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Critiques de La revue de l`imaginaire Phénix (17)
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Phénix, n°45 : Les jeux de rôle et le phénomène Magic

Ce 45e numéro de la revue de l'imaginaire "Phénix" daté de février-mars 1998 (et non septembre 1999 comme l'indique la base de données de Babelio) comporte un gros dossier (112 pages) sur les jeux de rôle et leur dérivé récent le jeu de cartes Magic.

Il faut se souvenir qu'à l'époque, une grande campagne médiatique stigmatisait les jeux de rôles et leurs joueurs (les rôlistes). En gros, ce n'était que des réunions de satanistes qui adoraient profaner les cimetières. Ce dossier est là pour présenter, à travers des articles simples et compréhensibles (mais qui auraient mérité une relecture pour corriger les fautes de syntaxe, de grammaire et d'orthographe), ce qu'est concrètement le jeu de rôle (une assemblée de personnes faisant vivre oralement une histoire, généralement fantastique, aidées d'accessoires comme des dés ou des figurines). Quelques articles sont cependant dispensables (ceux écrits par des psychologues, ou celui tentant d'expliquer le terme "mana") !



Le reste du magazine est, de mon point de vue, d'un niveau variable. Les deux nouvelles, fantastique de Thomas F. Monteleone, et concernant les biotechnologies et les régimes alimentaires de Christophe Corthouts, sont intéressantes.

C'est plutôt la comparaison entre les deux interviews qui m'a interpellé. D'un côté, nous avons un auteur, Pierre Bordage, humble et qui commence à avoir du succès. De l'autre, Serge Lehman, autre écrivain de SF mais en devenir, qui m'a paru arrogant et trop sûr de lui. Il allait révolutionner la SF française en bâtissant son propre univers et en y créant des séries d'une vingtaine de romans chacune. Résultats, vingt ans plus tard, en regardant sa fiche Babelio, on découvre que sa série F.A.U.S.T. qui devait être une icosalogie (20 titres) n'est qu'une trilogie, qu'il est aujourd'hui surtout un nouvelliste et un scénariste de BD.
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Phénix n°47 : Les serial killers

Le gros dossier (75 pages) de ce numéro 47, daté de l'été 1998, est les serial killers, tueurs en série en bon français. Hormis quelques allusions à Vlad Tepes et à la comtesse Bathory, pour les tueurs historiques, et à Jack l'Éventreur et à Mr Hyde pour les littéraires, le gros des propos se concentre sur Norman Bates, Michael Meyers, Freddy Krueger, John Doe, et surtout, Hannibal Lecter. Tous des grands méchants de films américains, respectivement, "Psychose", "Halloween", "Les griffes de la nuit", "Seven" et "Le silence des agneaux". Le dernier cité reçoit un traitement spécial dans un article. En effet, d'une part, il est issu d'un roman de Thomas Harris aussi célèbre que le film, et d'autre part, ce tueur est également, tabou suprême, cannibale.

Quelques articles qui se veulent humoristiques et qui ne le sont pas (mais ça doit être de l'humour belge, c'est pour cela que ce n'est pas drôle !) nous permettent de détecter les tueurs en série dans notre entourage, ou de lister les clichés des films de serial killer (le groupe d'adolescents avec la vierge qui va survivre et la délurée qui va obligatoirement y passer, le camp de vacances...).

L'idée la plus intéressante qui ressort de ce dossier est que les tueurs en série ont toujours existé dans l'histoire de l'humanité mais que leurs méfaits étaient tellement odieux que les humains ont préféré créer des monstres mythiques pour les expliquer (vampire, loup-garou, fantôme). Les crimes étant si terribles qu'ils ne pouvaient pas avoir été commis par des êtres humains.



Le reste du magazine comporte 5 nouvelles en lien avec le sujet du dossier, dont la meilleure, à mon humble avis, est celle de Chet Williamson intitulée "Perfect days" sur un vieux tueur en série qui continue ses activités même dans sa maison de retraite.

Les 2 interviews sont, comme souvent, inutiles : celle de Robert Hossein vient comme un cheveu dans la soupe en plus d'être vide d'intérêt ; tandis que celle de Robert Englund (l'acteur qui joue le rôle de Freddy Krueger) ne peut qu'intéresser les aficionados de ce cinéma de genre.

Heureusement, la présentation de l'écrivain de SF Neal Stephenson, et les pages de critique de livres et BD sont là pour redonner un peu d'intérêt à ce numéro.
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Phénix, n°44 : Les extraterrestres sont-ils p..

