Kyung-II Yang

Dans ce tome 8, tandis que la mutinerie du Conseil des Surhommes prend de l'ampleur, Sol et Luna sont enfin réunies. Les empathes de masse appelées « jumelles de Hameln » avaient juré de compenser les 84205 morts qu'elle avait causé en Amérique du Sud, c'est donc tout naturellement que c'est au péril leur vie qu'elles sauvent les mutants du Quartier Sud. L'affrontement entre Goz et Jin qui n'a plus lieu d'être touche à sa fin : celui qui avait tout à perdre ne pouvait l'emporter sur celui qui avait tout à gagner…



Ayant passé un pacte avec la diabolique Dziger, Jin le mutant de classe S fait équipe avec Kakuta le gardien humain pour stopper les terroristes du Conseil des Surhommes, qui eux semblent bien parti pour prendre les commandes de l'Area D. Mais pour rattraper Owl-Eye, ils doivent se débarrasser du « bibliophile », un méchant qui semble tout droit sorti de "Diamond is Unbreakable" avec son pouvoir de matérialiser les dessins ou les écrits contenus dans les livres… ^^



Jin et Kakuta se la joue Steve McQueen en s'échappant en moto, mais il est peut déjà trop tard car Owl-Eye a atteint le quartier des familles du personnel grâce aux puissants pouvoirs de sa nouvelle recrue… Mika a-t-elle de camp ?



Après un tome moyen pour cause de fanservice à tous les étages, les auteurs repartent sur les bonnes bases du récit de prison en mélangeant "X-Men" et "Jojo's Bizarre Adventure" (et j'avoue sans honte que mes premières amours priment vu que c'est le côté X-Men qui me procure le plus de plaisir).

Maintenant que Sol est en sécurité, Luna rejoint le lieu du combat entre Goz et Jin pour l'arrêter avant qu'un des deux ne soit blessé. Pendant ce temps, le conseil des Surhommes a profité du chaos pour prendre le contrôle de l'île.



Dans la droite ligne des derniers tomes, celui-ci enchaine donc avec la même action effrénée qui le caractérise depuis le début, mais je trouve que ces enchainements se font avec de moins en moins de fluidité. Si le tome 7 était très marqué par le hasard qui fait rudement bien les choses, le début du tome 8 s'abime lui dans le drama inutile. Ainsi lorsque Luna rejoint Jin et Goz pour stopper leur combat, elle pourrait se manifester de plein des manières différentes (appeler, crier, jouer de la flûte...) mais elle opte pour la manière la plus dramatique et la moins intelligente : elle s'interpose pile entre eux et est donc gravement blessée. Pour moi, c'est un vrai souci parce que c'est inutile, c'est cliché et ça rend très artificiel. Ni Jin ni Goz n'avait perdu le contrôle de lui-même, il aurait suffi qu'elle joue 10 secondes de la flute pour calmer tout ça, mais non, le mangaka préfère estropier encore un personnage afin de rajouter de la surenchère pseudo-dramatique.



Une fois ce combat totalement inutile (et sans beaucoup de conséquence) terminé, on apprend que le conseil des Surhommes a pris le contrôle de l'île, ce qu'on attendait depuis un paquet de tomes déjà. C'est l'occasion d'une mission éclair au sein de la caserne où Jin nous déballe ses éternels bons sentiments typiques d'un héro de shonen, et là encore j'avoue que ça me pose souci. Que le manga privilégie l'action constante, pourquoi pas, mais pour moi il y a un manque de liant entre toutes ces actions. Ça manque de naturel, et c'est une impression que je n'avais pas avec les premiers tomes.



En bref, de nouveaux supers combats nous attendent, même si on peut aisément deviner vers quoi on va (et c'est vraiment dommage parce que visuellement, le manga est toujours aussi beau).

