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Critiques de Kéthévane Davrichewy (345)
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Nous nous aimions

C'était ma 2ème rencontre avec cette autrice, après avoir lu "la mer noire" et je peux maintenant dire que j'aime la plume et les histoires de Kéthévane Davrichewy.

Je suis friande de ces romans qui aïguisent ma curiosité et celui-ci m'a permis d'apprendre des choses nouvelles, inculte que je suis, je n'avais jamais entendu parler de l'Abkhasie ! Et en plus, malheureusement, cette histoire résonne avec des conflits actuels.

Mais ce roman n'est pas qu'une découverte géo-historico-politique, c'est aussi et surtout une histoire sensible, touchante d'une famille soudée, aimante, presque idyllique. Mais, il y a mais ! Les liens unissant la mère et les 2 sœurs vont se fissurer avec toutes les douleurs que cela va entraîner.

Rien n'est inutile dans ce roman. Tout est finement raconté et analysé. On voyage entre la France et la Géorgie, entre hier et aujourd'hui. L'écriture est intelligente, subtile et émouvante et la lettre finale est très touchante.

Je conseille sans aucune hésitation.
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Quatre murs

J'ai trouvé ce petit ouvrage dans une boîte à livre et je me suis laissée tentée, sans regrets ! J'ai trouvé le format intéressant, et les personnages de la fratrie vraiment crédibles et complexes. La construction du livre, avec une partie par enfant, est originale et permet de comprendre chaque personnage, à des moments différents d'un seul et même récit, la vente de la maison familiale et une réunion de famille chez l'un des enfants, en Grèce. L'écriture est fluide, on se projette aisément dans les maux de ces frères et sœurs qui essaient tant bien que mal de continuer à faire famille quels que soient leurs chemins de vie, leurs regrets, leurs reproches... Une lecture assez courte et agréable dans laquelle on se plonge aisément.
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Quatre murs

Après l introduction qui se déroule autour de la maman , dans la maison familiale, vendue suite au décès du papa, la parole est donnée aux quatre enfants. Nous sommes alors plongés dans leur histoire, chacun racontant des bribes.

On commence par l aîné Saul qui décide de s installer en Grèce, pays d origine de ses grands parents. Puis Hélène apporte son éclairage, on reconstitue des éléments de leur enfance et adolescence, et surtout on découvre des secrets, des non dits surtout, des incompréhensions.

Les jumeaux, Rena et Elias, sont mis en scène dans un dialogue, tout est relu avec les lunettes de la gémellité. Le puzzle continue à se reconstituer.

C est un livre compliqué, dur pour des parents qui n ont sûrement pas envie que les relations soient si complexes et douloureuses entre leurs enfants.

L auteure (comme dans Nous nous aimions) ne va pas jusqu'à un dénouement, on reste sur ce qu on imagine, on espère du pardon et de la tendresse retrouvée.
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Nous nous aimions

Petit livre en nombre de pages mais roman d une grande profondeur.

Y est exploré en deuxième partie la souffrance d une fille ainée en conflit avec sa soeur cadette, les relations avec sa mère en sont en conséquence tendues.

Au fur et à mesure de la lecture, on est entraîné dans la vie cette famille géorgienne : les thèmes de l école, de la quête de ses origines tout en voulant réussir dans le pays d accueil. Tout est dit simplement, avec beaucoup de tendresse et parfois de dureté car il est difficile de se rejoindre alors que chacune de ces trois femmes porte leur peine.

J avais aimé les séparées du même auteur, je vais en lire d autres!
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Tout ira bien

Il y a des livres où j’ai besoin de réfléchir avant d’en parler. Celui ci en fait parti.



Ce livre aborde un sujet sensible, la toxicomanie chez les jeunes mais plus précisément, la plongée aux Enfers et une desintox particulière.



Alternant des chapitres courts et rapides, nous rentrons rapidement dans le vif du sujet. L’écriture est directe, incisive, presque pressée et violente, tout en gardant un certain flou.



Pas de détails inutiles, il manque presque quelques informations pour moi.



Les personnages principaux (Abel, Lou et Antoine) ont chacun un rôle particulier.



On ne peut pas ressortir indemne de cette lecture même si j’aurais aimé en savoir plus. C’est un livre de prévention pour les jeunes, qui décrit avec détails tout le cheminement qui a mené Abel vers la drogue et la difficulté pour se sortir de ce trou sans fin.
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La mer noire

Sans nul doute, le meilleur de 3 romans de Kéthévane Davrichevy que j'ai eu l'occasion de lire.

