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Critiques de Kazuo Koike (105)
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Lone Wolf & Cub, tome 28 : Le trône de lotus

Ce dernier tome regroupe les épisodes #138 à #142 de cette saga de samouraïs culte :



1. L’arbre aux cadavres

2. La flûte et la vague

3. Le trône de lotus

4. Le pied hors de l’étrier

5. Les bras



Après avoir usé de ruse et de malice, Retsudo Yagyu est finalement parvenu à regagner la confiance du shogun. Mais pour que le duel entre le Loup Solitaire et Retsudo Yagyu puisse avoir lieu, il faut d’abord qu’Ogami Itto se débarrasse des dernières herbes, ses espions infiltrés à travers tout le Japon et rappelés à Edo pour prêter main-forte au dernier des Yagyu. Ces hommes qui ont tout abandonné pour répondre à l’appel de leur seigneur sont certes les racines du clan Yagyu, mais donnent à nouveau l’impression d’être une excuse pour repousser une dernière fois l’affrontement final.



Et puis sort de la brume un Retsudo Yagyu pleurant ses morts, tous victimes de ses ambitions malsaines et de la quête de vengeance d’Ogami Itto et de son fils Daigoro. Pour les deux héros lancés sur la voie du Meifumado, l’heure de l’ultime combat a enfin sonné. Et le final est bel est bien à la hauteur des espérances, dramatique au possible. Il y a tout d’abord cette relation père/fils qui est exploitée à merveille à l’heure où il est temps de faire ses adieux. Il y a ensuite Daigoro et son côté attachant qui continue de faire mouche. Ce petit bonhomme courageux auquel on s’est attaché au fil des vingt-huit tomes et qui n’a rien à envier à son père au niveau du caractère et du sang-froid, ne manque pas de séduire le lecteur. Mais au-delà de ce duel d’hommes, il y a également des enjeux plus important, dont la position du Shogun vis-à-vis du clan Yagyu.



Car, « Lone Wolf and Cub » ne se contente pas de proposer une succession de combats, comme la plupart des autres manga de ce type. Cette série propose également un long périple à travers le Japon de la glorieuse époque Edo. Kazuo Koike et Goseki Kojima proposent une analyse de la société japonaise de l’époque et intègrent nombre d’éléments historiques et didactiques à leur saga. Explorant les différentes couches sociales, ils restituent fidèlement les mœurs et les codes de cette société fortement hiérarchisée. Dans ce monde de corruption Ogami fait également figure de très rigide droiture et d’un sens de la justice qui lui est propre, façonné par une application extrémiste du bushido. Une position qui permet d’explorer toutes les facettes des lois et des codes que doivent respecter les samouraïs et qui insuffle héroïsme, dépassement de soi et un brin de philosophie à cette quête vengeresse.



Au sein d’un neuvième art proche de la noyade, plusieurs séries parviennent encore à sortir la tête de l’eau. Parmi ces quelques vagues dont le sommet surplombe les autres, il y en a une, venue d’Asie, plus de 8000 pages de haut, intemporelle et immuable, qui ne demande qu’à inonder le marché franco-belge. Et arrivé à la fin dramatique de cette saga, force est de constater qu’au milieu de cette marée de manga qui submerge l’Europe, « Lone Wolf and Cub » s’avère incontournable !
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Lady Snowblood, tome 2 : Qui sème le vent récol..

Suite et fin de la quête vengeresse de Lady Snowblood : tueuse professionnelle imparable, au charme redoutable et au coup de sabre mortel. Son unique objectif est de châtier les deux autres assassins qui ruinèrent la vie de sa défunte mère ! Ils ne sont cependant pas faciles à trouver après toutes ces années.



Alors que le tome précédent invitait surtout à découvrir l’origine et les nombreux talents (souvent mortels) de cette jeune femme ayant reçu haine et beauté en guise d’héritage, ce deuxième tome se concentre principalement sur le présent de Yuki et sa détermination à accomplir sa destinée. La personnalité ambiguë de cette héroïne, mêlant classe innée et mouvements gracieux à une froideur déconcertante et une insensibilité moralement discutable, continue de passionner. D’autres personnages intéressants vont également venir jouer un rôle déterminant dans cette deuxième partie, tels que ce célèbre écrivain ou la tante de Yuki. Deux personnages qui vont également permettre à l’auteur de donner plus d’épaisseur au personnage de Lady Snowblood.



Si la violence reste omniprésente dans ce deuxième volet, l’aspect érotique de ce manga paru dans l'édition japonaise de Playboy prend encore un peu plus d’ampleur. Mais, malgré des scènes lesbiennes ou sadomasochistes assez poussées, le récit évite toujours l'écueil de la vulgarité. Se déroulant au Japon pendant l’ère Meiji, l’histoire contient également de nombreuses références à cette période clé, ainsi que des allusions intéressantes à la culture et société nippone de l’époque.