Dans ce tome 9, grâce à la direction d’Owl Eye et aux pouvoirs de la petite Mika la Confrérie des Mauvais Mutants, euh pardon le Conseil des Surhommes, parvient jusqu’au quartier logeant les familles du personnel du pénitencier, toujours avec le détenu Jin Kazaragi et le surveillant Kakuta à leurs trousses pour les stopper quoi qu’il puisse en coûter…



Jin doit affronter l’aquamancienne Mizuki (AR "Gunnm") avec l’aide de la pyromancienne d’Enki (attention FX !), puis Jin doit affronter un sculpteur d’avant-garde psychopathe avec l’aide de Rio Ikubi et de son théâtre d’ombres (attention FX !). Et au final Jin se retrouve dans l’impasse, soumis au même dilemme qu’Akira Fudo face au démoniaque Jinmen (remember "Devilman", le manga décidément culte, donc résolument cultissime !). Les espoirs de tout le monde reposent sur les frêles épaules de Satoru qui doit se surpasser pour sauver les 800 otages d’Owl Eye d’un sort pire que la mort...

Et puis Jin retourne contre lui les stratégies d’Owl Eye, Tatara le méchant du tome 1 trouve sa rédemption en prenant l’altruisme de Jin pour exemple (donc on continue de filer la thématique à grand pouvoirs, grandes responsabilité : serez-vous Dieu ou Diable ?), et puis gros twist au sujet du chef du Conseil des Surhommes : Rei Kazaragi est-il libre ou emprisonné ? Owl Eye est-il fou ou manipulé ?



Les auteurs de ce manga n’ont jamais été hostile au fanservice : l’adolescente Rio n’a pas besoin de déambuler de tome en tome en tenue d’Eve, mais bon c’est la touche sexy de la série ; par contre il y a quand un peu trop de personnages dont le look et les tics puent les gimmicks de mangas mainstream, comme si les auteurs avaient anticipé les désidérata d’éditeurs peu inspirés ou une adaptation en anime édulcorée…

Pour tout le reste on poursuit le mélange entre "X-Men" et "New York 1997", entre "Heroes" et "Prison Break", le tout avec une pointe de "Lost" ! C’est que du bonheur… blink

SUPERBE !!! Encore un excellent tome.



Area D est un manga que j'adore et j'ai trouvé que ce neuvième tome apporte un certain nombre de changement dans l'histoire, d'ailleurs Owl eye semble s’avérer être un adversaire puissant.



Les dessins sont sublimes, les pouvoirs sont de plus en plus originaux. On a d'ailleurs dans ce tome un homme capable d’emmurer les êtres vivants sans les tuer. une capacité effrayante qu'il maîtrise à la perfection.





Vivement la suite.

Grâce aux pouvoirs de Mika, Owl-Eye et plusieurs membres du conseils des Surhommes ont réussi à franchir le mur (pas du tout inspiré de L'attaque des Titans) et à envahir la zone où vivent les familles du personnel.



Et allez, on continue à enchainer des combats bien peu inspirés, avec une gamine en mode gothic-lolita sadique, puis un artiste fou. Encore une fois, les méchants sont du vu et revus, même si je dois bien avouer que les dessins des otages encastrés dans les paroies sont superbes ! L'idée n'est pas nouvelle mais elle se retrouve vraiment bien mise en valeur par des dessins magnifiques.



Le tome pose également une question intéressante : Rei est-il réellement emprisonné ? Mais dans ce cas, comment Owl-Eye peut-il communiquer avec lui ? S'agit-il de télépathie ? D'autre chose ? L'idée n'est pas mauvaise, à voir pour son traitement par contre. De même, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander si Owl-Eye avait vraiment cette apparence de hibou, ou alors s'il s'agissait d'un cosplay pour dissimuler la réelle identité du personnage (ce qui signifierait qu'on l'a déjà croisé, et vu ses pouvoirs, ça correspond plutôt bien au docteur Soga).



Ce tome 9 remonte donc un peu le niveau, même si l'accumulation de bons sentiments contagieux m'agace un peu, de même que l'absence de suspens (le recours au pouvoir de Rio était ultra-prévisible).