Un dossier sur les extraterrestres ? Pourquoi pas. Surtout que celui-là occupe 95 pages soit un tiers du magazine. Las ! Beaucoup trop d'articles inutiles ("Petit guide des extraterrestres gentils", "petits guide des extraterrestres méchants", "Pourquoi Stephen King n'utilise-t-il presque jamais d'ET dans ses romans") par rapport aux articles intéressants (très bon entretien avec un sociologue).



Les 2/3 restants sont teintés d'horreur/fantastique, ce qui ne m'a jamais attiré. C'est le cas de 3 des 5 nouvelles proposées. Ce qui est également le cas pour la rubrique cinéma : elle propose 20 pages sur la saga 'Alien', puis 9 pages sur 'Stendhal Syndrome' (film obscur de Dario Argento qui est directement sorti en cassette vidéo !), ensuite 13 pages sur tout ce qui a été tournée à partir des romans, nouvelles ou scénarios de Richard Matheson. Et pour finir, même si ce n'est pas du cinéma, on rajoute 16 pages sur la 4e saison de la série 'X-files'. Cela fait une soixantaine de pages sur de l'horreur, de la terreur, du gore, du découpage de chairs à l'arme blanche... N'y avait-il pas autre chose au cinéma en cette fin 1997-début 1998 dans les domaines de l'imaginaire ?



Et pour rester dans le même thème, la rubrique découverte se penche sur Poppy Z. Brite, auteure devenue auteur, spécialisé dans la littérature d'horreur et utilisant des personnages homosexuels.



L'interview de Philippe Geluck aurait pu être le rayon de soleil dans toute cette noirceur. Mais même pas. Puisqu'il y annonce péremptoirement qu'il déteste la SF. Avec des arguments débiles comme "la SF favorise le manichéisme : les bons et les méchants, avant et après une guerre nucléaire" ou "je trouve laids les décors , les costumes et tout ce qu'on invente dans le domaine". Tout au long de l'entretien il égratigne pêle-mêle Jacques Villeret, les BD d'Edgar P. Jacobs, les films '2001 Odyssée de l'espace', 'La Planète des singes' et la saga StarWars qu'il oppose à l’œuvre de Woody Allen ou des Monthy Python. Il se vante même de n'avoir jamais lu de Jules Verne. Ce type n'était déjà pas haut dans mon estime mais il vient d'y atteindre un niveau trumpien.
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Phénix n°48 : Retour vers le futur

Le numéro 48 de la revue belge Phénix (à la périodicité aléatoire) est paru fin 1998-début 1999. Son dossier central, composé de 8 articles, était intitulé "Retours vers le futur", et, autant le dire tout de suite, il ne m'a pas convaincu car trop fourre-tout. On y trouve un article sur les nanotechnologies, un sur la vision pessimiste du futur des auteurs de SF, un état des lieux de la conquête spatiale, une courte étude de l'œuvre de John Brunner, un article très abscons sur le cybionte de Joël de Rosnay suivi de sa vision (totalement erronée) de 2027, un article d'à peine deux pages sur les utopies littéraires, et, enfin, une critique négative des jeux vidéo (quel rapport avec le propos ?). Je n'ai pas trouvé de fil conducteur entre tous ces sujets et je n'ai pas compris où voulaient en venir les auteurs.



Heureusement, le reste du magazine relève un peu le niveau. Même si l'annonce en couverture de onze interviews est à la limite de l'escroquerie. Seuls les entretiens avec Ayerdhal et Mike Resnick peuvent être considérés comme de vraies interviews, les neuf autres n'étant constitués à chaque fois que de deux à trois questions.

La partie cinéma de la revue comporte surtout une bonne idée : une petite anthologie des films avec voyage dans le temps ou paradoxe temporel.
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Phénix n°43 : Michael Crichton l'homme qui re..

Il y a un peu tromperie sur la marchandise. Ce numéro 43 de "Phénix", daté de septembre 1997, mettait en couverture et en gros titre Michael Crichton et les dinosaures (de Jurassic Park). Or, le prétendu gros dossier n'occupe que 61 des 288 pages du magazine, tandis que les dinosaures ne sont l'objet que d'un article de 10 pages recensant tout ce qui est scientifiquement erroné dans le film ! Ceux qui ont acheté ce magazine à l'époque pour Michael Crichton ont dû être grandement déçu.



Le reste comporte 2 interviews de Jacques Chambon (directeur de la collection Présence du Futur chez Denoël) et d'Alain Dartevelle, 2 nouvelles de F. Paul Wilson (horreur) et d'Alessandro Arturo (fantastique), une présentation de l’œuvre de Jennifer Roberson qui, en-dehors des "Chroniques des Cheysulis", n'a pas été traduite en France même 20 ans plus tard, un survol de la production de BD aux USA (le journaliste dédié à l'article n'aime pas les comics de super-héros donc cela restreint le propos), une rubrique cinéma entièrement consacrée à Wes Craven et une rubriques critique de livres des domaines de l'imaginaire.
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Phénix, n°42 : X-Files et les nouvelles séries TV

Le gros dossier de ce numéro 42 de la revue belge Phénix, daté de septembre 1997, est une présentation des nouvelles (à l'époque) séries télévisées, à tendance fantastique, horrifique, ou science-fiction, en provenance du pays du hamburger et des serial killers.