Le graphisme de Kazuo Kamimura, datant d’il y a 30 ans, a plutôt bien supporté le poids des années et livre un dessin élégant et lisible, qui colle parfaitement au côté historique de l’ouvrage. La mise en scène d'une forte intensité dramatique lui confère également un rythme particulier, alternant scènes d’action et moments de calme avec grande efficacité.



Publié pour la première fois en 1972, ce manga de Kazuo Koike ("Lone wolf and Cub", "Crying freeman") aura mis de nombreuses années à trouver le chemin des librairies francophones. Avec deux copieux tomes de plus de 500 pages au sein de sa nouvelle collection Sensei, la maison d’édition Kana nous livre enfin cet ouvrage qui inspira Quentin Tarantino pour son film Kill Bill.
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Lady Snowblood, tome 1 : Vengeance sanglante

Ah, Lady Snowblood, déesse vengeresse aussi belle que redoutable ! Une vengeance d'autant plus lourde qu'elle n'est pas la sienne, pèse lourdement sur ses épaules et surtout sur sa vie, tout tracée. Elle n'existe que pour accomplir la tâche pour laquelle elle a été mise au monde, élevée, formée. Implacable, elle suit un code de conduite qui n'écarte pas quelques doutes, voire une aspiration à une autre vie. C'est dans ces moments que ce Manga s'avère le plus passionnant. Les dessins de Kamimura, somptueux, conviennent parfaitement à ce personnage qu'on aimerait suivre encore un peu plus longtemps le parcours.
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Lone Wolf & Cub, tome 8 : Piège mortel

EXTRAIT: Kazuo Koike a adopté un rythme extrêmement plaisant, dont nombre de mangakas modernes feraient bien de s’inspirer. Il alterne les chapitres donnant à voir son personnage, et ceux qui font réellement avancer la trame de l’intrigue globale de la série. Et jamais les passages intermédiaires ne semblent ralentir l’intrigue générale. Ce sont des respirations dans le récit, qui pourtant nous maintiennent en permanence immergés. C’est un sacré tour de force scénaristique qu’il me semblait important de noter."
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Lady Snowblood, tome 2 : Qui sème le vent récol..

Dans ce second volume, on retrouve Yuki en bien fâcheuse posture entre les mains et à l'ombre du monstrueux membre viril de Genjiro, colosse libidineux plus malin qu'il n'y paraît.

Mais notre tueuse parviendra à se sortir de ce pétrin pour se lancer de nouveau à la recherche des tortionnaires de sa mère et réclamer vengeance.

Les aventures de Yuki sont une fois de plus emplies de violences, le sexe et la mort étant souvent au rendez-vous.

Elle va rencontrer de multiples personnages, mafieux, enfant tueur, infirmière avide de plaisirs saphiques... et toujours la perversion semble se cacher derrière toute chose, revêtant de multiples aspects.

Un manga à ne pas placer entre d'innocentes mains.
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Lady Snowblood, tome 1 : Vengeance sanglante

Voici une mini-série brillante, peuplée de combats de sabre et teintée d’érotisme. Son héroïne concilie beauté et dureté. Elle met à jour sa vengeance avec virtuosité et sensualité. C'est ce à quoi elle s'emploie sans remords ni pitié. Que d'exigences dans ce graphisme raffiné, aussi désuet qu’envoûtant. Il donne envie d'écouter soi-même le douloureux passé de cette femme à la délicatesse écorchée. Préférant s'employer, au fil des pages, à venger sa mère. Elle mène la danse tout au long de cette histoire où le lecteur est face à une succession de morts. L'auteur exprime les rancoeurs et les obsessions d'une femme aussi effrayante que vertigineuse. C'est une fiction noire, abominable. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec le film Kill Bill.
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Crying Freeman - Perfect Edition, tome 1

C'est un immense plaisir de retrouver le Crying Freeman dans cette superbe Perfect édition. Pour les vieux lecteurs de mangas comme moi, cette œuvre a véritablement été un électrochoc. Car si nous avions surtout découvert le manga VF à travers la SF (Akira, Ghost in the Shell, Appleseed pour faire court), nous étions loin d'imaginer que cet art pouvait également sublimer le quotidien de meurtriers au sein d'un thriller japonais.

La puissance virile du dessin et du récit n'a pas pris une ride et reste toujours aussi percutante. Je comprends bien qu'on puisse trouver cette démonstration de testostérone quelque peu puérile et anachronique en 2024, néanmoins ce serait tout de même passer à côté de la virtuosité des artistes qui créent là un spectacle de sexe et de mort totalement opératique, ne reculant devant aucune limite, et délaissant le ridicule à celles et ceux qui ne sauraient voir là qu'un manga désuet et sexiste.

