Ce numéro 49 de la revue belge "Phénix, la revue de l'imaginaire", daté de février 1999, est le premier à être édité par les
Editions Naturellement.
Et pour entamer cette nouvelle collaboration, les lecteurs ont eu droit à un dossier bien racoleur "Les phénomènes inexpliqués" ; vous savez, toutes ces conn... euh âneries qui vont de l'enlèvement par les extraterrestres à l'astrologie en passant par la lévitation, les médecines alternatives, la communication avec les morts ou la possession par le diable. Je m'attendais à un dossier bien pénible à lire avec accumulation de témoignages de fêlés du bocal. Eh bien, pas du tout ! Déjà, le dossier est tout petit : 52 pages sur les 288 de la revue. Ensuite, ses articles sont des explications au fait que tant de gens croient ou ont besoin de croire à ces phénomènes. Donc, malgré une couverture et une quatrième de couverture assez racoleuses, le dossier central démonte plutôt, et c'est heureux, les phénomènes inexpliqués.
Dans le reste du magazine, seules deux des sept nouvelles m'ont intéressé : "Parce que j'en avais le pouvoir" de David B. Silva sur la télépathie et celle humoristique sur les robots intitulée "Le réparateur" de
Michel Lamart.
Quant aux entretiens, j'ai déjà démontré dans une critique d'un ancien numéro que certains étaient à la limite de l'escroquerie, et, ici, celui avec
John Saul peut rentrer dans cette catégorie : le texte des questions posées par le magazine occupe plus de place que celui des réponses de l'auteur !
Deux dossiers sur des auteurs inconnus de ma pomme complètent l'ensemble : un sur l'auteur britannique de science-fiction
Brian Stableford, et un autre sur
Thomas Owen, apparemment grand auteur de romans policiers et de littérature fantastique belge.