Un livre sur les souvenirs d'une vieille Géorgienne qui a fui, enfant, son pays natal devant l'arrivée des Soviétiques.

On y retrouve des petits et des grands moments de l'existence d'une exilée.

Et en filigrane, une belle histoire d'amour.

Très tendre et l'émotien est toujours présente, affleurante, tout en délicatesse...





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La mer noire

L’immigration ou les sentiments amoureux sur fond musical.

Tamouna, issue d’un milieu chrétien et bourgeois, voit le jour à Tbilissi, dans. la république démocratique de Géorgie. Quand, adolescente, son pays se retrouve sous domination soviétique, elle fuit , avec toute sa famille, vers Paris.

Le roman est un chassé croisé entre les souvenirs heureux de l’enfance et l’adaptation à une nouvelle vie française.

Nostalgiques d’un paradis perdu, les nombreux personnages de l’intrigue paraissent tous sympathiques et joyeux.

Extrêmement attachante, dans sa quête d’amour et de bonheur,l’héroïne Tamouna portera, toute son existence, la déchirure des premières années et la blessure d’un exode sans retour.

Un récit , très bien écrit et maîtrisé.

un souffle géorgien très agréable, miroir, hélas, d’une réalité toujours actuelle.
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Nous nous aimions

Un récit émouvant sur l'exil, le deuil, emportant les liens qui unissent les familles.



Nous nous aimions est le récit de Kessané, comme un appel à sa mère. Pour, comme elle l'écrit "mettre des mots à la place du chagrin".



Les étés de sa jeunesse passés en Géorgie avec sa mère et sa soeur chez ses grands-parents sans leur père qui attend leur retour.

Les difficultés de l'exil, la brusque rupture avec cette terre, leur histoire et leurs grands parents lorsque la guerre éclate en Abkhazie.



Kessané décrit une famille soudée jusqu'à la mort du père. le deuil insurmontable pour sa mère auquel succède l'accident de sa soeur la privant d'une carrière de danseuse qui s'essouflait déjà avant même cet accident.

La peine incomensurable de sa mère et la colère de sa soeur se transforment en ressentiment envers Kessané qui fait face à ces tragédies avec courage. Elle porte à bout de bras cette famille en deuil sans aucune reconnaissance. le fossé entre elles trois se creuse de plus en plus, jusqu'à ne plus pouvoir se parler.



Je ne sais pas si c'est un récit autobiographique, en tout cas il se dégage une force incroyable dans le témoignage des émotions.

Jalousie, interprétations, rancoeur laissent des traces indélibiles et une douleur profonde. Et pourtant, elles s'aimaient !



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La mer noire

Très déçue par ce livre.Ecrire sur l'exil, multiplier les retours en arrière, ne fait pas forcément un bon roman,Il y a certes beaucoup de pudeur mais cette réserve ne force pas l'empathie pour les personnages, particulièrement pour son héroïne qui fête ses 90 ans en France et qui se souvient de sa vie , et de la Géorgie qu'elle a quittée avec ses parents pour des raisons politiques.Le livre déroule des moments importants de la vie de l'héroïne, particulièrement la rencontre qui a marqué sa vie, comme si sa vie n'avait été que ces moments rarissimes et éphémères, assez cependant pour une idéalisation d'où surgit la nostalgie...
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Nous nous aimions

Comment cette autrice parvient-elle à un rendu si doux, avec une écriture aux bords si tranchants ?
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Nous nous aimions

Lu dans le cadre de Masse critique littérature.



Le livre débute sur une scène très forte, le passage de la douane russe d'une mère et de ses deux filles dans les années 70, au retour de leurs vacances dans leur famille géorgienne. Les douanières se montrent odieuses avec les deux jeunes filles du fait de leur statut de franco-géorgiennes

Cette entrée en matière est tout à fait réussie pour relater ces vacances annuelles à Tbilissi puis en Abkhasie chez les grands-parents.

Puis l'auteur raconte la rencontre de la mère avec un français d'origine géorgienne lors d'un voyage à Paris de sa troupe de danseurs. Deux filles naissent et leur vie de famille au Vésinet se déroule harmonieusement rythmée par les vacances en Géorgie.

Les allers et retours dans la chronologie rendent le récit un peu brouillon mais l'évocation de la Géorgie (mal connue pour moi) m'a beaucoup intéressée.

J'aurais aimé plus de détails dans le récit de la guerre qui a déchiré l'Abkhasie.

Les quelques allusions à ce conflit m'ont semblé confuses :

P56 "1989 après l'offensive des troupes soviétiques sur les manifestants indépendantistes à Tbilissi".

p61 "1993 Des combats opposaient l'armée russe, alliée aux séparatistes abkhases, à l'armée géorgienne.

