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Critiques de Lao She (140)
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Le pousse-pousse

Un roman que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire, il est bien rythmé.

On suit les désillusions d'un personnage principal attachant, conducteur de pousse-pousse à Pékin, à la poursuite d'un rêve à portée de main qui toujours s'échappe.
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Quatre générations sous un même toit, tome 1

Très belle épopée, qui se lit sans difficulté. Malgré la traduction, très beau texte français.
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Le pousse-pousse

Dans les bas fond de Pékin, dans les années 30, Siang-Tse, jeune paysan fraîchement arrivé à la capitale, travaille à tirer un pousse pousse jour après jour. Il rêve un jour de s'acheter son propre pousse pousse, et pour cela il économise la moindre petit piécette. Travailleur et économe, il y parvient mais des personnages hauts en couleur foisonnent dans ce petit monde, et Siang-Tse se laisse embarquer, un peu malgré lui, dans de nombreux tracas.
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Histoire de ma vie

Court roman, facile à lire...Une bonne découverte même si ce n'est pas un de mes coups de coeur . Par contre, j'ai beaucoup appris de cette période, des rites de l'époque, et de la grande machine de l'état...



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Ecrits de la maison des rats

Je ne saurais trop comment qualifier ce petit opuscule qui mêle à la fois l’autobiographie aux morales ou préceptes autour de l’écriture, des écrivains, des hommes, des animaux ou des paysages.



Souvent drôles et toujours spirituelles ces pages vous accompagnent et prennent toute leur place les jours de pluie.

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Ecrits de la maison des rats

Un recueil de textes, non pas des nouvelles mais de petits articles destinés à des journaux, d’un des grands écrivains chinois.

Je n’ai lu que deux romans de Lao She : Le pousse-pousse et Gens de Pékin, ici c’est une façon légère de faire connaissance avec lui.

Un grand nombre de thèmes sont abordés, certains sérieux d’autres nettement moins, de sa mère à la lecture, de sa nostalgie de Pékin à la poésie.

Le recueil s’ouvre sur un texte très drôle « Dur dur d’écrire son autobiographie » où il fait un inventaire des épisodes de sa vie qui pourraient servir, après avoir renoncé aux deux premiers chapitres il s’obstine

pour conclure que rien ne presse.

Le ton change totalement lorsqu’il évoque sa mère de façon très émouvante

l sait à merveille se moquer de lui-même, lui qui adore lire et qui aime parler de livre

Les chats, les enfants, les moineaux, sont l’occasion de lignes savoureuses, poétiques, fines et délicates. Il se fait parfois nostalgique en particulier lorsqu’il évoque le Pékin de son enfance « Ce n’est qu’à Pékin qu’un homme aussi pauvre que moi peut se sentir relativement heureux. »

L’écriture est d’une grande simplicité et j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à cette lecture.
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Histoire de ma vie



Un petit livre très riche de sens ! L'écriture manque de fluidité parfois...(la suite sur mon blog)
Lien : http://partage-lecture.over-..
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Le pousse-pousse

Attention, ne vous y trompez pas, Histoire de ma vie n'est pas l'autobiographie de LAO She, mais retrace les périgrinations d'un Chinois, sa vie et ses déboires, un peu comme dans "le pousse pousse"...



La suite sur : http://www.vaovan.fr/post/2007/10/06/Lao-She-Histoire-de-ma-vie
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Le pousse-pousse

Le pousse pousse (ou le tireur de pousse pousse) est le premier grand succès de LAO She, célèbre écrivain chinois. L'auteur nous raconte avec humour la vie de Siang-tse, modeste tireur de pousse, qui devra faire face à son destin tout au long de son aventure...



La suite sur : http://www.vaovan.fr/post/2007/08/30/Le-pousse-pousse-LAO-She
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La cage entrebâillée

Les classiques, c’est fantastique emmenait les participants en Asie, explorer les classiques d’une littérature parfois méconnue. J’en ai profité pour renouer avec la lecture d’un auteur chinois, que j’avais découvert avec « Quatre générations sous un même toit » puis appris à apprécier sa plume avec « Histoire de ma vie » et « Le tireur de pousse », Lao She dont le roman « La cage entrebâillée » attendait depuis plusieurs années, sur une des étagères de ma bibliothèque, que je le choisisse enfin !



