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Critiques de Ken Grimwood (372)
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Replay

Le thème n’est pas nouveau, le film “Un jour sans fin” déroulait déjà le recommencement perpétuel du même jour, mais dans “Replay” le retour en arrière n’est jamais à l’identique car Jeff Winston peut vivre sa vie plusieurs fois en la modifiant.

Il peut la rendre plus riche (il parie aux courses en connaissant le résultat à l’avance, mise en bourse sur IBM, Polaroïd…).

Il cherche à améliorer le sort de l’humanité. Ainsi, comme Stephen King dans “22/11/63”, il s'intéresse à J.F. Kennedy bientôt assassiné à moins que...



Seule constante dans ses vies, son amour permanent pour Paméla. (J’aurai dû apprécier ce livre au vu de ce nom qui fut celui d’une girlfriend from California.

Eh non ! cela n’a pas suffi…)



Si les références culturelles et sociétales des différentes époques de 1965 à 1988 m’ont évoqué de vagues souvenirs, d’autres rien… comme celui-là : “ On n’a que le dernier cri, s’pas. Vachement plus sympa que Countdown ou Top Gear. Les boutiques Cathy McGowan, c’est mémé. Et Jean Shrimpton, c’était “in” avant-hier.”

Bien-sûr, ce n’est pas fondamental dans ce roman américain mais ça m'énerve de regarder passer les plats !



Non décidément, je n’ai pas accroché à ce récit de science fiction, ni aux décalages temporels de cette histoire, ni aux valeurs des différentes époques.

D'ailleurs, si quelqu’un peut m’expliquer l’épilogue, je suis preneur.

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Replay

Je suis tombée sur ce roman un peu par hasard. Comme le petit caillou sur lequel on trébuche. Sauf que je me suis arrêtée, l'ai ramassé et observé. Ce petit caillou était en fait un beau diamant, taillé avec soin pour que ses multiples facettes reflètent la lumière de façon unique.



Ce diamant, c'est Replay de Ken Grimwood (1944-2003).



Passionné par le radio-journalisme, Ken Grimwood exercera au sein d'une radio en Floride pour ensuite étudier la psychologie. Il écrira 5 romans dont Replay est le seul traduit en français et pour lequel il recevra le prix World Fantasy du meilleur roman en 1988.



1988. Assis dans son bureau new-yorkais, Jeff, 43 ans, répond au téléphone. C'est sa femme, qui commence presque toujours ses phrases par « Jeff, il nous faut… ». du pain ? de la colle pour recoller le vase ? du papier toilette ? Il n'en saura rien, car Jeff est terrassé par une crise cardiaque et meurt. Une mort qui lui semble bien étrange, car il reste conscient, capable de penser, de ressentir… jusqu'à se réveiller dans sa chambre d'étudiant en 1963.



Qui n'a pas imaginé un jour pouvoir retourner dans le passé ? Qui ne s'est pas déjà laissé aller à penser aux évènements sur lesquels interagir en ayant l'avantage de connaître le futur ?



Sans dévoiler bien sûr l'issue de cette histoire, notre personnage va se retrouver piégé dans les couloirs du temps, une boucle temporelle. Si le départ de l'histoire est un peu prévisible car elle assouvit le fantasme du retour dans le passé et de toutes les opportunités qu'il représente, la suite est extrêmement bien pensée. Ce récit particulièrement bien construit est porté par une écriture fine, intelligente et juste. Un mélange détonnant qui donne une profondeur et nous tient en haleine jusqu'au point final.



Ken Grimwood réussit à mon sens un coup de maître pour amener le lecteur dans une réflexion sur la vie au sens le plus large, ce que l'on en fait, ce que l'on peut en faire.
Lien : https://mamanlyonnaise.wordp..
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Replay

J'ai retrouvé ce roman l'année dernière, en vidant la maison de mes parents. Je l'avais lu à sa sortie, en 1988, et j'en avais gardé un très bon souvenir.



Au fil des 4 décennies écoulées depuis cette première lecture, j'en avais retrouvé des réminiscences dans les films 'Un jour sans fin' et 'Retour vers le futur', tout comme dans dans le roman de Stephen King, 22-11-63. 