Sont ainsi critiquées "X-Files", "Millenium", "Babylon 5", "Sliders", "Star Trek The Next Generation", "Dark skies", "Twin Peaks", et quelques navets produits ou réalisés par Steven Spielberg ("Amazing Stories", "SeaQuest", "Earth2") (jusqu'à ce qu'il trouve le bon filon avec "Urgences").

Attention, le dossier est, pour une bonne moitié, occupé par la décortication appronfondie des mécanismes des 3 premières saisons de X-Files.



Le reste du magazine comporte 2 nouvelles de Richard Laymon et de Denis Labbé, 2 interviews d'Amélie Nothomb et de Jacques Baudou, et des rubriques critique de BD et critique de livres des domaines de l'imaginaire.
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Phénix, n°46 : Marion Zimmer Bradley et son école

Le 46e numéro de cette revue belge, daté du deuxième trimestre de 1998 (et pas de septembre 1999 comme proposé par Babelio !), promettait d'être alléchant. Pensez donc, un dossier intitulé "Marion Zimmer Bradley & son école". Un amateur de fantasy comme moi ne pouvait qu'être attiré.

Las ! le dossier n'occupe déjà que 83 pages (et non 97 comme le signale la 4e de couverture), soit même pas 30% du magazine. Ensuite, concernant l'oeuvre de Marion Zimmer Bradley, seul le cycle de Ténébreuse est abordé. Et encore, il faut avoir lu les romans pour comprendre la tentative de résumé fourni. Donc, de ce côté-là c'est plutôt la soupe à la grimace.

Heureusement, d'autres thèmes sont traités dans ce dossier. Comme le rôle essentiel des nouvelles, des anthologies et des fans (conventions...) dans les littératures anglo-saxonnes de l'imaginaire... ce qui n'existe pas en France. Apparaît alors l'autre métier de Marion Zimmer Bradley : éditrice et découvreuse de talents. Grâce aux fanzines puis magazines "Sword and Sorceress" et "Marion Zimmer Bradley Fantasy Magazine", elle a recueilli d'innombrables nouvelles écrites par des amateurs dans le monde de Ténébreuse. Ont ainsi émergé Jennifer Roberson, Mercedes Lackey, Diana Paxson et Elisabeth Waters.

Enfin, dernier thème abordé : le féminisme. Avec le point de vue qui est que ce n'est pas parce qu'une femme écrit qu'elle est obligatoirement féministe.

Donc, un dossier qui est loin de ce qu'aurait pu (et dû) être un vrai travail préparé. D'autant, qu'il recèle de nombreuses phrases n'ayant aucun sens comme si des mots avaient été oubliés ou remplacés par d'autres, ou comme si elles étaient le résultat d'une très mauvaise traduction mot à mot d'un texte anglais...



Le reste du magazine (soit près de 70%) est malheureusement d'un faible niveau. Les 3 nouvelles ne sont pas mémorables, les interviews de personnes qui me sont inconnues (Thomas Owen, écrivain belge de romans policiers et de fantastique, et René Hausman, illustrateur belge) n'apportent rien. Pour le volet cinéma-série TV, comme d'habitude et à mon grand regret, tout est orienté fantastique/horreur avec, entre autre, la présentation fouillée de la filmographie de David Lynch, et celle de la saison 5 de la série "X-Files". Par bonheur, les 25 pages de critiques de livres sont toujours aussi bonnes et relèvent le niveau d'ensemble.
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Phénix, n°39 : Anne Rice et les vampires

Un (trop) imposant numéro centré sur le mythe du vampire . Le dossier comprend des articles sur les origines historiques du mythe ( LABBÉ, Les Enfants des ténèbres /De l'existence des vampires avant les vampires/ PELOSATO, Gilles de Rais / Avant Dracula : légendes et récits DELBROUCK, Vlad Tepes : Sauveur et boucher VAN HERP, Portraits de vampires- ÉLOY Les "Vampires" de la Grèce antique .Articles d’intérêt variable , très répétitifs mais utiles comme initiation. Caractéristiques du vampire : LABBÉ, Le Vampire, un être protéiforme VAN HERP, Les Non-morts CAZAUX, Un cas particulier de vampirisme psychique : le vampirisme oculaire DELBROUCK, Modes de destruction des vampiresVAN HERP, Nécessaire contre les vampires pour un voyage en Transylvanie, LABBÉ, Le Vampire est-il immortel ?

