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Critiques de Ken Grimwood (372)
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Replay

J'ai beaucoup aimé la lecture de Replay, roman inclassable de Ken Grimwood.

On commence sur les chapeaux de roues avec le décès du personnage central dès la première page. Jeff Winston a 43 ans et meurt d'une crise cardiaque pendant qu'il téléphone à son épouse . Il va se réveiller 25 ans plus tôt, en plein dans ses années universitaires.

Au vu de sa vie qui vient de se dérouler, de sa connaissance du passé, il va faire des choix qui vont l'orienter vers une autre existence....jusqu'à ce qu'il meurt à nouveau à 43 ans.

Ce livre m'a fait penser à un film que j’avais vu dans ma jeunesse avec Bill Murray ( Un jour sans fin ), où le héros se retrouve condamné à revivre continuellement la même journée...

Certes le livre est beaucoup plus riche et intéressant que le film cité ci-dessus. Il permet aussi de s'interroger sur le sens de la vie, des choix que l'on est amené à faire en fonction des circonstances ...

Une histoire qui tient en haleine , car évidemment, on ne peut s’empêcher de se demander si ces " Replay" vont cesser et surtout dans quelles circonstances si c'est le cas.

je n'ai pu m’empêcher de me poser cette question : et si cela m’arrivait, est ce que je n'essayerai pas moi aussi de faire d'autres choix de vie ? Bien sur que si...



Challenge ABC 2016/2017
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Replay

Ce roman parle d'histoire de voyage dans le temps, mais ce n'est pas pour autant un livre de science fiction. Jeff revit 25 années de sa vie à plusieurs reprises. Il faut le voir plutôt comme un conte philosophique : Jeff, à travers ces expériences renouvelées, va essayer de donner un sens à sa vie, en rectifiant les erreurs de ses précédentes existences, et c'est bien la le véritable sujet du roman. L'écriture est simple, facile à lire, le style est efficace, les surprises et les rebondissements s'enchaînent sans nous laisser le temps de souffler, j'ai adoré toutes ces retournements de situation qui se succèdent et rendent la lecture addictive, où suspense et action se mêlent à la réflexion sur notre raison de vivre. Les héros sont attachants et je me suis pris au jeux : qui n'a pas rêvé de pourvoir revenir sur un moment de son passé pour rectifier le tir. Et le roman nous laisse une impression de sagesse, de satiété, une lecture qui nous fait du bien !
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Replay

Quand je serais mort moi aussi je veux bien tout reprendre à 18 ans.



Pas plus tôt non…. trop de choses interdites avant la majorité…. comme Jeff, 18 ans, c’est bien :-)



Une deuxième vie, fascinante idée. Faudra que je pense à mémoriser les résultats sportifs des années proches de mes 18 ans histoire que comme pour Jeff, gagner sa vie ne soit rapidement plus un besoin.



Pour une fois, voici un livre qui ne traite pas de l’effet papillon comme c’est souvent le cas à la minute même ou on parle de voyage dans le temps. Ici ce n’est pas un voyage dans le temps mais bien un retour dans sa propre vie à l’âge de 18.



Jeff va revivre ainsi sa vie à plusieurs reprises et chacune d’elle de manière très différente. Pas de redondance dans cette histoire très originale et un grand plaisir de lecture pour cette ballade entre les années 60 et 80.



Seul petit défaut, il manque un petit quelque chose pour garder en haleine le lecteur tout du long, et ce, d’autant plus que l’on sait qu’à chaque fin de vie, les compteurs seront remis à zéro.

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Replay

« Replay », c’est presque « Un jour sans fin » ou plus exactement une vie sans fin, puisque Jeff Wiston, alors qu’il meurt d’une crise cardiaque à 43 ans, se retrouve plongé dans sa vie d’étudiant de 18 ans.

Ses incessants retours (et boucles) dans le temps lui offrent alors l’occasion de changer sa vie (ses vies), celle de ses proches et même le cours de l’Histoire… C’est aussi pour lui la possibilité d’éviter les erreurs du passé et de devenir un autre que ce qu’il était dans sa première vie.

