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Critiques de Lars Saabye Christensen (35)
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Herman

"Herman" roman de Lars Saabye Christensen, romancier et poète norvégien entre autre, récompensé en 1988 par le prix de la Critique.



"Herman" prénom de ce jeune garçon de 11 ans, dans la Norvège des années 60, fils unique, plein d'imagination et de questionnement, "des pensées par milliers sourdant" dans son esprit "même quand la lampe est allumée". Un jeune garçon vivant dans son monde, moqué par ses camarades et ses professeurs. Avant qu'une maladie rare entraînant la chute de ses cheveux ne fasse naître de la pitié chez son entourage. Un jeune garçon au caractère bien trempé, faisant preuve d'une certaine clairvoyance, de repartie et d'humour.



Des traits d'humour qui n'ont pas manquer de me faire sourire de temps à autre malgré cet univers particulier, le monde vu par les yeux d'un enfant. Un style d'écriture parfois déstabilisant, qui fait d'Herman un garçon très attachant et d'Herman, le roman, un livre plaisant à lire sans être pour ma part exceptionnel.
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Obsèques

Jai abandonné, je l'avoue à moitié chemin...trop de verbiage, trop d'images, trop de fantasmes, trop de tout sans but ni signification... Soporifique et rasoir. Trop long aussi. Bbref, moi, je n'aime pas mais il trouvera sûrement des adeptes.
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Beatles

Grand et générationnel...
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Le modèle

Plutôt une déception,assez sévère au demeurant que ma deuxième incursion chez Lars Saabye Christensen,après le si passionnant Beatles.Vingt ans séparent les deux livres et certains considéreront sûrement que Le modèle souffre moins de scories en brassant une histoire somme toute simple et dans le thème et dans le temps.A cinquante ans Peter,peintre célèbre mais un peu en perte de vitesse,se voit diagnostiquer une cécité prochaine.Et ce à l'aube d'une nouvelle exposition dont son galeriste Ben attend beaucoup.Sa femme et sa fille suscitent chez lui plus d'incompréhension que de complicité.Enfin le hasard le met en présence d'un ami d'enfance,ophtalmologue,aux pratiques pour le moins curieuses.Quelques mois avant l'échéance obscure Peter retrouvera-t-il le souffle créateur in extremis en faisant le portrait de sa fille par exemple?



J'ai eu du mal à m'intéresser vraiment aux atermoiements de Peter.Les portraits me semblent insuffisamment fouillés, particulièrement ceux de Ben et de Thomas l'ami retrouvé,plutôt malsain.Qualifié de roman faustien,ce qui est bien pratique dès qu'un personnage regarde son âge en face et se décide à ne pas l'accepter,quitte à prendre les chemins les plus douteux,Le modèle s'englue dans des considérations morales un peu à rebrousse-poil.Hélène l'épouse est dans le théâtre et le cousinage d'Ibsen est souvent évoqué.Hélas pour moi je connais trop mal l'oeuvre du grand dramaturge norvégien pour y trouver mon compte. Christensen est-il devenu à Oslo une sorte d'institution lui aussi?Il semble qu'il soit très apprécié en Scandinavie, romancier, dramaturge, poète ,scénariste, traducteur,parolier,etc...Vous pouvez vous plonger dans cette sorte d'interrogation sur la création artistique.C'est comme

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Obsèques

Je vais dévoiler la dernière partie de ce livre.Quelle mouche m'a donc piqué?Je n'ai jamais fait ça mais la lecture du roman Obsèques est une aventure qui a pris pas mal de temps de ma précieuse vie.Les lecteurs, rares, de Lars Saabye Christensen, enfin les éventuels lecteurs ont le droit de savoir.J'ai acheté ce livre parce que cet auteur norvégien m'a séduit avec Beatles et un peu moins avec Le modèle,Liverposlo ,Tableaux d'une exposition .La couverture m'avait aussi bien plu,Magical mystery tour oblige et les chapitres nommés comme des chansons des Beatles.C'est sûr,j'allais me régaler.Mais voilà,les choses n'ont pas été aussi simples.