Le Vampire en littérature : COMPÈRE, Le Vampire, mythe littéraire

CAZAUX, La Réhabilitation du vampire PELOSATO, Dracula : portrait des principaux protagonistes du roman WIATER, Anne Rice (Dark dreamers - Conversation with the masters of horror, 1990) entretien avec Anne RICE DECKERS, Anne Rice : Parcours d'un auteur - Genèse d'une oeuvreBOZZETTO, Anne Rice, et le secret du vampire : un scoop

MARIGNY, La Vie et la mort dans les Chroniques des vampires /Vampirisme et sexualité dans les Chroniques des vampires DECKERS, Bibliographie d'Anne Rice FINNÉ, La Reine des vampires : Chelsea Quinn Yarbro CORTHOUTS, Salem : Stephen King's Dracula CAZAUX, La "French Kiss" du vampire

PELOSATO, Vampires Français LABBÉ, Les Romans vampiriques

CORTHOUTS, Le Reflet d'un mythe : Henri Vernes et Richard Matheson,

JANDROK, Les Vampires dans le Romanesque Intéressant sur Anne Rice , quelques articles farfelus

Les vampires au cinéma : FINNÉ, Quand baisent les vampiresses : Trois romans de Ray Garton ÉLOY, Vlad Dracul, héros transylvanien, vu par le cinéma de Ceaucescu / Terreur Gothique sur l'Hellade : Hercule contre les vampires de Mario BavaPELOSATO, Nosferatu / Vampires au cinéma LABBÉ, Bela Lugosi MOGENET, Bram Stoker et Francis Ford Coppola ou l'artiste et son vulgarisateur CAZAUX, "Bram Stoker's Dracula ?" L'heureuse trahison de Coppola MARIGNY, "Entretien avec un Vampire" : du roman au film Intéressants ou curieux.Parfois un peu jargonnant.

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Phénix, n°53 : La fin du monde

Ce numéro 53 de la défunte revue de l'imaginaire belge "Phénix" avait tout du numéro casse-gueule. Comme il est daté de décembre 1999-février 2000, il est à cheval sur le passage à l'an 2000 et a donc pour thème... "la fin du monde".

Il faut se souvenir que pendant toute l'année 1999, nous avons été abreuvés de conneries en tout genre : les millénaristes nous prédisaient la fin du monde au 31 décembre, les journalistes qui voulaient se faire passer pour des informaticiens top niveau s'inquiétaient du bug de l'an 2000, et surtout, tous les imbéciles qui ne savaient pas compter (et ils étaient extrêmement nombreux) pensaient que nous allions changer de siècle et de millénaire alors qu'en réalité cela s'est produit un an plus tard, le 1er janvier 2001.

Donc, Phénix a décidé de surfer sur la psychose générale en proposant un gros dossier (138 pages) sur la fin du monde. Dossier bâtard car il pose comme principe passage à l'an 2000 = changement de siècle et de millénaire = fin du monde. Or, certains articles dont le premier qui sert d'introduction expliquent le contraire : d'une part, le changement de siècle ne se fera qu'un an plus tard, d'autre part, la survenue d'une date ronde ne signifie évidemment pas un bouleversement mondial, et enfin ce n'est que le problème d'un calendrier (celui utilisé par le monde occidental) sur une multitude d'autres.

On se retrouve donc avec un dossier composé d'articles sensés, cartésiens et explicatifs au milieu d'autres qui partent dans tous les sens (ceux dans lesquels des écrivains de SF ou de fantastique sont interrogés) et enfin d'autres qui ne sont que des listes (de romans, de films, de série TV, de BD) ayant pour thème la fin du monde.



En-dehors du dossier, nous retrouvons les habituelles rubriques de la revue. Les deux interviews d'auteurs de fantastique belges (Alain Le Bussy et Anne Duguël, pseudonyme d'Anne Liger-Belair plus connue sous le pseudonyme de Gudule) ne m'ont pas passionné plus que cela.

Il en va de même pour les quatre nouvelles. Celle, inédite, de Graham Masterton, annoncée en couverture, est très courte (à peine 2 pages) et totalement banale, limite escroquerie littéraire. Tandis que celle de Serena Gentilhomme, "Racine de 2h sur g", part d'une bonne idée (un prof de physique se jette du haut de son immeuble et raconte ce qu'il voit par les fenêtres de chaque étage ; il a tout calculé pour qu'il s'écrase pile le 1er janvier 2000 à 00h00 pour être le premier fait divers du 3e millénaire) sauf qu'elle est fausse puisque le 3e millénaire débutera un an plus tard. Bâtir toute une nouvelle dont la chute est erronée parce que l'autrice est inculte au point de se tromper d'un an ce n'est quand même pas glorieux !