Années 1930 à Pékin un mot est sur toutes les bouches : divorce. Une nouvelle législation voit le jour et dans un pays où les mariages ne sont qu’arrangés, certains aimeraient se passer des entremetteurs pour choisir eux-mêmes leur futur conjoint. Cette loi promulgue l’égalité entre les hommes et les femmes, donnant la possibilité à ces dernières de demander le divorce. Lao Li, fonctionnaire au ministère des finances, sur les conseils de son collègue Zhang Dage, célèbre pour l’organisation de rencontres maritales portant leurs fruits, fait venir sa femme et ses enfants auprès de lui, à Pékin. Lao Li, très vite, regrette sa décision car son épouse est loin d’être au fait des manières pékinoises. Il craint qu’elle ne lui fasse honte devant ses collègues de bureau, qu’elle remarque que la bru de leur voisine (qui leur loue la maisonnette en face de la sienne) l’attire par sa taille élancée, sa réserve et sa grâce naturelle ; Mme Li est une campagnarde au franc parler, à la voix forte, un tantinet gouailleuse et à la vêture grossière de la campagne. Heureusement que Zhang Dage ne sait pas que Lao Li a tendance à la rêverie poétique et aimerait enfin rencontrer l’amour, le véritable amour avec une femme ayant les mêmes aspirations que lui, Zhang qui a à cœur que les unions arrangées qu’il a concrétisées durent dans le temps. Or, dans les bureaux du ministère des finances, les fonctionnaires ne parlent plus que de divorce, d’infidélités, de replacement d’épouse. Dans ce concert de coqs en mal d’esbrouffe, Xiao Zhao, homme fat, imbu de lui-même et détestable au plus haut point, expert dans l’art de la manipulation, amant de la femme du directeur du service, célèbre pour ses conquêtes et sa vie de célibataire, fomente nombre de complots en coulisses.



Tout en explorant le thème du divorce encore tabou dans la Chine des années Trente, Lao She dresse un tableau haut en couleurs, incisif et extrêmement drôle d’une société particulière, celle des petits fonctionnaires. Qu’ils peuvent être cruels, médisants, odieux et mesquins ! Que leurs commérages et intrigues peuvent être misérables, presque minables tout cela pour obtenir des miettes de privilèges. Lao Li tente, de son mieux, de rester en dehors des minuscules révolutions de palais, d’ignorer le mépris que Zhao ressent pour tout ceux qui ne sont pas à sa botte, de passer outre aux rodomontades de ses collègues. Il n’appartient à aucune coterie, il est maltraité par Zhao car il ne répond jamais à ses attaques. Lao Li n’aurait-il aucun répondant ? Non, seulement dépassé par tant d’hypocrisie, de jalousie maladive, de médisance, lui qui n’aspire qu’à contempler la beauté du monde. Est-il désintéressé ou un velléitaire qui s’ignore ? Disons que Lao Li est un homme dont les nuances de caractère peuvent agacer, cependant il doit composer avec l’évolution de la société chinoise, enfin surtout pékinoise, devant un mode de vie qui s’achève pour s’effacer et laisser place aux idées nouvelles apportées par le communisme et Mao.



La corruption est inhérente à l’administration et ce depuis que la Chine est la Chine, tribale ou impériale, elle s’insinue dans le moindre recoin de la vie sociale. La corruption va de pair avec les rumeurs lancées sur une personne : ainsi Zhang Dage se voit déconsidéré du jour au lendemain suite à l’arrestation et incarcération de son fils par les forces de l’ordre. En un clin d’oeil, son entourage se raréfie, les portes se ferment au point que Zhang en est réduit à rester enfermé chez lui, honteux, et à graisser des pattes à n’en plus finir pour obtenir sa libération : titres de propriété et main de sa fille unique tombent dans l’escarcelle de l’ignoble Xiao Zhao, homme dénué de sens moral et religieux, dénué de principe et imperméable à toute doctrine politique, et surtout dénué de toute conscience. Lao She m’a régalée de sa verve tant il se plaît à faire vivre le côté trivial de la langue chinoise riche en expressions salaces. Je comprends que cela puisse heurter le lectorat occidental. Il n’épargne rien ni personne dans son roman, il souligne chaque travers de ses contemporains, chaque manquement, chaque fêlure d’une société à l’aube d’un grand bouleversement politique et culturel. « La cage entrebâillée » est un chant du cygne d’une Chine au bord de l’effondrement, un chant alliant tendresse, ironie, tristesse et humour. Une lecture réjouissante, amusante avec des personnages irrésistibles de drôlerie ou détestables au point de n’éprouver aucune empathie pour eux. La lecture est souvent jubilatoire grâce à la facétie et l’art de la satire de Lao She.