Si j’ai suivi, curieuse et captivée, les péripéties et les choix de vie de Jeff, j’ai trouvé le personnage tout de même un peu trop parfait en héros à l’Américaine. Mais, finalement, j’ai réalisé que K. Grimwood avait posé -dès le départ- la nature imparfaite de Jeff Wiston dans sa première vie (son mariage raté, ses amertumes, ses déceptions professionnelles, etc.) et que je devais dépasser cette première impression.

Parce que la principale réflexion de ce roman sf est la question même du sens de la vie ; cette question devenant comme la ligne directrice dans les interrogations et les évolutions de Jeff.

D’ailleurs, le lecteur, lui-même, s’il ne l’a déjà fait, se posera forcément, à un moment ou à un autre, la même question ; lui, ce pauvre bougre de lecteur standard, qui normalement, n’est voué qu’à une unique vie.

Pour ma part, si j’avais eu la possibilité de quelques replay, j’aurais certainement rejoué « mes amis, mes amours, mes emmerdes ».

Mais, imaginer les rencontres, les nouvelles expériences, les connaissances et apprentissages permis dans multiples domaines, tous ces voyages possibles, l’acquisition d’une certaine sagesse, etc. Quel pied !

Et je ne vous parle même pas de ces centaines et centaines de romans, essais, bd que j’aurais lus alors !! (Et j’aurais certainement abreuvé Babelio de citations et peut-être de critiques).

Sauf erreur de ma part, il me reste quelques années seulement (très peu en comparaison à Jeff Wiston). Alors, à défaut de replay, le bénéfice, c’est qu’un petit quelque chose s’est insinué presque imperceptiblement au fil des pages et nous reste à la bouche et à l’esprit en refermant ce roman : ce désir de profiter au mieux du reste de notre vie…

Carpe Diem à tous…

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Replay

« Qui n’a jamais rêvé de pouvoir revivre son passé fort de son expérience d’aujourd’hui? » C’est ce que nous propose le quatrième de couverture et c’est ce que vivra le héros de ce fantastique roman qui n’est pas tout à fait de la science-fiction puisque la science y est incapable d’expliquer ce phénomène étrange. Mais c’est une dystopie très intéressante même pour ceux qui ne sont pas fans du genre.



En revenant dans le passé, quelle est la première chose que voudra Jeff? Faire de l’argent pour s’acheter une grosse bagnole! Si le rêve de recommencer et changer des choses dans sa vie est universel, celui-ci me semble typiquement américain. Et d’ailleurs, à travers les « replay » successifs, c’est la société américaine des années soixante qu’on verra évoluer.



À travers ces retours, les héros apprendront aussi des choses sur eux-mêmes, sur l’argent qui fait le bonheur, sur l’effet des décisions et l’enchaînement des événements : en changeant une orientation de ma vie, je ne vivrai plus dans le même milieu, je n’aurai plus les mêmes amis et des gens qui me sont chers pourront m’ignorer complètement.



On ne pourra échapper à la propension du texte de provoquer chez le lecteur quelques réflexions sur la solitude de la différence, sur l’amour et le plaisir, sur l’amitié et la générosité, sur la beauté de la nature et le sens de la vie.



Je retiendrai qu’on n’a pas besoin d’attendre un « replay » pour changer des choses et profiter mieux de notre court passage ici-bas… (Et puis, avec tous ces bons livres à notre disposition, n’a-t-on pas la chance de parcourir de multiples existences?)

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Replay

Ce que j’ai ressenti…Comme une boucle éternelle…



Je l’ai dévoré en moins de deux!!!!!Un de ces rares moments ou l’on vit dans sa bulle entre introspection et imaginaire, je me suis enfoncée dans les profondeurs des éventualités. J’admire la façon si simple de rentrer dans l’histoire, voire même l’Histoire et de nous fournir un instant d’ouverture d’esprit. A chaque Replay, j’étais plus intriguée, plus encore imprégnée dans la spirale du temps, et totalement ravie de la richesse de l’intrigue. Une lecture surprenante, qui ne ressemble à aucune autre, un tourbillonnant et enivrant plaisir!