Les rubriques critiques ciné, série TV et romans font comme d'habitude la part belle au gore, à l'horreur et au fantastique au détriment des autres genres de l'imaginaire (la fantasy par exemple). A lire la revue "Phénix" on pourrait croire que Stephen King, Dean Koontz, Graham Masterton ou Poppy Z. Brite sont les écrivains ultimes de l'époque.



Et je baisse ma note d'une demi-étoile à cause de cette hideuse couverture. Na !
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Phénix, n°52 : David Eddings

Cela faisait longtemps que je n'avais pas critiqué un numéro de la défunte revue de l'imaginaire belge "Phénix".

Ce numéro 52, daté de septembre-novembre 1999, sentait à priori bon la fantasy avec cette couverture et un dossier central sur David Eddings. Mais ça, c'était mon impression avant de l'ouvrir. Parce qu'à la lecture, comme souvent, ce numéro est orienté fantastique-horreur, pour mon plus grand déplaisir (interviews de Graham Masterton et de Philippe Ward, critique cinéma et DVD de films fantastique). Heureusement, les trois nouvelles orientées fantastique sont plutôt bonnes et relèvent le niveau. "Qui donc pianote sur le clavier ?" de Jean-Luc Cartigny où comment un écrivain d'héroïc-fantasy se retrouve en présence de son héros et doit vivre ses aventures. "La guêpe" de Marc De Leeuw est une histoire d'apiphobie (peur des insectes comme les abeilles) qui tourne au tragique. Et, enfin, "Le froid de la nuit engourdit bien vite" de Thomas F. Monteleone est de ces histoires dans lesquelles la Mort vient en personne chercher un humain.

Le dossier principal sur David Eddings (qui n'occupe qu'un peu moins d'un quart de la revue) débute , quant à lui, de la meilleure des manières par une très bonne et longue interview au cours de laquelle l'écrivain retrace son parcours, ses idées, sa manière de travailler avec son épouse (elle écrit entre autre tous les personnages féminins). C'est malheureusement le meilleur du dossier puisque les autres articles sont très banals pour la plupart. Ils se contentent de survoler l'univers des Eddings (l'oeuvre, les dieux), se moquent (leurs idées fixes, l'humour), caricaturent la fantasy en général (les archétypes des personnages, le mode d'emploi pour créer de la fantasy, les sagas à rallonge) ou sont même ineptes (les paroles d'une chanson en anglais ??).

La partie critiques de romans est dans la même veine. Les romans de Marion Zimmer Bradley, Mercedes Lackey ou Anne McCaffrey sont au mieux jugés potables, tandis que le plus petit ouvrage de Graham Masterton, Dean Koontz, Clive Barker ou Peter Straub est encensé. A chacun son mauvais goût.

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Phénix, n°50 : Spécial anniversaire

Ce numéro de Phénix est à part. Sorti en mars 1999, c'est le 50e de ce magazine belge et est considéré donc comme un numéro anniversaire. Je rappelle que ce magazine depuis une dizaine de numéros a un format livre de poche. Et celui-ci pour l'occasion compte 512 pages !



Il débute par une nouvelle d'une trentaine de pages écrite par le comité de rédaction. Elle mêle tous les genres de l'imaginaire (fantasy, fantastique, horreur, science-fiction, un peu de porno...) en faisant vivre aux membres du comité de rédaction des aventures loufoques typiquement belges.



Viennent ensuite 210 pages de nouvelles écrites par Graham Masterton, Roland C. Wagner, Richard Canal, Alain Dartevelle, Thierry di Rollo, Jean-Christophe Chaumette, Stefan Wul, François Darnaudet, Alain Duret, Anne Duguël, et Jean-Baptiste Baronian.



Puis, nous nous attaquons au gros morceau du magazine qui peut être rébarbatif : les classements. En effet, nous avons droit à de nombreuses classifications. Celles établies par la rédaction (les 50 meilleures séries de BD, les 50 meilleurs films), par chacun des membres de la rédaction (les 50 meilleurs romans), et par chacun des 50 auteurs interrogés (les 5 meilleurs romans). C'est là que l'on s'aperçoit que, vraiment, tous les goûts sont dans la nature ! Très vite, la liste de films se remplit des films d'horreur des années 80 dont certains sont tellement dégueulasses qu'ils ne sont même pas sortis au cinéma en France ! Quant au classement des BD, à mon humble avis, il y a énormément d'oublis comme "Les aventures de Blake et Mortimer" ; surtout si l'on considère que le magazine est belge.



De nombreuses autres rubriques complètent le magazine : des extraits d'interviews d'auteurs, une rétrospective des 49 précédents numéros, un index de toutes les nouvelles parues depuis le premier numéro, et surtout, les critiques des BD et romans parus depuis le début de 1999.