Traduit du chinois par Paul Bady et zi-hua Li
Lien : https://chatperlitpopette.wo..
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Histoire de ma vie

Comme l'indique le titre, un homme raconte sa vie : son premier métier, son métier de policier, ses problèmes d'argent, de famille.

Sa vie est rude, il survit et l'on sent une société, des gens rudes. La corruption, la lâcheté l'entourent et n'aident évidemment en rien. C'est une plongée intéressante dans la vie quotidienne de la Chine, dans son évolution historique. C'est à lire.
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J’aime Pékin

Le principe est super, sans être une lecture bilingue, cela permet à quelqu'un apprenantble chinois de lire sans avoir à chercher toutes les 2 secondes dans le dictionnaire avec une présentation claire du vocabulaire difficile en page de gauche. Les extraits sont divers, mais il est assez décevant pour l'extrait de théâtre de n'avoir qu'un résumé des 3 actes et non un réel extrait de la pièce. J'ai beaucoup aimé le passage sur les traditions du Nouvel an. En revanche je trouve que le "niveau 3 de B1 vers B2" est très sous-estimé.

J'espère que cette collection va s'étoffer chez Ophrys !
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Le pousse-pousse

Déroutant, cette charge physique et morale à laquelle se lie le héros : le pousse-pousse qui l'entraîne dans une quête acharnée malgré les échecs plus cuisants les uns que les autres.
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Quatre générations sous un même toit, tome 1

Lu en Janvier 2018

Livre très intéressant et instructif sur la vie en Chine et sa politique de 1920. Je coupais ma lecture pour faire des recherches historiques ne connaissant pas l'histoire en Chine.

Plein de personnages mais au début du livre, il y a une fiche pour connaître les liens des personnages et ça aide dans la lecture pour s'en rappeler.

Le comportement humain reste le même quel que soit le pays et la société construite.
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Quatre générations sous un même toit, tome 1

Histoire de famille et comportement de chacun pendant la guerre sino-japonaise. Trahison, lâcheté, cohésion... Superbe livre sur le comportement humain. À lire sans hésitation.
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Quatre générations sous un même toit, tome 1

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lao_She
Lien : https://fr.wikipedia.org/wik..
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Gens de Pékin

En Chine, dans les années 30. Une observation et un conteur remarquables. Il intervient des tas de personnages, de décors et d'ambiances.
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Quatre générations sous un même toit, tome 1

voir mon commentaire (sur les trois tomes) parmi les critiques du tome 3.
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Histoire de ma vie

Ce texte est émouvant, cependant au fil de la lecture, on se rend compte qu'il est extrait d'un ouvrage ("Les gens de Pékin" du même auteur) car certains passages semblent un peu sortis de leur contexte et l'histoire de sa vie semblent un peu vite expédiée tout de même. On en retient surtout son métier de policier, les massacres par les soldats, or tout ceci représente environ un quart de sa vie. Cela me donne envie de lire l'ouvrage initial, qui sera je pense, un peu plus juste.
Lien : http://doglivre.blogspot.fr/..
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Un fils tombé du ciel

Je pensais découvrir la Chine dans ce roman et j'en sors désolée. Peut-être un problème de traduction, mais j'ai été choquée de retrouver des expressions communes aux deux cultures, je pensais que tout était totalement différent entre l'Asie et l'occident.

Les personnages ne sont pas attachants, le "fils tombé du ciel" est trop pâlot pour cela, il est décrit comme un personnage sans caractère et on ne parvient pas à s'attacher à son sort.

Le fait que le roman ne se situe pas dans le temps laisse aussi très perplexe car on n'a aucun repère. Je suis globalement déçue de cette lecture, j'essaierais ultérieurement de découvrir les coutumes chinoises par le truchement d'un autre écrivain.
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