Reconnu acceptable au titre du défi du mois d'août du challenge Globe trotter auquel je participe sur Babelio, je l'ai dévoré d'une traite, en y prenant tout autant de plaisir que la première fois.



Ce roman met en scène deux personnages, Jeff et Pamela, qui tout juste après leur mort, à une date immuable, se retrouvent dans leur propre peau des dizaines d'années plus tôt tout en se souvenant de leur vie d'avant ! 



Ils peuvent éventuellement essayer d'influencer l'avenir de cette nouvelle vie- Jeff d'empêchera Lee Harvey Oswald d'assassiner John F Kennedy - mais ils préféreront consacrer leur vie à développer leurs compétences artistiques, ou essayeront d'avoir une meilleure vie.



L'argent ne sera pas un problème : les paris sportifs puis des investissements judicieux dans des entreprises en future expansion y pourvoiront.



Ils se rencontreront lorsque Pamela créera quelque chose de mondialement connu qui n'existait pas dans la première vie de Jeff ... 



S'ensuivra une belle histoire d'amour au travers de leurs multiples vies suivantes, vies au cours desquelles ils essaieront de changer le monde sans que les alternatives soient vraiment mieux ... 



Un roman qui fait réviser 20 ans de l'histoire américaine et du monde, qui rappelle certains événements qui ont, encore aujourd'hui, des conséquences visibles (Khadafi, Afghanistan, ...).



Un roman qui n'a pas pris une ride !



Un auteur dont je n'ai malheureusement jamais trouvé un autre roman et qui est décédé en 2003, alors qu'il écrivait la suite de Replay :( 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Replay

Un superbe sujet. Renaître, revenir dans le passé, dans son propre passé, et conserver la mémoire de toutes les expériences vécues jusqu alors. L auteur nous embarque dans les méandres du temps et du passé, du pouvoir et des souffrances qu' engendre la "renaissance". De très belles trouvailles et un jeu de cache cache brillant avec l Histoire, ça démarre fort, ça ramollit un peu vers la seconde moitié (à mon petit avis), même si ce thème original pose également de bonnes questions sur la vie et sa construction, sur les choix et leurs conséquences..
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Replay

Recommander par Wiitoo, et pourtant j'ai attendu pour le sortir de la rubrique "pense bête"...et bien je l'étais "bête". Je me disais ..le genre , on arrête tout et on recommence...sensation de "déjà lu"...

Et bien non, pas déjà lu, ni vu..Pas de suites "prévisibles" dans l'enchaînement des "replay", les écueils sont évités.

Cependant tous les réactions humaines, ainsi que les désillusions sont abordées, mais pas; quand; ni comme, on pourrait s'y attendre. Il n'y a pas de lassitude et un plaisir de lecture toujours présent.

Qui n'a jamais rêvé de pouvoir revivre son passé fort de son expérience d'aujourd'hui? Question posée sur la 4eme de couverture ...c'est pas si simple d'y réponde...et encore moins simple de le vivre
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Replay

Ce 18 octobre 1988, Jeff, 43 ans, est au téléphone avec sa femme quand tout à coup… la crise cardiaque. Clap de fin ? Non, Jeff n’est pas comme le commun des mortels puisqu’il ne meurt pas et se réveille à l’âge de 18 ans, en 1963, dans sa chambre d’étudiant. Kennedy n’est pas encore mort, Microsoft n’existe pas, tout un champ de possibles s’offre à Jeff pour remodeler sa vie à l’image de ses rêves les plus fous. Car en effet, le plus génial dans ce phénomène est qu’il se souvient de toute sa vie passée. Les erreurs qu’il pense avoir commises, il ne les fera plus. Les événements à venir (financiers et sentimentaux) et dont il connaît le déroulement lui permettent de garder la main sur son destin. Une vie nouvelle s’annonce à lui… Il reste cependant une limite à tout cela. En effet, ce phénomène se répète plusieurs fois. Et Jeff, à chaque fois, corrige les erreurs de sa vie précédente. Arrivera-t-il à mener une vie « meilleure » ?



Dans cette histoire surprenante, l'auteur enchaîne des scénarios ingénieux pour imaginer les nouvelles vies de Jeff ; l’humour et le paradoxe sont au rendez-vous. Il propose ainsi toutes les possibilités qui pourraient s’offrir à nous dès lors que l’on change quelques données. On pourrait en effet orienter sa vie de façon différente, avec des visées plus ou moins lucratives, caritatives, artistiques... Notre bonheur serait-il alors à son comble ? Rien n’est moins sûr.