Malheureusement, ce qui ressort à la lecture de ce numéro c'est une succession de listes, certaines heureusement commentées. Par définition, comme tout choix est subjectif, le lecteur est forcément en désaccord avec ce qu'il lit.
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Phénix, n°51 : Le diable de la pointe des cor..

Le grand cornu était au cœur de ce 51e numéro de la revue belge "Phénix" paru à l'été 1999.

Et le dossier commence fort puisque le premier article est simplement la reproduction des paroles en anglais et traduites en français de la chanson "Sympathy for the devil" des Rolling Stones. Le diable est ensuite mis à toutes les sauces dans les différents articles : l'évolution de l'idée du diable au cours des âges ; ses différentes représentations ; le diable dans la littérature ; le diable au cinéma ; le prétexte au Moyen-âge de la sorcellerie pour brûler des milliers de femmes "différentes" ; l'emploi de l'image du diable dans le hard-rock ; et surtout, une interview humoristico-trash en deux parties du diable en personne.



Ce qui est un petit événement avec ce numéro c'est que toutes les nouvelles m'ont plu. Généralement, ce n'est le cas que pour une ou deux, mais là, les cinq sont intéressantes. "Black evil" de François Darnaudet est plutôt porno, cyberpunk. "Chérubins" de Sire Cédric est assez dérangeante car elle aborde plusieurs thèmes forts (viol, meurtre, suicide, violence parentale, alcoolisme). Les trois autres nouvelles font intervenir le diable de manière assez humoristique. Surtout de la part d'Alain Delbe dans "La messe de minuit" où, alors que les humains s'amusent à faire des messes érotico-sataniques, le diable apparaît réellement au cours de l'une d'entre elles...



Les autres rubriques sont plus classiques : des interviews de Peter Jackson avant le tournage des films sur "Le seigneur des anneaux", et des auteurs français Jean-Marc Ligny et Michel Pagel ; les critiques des sorties BD, cinéma et littérature dans les domaines de l'imaginaire (donc surtout fantastique ou horreur pour les films). Plus étonnant, un article sur la série TV canadienne de science-fiction "Invasion Planète Terre" qui m'était totalement inconnue et qui n'a été diffusée que sur Canal+.



Au final, un numéro assez basique de la revue Phénix. Les articles du dossier majeur ne font qu'en moyenne 5 pages, les sujets abordés ne sont donc que survolés et pas approfondis. Le plus gênant est que la même idiotie est répétée plusieurs fois dans le magazine : le 20e siècle prendra fin le 31 décembre 1999. Non, non et non, le 20e siècle s'est terminé un an plus tard le 31 décembre 2000.
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Phénix n°49 : Les phénomènes inexpliqués

Ce numéro 49 de la revue belge "Phénix, la revue de l'imaginaire", daté de février 1999, est le premier à être édité par les Editions Naturellement.

Et pour entamer cette nouvelle collaboration, les lecteurs ont eu droit à un dossier bien racoleur "Les phénomènes inexpliqués" ; vous savez, toutes ces conn... euh âneries qui vont de l'enlèvement par les extraterrestres à l'astrologie en passant par la lévitation, les médecines alternatives, la communication avec les morts ou la possession par le diable. Je m'attendais à un dossier bien pénible à lire avec accumulation de témoignages de fêlés du bocal. Eh bien, pas du tout ! Déjà, le dossier est tout petit : 52 pages sur les 288 de la revue. Ensuite, ses articles sont des explications au fait que tant de gens croient ou ont besoin de croire à ces phénomènes. Donc, malgré une couverture et une quatrième de couverture assez racoleuses, le dossier central démonte plutôt, et c'est heureux, les phénomènes inexpliqués.



Dans le reste du magazine, seules deux des sept nouvelles m'ont intéressé : "Parce que j'en avais le pouvoir" de David B. Silva sur la télépathie et celle humoristique sur les robots intitulée "Le réparateur" de Michel Lamart.

Quant aux entretiens, j'ai déjà démontré dans une critique d'un ancien numéro que certains étaient à la limite de l'escroquerie, et, ici, celui avec John Saul peut rentrer dans cette catégorie : le texte des questions posées par le magazine occupe plus de place que celui des réponses de l'auteur !

Deux dossiers sur des auteurs inconnus de ma pomme complètent l'ensemble : un sur l'auteur britannique de science-fiction Brian Stableford, et un autre sur Thomas Owen, apparemment grand auteur de romans policiers et de littérature fantastique belge.
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Phenix n°40 : Fantasy

Mais quelle déception !