Sur 412 pages,280 environ m'ont considérablement fatigué.Kim est mort à 50 ans dans un hôtel du Nord norvégien,ce qui fait pas mal de nords et explique que j'ai perdu le mien un bon moment.Kim Karlsen est donc mort,mais il ne se souvient de rien. Non, suivez s'il vous plait.Il faut vous dire que la lecture de Beatles,remontant à trois ans,j'avais oublié que Kim était l'un des quatre membres du groupe rock héros de ce génial roman.Déjà là,je vous aide un peu,bande de veinards.Les deux premiers tiers du livre, Christensen les a voulus ainsi,très oniriques,surréalistes,comme le furent les Beatles de I'm the walrus ou Strawberry fields forever.Alice et Lewis Carroll ne sont pas loin non plus.Plus ahurissant encore,Kim aurait volé un diplôme décerné au cinéma de cettre ville du Nord très nordique,lequel diplôme récompensait la meilleure recette mondiale des entrées du film La mélodie du bonheur.Attention,j'en vois qui ne vont pas finir cet article pourtant limpide.



Le mode est farfelu,parfaitement hermétique par instants,mais peut-être ai-je dormi un peu.Mais sûrement vous avez mieux à faire,vous ennuierais-je?J'abrège."Arrivé à la moitié du parcours le funambule s'aperçut que le fil n'allait pas plus loin".Cette citation superbe sera ce que j'ai essentiellement retenu des deux premers tiers d'Obsèques.Ne faites pas cette tête d'enterrement, j'ai bientôt terminé.Après ces heures de lectures,hachées menues à raison de trois pages ici,quatre pages là,on en vient aux funérailles,de belles funérailles sous la pluie avec très peu de gens,une ex-épouse,une fille que Kim avait un peu oubliée,un ancien copain gauchiste puis dealer,puis clochard.Et surtout Seb,Olaf et Gunnar les three restant ce ces Fab Four norvégiens,héros du livre Beatles,abondamment cité.Laborieusement retrouvés dans leurs activités de sexagénaires,bien loin de Sergeant Pepper's,bien las,l'un vaguement fonctionnaire archéologue,l'autre prof ayant depuis lontemps perdu ses cheveux,le troisième sourd,qui lutte contre l'obésité.Fringant,tout ça.



130 pages très belles,de celles,rares,où j'ai l'impression de faire partie d'un bouquin,d'être partie prenante de ce cimetière sous la pluie,tant ces personnages paraissent vivants,tellement humains et pathétiques,auxquels je m'étais déjà pas mal identifié dans Beatles.Il y a des livres dont le tiers valent mieux que cinq tomes entiers d'autres.Obsèques m'a bien sûr inspiré pour Riff ultime, dernière livraison de Des plumes,une histoire d'Olivia. Cessons de persifler,lire Obsèques si on n'a pas lu Beatles, c'est un peu compliqué.Si on l'a lu c'est juste un peu plus simple,pas beaucoup.Mais avec un peu de fantaisie,celle de The fool on the hill,ça vaut le coup.

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Le Demi-frère

Saga familiale Norvégienne dont l'action principale se passe dans les années 50 après la guerre - Histoire d'une famille narrée par un des enfant Barnum que l'on voit grandir jusqu'à l'âge adulte. Deux vies deux visions totalement différentes entre les deux frères portant un regard critique sur la famille et la société. Récit poignant, tragique, touchant et aussi comique par le regard critique et vrai de l'adolescent - souvent désabusé mais optimiste aussi. A lire pour la beauté de l'écriture l'analyse psychologique des personnages et des états d'âme
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Herman

Norvège, 1960. Herman, 11 ans, apprend qu'il souffre d'une maladie rare et qu'il va perdre ses cheveux. Pas facile, à cet âge-là, d'accepter de devenir différent des autres, même quand on a, comme Herman, du caractère et de la ressource ! Racontée avec sobriété mais aussi humour et poésie, cette histoire poignante ne laisse pas indifférent.
Lien : http://www.reseau-colibris.fr
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Herman

Une enfance pleine de questionnements et de réponses amusantes à lire absolument
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Beatles

L'histoire est très bien, et l'on suit l'adolescence de nos quatre héros (fan des Beatles) mais trop de longueurs..... On se perd malheureusement dans cette "énorme pavé".
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Le modèle

Peter Wihl est un peintre norvégien reconnu. Il prépare sa prochaine exposition qui est prévue pour le jour même de ses cinquante ans, mais se sent stressé, harcelé presque par son agent. Il a un mal fou à peindre, ses toiles n'arrivent pas à se concrétiser comme il les voudrait, il passe de l'une à l'autre, mais les douze toiles, sur leur chevalet, restent inachevées, en attente sans qu'il lui soit possible d'y mettre la touche de pinceau finale.



