'accomplissement de ces contrats , celui de "la passe sans porte" profondément spirituel, le chapitre "Kantorai" qui met parfaitement en valeur le sens du sacrifice du samouraï on encore l'épisode final qui est centrée sur une confrontation digne de ce nom et porté par des dialogues et un jeu d'opposition jubilatoire.



Chaque chapitre possède sa petite histoire, son code d'honneur, sa leçon et sa conclusion révélant un peu plus la détermination d'un père fidèle à son code du samourai malgré son statut de ronin et l'incertitude quand à l'avenir de son fils qui tout en empruntant la voie de son père demeure un enfant. Pour l'heure, ce premier volume expose tranquillement ce duo dont on rejoint le voyage sans vraiment en connaître le début mais cela suffit pour nous pousser à partager un bout de chemin aux côtés de ce Loup Solitaire et de son fils.



Cette réédition de Lone Wolf permet la redécouverte d'une œuvre majeure du manga de samourai en librairie. Un coup de cœur intemporel tout droit venu des années soixante-dix et dont les planches ne souffrent d'aucune ride...





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Lady Snowblood - Intégrale

Lady SnowBlood... Ou le manga qui est considéré comme un classique du gekiga.. Et là vous vous demandez c'est quoi le gekiga....



Alors le gekiga c'est du manga pour adulte, avec des thèmes abordés adulte.

Oui les mangas aussi ont des catégories de public visé, comme partout d'ailleurs, je ne comprendrais jamais les gens qui me disent "le manga c'est tout la même chose, et c'est pour les gamins".. heu là non, je plisse le regard et j'ai envie de les mordre en général, mais je le fais pas.

Donc une pierre angulaire dans le manga pour adulte, sous entendu y a de la violence, c'est dramatique, glauque et y a du cul aussi... et heu....



C'est assez compliqué pour moi de me faire un avis, en gros je doute. Parce que je ne l'ai pas lu comme il a été édité à la base, le manga a un certain rythme de publication et donc la construction narrative prend en compte ce facteur. le facteur temps, le temps entre chaque parutions. Et moi non, je viens de me faire une intégrale.

Et je dois dire que je l'ai trouvée assez indigeste. Une redondance certaine, toujours les mêmes schémas narratifs, la même construction d'une histoire à l'autre ( qui peut sans doute passer avec un rythme de lecture différent, enfin peut-être.).



La profusion de cul aussi, j'ai frisé l'overdose.. Et pourtant j'aime bien la fesse. Mais vu que là la fesse n'est jamais un truc jubilatoire et heureux, y a un moment c'est bon n'en jetez plus... on a bien compris.

Faut dire ce qu'y est, cette histoire n'est pas une histoire heureuse, lumineuse et choupi. Non.. D'un autre côté ça s'appelle Lady Snowblood, on pouvait s'en douter.



Je vous fais un coup de pitch:

En pleine ère Meiji (1868/1912) dans un Japon entre deux, modernité et tradition séculaire, naît dans un pénitencier Yuki.

Elle n'existe que pour une chose, n'a été crée que pour une chose, et une seule chose, venger sa mère, sa famille et son nom.

Voilà... c'est tout pas plus, pas moins rien que ça.

Un destin une vie dédiée à la vengeance, et toutes les personnes qu'elle croisera se feront bien sûr un devoir de le lui rappeler, tout le temps, dés son plus jeune âge.. au cas ou elle oublie.. Non, en gros t'as pas le choix.

Toi ton optique de carrière c'est assassin et pi c'est tout.



Donc elle a quatre noms en tête de liste ( l'histoire familiale glauque) mais y en a d'autre qui se rajoutent parce qu'elle vend, propose ses services.

Elle est douée, elle a la côte. Et on va suivre ses contrats, ses rencontres, pendant qu'elle poursuit son objectif premier, sa vengeance ( qui n'est même pas la sienne.. le côté vengeance par procuration comme c'est facile, un truc auquel je n'adhère pas de base...) ça c'est l'histoire.