Obligée de me plonger dans Wikipédia pour démêler toutes ces informations

Mais l'essentiel du livre n'est pas la rupture de l'Abkhasie et la Géorgie mais le désamour des deux soeurs après le décès de leur père.

Cette partie m'a beaucoup moins plu, je n'ai pas compris la raison de ce désamour et ces trois personnages ne m'ont pas particulièrement touchée.
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Nous nous aimions

Un petit livre tout fin pour découvrir l’histoire d’une famille géorgienne habitant en France et essayant de garder un lien avec ceux qui sont restés là bas.

120 pages pour nous raconter la grande histoire avec l’annexion de l’Abkhazie (1), la petite histoire avec Kessané et Tina, deux sœurs qui s’aimaient et que la vie a séparé.

C’est émouvant et l’écriture nous dévoile petit à petit avec beaucoup de sensibilité les événements avec des allers et retours dans la chronologie de l’histoire, ménageant notre curiosité pour l’amener à nous faire réfléchir sur ce que devraient être les relations familiales.

Une masse critique bienvenue qui une fois de plus m’a permis de découvrir une plume inconnue, celle de Kethevane Davrichewy et j’aurais la joie de chercher d’autres titres de cette auteure.



(1)

Alors que l'Union soviétique commence à se désintégrer à la fin des années 1980, il se produit en Géorgie, avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, le même phénomène qu'en Azerbaïdjan avec le Haut-Karabakh, en Ukraine avec la Crimée ou en Moldavie avec la Transnistrie et la Gagaouzie : face aux mouvements centrifuges et indépendantistes des républiques unionales (Géorgie, Azerbaïdjan, Ukraine ou Moldavie), le pouvoir russe encourage et soutient l'autonomie des minorités locales (Abkhaze et Ossète en Géorgie, Arménienne en Azerbaïdjan, Russe en Ukraine et Moldavie). Cela a pour effet de dresser les habitants les uns contre les autres, et de poser l'armée soviétique en arbitre.
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Nous nous aimions

Nous nous aimions est un petit livre par sa taille mais un immense roman qui explore les liens fusionnels d'une mère avec sa fille, d'une sœur avec sa sœur.

J'avais découvert Kéthévane Davrichewy avec : La mer noire, et j'ai été très émue de lire aujourd'hui un second titre de cet auteur.

L'histoire familiale de Kéthévane Davrichewy est étroitement mêlée à l'Histoire d'un pays: La Géorgie.

Sa mère géorgienne, quitte la Géorgie pour épouser à Paris un géorgien de l'immigration des années 20.

Chaque année, Kéthévane Davrichewy , sa sœur et sa mère se rendent pour l'été en Géorgie vivre des moments inoubliables avec leurs grands-parents.

Mais la situation est compliquée, la Géorgie , à cette époque est une République d'URSS qui voit d'un mauvais oeil ces voyages et n'hésitera pas par le biais des douanières à humilier deux petites filles qui vivent dans la peur constante qu'on retiennent leur mère en URSS.

Pendant des années, la famille constituée du père, de la mère et des deux sœurs vivent sur un îlot de bonheur.

A la mort du père, les rapports changent et Kéthévane Davrichewy parle avec beaucoup de pudeur de ses liens qui se délitent avec sa mère et sa sœur jusqu'au désamour complet.

L'épilogue du roman est poignant, Kessané, l'aînée écrit à sa mère ,elle ne peut plus lui parler qu'avec des mots écrits.

" T'écrire pour mettre des mots à la place du chagrin" écrit -elle.

"Je voudrais tisser avec les mots une couverture qui nous protégerait, à défaut de nous rapprocher."

Ce n'est pas forcément un roman autobiographique, certainement une fiction, mais qu'importe, les paroles touchent, ces situations de désamour familial existent bel et bien.

Merci à la masse critique de Babelio de m 'avoir offert ce beau roman.
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Nous nous aimions



Les relations entre une mère et ses deux filles vont se distendrent suite au décès du père de famille, chacune tentant tant bien que mal de faire son deuil et interprétant les actions les deux autres avec le prisme déformant de son histoire personnelle et de ses propres émotions.

La guerre en Géorgie est la toile de fond de ce roman, qui met en lumière un conflit dont je n'avais personnellement pas mesurer l'ampleur.



Le sentiment d'impuissance face à la dégradation des relations familiales jusqu'à arriver à un point de non-retour.



