AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Lao She (140)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Quatre générations sous un même toit, tome 1

Une traduction très fluide et des personnages très vite attachants. J'ai beaucoup aimé le grand-père et sa vision des choses.
Commenter  J’apprécie          20
La cage entrebâillée

La cage entrebâillée aborde le thème délicat du divorce en Chine. Longtemps considéré comme honteux et répréhensible, il commence tout juste à être réformé dans les années 30. Néanmoins, les moeurs ne bougent pas aussi vite que les lois et Lao Li en fera les frais... Mari malheureux, employé effacé, rêveur frustré, il est incapable de prendre les décisions qui pourraient améliorer son quotidien. Cette lâcheté constante ne le rend donc pas particulièrement attachant aux yeux du lecteur. Pas plus que les autres personnages du récit. Si elle est le portrait d'une époque, l'oeuvre de Lao She finit donc par lasser et agacer.



Commenter  J’apprécie          20
Quatre générations sous un même toit, tome 1

Cf. fiche sur Babélio, tome 3. Merci. ;o)
Commenter  J’apprécie          20
Histoire de ma vie

L'écriture de Lao She est agréable, un peu humoristique, intelligente sous des traits légers. Mais l'histoire en elle-même m'a profondément ennuyée au bout de 30 pages. Il ne se passe rien ou presque et c'est une introspection d'un homme vieillissant sur son monde.

J'ai lu en diagonale les 20 dernières pages et pourtant c'est un livre court...

J'avais bien aimé Quatre générations sous un même toit mais là c'est une vraie déception
Commenter  J’apprécie          10
Le nouvel inspecteur - Le croissant de lune

Ce recueil contient deux nouvelles.

Le nouvel inspecteur : You Lao’er vient de prendre son poste et choisit, pour le seconder, des hommes qu’il connait bien mais qui sont des bandits. Il doit se débarrasser des rebelles de la montagne mais se sont aussi de vieilles connaissances amicales.

Cet inspecteur est bien mal parti, et son enquête vire un peu à la farce. Un peu d’humour mais sans plus.



Le croissant de Lune : Le papa vient de mourir. La petite fille et sa mère se retrouvent sans ressources malgré les petits travaux qu’effectue la maman. Elle en vient à vendre ses charmes pour assurer leur subsistance.

Une nouvelle triste où l’on voit la déchéance d’une famille. La mère, puis la fille, obligées de se prostituer pour vivre. Quelle autre solution pour ces femmes seules ?

Commenter  J’apprécie          10
La cage entrebâillée

A Pékin dans les années 30, Lao Li est fonctionnaire au ministère des finances. Sur les conseils de son collègue Zhang Dage, il fait venir de la campagne sa femme et ses enfants pour vivre avec lui. En plus de son travail au ministère, Zhang Dage joue aussi un rôle d'entremetteur en arrangeant des mariages. Il a donc à coeur que les unions de ses proches durent. Or le divorce est très à la mode à cette époque et plusieurs des collègues de Zhang et de Li envisagent d'échanger leur vieille épouse contre une jeune concubine. Li quant à lui rêve de poésie et aimerait connaître l'amour.



Ce roman nous présente une petite société de fonctionnaires dont le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ne se tuent pas à la tâche. Le seul qui semble prendre son travail au sérieux c'est Lao Li. Sinon il s'agit surtout d'organiser des repas et de médire aux dépends de ceux qui -comme Lao Li- n'ont pas de répondant. Des complots sont organisés par l'insupportable Xiao Zhao :



"Xiao Zhao avait pour seul principe de ne pas en avoir. Primo, il n'avait aucune conviction religieuse ; secundo, il n'avait pas de sens moral ; tertio, il ne croyait à aucune doctrine politique ; quarto, il ne trouvait pas nécessaire que l'homme eût une conscience ; enfin, quinto, il se considérait comme délié de toute obligation vis à vis de ses semblables."



Je découvre aussi une administration où la corruption est coutumière : on obtient une affectation ou une promotion grâce à ses relations. Même le médecin est arrivé à sa place de cette façon.



