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Critiques de Laura Zuccheri (61)
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Retour sur Belzagor, tome 1

J'ai franchement bien aimé ce retour sur Belzagor qui nous entraîne aux confis de la galaxie dans un monde ayant subi une décolonisation avec un anti-héros en quête de rédemption après une lourde faute commise que l'on ignore encore.



On retrouve la dessinatrice de l'excellente série "Les Epées de verre" ainsi que le scénariste de la série "Mille Visages" ou "Mandalay" qui m'avait bien plu. Je perçois une certaine maturité dans le graphisme mais également dans le récit. C'est une aventure qui se rapproche beaucoup des mondes d'Aldebaran de Léo grâce aux bestiaires. Il y a également un côté assez exotique qui assure un dépaysement garantie. Les auteurs ont véritablement bien assuré dans leur domaine respectif.



Les thèmes sont connus (préjugés raciaux, décolonisation, écologie...) mais c'est traité de manière assez efficace. Par ailleurs, il y a un déroulé des faits assez dynamique qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seule minute dans cette faune et flore assez riche.



Je serai en tout cas le premier aviseur à décerner le 4 étoiles bien mérité et évidemment, cela n'engage que moi. Oui, c'est de la très bonne science-fiction adapté d'un chef d'oeuvre encore américain. On en redemande !



Suite au second tome



Mon impression première se confirme suite à un tome qui fait la part belle à un rite assez monstrueux dans tous les sens du terme. Cette fois-ci, on va réellement découvrir les secrets de cette planète avec ces deux races d'autochtones assez étranges. La science-fiction retrouve ses lettres de noblesse avec un récit plus intelligent qu'il n'y paraît sur fond de découverte d'un nouveau monde.
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Superbement réalisé ! Les dessins sont magnifiques et travaillés, l'histoire crédible et très prenante, les personnages attachants (ou bien révoltants !). L'auteure a su également clore son histoire (je ne m'attendais pas du tout à cette fin, mais elle m'a plu!).
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Les épées de verre - Intégrale

Les épées de verre reflètent parfaitement le type d'histoire d'héroïc fantasy que j'aime bien lire. La particularité qui fait que cette série semble sortir du lot malgré un scénario assez banal est la qualité du dessin qui verse dans l'élégance. C'est purement époustouflant notamment au niveau des couleurs qui donnent de la profondeur aux décors et mettent en avant les personnages. Par exemple, nous savons que le visage est la partie la plus expressive du corps humain. La réussite de tout personnage se mesure à l'habileté déployée par la dessinatrice pour rendre le visage vivant. Or, en l'espèce, c'est un succès incontestable.



La puissance d'inspiration, le dessin dynamique et la fluidité de la mise en cases contribuent fortement à la réussite de cette série déjà très remarquée par les vrais bdphiles. Celle-ci semble apporter un souffle nouveau par son graphisme somptueux et ses cadrages audacieux. On espère juste que le scénario restera cohérent et montera peut-être d'un cran au prochain tome. Il y a des choses si prévisibles qui se profilent à l'horizon. Gageons que l'auteur nous réserve quelques surprises.



Le second tome confirme la bonne impression laissée dans le premier chapitre. On regrettera simplement un écart de parution de près de 2 ans ce qui est actuellement énorme pour suivre une histoire. Le récit se concentre autour d’une ville au pied d’un gigantesque marais. Il y a un changement complet d’ambiance après la forêt. Il est dommage que le méchant soit réellement très vilain alors qu’il a été jadis le meilleur ami du gentil de l’histoire. Ce n’est guère crédible. Un peu moins de manichéisme aurait été souhaitable. Cela aurait donné une certaine épaisseur au personnage. Pour le reste, il n’y a pas une réelle avancée de l’histoire mais cela demeure assez passionnant pour continuer l’aventure.