Et puis a un moment l'histoire par en vrille, et on se retrouve avec de la gymnastique suédoise... Si.



Y a aussi tout ce Japon de cette époque là. Les maisons, les vêtements, les traditions, les métiers, comment ça se passait. Je n'oublie pas que c'est un manga mais quand même impression d'apprendre des trucs, un pan d'histoire qui se soulève un peu, une société qui se découvre un peu.. Seulement faut dire ce qu'y est on est quand même la plus part du temps dans le glauque, mais pas que, non plus.. et ça j'ai vraiment bien aimé.



Ensuite y a le dessin, et là franchement y a des beaux trucs, des belles cases, Yuki est juste divine... Certain décors, certain personnages... Y a de sacrés combats...



Et c'est un dessin assez contradictoire, on va avoir sur une même planche un trait fin, d'une légèreté d'une finesse, et puis blam des grands aplat de noir, des grandes giclures de sangs.



le sexe bien sur n'est jamais dessiné totalement, mais plus explicite tu meurs ( des fois ça en devient même risible).. et n'est jamais non plus ( de mon point de vue) excitant, jubilatoire et sain. Quand les nanas ne sont que des objets, ne sont que des personnages qui ne servent qu'a se faire violer à un moment ou à un autre, voir que la Yuki use de ses charmes ( souvent, pratiquement toujours) pour accéder à ses proies pour ensuite finir à poil et les dézinguer. Elle s'en fout, elle ne voit que sont objectif si se faire sauter aide à la cause bin allons-y...

Mouais bleurghhhhh... Mais je suis une nana, ceci explique peut-être cela... sais pas.



Non vraiment je sors de cette lecture mitigée, d'un côté oui, le dessin le passé de ce pays, et d'un autre pas du tout et pour toutes les raisons énoncées plus d'autre...
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Crying Freeman, tome 10



Tadam!!!! C'est le grand final !



Cette série m'a beaucoup plu !

Elle est sans prétention et reflète l'univers rempli de testostérone des années 80 en matière de combat ! C'est l'équivalent d'un Steven Seagal de la même époque dans "Piège en haute mer".

Le héros est immortel mais sera blessé un petit peu... Et surtout, il embrasse la joli blonde à la fin !



Cependant, il reste le travail exceptionnel des 2 mangakas qui nous livrent ici un manga ou le corps nu est mis en avant, un corps maîtrisé et charismatique où les tatouages rajoutent la touche de mystère d'Orient pour crédibiliser l'intrigue.

On ne peut s'empêcher de se rappeler Mark Dacascos incarnant le Freeman : un rôle sur mesure !



Résumé :

Les derniers commanditaires sont traqués et engagent une tueuse esquimaude : Kuché. Elle manque sa cible.

Tout comme Romanov, un champion psychopathe de Sambo. Enfin, l'organisation du crime "La Ville" et les gardiens de la consigne automatique sont les derniers remparts avant la suprématie totale des 108 dragons et de Lon Tayan, le Crying Freeman.
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Crying Freeman, tome 6

Déjà le tome 6 et j'en redemande !



Comme dans les précédents tomes, les dessins sont clairs, sensuels, esthétiques et axés sur la nudité des corps à l'instar des lutteurs.

La couverture représente une des protagonistes nue avec un tatouage de serpent qui d'enlace, le tout sur fond noir.

Dans ce tome, les arts martiaux ne sont pas mis à l'honneur mais bien le catch, la lutte libre ou une sorte de MMA.

Un opus axé sur la trame de fond, l'abnégation et le sens du devoir et beaucoup moins sur les combats.



Résumé :

L'Iris Noire qui fait désormais partie des femmes du Freeman, est dépêchée au Japon pour enquêter sur les possibles liens entre les Crocs d'Afrique et les commanditaires de l'envoi de l'émissaire du Muramasa.