Crying Freeman est un classique absolu du manga, et a inspiré tellement d’œuvres et d'artistes qu'on peut le considérer comme un pivot du thriller japonais tous arts confondus.

Merci beaucoup à Babelio et Glénat de m'avoir permis de redécouvrir ce manga dans le cadre de Masse Critique.
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Lone Wolf & Cub - Intégrale, tome 1

Oh oui ! J'ai découvert le nom de l'oeuvre par l'engouement de l'année dernière quand Panini a annoncé une édition hors normes. Mais finalement je ne savais pas complètement dans quoi j'allai me plonger.

Et c'est un réel coup de massue. C'est certes sous un format épisodique, mais il y a beaucoup de choses qui se dégage de l'oeuvre : des personnages ni méchant ni gentil, un contexte historique très étoffé et qui donne tout le sel de l'univers. Mais surtout, une ambiance dans laquelle j'ai pris plaisir à me plonger dedans.

C'est une belle surprise dans un format somptueux.
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Lone Wolf & Cub, tome 27 : Au soir de la ba..

Ce vingt-septième tome regroupe les épisodes 133 à 137 de cette saga qui touche presque à sa fin :



1. Protéger

2. Pour qui donner sa vie

3. Voie du guerrier et voie de l’homme

4. Au soir de la bataille

5. Herbes qui jamais ne fleuriront



Le début de cet avant-dernier tome est dédié à Daigoro, qui a reçu pour mission de surveiller les deux sabres plantés dans le sol. Son côté attachant et sa détermination font à nouveau mouche et ne manquent pas de séduire le lecteur et les gens qu’il croise.



Mais pour que le duel entre le Loup Solitaire et Retsudo Yagyu puisse avoir lieu, il faut d’abord que ce dernier, toujours retenu prisonnier par le shogun au château d’Edo, regagne la confiance du shogun. Ruse et malice sont donc au rendez-vous de ce passage dédié à un Retsudo bien déterminé d’aller au bout de cette saga.



Et alors que l’on s’attend enfin au combat final, l’auteur fait une nouvelle fois intervenir les herbes, ses espions infiltrés à travers tout le Japon, rappelés à Edo pour prêter main-forte au dernier des Yagyu. Ces hommes qui ont tout abandonné pour répondre à l’appel de leur seigneur sont certes les racines du clan Yagyu, mais donnent ici surtout l’impression d’être une excuse pour repousser une nouvelle fois l’affrontement final.



Et tandis que le combat avec les herbes fait rage, le lecteur se rapproche inexorablement du dernier tome et du duel que les deux samouraïs se sont promis. Et cette fois, il n’y plus aucun doute : l
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Lone Wolf & Cub, tome 26 : Lutte dans l'obs..

Ce vingt-sixième tome regroupe les épisodes 128 à 132 de cette saga qui touche lentement à sa fin :

1. Histoires d'herbes (4)

2. Lutte dans l'obscurité

3. Persistance de l'esprit

4. De grands renversements

5. Eté écarlate, automne d'albâtre



La première histoire montre à nouveau comment les espions des Yagyu abandonnent tout pour répondre à l’appel du «Feu du loup», envoyé par leur seigneur, Retsudo Yagyu. Les fameuses herbes ne sont d’ailleurs pas les seuls à se rendre à Edo pour l’affrontement final ...



Les autres histoires poursuivent le duel psychologique que se livrent le dernier des Yagyu et Abe-no-Kaii. Un récit qui démontre une nouvelle fois la couardise et la fourberie de l’empoisonneur face au courage et à la grandeur du vieux bushi. Elles montrent également comment Ogami Itto profite de la parade des daimyos pour également entrer au château d’Edo.



Délaissant l’affrontement final pour se concentrer sur les derniers soubresauts du maître empoisonneur, ce vingt-sixième tome est plus intéressant que le précédent. Mais, alors qu’Abe-no-Kaii apprend finalement ce qu’est un bushi, le lecteur continue d’attendre avec grande impatience la conclusion de cette saga et du duel que les deux samouraïs se sont promis.
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Lone Wolf & Cub, tome 25 : Peut-être dans la ..

Ce vingt-cinquième tome regroupe les épisodes 122 à 127 de cette saga qui touche lentement à sa fin :

1. Peut-être Shisan

2. Histoires d'herbes (1) : Oyamada Shume

3. Histoires d'herbes (2) : Nakodera Busho

4. Histoires d'herbes (3) : Encore une journée sans incidents

5. Petit-déjeuner, plus collation, déjeuner, goûter et dîner

6. De ses mains



A trois tomes de la fin et alors que les ennemis jurés étaient prêts à s’entretuer, Kazuo Koike fait retomber la tension et livre un tome de transition. En faisant revenir le secret des Yagyu aux avant-plans en fin du tome précédent, l'auteur livrait non seulement un rebondissement surprenant, mais mettait également momentanément fin au combat entre Retsudo Yagyu et Oagami Itto. Après avoir affronté les inondations, le feu, le poison et les partisans du clan



Yagyu, le loup solitaire a donc droit à un dernier moment de répit, tandis que son adversaire est retenu prisonnier par le shogun au château d'Edo.