C'est qu'il doit se renouveler, ce peintre, car le public et la critique l'attendent au tournant, ou tout du moins c'est ainsi qu'il le ressent. Il doit faire évoluer sa peinture tout en y laissant sa "patte" et ne peut pas se permettre de faire la même chose que les corps morcelés qui avaient fait le succès de sa première exposition (Amputations), ni bien sûr moins bien.



Dans cet état d'esprit déjà fiévreux, la mini attaque dont il est victime dans son atelier, et qui le laisse inconscient sur le sol, lui fait envisager le pire, concrétisé bientôt par un diagnostic médical implacable : il va devenir aveugle, sans aucune chance de rémission ou d'arrêt du processus.



Suite sur Les lectures de Lili


Lien : http://liliba.canalblog.com
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Le Demi-frère

Un très bon roman qui n'a pas de longueur excessive pour sa taille (800 pages).L'histoire est captivante et tient en haleine de bout en bout.Le dépaysement est assure et c'est un plaisir de suivre ces aventures tout au long du livre.On assiste ici à un feu d'artifice imaginatif pour notre plus grand bonheur.
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Obsèques

Prenons en exemple les pages 104 et 105 de ce roman : le nom de Kim Karlsen y apparait 8 fois. Si j'extrapole sur les 315 pages restantes, je vais devoir lire ce nom encore 1240 fois.

412 + 8 + 1240 = 1660

Qui aura le courage de démontrer que ce calcul de probabilités est fantaisiste ?..........



.......Loin de moi l'idée d'imposer la lecture de ce livre, je suis donc allé jusqu'au bout par la voie rapide en me contentant de compter les Kim Carlsen. J'en conclus que : qu'il soit bon ou mauvais un roman n'est pas un calcul de probabilités.

Néanmoins, de la page 9 à la 199, j'en ai compté 468 ce qui donne une moyenne de plus de 2,4 fois par page. Ensuite , il disparait progressivement au bénéfice de simples Kim (plus familier) ou d'autres prénoms de la famille Karlsen.

Le gouvernement de Corée du nord songerait à autoriser la sortie du livre à la condition de pouvoir changer le patronyme en question.



Cette lecture, c'était juste : A day in the life
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Beatles

Les aventures de quatre garçons dans le vent enfin pas les vrais. Eux ils s'appellent Kim, Seb, Gunnar et Ola, ils sont norvégiens et fans de John, Paul, Ringo et Georges de Liverpool. On les suit de dix à vingt ans en plein apprentissage de la vie... Sympa et très drôle par moment ! A lire en écoutant Bob, Jim et les autres.
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Herman

J'ai eu du mal à le lire, un personnage détonnant qui ne m'a pas emballé. Un enfant à part qui m'a laissé dubitative sans me toucher.
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Sur la touche

Lecture jeune, n°125 - Pourquoi Otto est-il toujours « sur la touche », du côté de ceux qui ne jouent pas, qui n’ont même pas le mérite d’être perdants ? Au foot, comme dans son parcours quotidien, il mène une existence transparente. Sa seule participation consiste à faire laver les maillots de l’équipe par sa mère. Lars Christensen propose un roman empreint de tristesse avec ce portrait d’une enfance en Norvège, dans les années 1960. Otto, lui, semble tout rater : l’épisode de son invitation à un anniversaire huppé oscille entre burlesque et pitoyable. Mais il pourrait peut-être tenter sa chance dans l’équipe… Au lecteur de choisir une fin. Fortement distanciée, la narration s’écarte délibérément de toute identification … Le lecteur s’attache pourtant au jeune Otto, antihéros d’un roman qui suscite la pitié, sans se départir d’un certain humour, notamment pour narrer des péripéties dérisoires. Un livre triste et drôle à la fois, qui n’accrochera pas avec tous les publics. Mais à recommander aux âmes sensibles de tout âge. Cécile Robin Lapeyre
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