Roman de science-fiction ou conte philosophique ? Ce livre a le mérite de nous amener à nous interroger sur notre propre existence. Si on avait le choix de modifier notre vie, le ferions-nous ?

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Replay

Ce livre est tout simplement un chef-d'oeuvre. Comment ai-je pu vivre sans lui pendant si longtemps? L'ultime plaisir de la lecture: quand tu sais au fond de toi-même que tu es en train de lire un des meilleurs livres de ta vie et que d'un côté, tu as hâte de savoir le dénouement mais de l'autre, tu t'en délectes et en savoure chaque mot en espérant ne jamais le terminer? Et que dire de cet immense sentiment de deuil qui nous envahi ensuite? Ce livre va m'habiter très très longtemps, peut-être même jusqu'à ma mort. Pour moi, il y a eu un avant et un après. C'est marquant.
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Replay

Si je n'étais pas tombée par hasard sur les critiques élogieuses de ce livre, je ne l'aurais probablement jamais lu, n'en ayant jamais entendu parler et ne connaissant pas son auteur. Et pourtant, ce fut un gros best-seller américain des années 80, lauréat du prix World Fantasy du meilleur roman en 1988 (Patrick Süskind avait décroché ce prix l'année précédente avec son désormais cultissisme roman le Parfum) et dont une adaptation cinématographique a failli voir le jour en 2010.

C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme et de curiosité que je l'ai commencé, étant amatrice de temps à autres de voyages dans le temps et de tout ce que cela génère d'imagination et de libertés dans l'écriture.

Longue intro pour retarder d'écrire mes impressions car je suis bien embêtée pour dire si ce roman m'a conquise ou non, A vrai dire, j'ai alterné entre intérêt et ennui. L'histoire de cet homme de 43 ans qui meurt pour ressusciter (le terme n'est pas vraiment exact) à l'âge de 18 ans, en 1963, et cela plusieurs fois, sept je crois, est un peu répétitive à la longue. Ces deux-trois premiers retours vers sa jeunesse m'ont captivée - qui n'a jamais imaginé revenir en arrière pour ne pas refaire les mêmes erreurs, revivre sa vie en mieux ? - puis, la lassitude m'a gagnée peu à peu.

Si je retiens seulement ce que je n'ai pas aimé dans ce roman - la platitude du style, les caractères tres stéréotypés des personnages, surtout, féminins, le fourre-tout écolo-pacifiste-philo-ésotérique degré 1000, les facilités du synopsis - je pourrais dire qu'il m'a déçue ... mais fait sourire.

Quand le héros, Jeff, entre dans la première gargotte, évidemment il va se retrouver à voir sur scène un des futurs grands noms du jazz totalement inconnu dans l'instant, quand il se marie (pour la combientième fois déjà (?), l'ex-mari de sa femme n'est pas n'importe qui mais bien Dustin Hoffman, rien moins que lui ; il est à parier que s'il m'arrivait la même chose (hypothèse impossible), je retomberais sur les mêmes relous, serais incapable de me souvenir des numéros du super Loto vu que ne joue jamais, serais spectatrice du premier concert d'un groupe tellement nul qu'il ne survivrait pas à sa première scène, et j'en passe.

Et en même temps, je reconnais l'ampleur du projet littéraire de Ken Grimwood, et j'ai une certaine tendresse pour ce roman bien américain et ancré dans son époque, celui des quadras traumatisés par l’assassinat de Kennedy et la guerre du Vietnam et qui rêvaient de paix, qui déjà lassés par le diktat de la réussite financiere à tout prix, avaient des rêves philanthropiques, qui gorgés de blockbusters, souhaitaient réinventer le cinéma.

Pour cela, je préfère ne retenir que les bons côtés de cette fantasy romantique, mon côté fleur bleue ayant pris le dessus.