J'ai plutôt apprécié cet ouvrage que j'ai cependant trouvé déconcertant. Déconcertant par la société qu'il dépeint, aux relations très formelles. Au fond de lui Lao Li prétend se moquer de tout cela et de ce que l'on peut penser de lui mais il est aussi très velléitaire et finalement se comporte comme les autres. Je le trouve parfois un peu agaçant. Je suis aussi déconcertée par la langue dans laquelle du vocabulaire familier fait des apparitions inopinées.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
Commenter  J’apprécie          10
Quatre générations sous un même toit, tome 3

Suite et fin du roman fleuve ''Quatre génération sous un même toit''. On suit les destins de ces quatre générations ainsi que ceux de leurs voisins du quartier Pékinois du petit bercail durant les huit années de guerre sino-japonaise (1937-1945). Dans ce troisième et dernier tome, la guerre touche à sa fin, mais pas avant d'avoir encore son lot de malheurs pour les habitants du quartier, et les habitants de toute la Chine à travers eux. Le rythme ne faiblit pas, il s'accélère même un peu. Une histoire très prenante et très enrichissante sur le quotidien des Chinois sous l'occupation japonaise. On pourrait même le qualifier de roman historique. Un vrai plaisir de lecture, même si la joie n'y est de toute évidence pas souvent présente.
Commenter  J’apprécie          10
Quatre générations sous un même toit, tome 1

L’histoire me plait car elle embrasse la période de 1937 à ……. Je le saurais plus tard. C’est une découverte à nouveau . On se sent proche de ces gens car les pays occupés par les méchants japonais, Peiping (Pékin) a connu la même vie que les habitants de Paris pendant l’occupation allemande. Comment vivre dans ces temps troublés, comment être chinois et défendre son identité ???? Ce sont les enjeux de tout à chacun et leur histoire est proche de celles que nos parents ont connu.



Mercredi 5 mai 21 : Fin de la lecture de ce roman chinois. Beaucoup de redites dans la suite du récit. La peinture des personnages au niveau psychologique est bien présente mais diffère considérablement des nôtres. Les problèmes de conscience face aux occupants sont me semble-t-il assez stéréotypés. Ils sont liés aux personnages présentés mais à la lecture on ne se sent pas pris dans l’intrigue, notre cœur ne bat pas au même rythme que celui du héros. J’étais impatient de connaitre l’issue de cette aventure familiale, mais l’œuvre s’arrête à l’année 1942. Il faut connaitre l’histoire de la Chine pour imaginer la suite de l’aventure familiale pendant la seconde guerre mondiale.

Ce que j’en retiens toutefois, c’est la similitude des comportements des humains quel que soit l’endroit où il habite sur cette terre durant les périodes de guerre et d’occupation du territoire par des troupes étrangères. Serviles, résistants, indifférents, les préoccupations alimentaires quotidiennes sont souvent mises en avant pour expliquer tel ou tel comportement, mais les esprits éclairés, les lettrés ont cette faculté de réflexion qui leur permettent de prendre des positions conformes à leurs idéaux.

Enfin, j’y ai appris que depuis le début du XXe siècle, la Chine s’était débarrassée de ses empereurs et avait promulguée une république. Les traditions multiséculaires sont restées ancrées dans l’esprit des habitants et le rôle de la femme n’y est pas valorisée au contraire.

Commenter  J’apprécie          10
Les tambours

Ce qu'il y a de bien quand on n'a pas la télé, pas la possibilité de sortir acheter de nouveaux livres et du temps pour rester au lit, c'est qu'il y a toujours un ou deux livres qui traînent, font de l’œil...

Celui-ci a rejoint mon immense pile à lire à la fin d'une brocante où un bibliophile amoureux de littérature chinoise et indienne bradait les ouvrages d'une bibliothèque de rêve.



Comme d'habitude lorsqu'une histoire me happe, j'ai embarqué, je me suis plongée dans cet univers pour en sortir à regret le temps de vaquer aux tâches quotidiennes...

J'ai suivi cette famille sans jamais pester contre le frère ou l'épouse qui, de notre point de vue, méritaient bien plus qu'un coup de pied au C...



C'est là que résident le talent et la magie de cette écriture : j'ai oublié vivre en France en 2020... J'ai vibré au son des tambours !



J'ai adoré et aussitôt prêté, conseillé ce roman dont le héros n'est pas cet homme courageux, pugnace.

C'est l'art, l'amour de son art et la capacité à toujours aller de l'avant au nom de cet art ancestral, essentiel.
Commenter  J’apprécie          10
Histoire de ma vie

Une histoire courte mais riche qui nous plonge dans l'histoire d'un homme qui fait tout ce qu'il peut, sans ménager ses efforts, pour survivre et avancer malgré les difficultés et la pauvreté omniprésente. J'ai trouvé le début très intéressant et j'ai beaucoup découvert sur le métier de "colleur" et les rites funéraires en Chine. J'ai toutefois trouvé ses péripéties dans la police un peu répétitives. J'aurais préféré qu'on s'intéresse un peu plus au quotidien du personnage, notamment en tant que père de famille laissé seul pour s'occuper de ses enfants (à part son manque de moyens pour les scolariser, le sujet de ses enfants est très peu abordé). Cela reste une bonne découverte.
Commenter  J’apprécie          10
Quatre générations sous un même toit, tome 1

Cette ouvrage de Lao She est la première des trois parties de son roman fleuve quatre générations sous le même toit.