À la poursuite de Owl-Eye, Jin et Kakuta arrivent finalement dans le quartier où vit le personnel de la prison. Ils sont sous le choc quand ils découvrent leurs familles, emmurées. Jin ne peut contenir sa colère face à cette vision atroce. Qui est donc la vermine responsable de cela ? Ils décident de se rendre au Central Hall, devenu le siège du conseil des surhommes, afin de mettre fin aux tortures de ces innocents.

Dans ce neuvième tome, nous découvrons un nouveau quartier de l'Area D, celui des surveillants et de leurs familles. Qui dit changement de décor, dit nouveaux personnages. Parmi ceux-ci, Jin va se trouver un ennemi de taille au talent artistique plus que douteux. Ce dernier prend en effet un malin plaisir à emmurer les otages. Il considère ces toiles vivantes comme de véritables oeuvres d'art... Inutile de vous dire que cela ne va pas, mais alors, pas du tout plaire à Jin.



L'équipe de Jin se réforme peu à peu, pour notre plus grand plaisir. Le dessin est somptueux, comme toujours. Le duel opposant Jin et Enki face à Mizuki, membre des surhommes est très réussi visuellement, on s'en prend plein les yeux. Nous avons aussi droit à quelques scènes mettant bien en avant la plastique de certains des personnages principaux comme Jin et Rio. Une petite touche de sexy dans ce manga plutôt brutal mais non dépourvu d'élégance et de sentiments.



Je m'étonne que ce manga ne soit pas plus connu que ça, car cette série envoie vraiment du lourd et ce, à chaque tome. Les auteurs font preuve d'une belle constance dans la qualité de l'intrigue et du graphisme.

Kucabara est un démon trop gentil : il est donc chassé du Monde des Démons. Pour retrouver ses pouvoirs, il a besoin de matière sombre qui peut capter chez les pécheurs envoyés en enfer. Il devient l'avocat des âmes injustement condamnées aux Enfers. Parviendra-t-il a gagner ses procès face aux vrais démons et à retrouver tous ses pouvoirs.

Ce qui m'a plu : il y a de l'ambiance, c'est dynamique autant grâce au scenario qu'au graphisme

Ce qui m'a moins plus : Nous assistons dans ce volume à deux jugements sans suite logique mais avec des répétitions puis qu'à chaque fois Kucabara explique aux condamnés à l'Enfer comment il peut les sauver en 15 pages environ! D'autre part le scenario est très caricatural du manga "de bagarre" genre Dragon Ball.

Résumé : Kucabara est un démon déchu. Il a été chassé du monde des démons avec son serviteur Bichura car il était trop gentil. Il décide alors de devenir un avocat des âmes suspectées de meurtre ou de suicide afin de les innocenter. Il doit combattre plusieurs shinigami (démons de la mort) qui veulent récupérer ces âmes pour les faire souffrir en enfer et récupérer leur matière sombre pour s'en nourrir. Va-t-il réussir ses missions et réussir à revenir dans le monde des démons ?



Mon avis : Ce manga tient en haleine avec les enquêtes de Kucabara pour prouver l'innocence des âmes. On découvre qu'il serait peut-être victime d'un complot, et que les démons pourraient interférer dans le monde des humains pour récupérer plus d'âmes en provoquant des morts qui les rendent coupables. Palpitant.
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***Chronique Express***



Defense Devil (tome 1)

Youn In-Wan (scénario)

Yang Kyung-Il (dessin)

Pika Edition (shônen)

6.95€

(4è de couverture : )

Accusé de gentillesse excessive, le démon Kucabara a été chassé du Monde des Démons.

Pour retrouver ses pouvoirs, il décide de devenir « avocat de la défense » des âmes injustement condamnées aux Enfers.

Est-ce le Shinigami, un faucheur des Enfers, qui gagnera le procès ou bien au contraire l’accusé sera-t-il déclaré non coupable ?

Le combat légal de Kucabara risque bien d’engendrer une révolution dans le monde des Démons !