Livre lu dans le cadre du jury du Prix du Roman Fnac 2022
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L'autre Joseph

Pas inintéressant, mais difficile de finalement savoir quelle est la part de vérité dans cette biographie de Joseph Davrichewy, l'ancêtre de l'autrice, et compagnon d'enfance et de révolution de la première heure de Staline. Opposés depuis tout petits, doutant de leur fraternité, l'homme a une vie qu'on survole outre sa petite enfance, alors qu'il est taiseux, peu connu des siens qu'il a abandonné et vécu 1000 vies. Plutôt pour ceux intéressés par la Géorgie ou pour quelques anecdotes sur un jeune "Sosso".
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La mer noire

Deuxième lecture de l'autrice française d'origine géorgienne Kéthévane Davrichewy, piochée à Emmaüs. Je suis une nouvelle fois bluffée par son talent à donner une chair à ses personnages, à rendre le tortueux et l'ambivalence de leurs chemins de vie, dans une intensité, une densité qui étonne en si peu de pages.

J'ai eu une très grande et simple émotion à lire et refermer ce livre qui s'attache au personnage de Tamouna, née avec le 20eme siècle, entre flash back sur sa vie d'exilée et préparatifs en famille de la réception pour son 90eme anniversaire. Peut être parce que cette femme nous est montrée dans sa grande vulnérabilité et ses secrets, avec justesse.



Force est de constater que les deux livres que j'ai lus, Nous nous aimions et La mer noire, se ressemblent énormément dans leur construction et leur thématique, plongeant dans l'intimité de familles géorgiennes exilées, par le point de vue des femmes, de leurs émotions, heurtées par la violence absurde de l'histoire. Pourtant aucune lassitude ou sentiment de redite pour le lecteur-ice.



Faisant résonner des émotions universelles à travers ses personnages, Kéthévane Davrichewy rend sensible la complexité des choix ou des non-choix qui façonnent leurs vies. D'où peut être l'empreinte que laissent ses livres dans l'esprit et le cœur, bien après avoir les refermés.
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Nous nous aimions

Magnifique lecture, qui se déroule entre la France et la Géorgie, entre le présent et le passé. Kessané et Tania sont sœurs. Chaque été, elles quittent la France pour retourner en Abkhazie avec leur mère, Daredjane, dont c’est la terre d’origine. Des liens se créent, des contrastes entre la vie en France et la vie en Géorgie. Des flash-backs nous en apprennent davantage au fil des pages sur la rencontre entre Daredjane et son mari Tamaz, lui-même issu de l'immigration géorgienne en France. Puis un jour, la guerre en Géorgie et les luttes pour l’indépendance de l’Abkhazie rendent tout retour impossible. La vie continue en France, et l’auteure nous décrit alors l’évolution des deux sœurs, les tensions entre elles, et la mort du père, Tamaz, qui va mettre au jour les jalousies profondes et la difficulté des relations mère-filles. Tout cela en quelques pages. C’est un roman très riche et bien écrit, qui m’a donné envie de découvrir d’autres romans de cette auteure.
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Les séparées

Un livre puissant, découvert au hasard de la bibliothèque municipale.

Tension psychologique, relations interpersonnelles très fouillées dans une construction narrative tout aussi complexe que l intrigue.

On ne peut pas dire qu il y ait un dénouement, mais je suis restée très touchée par la fin du livre, lan tension ne retombe pas.
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J'ai peur du docteur

Mosco est un docteur sympa, d'accord, mais quand même, les vaccins c'est pas drôle ! Quoique ... Si Tom et Martin, après quelques tentatives infructueuses de Mosco, ont beaucoup réfléchi, pesé le pour et le contre et, finalement, se sont montrés héroïques, ils n'ont pas encore réussi à convaincre leur papa ! Peut-être faudrait-il lui expliquer qu'il suffit de s'imaginer en triton pour ne plus avoir peur des piqûres ?
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Les séparées

Ce livre est relativement court et se lit en très peu de temps. La narration peut surprendre car on a d’un côté du présent avec Alice dans son café et de l’autre Cécile qui narre son état et ses états d’âme à Alice, virtuellement. Le roman est construit comme des flash-back de ce qu’ont vécu les deux filles, pas forcément dans un ordre chronologique, ce qui peut être déstabilisant.

J’ai toutefois apprécié ce roman quand bien même il ne fera pas parti de mon top ten. J’ai assez vite pris gout aux intrigues entre les filles et compris leur relation fusionnelle et en même temps dévastatrice. La narration ne m’a pas dérangée et j’ai vite compris à quelle époque on se trouvait et si elles s’appréciaient ou se détestaient à ce moment-là.

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