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Replay

Jeff, 43 ans, meurt un beau jour de 1988 d'une crise cardiaque. Il se réveille jeune homme, en 1963, prêt à revivre sa vie ou plutôt une autre vie car il a gardé la maturité et les souvenirs de ce qu'il a vécu auparavant. Fera-t-il les mêmes choix que dans sa première vie? Et le cours de l'histoire sera-t-il le même ou se peut-il que Jeff ait une influence sur certains événements? Un livre qui fait réfléchir sur ce qui est réellement important dans la vie, sur les choix que l'on fait à chaque instant et sur leurs conséquences au niveau individuel mais aussi collectif. Un livre qui ne ressemble à aucun autre et qui est un véritable chef d'oeuvre pourtant méconnu, sans doute parce qu'il est rangé dans la catégorie "Science fiction" alors qu'il est bien plus que cela. A la fois roman d'une intensité dramatique extrême, roman d'amour, réflexion philosophique sur la vie et finalement livre de développement personnel qui se dévore comme un polar, c'est un livre totalement addictif qui a changé ma vie et qui pourra changer la vôtre !
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Replay

C'est l'histoire d'un homme qui va mourir l'année de ses 43 ans et qui va revenir à la vie l'année de ses 18 ans mais en gardant en mémoire sa vie passée. Et ce scénario va se reproduire plusieurs fois.



Je me suis plongée dans ce roman à ne plus pouvoir le lâcher. En me demandant à chaque fois qu'est ce que l'auteur allait pouvoir inventer de plus et comment il pourrait faire terminer son histoire qui semblait sans fin.



C'est un livre, où je pense, qu'il n'est pas possible de ne pas se demander ce que l'on ferait, nous, si la même chose nous arrivait !

Changerai-je quelque chose pour moi ? Pour le monde dans lequel nous vivons ? Quelles conséquences auraient mes autres choix ?

L'effet papillon ! Toutes ces questions que l'auteur a dû se poser et qui lui a sans doute permis de construire son roman.



Ce fût donc un roman surprenant.

Une écriture fluide et beaucoup d'imagination, de nombreux rebondissements jusqu'à la fin.



Cette première pioche dans ma PAL de septembre 2017 est réussie, merci donc à Juten-doji.
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Replay

Replay est un livre très entraînant qui une fois commencé est difficile à lâcher. Jeff Winston à l’occasion de tout recommencer, de tout reprendre à zéro. De ses quarante-trois ans, il fait un bond en arrière pour revenir à l’âge de 18ans. On peut s’étonner de ses choix au départ, au fait qu’il semble porter plus d’importances à ce qu’il construit qu’aux gens qui l’entourent.



J’ai trouvé cette histoire très intéressante, le fait que Jeff puisse passer sa vie avec des personnes différentes, les aimer de différentes façons et avoir la possibilité de modifier leur avenir et changer les personnes qu’ils deviendront tous. Finalement, même quand l’ardoise est effacé, Jeff comme Paméla restent très humains et montrent que les erreurs font partis de la vie des hommes, on ne peut s’empêcher d’en faire et c’est ce qui leur permet d’évoluer et de prendre pleinement conscience des choses qui les entourent, celles qui comptent vraiment. Le seul petit défaut que je lui ai retenu c’est la rapidité avec laquelle l’auteur passait parfois sur les liens entre les différents personnages, notamment l’affection de Jeff pour Gretchen que je n’ai pas trouvée très développée et qui ne permet pas, par la suite, de ressentir la peine du personnage.



J’ai beaucoup apprécié cette histoire très prenante, la fin particulièrement.
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Replay

Replay ou comment changer le cours de sa vie en la revivant indéfiniment.

C'est ce que nous propose Ken Grimwood à travers cet ouvrage.



Jeff Winston décède subitement à l'âge de 43 ans. Alors qu'il se pose de nombreuses questions sur le cours de sa vie passé notamment sur sa relation avec son épouse, son quotidien ; il est transporté en 1963, à l'époque où il avait à peine 20 ans et ou tout est encore possible.

Jeff s'élance alors dans une course contre la montre afin de réussir sa vie et de modifier les évènements qui l' ont ternis.