Le mot de Cat :

Kucabara a été expulsé du Monde des Démons et décide de devenir un avocat de la défense des personnes injustement condamnées aux Enfers afin de récupérer assez de Dark Mater pour récupérer ses pouvoirs et rentrer à Devildom (enfin, c’est ce qu’il explique à son ami Bichura, un dragon, mais en réalité, Kucabara veut également faire régner la justice). Pour ce faire, il doit prouver l’innocence de ses clients, des Unknowns, mais les Shinigams feront tout pour l’en empêcher afin de récolter un maximum d’âmes.

Mon avis :

Une histoire fluide, avec un scénario original et intéressant, superbement dessiné, avec des scènes d’action splendides et rythmées ainsi que des passages humoristiques, des sentiments et des pouvoirs impressionnants (et une petite touche de fan service qui n’enlève rien), ce manga allie tous les ingrédients pour faire un manga génial ! C’est d’ailleurs l’un de mes préférés ! Je le recommande vivement !!!



#Cat
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Manga découvert sur les recommandations d'un ami, qui connaît assez mes goûts, m'ayant prêté entre autre « Rave » et « Black Butler ».



Déjà son résumé me tentait beaucoup mais quand je l'ai découvert à l'espace culturel, ses graphismes m'ont de suite plu et je l'ai aussitôt ajouté dans mon panier :-)



La couverture est également très attirante alors qu'elle est très hétéroclite. On y voit une tête de mort qui porte un chapeau orné de roses rouges, un gentilhomme bizarrement peigné avec monocle et contrat à la main, et 3 démons ailés dont 2 ont des colliers de perles au cou.



Nous découvrons le démon Kucabara alors qu'il a déjà été chassé du monde des Démons (Devildom) avec son assistant Bichura, celui-ci ressemble à un cochon sur 2 pattes vêtu d'une salopette et d'un nœud pap' à tête de mort.



Le moins que l'on puisse dire, c'est que quand Kucabara récupère ses pouvoirs, le graphisme le représentant change par rapport à la couverture et celui-ci est vraiment superbe. Il a déjà un air un peu plus agressif que l'autre et possède des ailes noires très bizarres.



Il s'avère que Kucabara a été chassé de Devildom car il était trop gentil comme démon. En réalité, les démons n'aiment pas qu'il vienne mettre son nez dans leurs affaires car il se fait l'avocat du Diable en défendant des âmes injustement condamnées aux Enfers.



Au cours de ce tome, on découvre les shinigami, esprit de la mort japonais, qui emportent les âmes pécheresses dans divers Enfers suivant leurs spécialités (meurtres, suicides...) où généralement les âmes subissent leurs tourments pour, au moins, 1000 ans. Sauf qu'en fait, les shinigami interviennent dans le monde des humains de façon à « récolter » plus d'âmes de pécheurs. Ces âmes sont entourées d'une matière noire (la Dark Matter) qui sert aux démons pour utiliser leurs pouvoirs.



C'est cette matière que cherche Kucabara à récupérer pour pouvoir redevenir un démon et retrouver ses pouvoirs. Malheureusement pour lui, il est trop gentil, il s'attache aux âmes et essaye donc de les sauver par tous les moyens des shinigami. Du coup, il utilise presque tout de la Dark Matter qu'il récupère ^^



Cette série me fait beaucoup penser à « Vampire Doll » dont le but du héros était de retrouver son corps de vampire et pour y arriver sur l'ensemble des 6 tomes, nous avions des petites histoires des malheurs et bonheurs de notre poupée vampire ^^



Pour celui-ci, c'est pareil car Kucabara enchaîne les clients pour récupérer de la Dark Matter et donc son statut, bien que les histoires soient un peu plus longues.



J'aime beaucoup les dessins de ce manga et son humour, plutôt décapent par moments. Bichura et son maître ne s'entendent pas toujours très bien dans la façon de retrouver leurs pouvoirs mais ils le font toujours dans une bonne ambiance.