La première histoire sert à délivrer les messages de Retsudo Yagyu. A l’aide du «Feu du loup» Ogami Itto est informé de la capture de son adversaire, tandis que les herbes, ses espions infiltrés à travers tout le Japon, sont rappelées à Edo pour prêter main-forte au dernier des Yagyu.



Les trois épisodes suivants forment une trilogie et montrent comment les espions des Yagyu abandonnent tout pour répondre à l’appel de leur seigneur. La troisième histoire est la plus développée et certainement la plus touchante.



La sixième histoire est dédiée au duel psychologique que se livrent Retsudo Yagyu et Abe-no-Kaii. Un récit que démontre une nouvelle fois la couardise et la fourberie de l’empoisonneur face au courage et à la grandeur du vieux bushi.



Il faut attendre la dernière histoire pour que le récit se concentre à nouveau sur Ogami Itto et son fils Daigoro et livre une leçon intéressante du loup solitaire à son fils.



Délaissant l’affrontement final pour se concentrer sur les espions des Yagyu, ce vingt-cinquième tome est moins intéressant et propose un moment de répit en attendant la conclusion du duel que les deux samouraïs se sont promis et que les lecteurs attendent avec impatience.

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Lone Wolf & Cub, tome 24 : Dans ses petites..

Ce vingt-quatrième tome reprend les cinq histoires suivantes:



1. L’enfant de la plaine

2. Dans ces petites mains

3. La joie de Kaii

4. Les dernières fleurs

5. Entre les murs de pierre



Le tome précédent nous avait abandonné en compagnie de quatre corps inanimés, victimes du froid, d’empoisonnement et/ou de fatigue, suite au terrible combat entre Retsudo Yagyu et Ogami Itto. Les quatre corps qui étaient emportés par les flots au début du tome précédent se retrouvent donc allongés dans la neige.



Et pourtant, Kazuo Koike va réussir à prendre le lecteur à contrepied et ne va donc pas nous servir un « on prend les mêmes et on recommence ». On sent certes que l’auteur cherche à prolonger l’affrontement final, mais quand c’est d’une telle qualité, c’est surtout le plaisir du lecteur qu’il prolonge.



Les ennemis qui cherchaient à s’entretuer vont ici se serrer les coudes et reprendre des forces sous le même toit et, même si ce revirement surprend, on finit par accepter le raisonnement de ses êtres qui vivent selon des codes d’honneur que l’auteur prend plaisir à étaler avec brio au fil des tomes.



Mais, là où l’auteur va le plus nous surprendre, c’est au moment où il fait revenir le secret des Yagyu aux avant-plans, grâce à cette missive interceptée par Ogami et que l’on croyait hors-jeu pour l’instant.



Brillant comme rebondissement !
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Lone Wolf & Cub, tome 23 : Larmes de glace

Ce vingt-troisième tome reprend les cinq histoires suivantes:

1. Edo gelée

2. Larmes de glace

3. Le jour de l'affrontement

4. Combat à mort sous la lune

5. Dans le vent et la neige



Le tome précédent avait abandonné les sabres de Retsudo Yagyu et d'Ogami Itto, plantés côte-à-côte dans le sol. Les deux bushi avaient mis de côté leur haine face à la menace qui pesait sur Edo et se retrouvent ici emmenés par les flots.



Kazuo Koike ne livre plus d'histoires parallèles indépendantes, mais se contre ici uniquement sur l'affrontement final entre le dernier des Yagyu et le Loup Solitaire. En plaçant Daigoro sur le chemin de Retsudo et Abe-no-Kaii sur celle d'Ogami, l'auteur ajoute du piment à cet affrontement et démontre une nouvelle fois le sens de l'honneur des samouraïs. Ces rencontres permettent une nouvelle fois à Daigoro de démontrer qu'il a également l'âme d'un véritable samouraï, alors que l'empoisonneur du Shogun démontre qu'il est incapable de comprendre le raisonnement des bushi. La présence de ce dernier ajoute également énormément de suspense à cet affrontement final et pourrait même s'avérer décisif au final.



Quant au combat lui-même, il est gérer de main de maître par les deux auteurs et mêle action, drame, courage et suspense.



Vivement la suite !