C'est un guet-apens!

Oshutôgoku, le lutteur impitoyable l'intercepte, la capture et la viole pour attirer le Freeman qui vient donc la sauver !

Puis, Lon Tayan revient défier Oshutôgoku et finalement retrouve Kimie, la femme d'un parrain mafieux défait. Le Freeman se laisse capturer pour toucher le cœur du complot. Lon Tayan devient alors le captif du clan des Ours avec Naiji à leur tête.

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Crying Freeman, tome 4

Tome 4 des aventures de Lon Tayan, le freeman.

Avec tout leur talent, Ryioichi Ikegami et Kazuo Koike entraînent leur héros dans des aventures violentes et sanglantes conditionnées par un sens de l'honneur lié aux 108 dragons.

L'esthétisme est une nouvelle fois mis à l'honneur avec des corps musclés féminins et masculins qui sont dessinés dans des postures de combat ultra réalistes tout en ne gênant pas la compréhension de l'histoire.

Les protagonistes sont aussi mis en valeur lors des combats et des scènes intimes puisqu'ils affichent leur nudité, leur harmonie corporelle et leur beauté comme un bouclier esthétique ornementé d'un tatouage symbolique.



Résumé :

La Camora est à terre mais leur tueuse, Kitché n'est pas prête à rendre les armes. A son tour, elle part en chasse. Fu Chilan reçoit son initiation et une nouvelle organisation terroriste, les Crocs d'Afrique, fait son apparition et défie les 108 dragons.
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Lady Snowblood - Intégrale

Au début de l'ère Meiji (1860) au Japon, Sayo est emprisonnée pour avoir tuée l'un des hommes qui ont tué son mari et son fils, puis l'ont violée. Aveuglée par sa soif de vengeance, elle tente l'impossible pour séduire le personnel de prison, tomber enceinte et donner naissance à Yuki, alias Lady Snowblood, lui confiant la tâche de mener sa vengeance à son terme.

Voilà pour le synopsis de ce manga culte de Kazuo Koike et Kazuo Kamimura.



Après lecture, je comprends mieux pourquoi ce manga est devenu au fil des ans aussi renommé et a servi de source d'inspiration aux meilleurs (pour ne pas citer Quentin Tarantino dont le fameux Kill Bill est inspiré de Lady Snowblood). Les dessins sont d'une beauté à couper le souffle, le scénario - pourtant simple - mêle événements historiques, fiction, combats et scènes érotiques. C'est une œuvre finalement beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. la vengeance ne servant que de fil conducteur à un cheminement quasi-initiatique à la recherche de soi, de son identité, de ses croyances...



Une œuvre incontournable.
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Lady Snowblood, tome 3 : Epilogue

Un dernier tome pour terminer l’aventure de notre justicière. Elle a terminé d’accomplir ses vengeances dans le précédent tome. Elle pourrait maintenant vivre une vie plus tranquille à faire ce qu’elle aime et à garder son épée rangée dans le fourreau de son parapluie. Mais (évidemment qu’il y a un mais)… l’auteur Kazuo Koike ne veut pas de cela.



Yuki va se retrouver forcer à combattre un groupe de conservateurs isolationnistes japonais ! Tout un groupe qui refuse de voir la culture nippone entachée par la culture barbare des occidentaux (américains et européens). Alors ce groupe assassine toute personne qui ose amener de nouvelles choses, dont la gym, ou un autre d’éducation pour les jeunes filles. Yuki, qui va voir une de ses collègues (elle est devenue prof de gym) se faire torturer et tuer, va décider de rempiler une dernière fois…

On y retrouve de la torture, des combats, du sang, de l’érotisme (oui quoi de mieux que de faire de la gym nue devant des adolescentes pour montrer son courage face à des bas du fronts, ou mieux encore de combattre nue des adversaires), choses classiques dans les aventures de notre héroïne. Les dessins sont toujours nets, les combats vifs, et Yuki toute mignonne et toujours un peu terrifiante.