Sans jamais nous expliquer la raison de ces répétitions de vie, Ken Grimwood, nous raconte comment son héros a traversé toutes ses années, quels ont été ses moteurs, ses envies, son ressenti à revive plusieurs fois les mêmes passages. Est ce que le fait de modifier un évènement peut engendrer des situations différentes dans le futur. Il y a beaucoup de questions sans réponses. Ce n'est pas le but de ce roman. Je pense que l'auteur veut seulement nous ouvrir les yeux sur la vie, ce que l'on en fait, les choix que nous faisons et les conséquences de nos actes. Ce roman entraine une réflexion sur soi et son environnement.



C'est un roman profond qui se lit avec plaisir et ne laisse pas indiffèrent.

A découvrir sans faute.
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Replay

Bien que ce roman appartienne au genre de la SF, il n'est pas réservé qu'aux amateurs. La science-fiction n'est ici qu'une clé narrative et n'entre pas dans des tentatives d'explication du phénomène du "replay". Jeff meurt à 43 ans (en 1988) et reprend connaissance en 1963 (à 18 ans), refait sa vie, meurt à 43 ans, revient à 18 ans... Mais chaque replay est différent du précédent. Jeff refait vie une nouvelle existence à chaque nouveau départ.

Ce roman est avant tout une belle histoire d'amour et une ode à la vie.

Je ne mets pas 5/5, car pour moi il y a juste un petit bémol : la fin.

Je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher la lecture de ceux qui auront le plaisir de découvrir ce roman.
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Replay

C'est une belle histoire d'amour, de re-connaissance dans le fond irisé d'une pupille et de temps présents multiples.



« Mais le blues le plus triste, c'est pour ceux qui ont eu tout ce qu'ils désiraient puis l'ont perdu et savent qu'ils ne l'auront jamais plus. » J'ai bien aimé ce passage.



C'est un extrait du roman qui m'a fait découvrir ''I had it but it's all gone now'' de Sidney Bechet. Et là... j'ai eu un doute ! Comment Jeff a-t-il pu rencontrer Bechet alors que ce dernier est décédé en 1959 ?



Merci aux babéliotes qui ont orienté mon choix vers ce livre que je ne connaissais absolument pas et qui a été dévoré très rapidement, si captivant avec ce rythme crescendo jusqu'au final. J'avoue que sans la romance je n'aurais pas été autant intéressée. C'est un bon roman mais il n'aurait pas fallu que je le lise après le voyageur imprudent.



« Le seul véritable échec, et le plus douloureux, aurait été de ne prendre aucun risque. »



J'ai encore une question : qui est cette Paula Hawkins ? Celle qui « suit les cours de littérature du Moyen Âge » du Professeur Samuels ? Parce que je me suis demandée s'il n'y avait pas d'autres personnes qui auraient fait un replay et laissé une petite annonce ou un livre...
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Replay

Extrait de la chronique :



Replay est un livre superbe. Superbe dans l'écriture, qui dénote un réel talent littéraire, une plume, comme on dit, qui le propulse au-delà du « simple » divertissement, ce qu'il est pourtant également. Superbe dans son récit, organisé de manière logique, méthodique, avec une intensité et un suspenses exponentiels, qui font qu'on ne peut pas lâcher les dernières cinquante pages. Superbe dans son fond et dans la tempête qu'il déclenchera inévitablement dans vos neurones. Selon moi, il utilise le meilleur des meilleurs oeuvres du genre : Un jour sans fin pour le principe de répétition et les différentes phases par lesquelles passe le héros (l'incompréhension, l'euphorie, la crainte, l'angoisse, le questionnement), La vie est belle (de Capra) dans son exposé de l'impact d'une vie, Champs de ténèbres pour l'utilisation fantasmée de pouvoirs hors du commun, 22/11/63 pour la tentation de modifier l'Histoire, et bien sûr L'effet papillon dans sa représentation brillante du paradoxe temporel. Au final, à l'instar du héros, Jeff Winston, vous vous demanderez ce qui est vraiment important, dans cette vie. Ce qui le compte le plus. Et à quoi il faut employer son temps. Ce temps qui file, qui file, qu'on ne rattrape jamais, et qui finit inéluctablement par gagner.
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Replay

Jeff Winston meurt d'une crise cardiaque en 1988 en plein coup de fil à son épouse, et se réveille à 18 ans en 1963 dans sa chambre d'étudiant. Mais il se souvient de tout ce qui s'est passé dans sa vie précédente et va en profiter pour gagner de l'argent en plaçant des paris et en achetant des actions, tout en essayant d'éviter certaines catastrophes.