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Lone Wolf & Cub, tome 21 : Parfum de mort

Ce vingt-et-unième tome reprend les histoires suivantes :

1. Gansuitan

2. Torrent de flammes

3. Le feu, l’eau et le poison 4. Parfum de mort

5. La berceuse de Kaii



La première tentative d’assassinat d’Abe-no-Kaii sur Ogami Itto a échoué, mais le sinistre empoisonneur a plus d’un poison dans son sac et prépare un nouveau plan machiavélique afin de se débarrasser du loup solitaire et de son fils. Le vent semble néanmoins tourner pour l’impitoyable goûteur du Shogun car Retsudo Yagyu a percé ses plans et Ogami Itto est un adversaire trop coriace pour lui.



Alors qu’une tempête s’abat sur la capitale, ces cinq nouvelles histoires sont dédiées au chassé-croisé final entre Retsudo Yagyu, Abe-no-Kaii et Ogami Itto.



La plus émouvante est indéniablement la quatrième histoire, où nos deux héros se font confectionner une étoffe mortuaire en vue du combat final avec le clan Yagyu. C’est également la plus intéressante car on y apprend où Ogami Itto a conservé le pactole qu’il a récolté en tant qu’assassin, ainsi que le montant astronomique de ce pactole.



La dernière histoire nous livre les origines d’Abe-no-Kaii. Tout est prêt pour l’affrontement final !
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Lone Wolf & Cub, tome 20 : Une pincée de poison

Ce vingtième tome contient à nouveau cinq histoires :

1. Jour de chance

2. Oiseaux de nuit

3. La feuille malade

4. Abe-no-Kaii

5. Une pincée de poison



Tout comme le dix-huitième tome, celui-ci débute par une festivité (nommée «Le Jour de Chance») dont le Shogun profite à nouveau pour donner un nouvel ultimatum (dix jours) à Retsudo Yagyu pour mettre fin au conflit qui l’oppose à Ogami Itto et qui couvre son clan de honte. Après avoir mis ses «Guetteurs de feu» à disposition du clan Yagyu, le Shogun lui offre cette fois les services d’Abe-no-Kaii, le célèbre empoisonneur.



Ce dernier espère cependant également tirer son épingle du jeu et les cinq histoires de ce tome sont donc dédiées à un chassé-croisé entre Ogami Itto, Abe-no-Kaii et Retsudo Yagyu.



S’il est de plus en plus clair que Retsudo ne peut bientôt plus compter que sur lui-même et qu’Ogami Itto n’a plus vraiment d’endroits où se cacher maintenant qu’il a réussi à rejoindre la capitale, l’impitoyable Abe-no-Kaii semble avoir énormément d’influence à Edo et, à l’inverse des autres adversaires du loup solitaire, celui-ci ne tient pas compte du code d’honneur des bushi.

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Lone Wolf & Cub, tome 17 : Quand vient le l..

Retsudo Yagyu a maintenant ouvertement declare la guerre à Ogami Itto et son fils Daigoro. Lui qui était initialement lié par une promesse qui l’empêchait de s’attaquer ouvertement à Ogami Itto, a maintenant souillé l’honneur de son clan pour traquer son ennemi à travers le Japon et préserver le secret des Yagyu.



Les cinq histoires regroupées dans ce tome vont d’ailleurs démontrer que Lone Wolf & Cub ne sont plus à l’abri nulle part et qu’ils vont devoir affronter de nouveaux ennemis qui convoitent la prime énorme que les Yagyu ont officiellement mis sur leurs têtes.



1. Un lendemain qui jamais ne viendra 2. Chasseurs de primes

3. La volonté des crocs

4. Quand vient le loup

5. La vie dans la mort



Heureusement Ogami Itto ne compte pas que des ennemis, mais également des personnes qui l’admirent et le respectent, comme le prouvent la première et la troisième histoire qui vont mettre d’anciennes connaissances sur la route d’Ogami Itto.



Qu’Ogami Itto s’en sorte lors de la deuxième histoire, face à des chasseurs de prime, ou lors de la cinquième histoire, face à des paysans, passe encore, mais la troisième histoire pousse peut-être le bouchon un peu trop loin et porte un peu atteinte à la crédibilité du parcours d’Ogami.



La dernière histoire permet à Ogami Itto de montrer des sentiments envers son fils. Après avoir versé des larmes pour un ancien disciple lors de la troisième histoire, il risque ici sa vie pour sauver celle de son fils malade.



La voie du Meifumado n’est finalement pas dénuée d’humanité !
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Lone Wolf & Cub, tome 1 : En attendant la p..

Derrière cette couverture signée Frank Miller, se cache une œuvre extrêmement riche au niveau historique et culturel. Il est d'ailleurs indiqué de commencer la lecture par le petit résumé de l’histoire japonaise en fin d'album afin de mieux comprendre le contexte politique du Japon durant la période d'Edo (1600-1868). Tout au long du récit le lecteur est plongé dans l'ambiance d'une époque que Kazuo Koike retranscrit avec brio.