Cette histoire nous relate la vie quotidienne d'un petit quartier populaire traditionnel pékinois, sous l'occupation japonaise.

Ces bribes de vie quotidiennes nous font osciller entre les points de vue de chacun et nous attacher à ces personnages si simples et somme toute si humain, que chacun pourrait y reconnaître ses voisins et son entourage.

On y sent la vibrante admiration de l'auteur pour Pékin, appelée Peiping et sa profonde tristesse de l'avoir vu souffrir sous l'occupation japonaise.

L'écriture est fine pour porter des mots forts qui ne laissent pas indifférents.
Commenter  J’apprécie          10
La cage entrebâillée

En 1930, en Chine, est promulguée une loi en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette loi prévoyait notamment le droit a la demande de divorce par les femmes. La Cage entrebâillée, de Lao She, se situe juste après l’adoption de cette loi. Les femmes, souvent victimes de mariages arrangés avant cette période, en profitent pour récupérer leur indépendance. Un bon livre sur le XXème siècle chinois, sans qu’il ne soit question de la révolution culturelle ou du grand bond en avant, ça fait quand même plaisir.
Lien : https://verslestenlivre.word..
Commenter  J’apprécie          10
L'enfant du Nouvel An

autobiographie qui nous fait découvrir un pan de la société chinoise au travers de scénettes de la vie quotidienne avec humour et dérision.
Commenter  J’apprécie          10
Quatre générations sous un même toit, tome 1

Quand on voit clairement que quels que soient les lieus ou les époques, les réactions face à l'oppression restent les mêmes. Des résistants aux collaborateurs avérés, de ceux qui se roulent en boule en attendant que passe l'orage à ceux qui enchaînent les combines, de ceux qui gardent leur dignité dans la faim à ceux qui tombent comme des mouches... L'humanité en somme. Restera à jamais dans ma mémoire l'image de cette femme japonaise honteuse des exactions commises par les soldats de son pays sur la population chinoise désarmée.
Commenter  J’apprécie          10
Quatre générations sous un même toit, tome 1

On m'avait dit des choses sur les écoles. On m'avait dit "Tu n'auras pas une minute à toi". Alors, forcément, quand on n'a déjà pas une minute à soi, ça fait rire. Mais en fait, le pire, c'est qu'ils n'avaient pas tort.







Après trois semaines de folie, j'espère pouvoir souffler cette semaine. En espérant ne pas tomber de fatigue (je n'ai pas beaucoup dormi ces quatre dernières nuits ! A raison de 4 ou 5 heures à chaque fois... mais ça valait largement le coup :-)







Et même que ce week-end j'ai fait vingt heures de car, que j'ai vu la mer et qu'il a fait beau !!





Bref, ce n'était pas le sujet de mon post ! Je suis tombée par hasard dans ma librairie préférée (la Fnac rue de Rennes !) sur Quatre générations sous un même toit, de Lao She. C'est une trilogie et je viens de finir le premier (703 pages tout de même, rien que pour le premier tome !!). Je suis tombée sous le charme ! D'ailleurs, quand j'ai acheté ce livre, la caissière n'arrivait pas à trouver ses mots pour me dire combien ce livre était bien et que j'avais de la chance de me lancer dans ce livre !







L'histoire : On suit la vie des habitants d'une ruelle de Pekin, en 1937 (ce n'est pas dit explicitement je crois, mais c'est dans ces eaux-là), lors de l'invasion de la Chine par les Japonais. On découvre particulièrement la vie de la famille Qi, qui compte, comme l'indique le titre, quatre générations (de l'arrière-grand-père aux enfants). On voit comment certains sont manipulés par leurs conjointes et comment l'appel du pouvoir en rend d'autres aveugles.





J'ai beaucoup aimé et j'ai commencé le second tome tout à l'heure. Le nombre de pages n'est pas un obstacle, ça se lit tout seul :-)
Commenter  J’apprécie          10
La philosophie de Lao Zhang

La philosophie de Lao Zhang est le premier roman de Lao She (1899-1966). Il l'a écrit en 1926, deux ans après son arrivée à Londres. Le regard qu'il porte sur le pays de son enfance est sans concession, il critique et dénonce tour à tour, la condition des femmes chinoises, l’attitude des fonctionnaires et de ceux qui détiennent le pouvoir ainsi que l’absence de véritable justice.