C’est sans surprise que l’on voit le personnage masculin (l’Homme dans toute sa splendeur) foncer dans les abîmes, se dégrader, ou volontairement baisser les bras. Et a contrario, la Femme vouloir s’élever spirituellement, faire avancer la marche du monde. J’ai été émue du projet StarSea de Pamela. En cela leur union, entre rêve actif et regard passif, était passionnante à voir se construire.



Peut être avait-il, en secret, accueillit avec soulagement cette fin de vie. A présent, tout allait simplement continuer comme avant: l’insatisfaction, l’absence désolante d’ambition et d’espoir.



Maintenant, il est temps de passer à l’étape suivante. Il est temps de modifier la conscience du monde et je peux le faire.



Enfin, aile contre aile, ils s’élevèrent dans le ciel froid et pur, au-dessus du pic du mont Shasta, énigmatique et sans âge.



Mountshasta_CrownChakra_SacredTour



Le monde dans lequel nous vivons n’est régi que par la violence et l’argent. On sent bien à quel point dans ses pages. Même quand Jeff essaye de faire levier sur les évènements les plus tragiques, cela n’entraîne que plus de catastrophes, que plus de morts innocentes, que plus de fluctuations financières corrompues. Alors extraterrestre ou bestialité humaine, qui dirige finalement notre monde? Je crois que la réponse est bien trop effrayante à écrire….



En bref, j’ai adoré cette lecture pour les perspectives de réflexions qu’elle offre, la pointe de fantastique et de science fiction qui se dégage, le soupçon d’amour qui adoucit la trop présente réalité violente de notre Histoire.



Passez voir sur mon blog, 2/3 petites choses en +....
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Replay

Voici un livre que j’aurai aimé lire plus tôt. Je ne comprends pas qu’il soit à ce point peu connu de ce côté-ci de l’Atlantique. Peut-être que son classement dans un genre SF le rend peu visible à ceux qui estiment que ce n’est pas de la vraie littérature. Et pourtant, quel chef d’œuvre ! Ce roman date de la fin des années 1980 et il n’a pas pris une ride. 

En 1988, Jeff Winston est en conversation téléphonique avec sa femme. Son mariage bât de l’aile, sa vie n’est pas ce qu’il aurait souhaité en faire et pendant la conversation, il est terrassé par une crise cardiaque. Pas de spoil. Il s’agit du premier chapitre. Il se réveille en 1963. Il a dix-huit ans. Il est de nouveau à l’aube de sa vie avec ses souvenirs intacts. Que va-t-il faire de cette seconde chance qu’il peut envisager avec l’expérience de la première ? Ne pourrait-il pas devenir l’homme le plus puissant du monde ? Et puis une troisième, une quatrième ! Pour en faire quoi ? 

Le principe de l’histoire est simple. A chaque vie, une trajectoire différente, un destin différent, et donc un homme qui devient différent.  

Lire ce livre c’est se poser des questions sur ce qui est important dans l’existence. Dans celle du personnage principal, mais aussi dans la sienne. L’argent, l’amour, les enfants, la puissance, la gloire ? C’est quoi, en fin de compte, le bonheur ? Ce questionnement sur le sens de l’existence est à certain moment bouleversant. Parce que pour raconter cette magnifique histoire, Ken Grimwood possède un style remarquable, d’une fluidité incroyable. Ces moments de vie nous sont offerts avec simplicité, avec poésie, oserai-je écrire ! 

C’est un roman, avec un prétexte de SF. Mais pas de machine, pas de continuum espace-temps, pas de méchants à affronter ou de monde menacé. Non, juste des trajectoires de vie qui nous touchent, nous questionnent, nous bouleversent. Certains passages du livre m’ont ému comme rarement une œuvre l’aura fait. Si vous avez aimé quelqu’un, que vous ayez vécu avec cette personne ou non, qu’elle l’ait su ou non, cette histoire ne peut que trouver en vous un écho nostalgique et mélancolique. 