À vouloir bien faire en sauvant des « faux » pécheurs, il récupère un vrai pécheur dont il doit malgré tout essayer de sauver la vie au risque de perdre définitivement la sienne... Il s'est donc un peu trop emballé pour celui-ci et s'est mis sur un terrain très glissant, surtout qu'il semblerait que cela soit l'œuvre d'un shinigami. Les démons n'aiment définitivement pas Kucabara... ^^



La suite promet donc d'être des plus intéressantes :-) J'ai d'ailleurs les 4 tomes suivants sous la main :-) La série compte 10 tomes, dont le cinquième vient juste de sortir en français. Finalement, mon ami m'a très bien conseillé pour ce shonen, il ne manque rien au cocktail que j'apprécie dans ce type de manga : action, humour et histoire intéressante, et bien entendu de superbes graphismes très travaillés :-)



Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc de découvrir ce manga sous peu si vous aimez les histoires de démons un peu loufoques, ce n'est pas autant que « Belzébub » mais ce n'est pas mal quand même :-)



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Les débuts de Defense Devil, sans être mauvais, laissent un peu de marbre. On sourit gentiment, mais on se lasse vite de la niaiserie ambiante. Les excès de sensiblerie du héros pèsent en effet lourd dans la balance.
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Ah! Je lui tournais autour depuis longtemps sans vraiment me décider!

Une critique sur Babelio qui passe et vlan, il me le faut!

Et bien sûr, je ne le trouve plus! C'est que nous n'étions pas destiné à nous rencontrer me dis-je!

Alors quand je tombe dessus, comme ça, par hasard (...en le cherchant dans les rayonnages...)...c'est un signe me dis-je! Je dois l'acheter et le lire de suite! :)



L'idée: Un démon se fait chasser de son monde car il est trop gentil.

Pour y retourner, il décide de devenir l'avocat des âmes fraichement arrivées qui sont destinées aux Enfers.

Le but étant de prouver leur innocence, de récupérer la matière noire ("aliment" des démons), de retrouver ses pouvoirs et de rentrer au bercail! ouf!

Ça, c'est du condensé! (pourquoi je veux condenser ? Parce que j'ai déjà écrit une critique et que j'ai bêtement touché la note avec les étoiles sans la valider! Résultat...plus de critique!)



Point négatif: Un schéma trop voyant, trop gros sur les deux premiers clients (attaque du shinigami, signature du contrat etc...je peux pas tout dire non plus!)

De plus, le "spray de recherche démoniaque", ça sent le "truc" facile quand même. Un détail mais, je sais pas, cela m'a déçue.



Point positif: Le graphisme, les personnages, l'humour!

J'ai trouvé certaines scènes très drôles entre le maître et l'assistant.

Nous apprenons au fur et à mesure de notre lecture sur Kucabara, allant de surprise en surprise.

La 3e partie qui casse avec le schéma que l'auteur avait mis en place au départ.

Et surtout la révélation sur le nouveau client de Kucabara qui nous donne envie de lire le tome 2!!

Malgré un début qui ne m'avait pas particulièrement enthousiasmée, j'ai avalé cette série à partir de son tome 3. Aussi, si comme moi vous avez du mal avec la mise en place de l'univers, ne lâchez pas l'affaire et poursuivez votre lecture. Ca vaut le coup!

Les relations entre personnages, qui peuvent paraitre simples de prime abord, s'enrichissent au point d'apporter une nouvelle profondeur à cette série. Et je dois bien avouer que je n'avais pas du tout, du tout, vu venir le dénouement ^^"

Une très bonne histoire, un héro attachant avec des compagnons de quête qui le sont tout autant et un trait très riche! Bref, à lire!

Kucabara, démon déchu car accusé d'être trop gentil et victime d'un complot décide d'être le Défense devil : le Démon défenseur des âmes injustement condamnées aux Enfers. Ca sera l'occasion pour lui de récupérer de la matière noire qui lui rendra ses pouvoirs et à terme lui permettra de rentrer chez lui.