L’histoire, d’un point de vue « historique », peut être intéressante mais je trouve que malgré tout, ça reste le tome de trop. Ce n’est pas qu’il n’est pas bien mais pour moi l’histoire de Yuki se finissait correctement dans le tome 2. Toute l’histoire de départ était réalisée. Cela permet tout de même à l’auteur de faire des remarques saignantes sur ce qu’était le Japon du début du XXè siècle. Et pour le coup, probablement de faire une petite critique de ce qu’était le Japon lors de l’écriture de ce manga*.

Après ces dires, je dois tout de même avouer que j’ai aimé lire ce tome et voir Yuki en action. Cet épilogue clôt assez bien le tout en se permettant de s’appuyer sur une histoire autre que de la vengeance pure, sur un contexte plus concret. Un peu d’ouverture d’esprit et de curiosité sur le monde ne fait pas de mal, à part pour ceux qui se sont retrouver à l’autre bout de la lame de Yuki.





*Après j’écris cela, mais étant un presque total ignare de l’histoire nippone, je m’avance peut-être de trop. Quoique vu ces jours-ci le conservatisme ambiant du Japon, ça peut toujours être d’actualité sur certains points…
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Lady Snowblood, tome 1 : Vengeance sanglante

Une jeune femme est missionnée dans le quartier des plaisirs de Yoshiwara auprès d'un chef yakuza. Elle réussit à prendre part à un de leur jeu de dés et prend la place du croupier. Mais rapidement démasquée pour tricherie, la belle Yuki dévoile alors ses intentions meurtrières : tuer le parrain. Au terme d'un combat au sabre qu'elle conduit entièrement nue, Yuki apparaît alors comme Lady Snowblood, une meurtrière froide et déterminée, qui n'hésite pas à utiliser ses charmes pour mener à bien ses contrats et sa vengeance.



C'est en 1972 que naît cette héroïne de l'imagination de deux grands auteurs japonais : Kazuo Koike et Kazuo Kamimura. Le premier est le scénariste de grandes séries devenues aujourd'hui mythiques comme Crying Freeman et Lone Wolf and Cub, tandis que le deuxième est un dessinateur très prolifique qui s'inscrit à contre-courant de la tendance de son époque et donnera ses lettres de noblesse au genre du Gegika (manga réaliste).

Après le début de sa série Lone Wolf and Cub où l'on suit un homme et son jeune fils dans une quête de vengeance sanglante, Koike propose à nouveau avec Lady Snowblood, une autre histoire de vengeance dont le héros est cette fois-ci une femme, reprenant ainsi les personnages fétiches de Kamimura.

A 20 ans, Yuki est déjà une tueuse professionnelle qui vend ses compétences de tueuse à gages mais aussi une femme qui porte le poids de la vengeance maternelle. Sayo, enfermée pour meurtre sans espoir de sortie pour le meurtre de l'un des 4 assassins de sa famille (mari et fils) envisage la maternité comme l'instrument de sa revanche. Née en prison des amours illicites de sa mère avec les gardiens, Yuki sera "l'enfant de la vengeance" et sa destinée toute tracée se fera dans le sang des bourreaux de sa mère. Reprenant le fardeau de sa mère, la jeune Yuki va dès lors apprendre dès son plus jeune âge à devenir une tueuse parfaite.

Déployée sur plus de 1000 pages, cette saga vengeresse est découpé en courts chapitres qui alternent à la fois, ses missions de tueuse à gages, sa quête meurtrière et le passé dramatique de sa famille.

Kamimura use d'un dessin réaliste et fort dynamique qui sublime particulièrement la beauté de l’héroïne et les scènes de combats au sabre dont nous pouvons apprécier la chorégraphie à travers les arrêts sur images en plein mouvement, révélant ainsi toute la grâce et la beauté de cette danse de la mort.