Un magnifique roman, tout simplement. 
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Replay

Le jour où j'ai entendu dire que ce livre avait inspiré "Un jour sans fin", un film que j'avais adoré plus jeune, il a atterri dans ma pal pour n'en sortir que bien des années plus tard grâce au club de lecture "pioche dans ma pal". Allez savoir pourquoi j'ai mis si longtemps, cette lecture s'est avérée tellement passionnante.

Contrairement au film, le héros, Jeff, ne recommence pas indéfiniment la même journée mais une tranche de vie de 25 ans! Qui ne rêve pas d'une deuxième chance dans la vie, redevenir jeune, avoir le temps et l'opportunité de tout refaire, d'effacer les occasions manquées, de vivre mieux, car il est facile de croire qui si on pouvait recommencer notre vie, cette fois on saurait quelles erreurs en pas commettre et comment être heureux. Et puis 25 ans plus tard, le même jour à la même heure, Jeff meurt, encore...et encore...



Ce livre nous fait passer par toutes sortes de sentiments, de l'envie devant cette incroyable opportunité, à se questionner sur nos propres choix, notre destin, notre influence et notre place dans le monde. Le désespoir de recommencer, encore et encore, faisant d'un rêve un cauchemar éveillé, de l'utilité de notre existence si tout est à recommencer et que chaque fois nos actions s'effacent, des conséquences ou de l'absence de celles-ci. De la possibilité que ces vies quelque-part existent encore, peut-être, et que nos actions n'ont donc pas été vaines...

L'histoire est accrocheuse, intrigante, mais elle nous parle directement, soulevant nombre de questions qui nous concernent aussi, et on se voit à la place de Jeff, on ne peut s'empêcher de s'imaginer ce que l'on ferait à sa place mais aussi à l'infinité de possibles sur lesquels une porte a été ouverte.



Un livre que je conseille sans restriction à tous types de lecteurs, puisque la mention SF n'est là que pour le voyage dans le temps, un thème somme toute banal mais ici traité avec originalité, nostalgie et philosophie. Je le garde dans un coin pour le relire plus tard, peut-être...dans 25 ans.
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Replay

Parcours compliqué pour moi avec ce livre : commencé il y a quelques années, laissé de côté, repris en début d'année jusqu'au premier tiers environ, puis laissé de côté à nouveau, et finalement j'ai dévoré les deux tiers restants en à peine quelques jours et je n'ai qu'une envie le relire à nouveau. Parcours compliqué donc mais assez semblable à cette intrigue faite de recommencements, d’ellipses, de sauts dans le temps.

On suit Jeff Winston, quadragénaire un brin déprimé, le 18 octobre 1988, on assiste dans les premières pages du roman à sa mort suite à une crise cardiaque... et voilà... Fin ? Le temps d'un battement de cil et Jeff se réveille dans sa chambre d'étudiant dans les années 60. Incroyable mais vrai, sa vie a fait un bond en arrière. Il va pouvoir tout recommencer. Aussi idyllique que ce début puisse sembler, de nombreux aléas vont jalonner les "replay" de Jeff. Je n'en dis pas plus pour l'histoire.

L'Histoire, justement parlons-en. Dans ce roman, elle occupe une place assez centrale et les circonvolutions de Jeff la déforme et l'oriente souvent.

Le style est assez prenant, le rythme assez erratique au début du fait de certaines ellipses temporelles s'accentue de plus en plus même si on s'habitue à cette quasi absence de transition entre certains paragraphes, distants parfois de plusieurs semaines, mois, années...

La fin apporte une belle moralité à cette histoire et l'épilogue vous met une belle claque derrière la tête à coup de "Et si ?"

Proprement magistral, un roman à son actif, cet auteur a plutôt réussi son coup car c'est un pur chef d'oeuvre OVNI entre littérature contemporaine, historique, fantastique et voyage dans le temps, réflexion philosophique sur le rapport de l'Homme à sa vie, une invitation au "carpe diem".
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Replay

"REPLAY" de Ken Grimwood

Traduit par Françoise et Guy Casaril



Éd. du Seuil (grand format)

Éd. Points (poche)



6h00... le radio-réveil se met en marche et la radio diffuse "I got you babe" de Sonny et Cher pendant quelques mesures puis une voix... "Debout les campeurs et haut les coeurs... N'oubliez pas vos bottes parce que ça caille aujourd'hui... Ça caille tous les jours par ici, on n'est pas à Miami... On en est même loin... Et il faut s'attendre à quelques problèmes de circulation ce soir avec ce blizzard..."