Le troisième tome ne tient pas toutes ses promesses quant à l'affrontement concernant notre héroïne avec celui qui a tué son père. A la fin de cet avant-dernier tome, on se retrouve avec deux épées sur quatre et le monde qui reste à sauver. Bref, on attend de voir ce que va donner le final. L'univers créé reste toujours d'une beauté époustouflante et le plaisir est toujours présent.



Le dernier tome nous entraîne dans un autre univers proche de la forêt ainsi que celui du monde des glaces. Il restait deux épées à trouver. L'histoire s'accélère. On voit apparaître le rival de Miklos dans les derniers rebondissements. Le visuel reste toujours de toute beauté avec des planches époustouflantes. Une mention spéciale également pour les couleurs. Le final sera un peu surprenant mais dans le bon sens du terme car c'est la hauteur de nos attentes. J'ai véritablement aimé cette saga d'héroïc fantasy.



Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 3.5/5 - Note Globale: 4/5
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Lu en ligne grâce à BD Fugue et son opération “Journal des Confinés”.

Un album de science-fiction médiévale qui est le premier d'une série de 4. Comme d'habitude, le premier tome sert à mettre en place l'époque, les personnages, l'intrigue et ne se termine que sur un point d'interrogation…

C'est plutôt bien dessiné, le scénario peine à se délier mais d'emblée l'héroïne ”Yama” est attachante. Caractère bien trempé elle fait penser à “Mulan” et n'aura de cesse que de venger la mort de son père et l'enlèvement de sa mère. On pensera aussi aux premiers tomes de la saga ”La Quête de l'oiseau du temps”, mais avec un dessin plus léger aux couleurs moins chargées. Jolie découverte pour un large public.
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Retour sur Belzagor, tome 1

Cette bande dessinée est adaptée d'un roman de Robert Silverberg « Les Profondeurs de la terre » et pour le moment les éditions Humanoïdes n'ont sorti que le premier tome. L'action se passe sur une planète Belzagor et sur une période de 18 ans. le personnage principal s'appelle Gundersen : on apprend qu'il est venu travailler sur cette planète à l'époque où celle-ci était une colonie terrienne jusque à ce que les autorités comprennent que les espèces sur place étaient intelligentes. Et quand l'histoire commence, Gundersen revient avec un couple de scientifiques bien décidés à observer dans le plus grand des secrets une cérémonie interdite aux humains où des Nildoror renaîtraient. Le retour de Gundersen sur cette planète fait resurgir des souvenirs pas toujours agréables pour lui et l'amène à retrouver des individus qu'il aurait aimé laisser derrière lui : Kurtz son ancien responsable, un fou à lier, la femme de ce dernier qui fut sa maîtresse… Tandis qu'il se dirige vers le pays des Brumes en compagnie des Wingate, Gundersen se sent de plus en plus fébrile. Et il va falloir attendre pour la suite ! Pour le moment l'atmosphère futuriste et fantastique m'a plu, plus que l'histoire en elle-même. Je ne connais pas le roman de Siverberg mais je suppose que l'arrivée dans le pays des Brumes va déclencher une série d'événements dont aucun des personnages ne reviendra indemne. C'est donc difficile de donner un avis tranché sur un tome sans avoir la suite même si pour l'instant c'est prometteur. Ceci dit si je devais comparer, je dirais que je préfère honnêtement l'univers de Léo qui a créé les séries « Aldebaran », « Beltégeuse » et « Retour sur Antarès » d'ailleurs la flore et la faune dépeintes dans Belzagor me rappellent celles que l'on trouve dans les trois séries déjà citées. le dessin de Laura Zuccheri met en valeur cette nature somptueuse tout autant que mystérieuse et ces deux peuples – les Nildoror et les Sulidoror- fascinent autant qu'ils interrogent . A suivre donc.
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Offre de lecture gratuite via BDFugue. Le graphisme de cette BD est sublime, j'ai eu parfois l'impression de voir un film d'animation avec les différents plans quand Yama court dans la forêt. Une BD fantasy avec un scénario classique mais si bien réalisé que le classique est mis de côté. J'ai été conquise par cette belle lecture et ai hâte de me trouver la suite dans les mois à venir :)
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Tex : Romanzi a Fumetti. 16, Pearl

Pearl.