Un premier tome plutôt intéressant quoique redondant. Une âme est condamnée, Kucabara doit la persuader de signer un contrat pour pouvoir la défendre, tout en essayant de la sauver des griffes d'un shinigami. Deux affaires comme celle-ci composent ce premier volume mais la fin annonce des enquêtes peut-être plus complexes car si Kucabara perd un procès, il finira en poussière.

Bizarrement, quoique l'intrigue ne soit pas tout à fait la même, cette série me fait penser à Bleach avec plus de petites culottes et décolletés ... A voir pour la suite !

Alors, parlons de l’objet avant tout, je comprends très bien pourquoi il a traîné dans ma bibliothèque et pris la poussière en regardant la couverture. Effectivement, il est très loin de mon style de dessin. Il manque de finesse. Il a plus les traits des mangas des années 2000. L’usage de couleur foncé marqué n’a clairement pas aidé. Maintenant, à l’intérieur des pages, les traits les lignes prennent plus de finesse avec un trait un peu moins grossier. Le mangaka nous plonge en enfer auprès de Kucabara, il est accompagné de son fidèle serviteur Bichura. Le duo est cocasse. Bichura en veut à son maître d’avoir perdu sa place de choix aux enfers et de ne pas tout mettre en œuvre pour récupérer ses pouvoirs. Quel manque d’ambition ! Et puis, qu’a-t-il pu faire de si terrible pour être viré des enfers ? 



Kucabara est un démon gentil. Je m’explique son nom et sa position de fils du Roi des enfers fait trembler les démons et pourtant il cherche simplement à défendre les innocents du jugement expéditif des Shinigami. En soi, c’est un avocat des enfers d’où le nom de la saga. Le premier cas qui se présente aux enfers est un jeune homme qui aurait matraqué une personne âgée avant de mourir dans un accident de voiture. Celui-ci soutient être innocent… Cependant, ce n’est pas le nombre de témoins qui manque. Kucabara décide de lui faire confiance, naïf, stupide ou carrément inconscient. À vous de voir ? Que se passerait-il si l’âme qu’il défend n’est pas innocente ?

La suite de ma critique :
Lien : https://lesparaversdemillina..

Ça faisait longtemps que je n'avais plus entamé une nouvelle série de mangas, j'étais curieuse de découvrir ce que pouvait donner ce titre, qui sonnait assez original.







Quand on parle, dans le résumé, de la "gentillesse excessive" de Kucabara, je m'attendais à voir un mec "trop gentil", un peu benêt, se faisant marcher sur les pieds, tout ça.



Et bien pas du tout !



C'est un démon, avec un sale caractère, parfois vulgaire et à l'humour à deux balles (qui, du coup, m'a fait énormément rire). Ce qu'on appelle gentillesse est surtout, ici, une envie de rendre justice, même aux Enfers.



En effet, plutôt que de condamner directement chaque âme arrivant en Enfer, Kucabara va préférer enquêter pour connaître le fin mot de l'histoire, et essayer de trouver des preuves de l'innocence des gens.



La voilà Avocat des Enfers !







J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce tome autant dans la découverte des personnages et du scénario, qu'en lisant son développement et les premières aventures du héros.



Car, pour un premier volume, il est bien fournis et déjà bien riche !



On rencontre plusieurs méchants et on résout avec lui deux "affaires d'innocence".



C'est rythmé, fluide, très agréable, bourré d'humour, d'action et d'émotions.



Le fait que la dessinatrice soit celle qui s'occupe de March Story y contribue pas mal. On retrouve donc des dessins superbes, emportés par un esthétisme dynamique enchanteur et aux visages extrêmement expressifs, transmettant sans aucune peine la moindre émotion.







Mais bien que le dessin soit tout simplement parfait, ce qui m'a le plus plu, ici, c'est réellement l'humour.



Kucabara est un démon, et de par ce fait, il sait faire preuve de beaucoup de classe et de bagou.