Les plus cinéphiles ou les moins jeunes auront reconnu une des scènes inoubliables du film "Le jour sans fin" où Bill Murray se retrouve coincé dans une boucle temporelle et revit la même journée pendant de longues années...



Moi, c'est un de mes films préférés !



Alors quand un membre du Picabo River Book Club a mentionné le livre "REPLAY" de Ken Grimwood (livre paru quelques années avant le film), le pitch m'a tout à la fois intéressée et fait peur car le thème paraît très similaire.



Mais les similitudes ne sont que des apparences.



Tout d'abord, dans "REPLAY" le héros ne revit pas ad vitam æternam le même jour mais une période de 25 ans et à partir de la page 183 (de l'édition de poche), l'histoire diverge complètement...



"REPLAY" n'est pas un livre que l'on peut résumer sous peine d'éventer tout ce qui fait son intérêt...



... Je peux juste vous conseiller ce livre qui est génial et que j'ai adoré ! C'est brillant, intelligent et il n'y a aucune faille dans l'histoire. À LIRE !
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Replay

Nous sommes le 18 octobre 1988, 13h06, et Jeff Winston fait une crise cardiaque alors qu'il était au téléphone avec Linda, sa femme. Mais aussitôt après sa mort, il rouvre les yeux à l'université d'Emory en 1963, dans le corps qu'il avait à cette époque, mais la mémoire pleine des souvenirs de sa précédente vie. On peut alors suivre Jeff dans sa nouvelle vie, voir ce qu'il en fait, fort de son expérience passée (ou future en l’occurrence) jusqu'au 18 octobre 1988, 13h06, de cette vie où il meurt (de nouveau) d'une crise cardiaque. Commence alors un second « replay », il se retrouve de nouveau à l'université en 1963 et tout recommence encore.

Jeff va enchaîner plusieurs replays de ce genre, et il donnera à chaque fois à sa vie une orientation différente. Mais sa vie se retrouve bouleversée le jour où il fait la connaissance de Paméla Philipps.



Je n'en dirai pas plus sur ce qui se passe dans le roman car je pense qu'il est important que chacun rentre dans l'histoire et vive cette expérience à sa manière. J'ai beaucoup aimé cette lecture, c'est un livre facile à lire, bien écrit et très prenant. J'ai été emportée par ce que vit le personnage principal, Jeff Winston, et j'ai facilement, bien qu'involontairement, réussi à me mettre à sa place. C'est un roman qui m'a fait beaucoup réfléchir, je me suis demandée « Et moi, qu'est-ce que je ferais si cela devait m'arriver ? ». J'ai vraiment été emportée par tous les sentiments (joies, peines, frustrations, …) que l'on peut rencontrer dans ce livre.



Ma seule « déception », si l'on peut vraiment appeler ça comme cela, car j'ai tout de même été conquise par ce roman, c'est que je m'étais plus ou moins préparée à avoir une fin de ce genre. En lisant ce livre on se demande forcément « Mais comment cela va bien pouvoir se terminer ? » et dans toutes les hypothèses que je m'étais faites, il y en avait une qui était quasiment identique à la fin du roman.



Pour moi, ce roman vaut bien les 5 étoiles, il est original, il est bien écrit, il nous fait ressentir beaucoup d'émotions différentes, les personnages sont riches et paraissent vraiment réels, on est complètement embarqués dans leur univers et on vit leur histoire comme si on se trouvait à côté d'eux. Je le recommande chaudement à tous les amateurs du genre.
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Replay

Vous vous souvenez du film Un jour sans fin ? Hilarante comédie avec Bill Muray, qui revit sans cesse la même journée ? Là, c'est presque pareil, sauf que Jeff ne s'endort pas, il meurt, et il revient à chaque fois dans sa jeunesse. Rebelote, tout à recommencer !