Au fil des 9 histoires indépendantes, rassemblées de manière non chronologique dans ce premier de 28 tomes, on découvre cet étrange duo composé d'un rônin et son fils. "Lone Wolf and Cub" est une histoire de vengeance, celle d’Ogami Itto et de son fils Daigoro, seuls survivants du clan Ogami. On s'attache très vite à ce duo surprenant et la dernière histoire va permettre de mieux comprendre les liens qui unissent ce père et son fils, ainsi que l'origine de leur cause.



Au niveau du graphisme de Goseki Kojima, j'ai eu un peu de mal à m'habituer au début à l'alternance entre les planches crayonnées et au lavis, mais au fil des histoires j'ai fini par beaucoup apprécier le trait détaillé et fin de Goseki Kojima.



Bref, me voilà parti pour 28 tomes ...

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Lady Snowblood - Intégrale

1400 pages d'une aventure sanglante : l'accomplissement d'une vengeance familiale par une orpheline. Il y a beaucoup de sang, beaucoup de violences, mais c'est extrêmement bien géré par les auteurs et on ne ressent pas de "trop plein" à ce niveau (j'ai une faible résistance à l'hémoglobine en général). Visiblement, Tarantino se serait inspiré de ce manga pour Kill Bill (que j'ai arrêté de visionner au bout de 20 minutes). J'ai beaucoup aimé le personnage de Lady Snowblood, pauvre gamine à l'enfance perdue pour assouvir la vengeance que sa mère a projeté sur elle. Une femme ardente, aux ressources infinies, et aux nombreuses qualités, qui tente de combattre dans un monde d'hommes, et qui finit par être rattrapée par la danse de la mort. Les planches étaient très belles, la construction des dessins très aboutie également, et les éléments de contexte socio-politiques et économiques réels (fin de l'ère Meiji) très instructifs. Un manga vraiment très riche par l'histoire, les personnages, les aventures proposés !

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Lady Snowblood - Intégrale

L’argument promotionnel est… étonnant ? Ou pas : le manga qui a inspiré Kill Bill, vous dit-on ! Mouais… Semblerait que ce soit indirectement – Tarantino a surtout aimé les adaptations filmiques du présent manga, et retenu l’idée d’un rape and revenge (d’action, pas d’horreur) dans un cadre nipponisant … Bon, qu’importe : je n'ai de toute façon pas aimé Kill Bill, ce n’est donc pas ce qui m’a incité à l’achat de ce très gros volume (plus de 1400 pages – autant dire que ce n’est pas un format très maniable, j’en ai chié comme j’en avais chié avec Capitaine Albator, dans la même collection et les mêmes circonstances).







Non, ce qui m’a attiré, c’est autre chose – ou deux choses, plus exactement : le nom de Koike Kazuo au scénario, car ma lecture des six premiers tomes de Lone Wolf and Cub (série qui avait été entamée un poil avant celle-ci, mais grosso merdo les deux sont contemporaines) a constitué une sorte de baffe perpétuelle, appelant à être prolongée ; et le dessin très étonnant mais très pertinent de Kamimura Kazuo, auteur dont je ne savais rien, et qui semble avoir surtout été connu pour des mangas sensibles et figurant de touchants personnages féminins, à l’opposé de l’outrance d’exploitation plus typique de Koike – même si c’est justement la conjonction de ces deux Kazuo, qui sont tout autant deux tempéraments presque radicalement opposés, qui est supposée faire la force de Lady Snowblood.







« Supposée »… car je n’ai pas vraiment été convaincu pour ma part. Fouinez rapidement sur le ouèbe, vous trouverez plein de critiques louangeuses, très bien assises pour certaines d’entre elles, et qui vous parleront d’un chef-d’œuvre – y compris dans des « institutions » pas spécialement connues pour priser les bisseries ultraviolentes. Mais, quant à moi… Eh bien, j’ai aimé certaines choses – d’autres, beaucoup moins…







Le pitch : nous sommes vers la fin du XIXe siècle – en pleine ère Meiji. Et ça, pour le coup, c’est d’emblée un atout de la BD, un contexte vraiment très intéressant, et, comme à son habitude (ou du moins comme dans Lone Wolf and Cub), Koike Kazuo fait mumuse avec la doc, pour un résultat régulièrement intéressant, tournant autour de la thématique forte de la modernisation/occidentalisation du Japon : cela va des émeutes suscitées par la conscription en 1873 à l'enseignement de la gymnastique suédoise (!), en passant par la « façade » du Rokumeikan, idéale pour abriter des scandales en tous genres, l’ensemble étant sous-tendu par la ferveur xénophobe qui tourne du sonnô jôi initial au (pré-)nationalisme agitant bientôt l'armée, prise dans un rapport ambigu entre les derniers échos du mythe samouraï (on évoque Saigô Takamori, etc.) et la fidélité fanatique à l'empereur, incarnation du « Japon pays des dieux » ; mais le scénariste envisage aussi bien la littérature feuilletonesque du temps… et la sexualité qui va avec. Globalement, c’est bien vu, tout ça.