Je me suis bien amusé en lisant ce livre, Lao Zhang en maître d'école cynique et calculateur porte sur son dos une telle caricature de l'avare que le pauvre devient avec ses petites manigances bien comique aux yeux du lecteur. C'est un condensé de tous les défauts que l'on associe habituellement à ce trait de caractère. Il est tout à la fois l'avare de Molière, Don Salluste (Louis de Funès) de la Folie des grandeurs associé à un petit bout de Picsou.

Cependant ce livre est bien plus que l'histoire d'une caricature, c'est également une plongée au sein de la société chinoise du début du siècle. On fait irruption en plein cœur d'une époque troublée où fait rage un important conflit entre le respect de la tradition et le souffle de la modernité; les générations s'affrontent pour vivre leur futur. Ce livre est un mélange quasi parfait en deux dimensions, l' apparente légèreté de l'écriture et de l'histoire cachant par derrière elles un propos plus profond. J'aime beaucoup ces livres à deux facettes et qui me font rire.



Une bonne lecture plaisir, détente et amusement garanti, si toutefois on a l'esprit ouvert et surtout si on arrive à mettre de côté notre vision d'occidental du XXIème...
Commenter  J’apprécie          10
Messieurs Ma, père et fils

Une histoire qui prouve que l'immigration n'est pas toujours bien vécue, que les préjugés demeurent bien trop vivants dans la société londonienne.
Commenter  J’apprécie          10
Messieurs Ma, père et fils

Londres, années 20. Les tribulations de deux Chinois - Messieurs Ma père et fils - sont contées par Lao She avec un humour féroce et sans doute bien informé, puisque lui même y séjourna de 1924 à 1929.
Commenter  J’apprécie          10
Le pousse-pousse

En ce moment, je traverse une zone de turbulences au niveau de mes lectures car aucun roman n'arrive à me satisfaire pleinement.

J'ai trouvé que l'auteur racontait cette histoire avec du détachement, sans y mettre ni engagement ni passion. Les faits sont bruts, ce qui entraîne une certaine distance avec le personnage principal. Et pourtant, notre héros est à plaindre : fraîchement débarqué de la campagne, Siang-Tse rêve de posséder son propre pousse à force de travail acharné et d'honnêteté. Plein d'ardeur et de bonnes résolutions, il se heurte aux dures réalités de la vie urbaine où l'attendent la misère, les arnaqueurs en tout genre mais aussi la malchance. Ce personnage m'a fait de la peine, mais je lui reproche son côté naïf et entêté, qui va contribuer à sa perte.

Ce récit est aussi l'occasion pour l'auteur de nous entraîner dans l'ambiance du Pékin des années 20-30, où il nous décrit la vie des gens modestes comme les loueurs de pousse-pousse, les rickshaws boys et les prostituées. Il y décrit la pauvreté des masses qui lutte quotidiennement pour leur survie c'est-à-dire pouvoir manger un bol de riz, le mépris des riches et des puissants qui exploitent encore plus les pauvres, la saleté des bidonvilles où s'entassent des familles entières…

Le style d'écriture est léger, simple mais agréable, sans trop de fioritures ni de descriptions qui alourdissent le récit. C'est une histoire triste et pessimiste, qui laisse un arrière-goût amer, puisqu'au final, on se rend compte que l'honnêteté - du moins celui de Siang-Tse - ne sert à rien mis à part l'entraîner dans la pire des déchéances.

Je vous conseille d'éviter ce livre si vous êtes déprimé. Sinon à découvrir quand même vu qu'il est court.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
Commenter  J’apprécie          10
Quatre générations sous un même toit, tome 1

La Chine vue de l'intérieur, par ses habitants, et particulièrement ceux d'une même famille.4 volumes incontournables pour qui veut connaitre l'histoire vécue de la Chine. Tres réaliste, parfois très dur.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lao She (1066)Voir plus

Quiz Voir plus

Des animaux et des chansons (2)

Mais ça fait ces cinquante lieues Dans une nuit à queue leu leu Dès que ça flaire une ripaille De morts sur un champ de bataille Dès que la peur hante les rues Les loups s'en viennent la nuit venue, alors ?

Gérard Manset
Georges Brassens
Pierre Perret
Serge Reggiani

8 questions
52 lecteurs ont répondu
Thèmes : chanson française , animaux , interprète , musiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}