A travers plusieurs "replays", réécritures de sa vie, on suit Jeff dans ses cas de conscience, ses souffrances, mais aussi ses rencontres. Car ce roman est porté par une grande et belle histoire d'amour (je ne m'y attendais pas mais ça prend vraiment une grande place).

Au final, une lecture très prenante, captivante, rythmée, originale et attachante !
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Replay

Sujet intéressant : revivre sa vie. Qui n'en a pas rêvé un jour ? Surtout si on se souvient de sa vie précédente.

Changer certains événement de sa vie, du monde, tout ou pas... quel dilemme.

J'adore les livres sur les voyages dans le temps, comme le voyageur imprudent de Barjavel, 22/11/63 de S.KING.

J'ai bien aimé les pistes explorées par le héros, ses réflexions sur sa possibilité de changer les choses, mais il m'a manqué le petit truc qui fait que. Peut être est ce dû au manque d'explication sur le replay et aux situations pas assez poussées.

J'ai bien aimé aussi le prix à payer. Hé oui mes amis, sachez que le privilège de voyager dans le temps n'est pas neutre, ni sans conséquence bonne ou mauvaise. Il y aura toujours un prix à payer.
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Replay

La quatrième de couverture étant extrêmement bien faite, je m'en contente avec bonheur et je vous y renvoie. Et je suis en vacances, donc j'ai un peu la flemme. Et puis zut, je fais ce que je veux. Je vous laisse découvrir l'étrange mécanique qui renvoie sans cesse Jeff dans le passé pour recommencer sa vie, riche de l'expérience de toutes les existences qu'il a déjà vécues.



J'ai commencé ce roman en pensant que ce serait un simple divertissant, probablement un peu léger et creux. Et j'adore qu'un texte me fasse un pied de nez et me rappelle que les préjugés, c'est pas bien ! L'intrigue est plus complexe que ce que j'attendais, sans théorie farfelue ou explication approximative. Et l'air de ne pas y toucher, ce roman propose une belle réflexion sur le destin, le déterminisme, la fatalité, le libre-arbitre, etc. Bref, une vraie bonne lecture et une vraie bonne surprise.



Si vous n'êtes pas fan des histoires de voyage dans le temps ou des histoires fantastiques, n'ayez pas peur, il n'est pas vraiment question de ça. Replay est surtout le portrait d'un homme à différents âges de différentes vies, et de son rapport à l'Histoire, à l'amour et à la mort. Pas loin d'être métaphysique et spirituel !
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Jeff Winston a 43 ans, un travail médiocre et une épouse qui l’indiffère quand il meurt d’un infarctus, l’oreille encore collée au combiné du téléphone où sa femme égrenait son flot de reproches hebdomadaires. Fin de parcours pour ce journaliste frustré, doublé d’un écrivain raté ? Oui et non. Car à peine Jeff a-t-il rendu son dernier souffle qu’il rouvre à nouveau les yeux, mais cette fois dans son corps de 18 ans au milieu des années soixante. Revenu plus d’une vingtaine d’années dans le temps mais toujours doté de ses souvenirs d’adulte, Jeff vacille entre deux alternatives : revivre chacun de ses souvenirs les uns après les autres, des bancs de l’université à son mariage raté, ou prendre sa jeune vie en main afin de lui donner un tour meilleur. Comme on pouvait s’y attendre – et comme nous l’aurions sans doute tous fait – Jeff choisit la seconde solution et profite de ses nombreuses connaissances sur le monde à venir pour se construire une existence dorée. Une existence qui ne durera pas bien longtemps, puisqu’à 43 ans, Jeff Winston meurt à nouveau… Et revit. Et meurt à nouveau. Et revit. Et meurt à nouveau. Coincé dans un cycle infernal de résurrection et de mort, condamné à subir éternellement replay après replay, Jeff va tout de même tenter d’accéder au bonheur – un bonheur bien difficile à atteindre puisque chaque nouvelle vie entraîne la destruction de tout ce qui fut accompli durant la précédente…