Pearl Hart, adolescente romantique douée au tir, quitte son Ontario natal pour tenter sa chance en Arizona mais seule sa beauté est monnayable dans le monde rude de l'Ouest. Elle décide de s'associer à un jeune homme, joueur et joli cœur, pour détrousser les diligences. Pearl déclenche les foudres de la loi et sa tête est mise à prix.

Autant l'avouer d'emblée, Mauro Boselli a raté son sujet et c'est rarissime chez ce scénariste chevronné. L'album est centré sur la jeune femme et sa vie est presque une non aventure. Les rangers sont relégués dans les marges du récit. Le dessin de Laura Zuccheri est lui aussi un peu fadouille. En multipliant les cases, elle émiette le récit et réduit une épopée en poses et en minauderies. L'album cartonné en couleur se lit mais il n'a pas la même saveur que d'habitude.
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Tex, tome 34 : Doc !

Doc !

Reprenant la légende de ‘Doc’ Holliday (1851-1887), dentiste catarrheux, joueur invétéré et pistoléro emporté, le talentueux scénariste Mauro Boselli introduit habilement l’intervention des rangers Tex Willer et Kit Carson dans l’histoire mythique de l’Ouest américain. La dessinatrice italienne Laura Zuccheri (née en 1971), davantage connue en France pour la série « Retour sur Belzagor », peintre et illustratrice hors pair, s’attelle avec aisance et fluidité à la lourde charge consistant à poursuivre la saga de Tex Willer sans mollir ni faillir. Au vu des 240 pages grand format du Tex Spécial, tant attendu chaque année par les aficionados, le pari est réussi.

Dans le village fantôme de Trail’s End, au Nouveau-Mexique, débarquent trois cowboys promptement expédiés ad patres malgré leurs airs de durs à cuire et de pistoléros aguerris. Le leader du trio, Harry Vaughn va être torturé à mort avec des instruments de dentiste par un mystérieux tortionnaire. Appelés en renfort par le shérif local, Tex Willer et Kit Carson relèvent les traces du carnage. Tex reconstitue à partir des indices le déroulement du drame qui semble accuser Doc Holliday, dentiste de profession qui a participé à la fusillade d'O.K. Corral en compagnie du marshal Wyatt Earp, à Tombstone, en Arizona où le gang des cowboys a été décimé. Se sachant sur la sellette, Doc Holliday prend la poudre d’escampette, délaissant son amante Kate Elder bien décidée à collaborer avec les rangers afin de retrouver Holliday en espérant l’innocenter et le sauver des griffes du gang des cowboys et d’un tireur d’élite infaillible armé d’une winchester longue portée.

La difficulté scénaristique consiste à mêler la fiction à la légende. En se focalisant sur Doc Holliday, les rangers se trouvent rejetés dans l’ombre du récit. Ce n’est que dans les soixante dernières pages quand Tex Willer, Kit Carson et Doc Holliday se rencontrent enfin que l’histoire prend totalement corps, entraînant les personnages dans un déroulement commun, recentré et explosif. La dessinatrice a parfaitement intégré le cahier des charges de la série, se permettant d’ajouter une charge sensuelle dans la représentation de Kate Elder, du trop rarement vu dans la série.
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Retour sur Belzagor, tome 1