Une revue de 2 cm d'épaisseur et 420 pages sur la fantasy cela pouvait s'avérer très intéressant, même si elle est datée de 1996. La descente fut brutale. La partie dossier (2/3 de l'ensemble) est assez indigeste : des pages et des pages et des pages de décortication de la fantasy dignes de thèses ou de colloques entre spécialistes ultra-pointilleux. Absolument rébarbatif ! L'article un tant soit peu intéressant concernant les écrivains féminins de fantasy est malheureusement truffé de remarques que je juge sexistes en 2018.



Le sommaire annonce 5 interviews (Lyon Sprague de Camp, Ursula Le Guin, Anne McCaffrey, Piers Anthony et Terry Pratchett). Vaste blague ! Pour moi, une interview implique des questions et des réponses. Or, ici, les 3 premiers "entretiens" semblent n'être que des réponses par lettre à une question (que nous ne connaissons pas) posée également par lettre. Ce n'est pas une interview pour moi.



Les 10 nouvelles auraient pu relever le niveau, mais même là, il y a un bât qui blesse. 3 sont des poèmes et les 6 vraies nouvelles ne sont pas mémorables dirais-je par charité. La dixième frôle l'escroquerie puisque Henri Vernes, le célèbre auteur entre autre de Bob Morane, livre en vrac quelques idées pour une histoire d'héroïc fantasy. Cela donne : "Wulff est un géant blond. Deux mètres. Herculéen. Un peu frustre. Un héros au premier degré. Agit plus qu'il ne pense..." sur 2 pages.





La déception est à l'image de l'espoir qu'avait fait naître en moi la belle couverture de cette revue belge datée de 1996. L'ensemble est également affligé par des erreurs de typographie et, plus grave, de grammaire grossières.

Je ne dois pas être le seul déçu puisque le numéro suivant sortira un an et demi après celui-ci ! (les abonnés ont dû être surpris).
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Phénix, n°41 : Star Wars

Un an s'est écoulé entre le numéro 40 précédent et celui-ci daté de l'été 1997 (les abonnés de l'époque ont dû apprécier !). Et c'est sous une nouvelle formule que la revue belge Phénix renaît. Format livre de poche, un nombre de pages fixé à 288, et comme le dit l'édito plus proche de son public. Il faut dire que le n°40 était rempli de blabla abscons qui ne pouvait intéresser pas grand monde.

Maintenant le nouveau Phénix comporte des rubriques bien distinctes (interview, nouvelles, critique BD, dossier, découverte d'un auteur, cinéma, et critique livres).



Alors que le numéro précédent annonçait Michael Crichton et J.G. Ballard au sommaire de ce numéro, finalement le dossier est sur Star Wars à l'occasion de la sortie de la première trilogie dans une version retravaillée. Dossier amusant à lire 20 ans plus tard, alors que 8 des 9 films prévus sont sortis ainsi que 2 films dérivés.



Le reste des rubriques présentent une nette amélioration par rapport au numéro précédent autant dans les textes (beaucoup moins de fautes de frappe, de syntaxe ou de grammaire) que dans la présentation (même si les couvertures des livres et des BD gagneraient nettement à être en couleurs).

Quelques reproches quand même mais mineurs. le premier est pour Laurent Marsala, le traducteur de la nouvelle "Chui Chai" de S.P. Somtow : le terme nitrogene n'existe pas en français ; la traduction du nitrogen anglo-saxon est... azote. Ce n'est pas la première fois que je relève cette erreur de traduction et j'en viens à me demander si les traducteurs ont une culture générale !!

Mon deuxième reproche est pour la partie cinéma qui n'est focalisée que sur les films fantastique/horreur : biographie et filmographie de John Carpenter, les films Candyman 1 et 2, les adaptations des romans de S. King, la présentation d'épisodes de la série TV X-Files. Euh... c'est un peu monomaniaque comme rubrique, non ?

Enfin, mon dernier reproche est pour la partie critique de livres qui dévoile un peu trop le contenu desdits livres, allant même des fois jusqu'à en révéler la fin.



Au final, cette nouvelle formule de la revue belge "Phenix" (auparavant "Phénix, la revue de l'imaginaire") avait tout pour plaire. Elle abordait toutes les facettes de l'imaginaire (fantasy, fantastique, SF...) et tous les médias (films, livres, BD).

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Phénix, n°39 : Anne Rice et les vampires

Phénix était une revue belge sur les littératures de l'imaginaire, à la périodicité aléatoire et au format variable.

Ce numéro 39, du dernier trimestre 1995, est consacré aux vampires et à leur renaissance littéraire grâce aux "Chroniques des vampires" d'Anne Rice.



Le numéro, affublé d'une horrible photo de couverture, est divisé en 3 parties : le dossier, des nouvelles sur le thème, et une rubrique fourre-tout comprenant surtout des critiques de romans et des interviews.