Considérée comme une des principales œuvres littéraires de science-fiction aux Etats-Unis, « Replay » me faisait de l’œil depuis plusieurs années. Déjà très novateur dans les années 80 où le roman a été écrit, le concept de départ a tout pour séduire. Il fait écho à des angoisses profondes ancrées en nous et tente de répondre à cette question que nous nous sommes tous posés à un moment ou un autre : « Si l’on m’avait donné une deuxième chance, qu’en aurais-je fait ? » (ou pour les geeks : « Bordel, elle est où, la touche Ctrl Z ? »). Des interrogations passionnantes, il faut bien l’admettre, mais auxquelles « Replay » n’apporte que des réponses très superficielles. Bien que prenant et très facile à lire, le roman de Ken Grimwood ne dépasse pas, pour moi, le stade de simple thriller fantastique bien tourné. La faute principalement à des protagonistes assez caricaturaux et à un personnage principal qui peine à se détacher du stéréotype de l’américain moyen, valeurs familiales et moralisatrices à la clé. Le style d’écriture, sans être mauvais, reste assez plat et ne contribue pas à rajouter de l’épaisseur à l’ensemble.



Sympathique et bien rythmé, « Replay » s’avère donc un bon roman de divertissement, à la lecture duquel j’ai pris beaucoup de plaisir à partir du moment où j’ai compris qu’il ne fallait pas lui en demander davantage. Son principal avantage aura probablement été de m’inciter à regarder pour la eunième fois le film « Un jour sans fin » avec Bill Muray – pas vraiment plus profond, mais beaucoup plus amusant !

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Les boucles temporelles sont un phénomène que j'avais déjà pu voir exploité à l'écran (Un jour sans fin, Poupée russe...) mais jamais à l'écrit. Il était donc très tentant de découvrir comment allait être traitée l'histoire de Jeff, qui meurt à 43 ans, et se réveille en ayant à nouveau 18 ans.



On n'est donc pas dans le jour de la Marmotte et ses 24 heures répétées à l'infini. Ici, c'est à presque 25 ans de retour en arrière que notre héros va avoir droit. Recommencer sa vie d'adulte depuis le début, faire d'autres choix - amoureux, financiers, professionnels... - en connaissance de cause... Tout un programme ! Surtout quand on sait



Un bon concept, traité de façon complète et magistrale, une écriture fluide, mais l'aspect "romance" qui prend le dessus vers la fin m'a semblé un peu fade. Je n'ai pas été totalement conquise, mais j'ai passé un bon moment de lecture.
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C est assurément un coup de cœur pour moi. Une histoire incroyable entre SF et fantastique. Un homme meurt dans sa quarante troisième année, et se réveille à 18 ans avec tous ses souvenirs. 25 ans de vie a reconstruire (études, famille, travail) et ce cycle infernal recommence encore et encore. Grosse cogitation personnelle pour moi 😄

Et vous, que feriez vous si vous recommenciez une autre vie à 18 ans. Chercheriez vous a reproduire la même vie, les mêmes rencontres?

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Mourir à 43 ans d'une crise cardiaque après une vie morose et déprimante. Se réveiller à 18 ans dans sa chambre d'étudiant et pouvoir tout recommencer. Qui ne rêverait pas d'un nouveau départ ? Revivre la même vie, mais avec l'expérience des choix et du vécu d'une existence précédente. Si cette opportunité n'était pas ponctuelle et que se mettait en place un éternel retour cyclique à la vie, ... Être prisonnier d'une boucle temporelle. Ce ressort est utilisé fréquemment dans les œuvres de Science-Fiction et Ken Grimwood l'exploite avec brio dans cet ouvrage. Il nous amène à nous questionner sur nos choix, notre rapport au temps et notre vie. Un classique réussi, à lire.
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♫ Let the music play ♪ comme le chantait Barry White de sa voix chaude.



♫ Let the life replay ♪ comme on aurait pu chanter dans ce roman qui ne ressemble à aucun autre.