Au-delà de la pure tradition des récits de vengeance, Lady Snowblood se veut également un témoignage particulièrement intéressant d'un point de vue historique. L'histoire de Yuki prend place à l'ère Meiji (1852-1912) et il s'agit d'une période phare pour le Japon qui est en pleine transition. Alors que le pays vient de vivre plusieurs siècles dans un relatif isolement, il commence à ouvrir ses portes à l'Occident sous la poussée de l'empereur Meiji, ardent défenseur des idées européennes. Le système de classe est détruit. Les samouraïs sont remplacés par une armée militaire munie de modernes armes à feu. L'état entre peu à peu dans un modèle de société capitaliste. Tout cela ne se fait pas sans heurts et la population manifestera son mécontentement en organisant des émeutes. Nous retrouverons bon nombre de détails historiques dans cette histoire : les émeutes des paysans qui donnent son origine au massacre de la famille de Yuki, l'occidentalisation, la montée des mouvements d'extrême-gauche, l'épidémie de peste de 1900, la guerre russo-japonaise, l'arrivée de la photographie, ...). Koike donne une trame fort bien documentée à son histoire et livre un excellent témoignage à rebours d'une époque clé.



Pourtant, ce que le lecteur retiendra certainement le plus, c'est cette figure féminine incarnée par la sublime Yuki, dite Lady Snowblood. Belle femme au fort pouvoir hypnotique, Yuki semble à la fois pure et glacée comme la neige, tout en portant en elle une forte charge violente et sensuelle (le titre d'origine Shurayuki Hime est d'ailleurs un jeu de mot sur les termes "blanche", "neige" et "enfer"). Une sensualité froide et vénéneuse qui prend les hommes dans ses filets. La féminité représenté par cette dernière est ici totalement inédite. Dans une société fortement paternaliste et codifiée où la femme n'a pas de place de premier ordre, Yuki défie ici toutes les conventions. Femme née sans amour pour se venger des hommes, elle représente la prise du pouvoir par une figure féminine. Sa mère use habilement de ses charmes pour mener à bien sa vengeance, par delà sa mort. Sa fille Yuki fera de même pour mieux mystifier et subjuguer ses ennemis. Femme sexuellement libérée, elle n'hésite pas non plus à se laisser aller à des amours saphiques pour mieux arriver à ses fins et les quelques scènes de lesbianisme sont là pour en témoigner. Ainsi donc, les hommes n'ont ici pas le beau rôle et les femmes semblent les régenter selon leur bon vouloir. Le sexe masculin est tourné en ridicule : phallus en bois transpercé d'aiguilles, personnage au sexe surdimensionné incapable d'avoir d'avoir des relations sexuelles avec une femme, tentatives de viol sur Yuki qui n'aboutissent pas.

On notera d'ailleurs que cette série est parue dans "Weekly Playboy" dont le nom ne laisse aucun doute sur les scènes explicites que le lecteur pourra trouver dans cette histoire. Pourtant, sans crudité ni vulgarité, Kamimura réussit à envelopper cette histoire d'une aura érotique sans jamais montrer explicitement un seul sexe mais en suggérant tout acte à connotation érotique ou en floutant habilement les parties du corps concernées.



Lady Snowblood, femme à la fois sublime et cruelle, libre et emprisonnée par sa destinée se veut le mélange de tradition et de modernité d'un Japon en pleine transition. Combattant grâce à ses dons de tueuse à l'aide du sabre caché dans son ombrelle et du solide entrainement qu'elle a subi depuis son plus jeune âge, elle incarne la vengeance féminine dans toute sa splendeur. Une quête dure et difficile qui ne laisse pas de place aux sentiments et à la pitié mais rend d'autant plus attachante cette femme à la volonté si forte, capable de s'oublier et de sacrifier pour venger sa mère.

Véritable chef d'oeuvre, Lady Snowblood est un manga qui dépasse les époques et qui n'a pas pris une ride tant par son dessin soigné entre finesse et audace, que par son scénario qui se joue habilement des codes pour afficher une femme conquérante et fière qui, dans sa quête de justice, condamne les hommes au passé.