Mais en dehors de ça, il a souvent l'air ... con.



Il se met dans des situations pas possible, sort des blagues débiles qui tombent à plat, etc ...



J'vous dis pas les éclats de rire que je me suis tapés pendant cette lecture !



On pourrait croire qu'il est une parfaite tête à claques, et que c'est le clown de l'histoire. Et pourtant, sans vous spoiler, je peux vous dire qu'il cache quelques secrets dans sa botte, et que, quand l'un de ceux-ci s'étale au grand jour, j'ai été assez impressionnée, et suis restée interdite, j'ai buggé quelques secondes sur une illustration, pour ensuite étouffer quelques gloussements très féminins.







J'adore vraiment le mélange des genres de ce manga, le fait que l'on trouve plusieurs éléments mélangés parfaitement, comme par exemple des dessins magnifiques avec des blagues potaches.



Il y a un équilibre incroyable et ça fait mouche directement !



C'est un titre qui plaira autant aux hommes qu'aux femmes, et qui peut également toucher une tranche d'âge très large.



Je peux vous assurer que c'est un super moment de lecture, et j'attends avec impatience la suite !



Ce premier tome est sorti ce 15 août, la suite est prévue pour le03 octobre. La série est terminée au Japon avec 10 tomes.
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Étrange évolution qu'a eu ce manga au cours des tomes. En effet cette série commence à la façon d'un roman policier toujours à l'affut du moindre de détail, puis il se transforme peu à peu en shonen de base avec du fan service (Les fan de tenus de none en auront pour leur argent)

Et pourtant la sauce commence à prendre, on se retrouve coincé en enfer tel Dante à parcourir les différents royaumes sous terrains.



Malheureusement ce changement fera aussi perdre de nombreux lecteurs à cette série qui ne tiendra pas plus de 10 volumes et dont le dernier tome sera plus que bâcler. Dommage !



Au final je dirais ceci à ceux qui n'ont pas encore commencé cette saga : FUYEZ car vous risquez d'être affreusement déçu après les premiers tomes prometteurs.

Les deux auteurs coréens ne manquent pas, en effet, de talent. L’un imagine des récits qui sortent de l’ordinaire. L’autre dessine vraiment très bien, avec des lignes sûres et un réel souci du détail.
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Je dois bien avouer que j'ai pris énormément de plaisir à lire ce tome et à en déguster tous les détails aussi bien les graphismes que du point de vue de la complexité de l'histoire. À la fin de ce tome, je suis passée par un panel d'émotions et j'ai adoré. Cela se voit que la série avait été prévue dès le départ pour 10 tomes car la fin nous réserve bien des surprises et nous montre un avant-goût de la logique et de l'imagination de l'auteur. Il ne s'agit pas d'une fin faite à la va-vite comme dans certains mangas, elle a été pensée et développée dès le début. Je suis donc très contente d'avoir pu découvrir cette série et j'attends avec impatience une nouvelle série courte de ce duo de mangaka. Ils sont également les auteurs de « Le Nouvel Angyo Onshi », une série de 17 tomes qui m'avait semblé très sombre quand j'avais eu l'occasion de la feuilleter.



Comme vous l'aurez compris, malgré les 2 ans d'attente pour lire la fin de cette série, j'ai retrouvé avec plaisir les différents personnages et je n'ai eu aucun mal ni à les reconnaître ni à me remettre dans l'histoire. Cette série a donc été une excellente découverte dans son ensemble : graphismes, histoire, personnages aux multiples facettes ; complexité et surprises ont été au rendez-vous pour mon plus grand plaisir. C'est donc une série que je vais conserver pour pouvoir la relire quand je veux. Je vous conseille donc très fortement de la découvrir, elle ne paye pas de mine et pourtant... L'histoire est très bien construite, les personnages sont intéressants à suivre et le tout est servi par de superbes graphismes très travaillés. Pour ma part, je me laisserais peut-être un jour tenter par l'autre série.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)