1988… Jeff Winston, le personnage principal, meurt dès la première ligne. Bardaf, on peut donc fermer le roman alors ? Noooooon, surtout pas !



Pourquoi ? Parce que l’ami Jeff, tel Jésus Christ Superstar, va nous faire le coup du « Coucou, me revoilou » et ressusciter le 3ème jour, conformément aux Écritures… Heu, curé, sors de ma tête ! Sorry, il ressuscitera direct, plus rapide que Jésus, La Redoute et Darty réuni.



Petit avantage et petite différence : il revient en 1963, époque de ses 18 ans, avec tout ses souvenirs intacts !! Ça donne envie aussi, non ?



Petit problème tout de même si vous n’étiez pas un féru de sport… un retour en arrière pareil, sans savoir qui a gagné le Derby ou les matchs de base-ball, c’est un sacré handicap. Mais pas pour Jeff qui connait aussi tout le potentiel des entreprises et des deux couillons qui bricolaient dans leur garage ! Un truc avec une pomme…



Quel plaisir j’ai ressentit en lisant ce livre ! Quel panard magistral j’ai pris pendant que les pages se tournaient toutes seules, les mots de l’auteur défilant devant mes petits yeux ébahis.



Jeff est un personnage que l’on adore d’emblée et le suivre durant ses différentes vies est un plaisir de fin gourmet.



De plus, pas de soucis, le récit ne se répète jamais, quand bien même Jeff aurait eu 36 vies nouvelles. L’auteur a eu l’intelligence de se renouveler, explorant d’autres hypothèses, faisant intervenir d’autres personnages, ou les mêmes mais avec une vie différente.



Récit de SF, mais on ne le ressent pas ainsi. Il y a une touche de fantastique, mais sans explications et il vous est loisible d’imaginer tout et n’importe quoi.



Un roman qui se lit tout seul, un roman émouvant, un voyage que j’ai fait avec plaisir, râlant même à un moment d’arriver au mot « fin » du livre.



Des personnages attachants, un récit qui se renouvelle sans cesse, des retrouvailles émouvantes, des séparations éprouvantes, un voyage dans le temps et dans l’Amérique des Sixties… un beau voyage.



Merci à Gruz de m’avoir conseillé le voyage et proposé une Lecture Commune.



Bon, ben, il ne me reste plus qu’à faire un Replay !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Replay

La question du sens de la vie hante nos existences, « pourquoi sommes-nous là et pourquoi allons-nous mourir ? ». Pour Jeff Winston ces questions vont prendre une puissance peu commune. En effet, il meurt d’une crise cardiaque à la deuxième ligne du roman, il a 43 ans et nous sommes en 1988. Mais il va aussitôt renaître dans sa propre vie, 25 ans auparavant. Puis au terme de ces 25 années de vie en plus, il va mourir de nouveau à 43 ans et cela… en boucle tout en conservant l’exact souvenir de ses vies antérieures et en sachant désormais à quel moment de sa vie il passerait d’une vie à un « replay ». Nous avons tous dit un jour « si j’avais su ! » en pensant que nous aurions pu ainsi changer le cours des choses, il se trouve que Jeff sait et qu’il va pouvoir tester cela sur plusieurs vies successives ! Que va –t-il faire de ce bagage de savoir , de cette puissance inouïe que constitue cette forme particulière de prescience ? Va-t-il revenir sur ses erreurs, changer le cours des choses, influencer la marche du monde. Je n’en dirai pas plus sur l’histoire qui si elle est facile à suivre, reste pourtant complexe. Sans plonger dans la philosophie, ce roman fait de suspens et de clins d’œil à l’histoire ne passe pourtant pas à côté des questions existentielles, peut-on contrôler sa vie, exercer son libre-arbitre, changer sa destinée…Étrangement, et c’est tout le talent de Grimwood, cette histoire fantastique est crédible, tout paraît plausible et possible. Grimwood est mort, en 2003, d’une crise cardiaque il avait 59 ans, on ne peut s’empêcher de penser qu’il est peut-être en train de faire lui aussi un replay.
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