Enfin, il est à noter également que l'histoire de Lady Snowblood se présente en 3 tomes. Sachez que si les deux premiers forment un tout indispensable, le troisième volume de cette saga peut s'oublier sans problème ! Un tome qui semble être une suite plus discutable en rajoutant des scènes inutiles et brodant autour d'une Yuki qui cherche la rédemption en abandonnant la voie du sabre et se consacrant à la pratique de la gymnastique occidentale (!), après sa vengeance achevée.
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Kajô, la corde fleurie, tome 1

La corde fleurie est un excellent manga, en six volumes chez Delcourt. Au scénario nous retrouvons Kazuo Koïke, et aux traits Hideki Mori. Pour ceux qui ont déjà lu du Kazuo Koïke, et je pense surtout à Lone wolf and cube (baby cart), avec Goseki Kojima au dessin, vous savez à quoi vous attendre : l’autorité prime, l’honneur et la tradition doivent l’emporter dans une époque crépusculaire.

Avec la corde fleurie (kajô), vous ne serez pas déçus. Nous avons là des personnages intègres, à la moralité d’autant plus forte qu’ils ont commis ou voulu commettre, car bien souvent l’intention est pire que tout, des choses horribles. Les sentiments, masculins ou féminins, quand ils s’expriment, sont intenses, les héros ne font jamais dans la demi-mesure, le compromis et la honte, très peu pour eux. Comme ils sont les héros, ils triomphent de tout, mais ils triomphent par leur exemple même et en s’imposant de terribles sacrifices : ils sont les voies à suivre de temps anciens et révolus.

A me lire vous vous attendez peut-être à des archétypes en puissance, détrompez-vous, on va au-delà ! Koïke transcende les archétypes pour montrer la fragilité et les faiblesses humaines. La volonté qu’il faut à ses personnages pour suivre la bonne voie les rend parfois inhumains, tout comme les atrocités commises par les hommes à travers les âges et le monde.

Les dessins sont impeccables et on nous gâte de quelques scènes et décors somptueux, même si on en aurait aimé un peu plus. Et l’histoire me direz-vous ?

La corde fleurie s’inspire de la vie de Heizo Hasegawa, chef de la brigade de la lutte contre les voleurs et les incendiaires à Edo, une sorte de brigade mobile. Cet homme, gravement malade, va s’imposer des buts qui tueraient n’importe qui. Comme souvent dans les mangas, les épreuves elles-mêmes renforcent le personnage. Toutefois, celui-ci, on le sait, ne pourra pas tenir longtemps…

Sa rencontre avec un ancien lutteur de sumo, Hanataro Tamatsubaki, avec qui il va nouer cette fameuse corde va, dans tous les sens du terme, lui donner les forces nécessaires. On ne pourra faire plus symbolique quand Heizo, surnommé Oni-Heizo, sera promené sur le dos du sumo dans un tonneau, la forme des cercueils de l’époque.

Ce personnage d’Hanataro nous permet d’en apprendre plus sur son art de combat et renforce, pour un lecteur français, la sensation de dépaysement, tandis qu’avec Heizo on se documente sur la police et la justice de l’ère Edo. Montez sur le dojo et préparez-vous à lutter contre les ténèbres !
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Lone Wolf & Cub - Intégrale, tome 2

Le premier tome, gros pavé qu'il était, n'était qu'une introduction, que la mise en place de personnages dans un contexte historique dense et complexe.

Ce deuxième tome est tout aussi bon. Koike donne plus de profondeur au passé de Itto Ogami et on comprend donc l'enjeu de ce dernier, son but ultime. Il n'est pas qu'un simple assassin, il est un humain meurtri par le décès de sa femme et au-delà de tous les codes des régions nippones ou des codes des samourai, il est un homme qui veut faire sa voie.

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