Cela constitue un excellent point de départ, même si on a un peu l'impression d'être dans un remake de Un jour sans fin et de Retour vers le futur, mais comme l'histoire avance très vite, on se demande comment l'auteur va réussir à maintenir l'intérêt de l'histoire et à ne pas faire jouer tout le temps les mêmes ressorts. Et c'est là que le livre devient excellent et original, car non seulement Ken Grimwood y parvient, mais le livre est de plus en plus passionnant au fil des replays. Il y a de bonnes trouvailles qui permettent au livre de rebondir et à l'action de repartir à un rythme toujours plus soutenu. L'ensemble est donc excellent et se lit d'une traite car on veut savoir comment la vie de Jeff va évoluer et comprendre une intrigue de plus en plus intéressante au fur et à mesure du déroulement du livre. J'ai également beaucoup aimé la philosophie humaniste qui sous-tend l'ouvrage et les réflexions que cette histoire amène sur le sens de la vie et le fait d'en profiter au maximum.



Replay est en premier lieu un roman de science-fiction, mais il est aussi traversé par une belle histoire d'amour. Cela donne une lecture à la fois originale et plaisante, qui peut plaire aux amateurs de ces genres très différents, et qui m'a fait passer une excellent moment.



Pourquoi pas 5 étoiles alors me direz-vous? Parce que j'ai trouvé l'épilogue un peu décevant et pas à la hauteur du reste du livre.
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Replay

Replay est un livre que j'avais beaucoup vu sur différents blogs et sur Babelio. Je connaissais l'histoire de départ : un homme meurt d'une crise cardiaque à 43 ans et plusieurs fois revit sa vie (à partir de ses 18 ans et en se souvenant de sa vie passée). Le succès de ce livre me semble totalement mérité. En effet, le personnage principal au cours de ses vies est de plus en plus approfondi, je me suis identifiée à lui ainsi qu'à Pamela. Certaines vies font froid dans le dos : en effet quand on connaît l'avenir il est tentant d'essayer de le modifier.

De plus cela pourrait paraître un peu redondant mais l'auteur a trouvé une astuce pour relancer l'intérêt et le suspense à chaque vie.

Niveau historique, l'auteur nous emmène entre 1963 et 1988.

Replay est un excellent roman qui restera dans ma mémoire.
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Replay

J'ai été très agréablement surprise par ce roman qui m'a été choisi dans ma PAL par une autre Babéliote. Je savais que ce roman avait de grandes chances de me plaire, qu'en tout cas je passerais un bon moment, mais il a dépassé mes espérances.



En deux mots, Jeff meurt brutalement d'une crise cardiaque à l'âge de 43 ans et se réveille au printemps 1963, à 18 ans, dans sa chambre d'étudiant. Tout est donc à refaire. En mieux ? En différent en tout cas.

J'imaginais Replay comme un mélange de Retour vers le futur et Un jour sans fin, soit un bouquin sympathique à lire, sans chercher midi à quatorze heures et sans prise de tête. Mais Replay est plus que ça car non seulement il parle bien de voyage dans l'espace-temps mais, surtout, c'est drôlement bien ficelé. A aucun moment l'auteur ne s'emmêle les pinceaux et toutes les pièces du puzzle s'imbriquent les unes dans les autres.



L'auteur pose bien sûr les grandes questions que nous nous poserions toutes et tous si cela devait nous arriver. Vaut-il mieux essayer de mieux vivre soi ou, au contraire, tenter de privilégier l'intérêt commun, chercher à éviter les catastrophes et ainsi changer l'Histoire ? Comment faire pour améliorer sa vie, à tous niveaux ? Sommes-nous condamnés à refaire les mêmes erreurs ? Avons-nous réellement un impact sur la destinée ? Y-a-t-il un sens à trouver ?



La lecture fut aisée et passionnante, surtout à partir de la fin du premier tiers du roman ; l'auteur a su ménager ses effets et raviver mon intérêt au fur et à mesure. Je mettrais juste un léger bémol à la traduction, un peu datée. Elle n'est pas mauvaise mais très ancrée, selon moi, dans les années 80 qui, si on regarde bien en arrière, ne ressemblent à aucune autre décennie. Un petit rafraîchissement ne serait pas de trop, l'emploi de mots d'argot (notamment le mot turne que pour ma part je ne connaissais pas – mais très facile à comprendre dans le contexte cependant) étant passé selon moi.