Mais le pitch, disais-je ! Une femme accouche en prison, et y laisse la vie ; sachant qu'elle ne retrouverait jamais la liberté, elle a délibérément conçu cet enfant pour obtenir vengeance de ceux qui l'ont violée et qui ont massacré sa famille – elle avait tué un des cinq responsables, et c’est bien pour quoi elle a fini en cellule, mais il en reste quatre, trois hommes et une femme… Sa fille, Yuki (« Neige »), devra la venger – c’est, littéralement, sa raison d'être. L’enfant, qui ne pourra jamais être innocente, est élevée hors de la prison, mais on lui rappelle sans cesse sa tâche, et elle est formée, physiquement et moralement, pour l’accomplir : elle devient Lady Snowblood, tueuse impitoyable, qui vend ses services d’assassin, mais ne perd jamais de vue qu’elle a quatre cibles qui importent bien plus que toutes celles que l’on peut lui désigner contre rémunération…







Du pur Koike. Le bonhomme, décidément, aimait les assassins ! Ses trois séries les plus célèbres, dans l’ordre de parution Lone Wolf and Cub, Lady Snowblood donc, et Crying Freeman, mettent toutes en scène un tueur à gages en guise de « héros » ambigu. Mais il y a aussi, dans ce pitch, ce genre de bizarreries baroques qui font tout le sel de ces personnages : les conditions de la conception de Yuki, et sa raison de vivre, sont un écho pertinent du rônin Ogami Ittô poussant le landau du petit Daigorô, ou du porte-flingue qui pleure quand il tue… Oui, le personnage est bon – et peut-être justement parce qu’il est, par la force des choses, réduit à sa mission ; le problème, c’est ce qu’on en fait… c’est-à-dire pas grand-chose, hélas.







Mais, pour en finir d’abord avec les atouts de la BD, il me paraît clair que le scénariste se fait ici voler la vedette par le dessinateur. Kamimura Kazuo, semble-t-il guère un habitué de ce type de mangas, donc, a un style très particulier, sobre et élégant (jusque dans son extrême violence) ; le découpage n’est pas spécialement audacieux, mais la composition produit des effets étonnants et séduisants – la BD, à vrai dire, abonde en séquences muettes, et ce sont sans doute les planches les plus réussies… Bien sûr, il faut aussi prendre en compte les personnages : « dessinateur de femmes », Kamimura Kazuo confère une grâce cruelle, inquiétante autant que sexy, à la redoutable Yuki – mais il sait aussi injecter dans ses cases une salutaire dose de caricature pour les autres personnages, très utile pour la caractérisation. L’effet est très différent du style plus « viril » et chargé de Kojima Goseki dans Lone Wolf and Cub, mais les deux approches sont très pertinentes, chacune à sa manière. Même si, oserais-je une petite critique ? La lisibilité des scènes d’action est ici régulièrement problématique à mes yeux (pour le coup, Kojima Goseki est plus qualifié).







Un bon cadre, bien traité ; un bon pitch, outrancier, radical, une proposition forte suscitant un personnage fort ; un dessin inventif et élégant… De quoi faire de Lady Snowblood le chef-d’œuvre que l’on dit ! Ou pas… Car j’ai pour ma part trouvé cela passablement médiocre, en dépit (ou en raison) de ces prémices très alléchantes.







Si le dessin de Kamimura Kazuo peut, j’imagine, justifier à lui seul que l’on s’intéresse à cette BD, le scénario de Koike Kazuo m’a bien vite déçu. Globalement, c’est assez fainéant… L’audace initiale cède bientôt la place à la routine, et parfois presque à la démission : Koike laisse Kamimura briller sur la base de trois maigres lignes d’intrigue. Après Lone Wolf and Cub, qui, pour ce que j’en ai lu du moins, trouvait toujours comment se renouveler, savait appâter avec brio et surprendre le moment venu, Lady Snowblood donne l’impression d’une série de pure exploitation, qui se contente de perpétuer des codes bien mollassons.