Ce qui surprend d'emblée ce sont les 440 pages du numéro dont près de 300 sont consacrées au dossier !! C'est qu'il y en a à dire sur les vampires tout au long des 40 articles ! Mais avec autant de matière on tourne vite en rond et plusieurs articles se répètent, sont trop longs (un article raconte entièrement le fim "Nosferatu" de Murnau scène par scène), ou sont même carrément inutiles à mon humble avis (la biographie de Bella Lugosi accompagnée de sa filmographie détaillée sur 16 pages !, ou la liste des péplums avec vampires du cinéma italien des années 60).

A la fin du dossier, on en a quand même pas mal appris sur le thème du vampire (mythes et croyances, personnages historiques, littérature, cinéma). Je suis plus déçu par la faible part accordée à Anne Rice alors qu'elle est citée dans le titre du numéro. Plusieurs articles étudient en long et en large "Entretien avec un vampire" et son adaptation au cinéma, mais quid des autres romans ? J'aurais aimé que cette partie-là soit plus développée au détriment de certains articles dispensables.



La partie suivante comporte 9 nouvelles, et là également, de l'élagage pouvait être effectué car 3 sont en fait des poèmes, donc d'un moindre intérêt à mes yeux.



Au final, un numéro assez instructif bien que nettement trop long.
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Phénix, n°54 : Tim Burton

Ce cinquante-quatrième numéro de la revue belge de l’imaginaire, "Phénix", daté du printemps 2000, est celui de l’apparition de nouvelles rubriques (forum, cyberphénix, classique, Québec).

Son dossier principal n’est pour une fois pas un thème issu des littératures de l’imaginaire mais, exceptionnellement, un réalisateur, Tim Burton. Il est constitué essentiellement d’articles analysant minutieusement chacun des films tournés à l'époque par ce cinéaste (Pee-Wee’s big adventure, Beetlejuice, Batman, Edward aux mains d’argent, Ed Wood et Mars attacks !).



Les quatre nouvelles de David Brin, P.D. Cacek, Yves Meynard et Thomas F. Monteleone sont peut-être ce qu'il y a de mieux dans ce numéro. Avec des coups de cœur pour "Poussière" de Cacek qui est une jolie histoire de fantômes dans une bibliothèque municipale, et "Entre les étages" de Monteleone qui narre une prise d'otages dans un immeuble de bureaux par un homme avec une ceinture de bombe.



Sinon, les interviews de Jean-Michel Truong, Laurent Genefort et Jean-Marc Ligny sont, comme d'habitude, inintéressantes dans l'ensemble.

Les parties critiques de BD, de romans et de films sont comme toujours le reflet des goûts (pour moi très discutables) des journalistes qui, je le rappelle, sont férus de fantastique, gore, horreur. Heureusement, la partie cinéma a été amplement amputée par l'apparition des nouvelles rubriques me soulageant de la lecture de nouveaux articles dithyrambiques sur ce que je considère comme des navets de série Z et qui polluaient les précédents numéros.

Justement, ces nouvelles rubriques, que valent-elles ? Pour moi, ce n'est pas un grand succès ! On commence par un portrait de Francis Valéry grâce à un questionnaire de Proust : bof !

On passe ensuite à la rubrique Forum. Le principe en est simple : la revue a ouvert une liste de diffusion à destination d'auteurs francophones sur laquelle une question leur est posée et ils dissertent dessus. Pour ce numéro, la question était "L'avenir du futur passe-t-il par demain ?" (on dirait le titre d'une chanson des Inconnus). Evidemment, huit pages de divagations d'auteurs de science-fiction sur ce sujet sont aussi intéressantes que la lecture de copies de philosophie du Bac !

On arrive après à la rubrique Cyberphénix. Kézako ? Un journaliste a comparé les prix d'un roman sur les sites internet. Ou comment une revue parvient à faire l'apologie de Amazon au détriment des librairies. Pitoyable !

La rubrique Classique partait d'une bonne idée. Convaincre le plus grand nombre de lecteurs d'entrer dans la littérature de l'imaginaire en leur présentant des classiques du genre, un par numéro. Ici, c'est "Croisière sans escale" de Brian Aldiss qui inaugure le thème SF. Je le répète très bonne idée mais une courte bio de l'auteur, les trois premières phrases du roman, un très bref résumé et une explicitation du thème le tout sur à peine deux pages c'est un peu faible, non ?!

Enfin, dernière nouveauté avec une présentation de toutes les parutions en fantastique et SF de l'année 1999 au Québec. Intéressant seulement si on peut se procurer les romans en France car tout n'a pas traversé l'Atlantique et est resté confiné là-bas dans la Belle Province.
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