En résumé, un livre qui se lit avec grand plaisir, très bien ficelé et qui a su garder mon intérêt tout le long.





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Replay

Dans mes voyages littéraires, j'aime m'aventurer dans des territoires inconnus que ce soit par le thème et/ou l'auteur. Replay fut pour moi l'une de ces aventures mais aussi et surtout un magnifique voyage de ceux qui vous marquent à vie.

Pourtant, c'était sans trop d'élan que je l'avais rajouté à ma longue liste de livres à lire sur Babelio (au vu de certains avis de «babeliotes»). De la même façon, il s'était retrouvé, après un passage chez mon libraire, sur ma vraie pile à lire à la maison et encore de la même façon dans ceux « en cours » : à priori donc peu d'intérêt pour ce livre avec ce thème si souvent traité : mourir et recommencer sa vie avec tous les souvenirs de l'ancienne ! Mais lorsque l'on y réfléchit quel choc !

C'est ce qui arrive à Jeff Winston, à New York : De quadra quasi « blasé » en octobre 1988 – une crise cardiaque - et le voici de nouveau tout jeune étudiant en 1963 ! Qu'auriez-vous fait vous à sa place ? Éviter les erreurs du passé et profiter de sa connaissance du futur pour s'offrir une meilleure existence... Jeff l'a fait bien sûr, il a aussi essayer d'éviter de mourir ce 18 octobre 1988... mais retour à la case départ : 1963 juste quelques mois plus tard.

Questionnements, solitude : pourquoi ce replay? Pourquoi lui ? Et lui seul ? Lassitude... Jeff préfère vivre loin de tout et de tous en pleine nature jusqu'au jour fatidique de sa mort... Il connaît tout de ce futur et pourtant ce film là qui bat tous les records au box-office il est sûr : il n'a jamais existé dans le futur . Et s'il n'était pas le seul à mourir et recommencer ?

Vous voulez connaître la suite et bien

courez chez votre libraire ou dans votre médiathèque !

Il se lit comme un bon polar sans en être un. Il est classé Science fiction mais vous n'y croiserez aucun alien juste une fiction et des sciences :  physiques, psychologie, sociologie, etc. L'histoire refait même l'Histoire parfois dans certaines vies. Les sentiments sont mis à rudes épreuves aussi mais l'Amour triomphe toujours (non ! non ce n'est pas un bouquin à l'eau de rose, ni un feel good pourtant il fait du bien ). Le livre lu dans le week-end, j'ai fermé la dernière page à regrets, sourire aux lèvres et bien décidée à vivre ma vie intensément.
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Replay

Jeff meurt à 43 ans en 1988... pour se réveiller en 1963, âgé de 18 ans donc. Il a à nouveau la vie devant lui, mais se rappelle parfaitement sa vie future passée. Pas facile à gérer... il va cependant utiliser à son profit ses connaissances du futur pour amasser beaucoup d'argent, intervenir également afin de tenter de changer certains faits historiques. Est-il pour autant plus heureux dans sa seconde vie d'opulence ? On peut en douter, il y a une forme de mélancolie de sa première vie. Et puis... je n'en dirai pas plus, mais ne dit-on pas que la vie est un éternel recommencement ?



J'étais vraiment curieux de savoir comment l'auteur allait pouvoir tenir le lecteur en haleine au fil des pages, une fois énoncées les quelques interrogations existentielles de Jeff sur sa nouvelle condition... ne risquait-il pas de se montrer redondant ? Comment allait-t-il se renouveler ?



Eh bien, j'avoue avoir été positivement surpris, chaque nouvelle partie apportant un développement inattendu. Peut-être peut-on juste regretter le côté un peu trop mélo parfois, à la fin notamment.



Quelle morale en définitive, car il y a forcément une réflexion personnelle à la lecture de ce récit ? Profitez le plus possible de sa vie, ne pas avoir de regrets, me semble-t-il. On aurait beau revenir en arrière, tout ne serait pas forcément mieux pour autant...



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