Ce qui ressort tout particulièrement d’une dimension très marquée et vite pénible de la BD : son caractère érotique prononcé. Yuki use de ses charmes comme d’une arme – elle a sans doute bien raison, mais cela conduit assez vite à des scènes fâcheusement répétitives, et qui n’en manquent que davantage d’impact. Pour le coup, je n’ai pas pu m’empêcher de faire un lien avec l’excellent épisode « Saltimbanque », dans le tome 4 de Lone Wolf and Cub – à vrai dire, il est probablement contemporain de Lady Snowblood, et il pourrait bien y avoir un lien marqué entre les deux séries à ce moment charnière, je suppose. Mais ce qui fonctionnait superbement avec Ogami Ittô, au point où la tueuse aux seins tatoués lui volait la vedette, tourne tellement à la routine, ici, que les vagues sourires amusés des premières occurrences cèdent assez vite la place à des soupirs un peu navrés. La sexualité occupe une place importante dans Lady Snowblood, de toute évidence ; dans l’absolu, c’est pertinent – et Koike fait ici aussi péter la doc, parfois à bon escient : il y a, surtout vers le début, quelques scènes bien vues à cet égard. Le problème, à mes yeux, c’est que l’angle « exploitation » est tellement marqué, et bientôt systématique, que ces scènes, toujours les mêmes ou peu s’en faut, tournent à l’exercice pénible, à la répétition pour la forme, qui bouffe de la page sans faire avancer l'histoire. Il y avait sans doute de quoi faire, avec ces hommes tous répugnants qui ne songent qu’au viol – et ne se contentent pas d’y songer, à vrai dire –, mais le traitement est en définitive décevant ; et le sentiment de la « sexploitation » (anticipant les roman porno, à vue de nez ?) est encore accru par les nombreuses scènes lesbiennes, bientôt systématiques, et qui tombent pourtant comme autant de poils pubiens sur la soupe miso.







Bien évidemment, nous ne voyons pas lesdits poils – et, pour le coup, il y a un truc assez amusant, même si pas suffisant à mes yeux pour justifier l’intérêt de la BD, et c’est comment les auteurs jonglent avec la censure ; je crois qu’ici ils s’amusaient comme des petits fous… De fait, on ne voit pas les organes génitaux, etc., mais le jeu avec le décor, les ustensiles, le cadrage, ne laisse guère de place à l’imagination (en dernier ressort, les dialogues en rajoutent pour qui en aurait encore besoin). On ne voit pas le phallus, mais on voit son ombre (!) ; la vulve est invisible, mais telle fleur en pot la figure sans guère d’ambiguïté ; et quantité de giclures liquides de circonstance remplacent utilement sperme et cyprine. Du coup, la BD montre finalement plus qu’elle ne cache, et elle a quelque chose d’étonnamment … explicite ? Et pourtant… Bon, je n’y connais à peu près rien en manga porno, ero-guro et compagnie, mais Lady Snowblood, sans « montrer » comme les (sans l’ombre d’un doute) très explicites (parfois) Maruo Suehiro ou Kago Shintarô, produit un effet particulier à cet égard – si les scènes n’étaient pas si convenues et gratuites dans le fond, cela aurait pu relever de l’excitation, je suppose.







Mais tout cela se répète et lasse bien vite. Il y a un schéma, qui est sans cesse reproduit. Yuki, à un moment ou à un autre, usera d’une identité d’emprunt et baisera pour approcher sa cible, trompera son partenaire (entre autres), puis se révèlera pour ce qu’elle est en prononçant un laconique « Lady Snowblood », après quoi elle se foutra à poil en plein combat, tranchera deux ou trois mains au passage (le « pour public averti » concerne donc la violence aussi bien que la sexualité, ça charcle sévère), tuera enfin sa cible, et partira son ombrelle sous le bras – avec un ersatz de sous-poésie en voix off pour exprimer la douleur de sa condition.







Ce schéma est sans doute l’illustration la plus criante de la démission de Koike Kazuo – de la fainéantise de son implication passé une situation de départ qui avait tout pour plaire. À Kamimura Kazuo de faire le job, dès lors : de son côté, ça marche très bien – le dessin est bien l’atout majeur de Lady Snowblood. Mes les automatismes de ce qui demeure de scénario, à l’épaisseur de papier OCB, m’ont progressivement éloigné du « récit ». J’ai lu ce (trop) gros volume à mon tour en mode automatique, « pour la forme », sans jamais me sentir impliqué, sans jamais y prendre le plaisir qui aurait dû découler logiquement de la mise en place alléchante de la BD.







D’où cette navrante conclusion : à titre personnel, ce « chef-d’œuvre » qu’est censément Lady Snowblood m’a fait l’effet d’une bisserie mollassonne, dont le brio visuel ne suffit pas à racheter le récit tristement indigent.
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Lady Snowblood - Intégrale

Elle est belle, mystérieuse. Son destin : venger la mort de son père et de son frère. Lady Snowblood est l’héroïne d’un manga culte tout juste réédité en France.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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