Je ne résiste jamais au plaisir de visiter une nouvelle planète et en plus, c’est la talentueuse Laura Zuccheri qui s’occupe des illustrations alors je n’avais pas d’autre choix que de lire ce « Retour sur Belzagor ». Dans ce premier album, Eddie Gundersen accompagne un couple de scientifiques qui désirent mieux connaître les deux espèces intelligentes qui peuplent ce monde. Parallèlement, le passé trouble du héros nous est dévoilé petit à petit. Gundersen a laissé ici voilà plusieurs années des conflits non résolus, la femme de sa vie et des secrets encore mystérieux pour nous. Un bon album de science-fiction qui doit beaucoup au roman de Silverberg et aux dessins de Laura Zuccheri. J’attends la suite avec impatience.
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Retour sur Belzagor, tome 2

Sur Belzagor, après la décolonisation des exoplanètes survenue une vingtaine d’années plus tôt, la cohabitation se passe paisiblement entre humains et peuples autochtones intelligents, les Nildoror, sortes de pachydermes vaguement anthropomorphes et les Sulidoror, géants simiesques mutiques. L’ancien responsable colonial Gundersen reviens de son « exil » sur Terre et semble désireux de régler des comptes avec des évènements survenus dans sa jeunesse sur ce qu’on appelait alors Terre de Holman. Embauché par des ethnologues il va diriger une expédition secrète vers le sanctuaire sacré de la « Renaissance » qui va dévoiler des secrets enfouis sur cette planète très particulière.



Ce que l’on peut dire de ce double album c’est que le choix de communication de l’éditeur est celui du moindre risque. Qu’il s’agisse du titre, du type de dessins et jusqu’à la typo de couverture, tout semble pensé pour attirer les nombreux lecteurs de la série iconique de SF planétaire, Aldébaran et ses suites (de l’auteur Léo). L’on peut comprendre ce parti pris puisque de vraies similitudes existent entre ces deux univers et que les ouvrages de Léo ont plutôt bonne réputation. Personnellement je n’ai jamais accroché… et pourtant, je dois dire que Belzegor m’a pleinement happé et est pour moi l’une des meilleures séries BD de SF depuis quelques années!



Il faut dire que le matériau d’origine est riche et a inspiré pas mal d’auteurs depuis les années 70 (et notamment le Piège sur Zarkass de Yann et Cassegrain, là aussi adaptation, de l’auteur français de SF Stephan Wul cette fois et antérieur à l’ouvrage de Silverberg – j’avais moyennement aimé). Les thèmes de la décolonisation, de la découverte ethnologique des peuplades autochtones, du respect de l’autre, des expériences mystiques ou encore de la communion avec la Nature, sont des thèmes classiques du Planet Opera (déjà dans le chef d’œuvre Dune). Ici les auteurs ont fait un remarquable travail préparatoire de développement crédible (visuellement et fonctionnellement) des créatures, flore et matériels du futur. Le design de Zuccheri parvient à éviter le ridicule que l’esthétique de la SF 70’s a pu parfois développer. La planète qui se dévoile à nos yeux est fascinante et réaliste, imaginative sans que l’on se contente de simples extrapolations de créatures terriennes. C’est un véritable plaisir que de découvrir une planète fonctionnelle et originale, comme l’avait été la visite sur Pandora à la sortie d’Avatar. Je constate années après années combien l’existence d’un univers hors-champ complexe et développé fait énormément à la réussite d’une BD. C’est le principal intérêt et la grande force de cette série de « SF ethnologique ».



Si la relation entre les deux ethnologues peut paraître un peu cliché (le couple en crise renouant les liens en expédition), l’ensemble des personnages est intéressant et le mystère du fonctionnement des indigènes dure tout au long des albums de façon très efficace. L’on progresse dans l’intrigue, lentement comme un voyage à dos d’éléphant, mais résolument, ce qui donne une vraie satisfaction de lecteur. Des bribes d’informations, parfois brutales, sont disséminées entre les aller-retours de l’histoire, ce qui maintient la tension. Dans une histoire linéaire (l’aboutissement connu est la cérémonie de la Renaissance) le dénouement est plus important que jamais. Ici les auteurs retombent sur leurs pieds… peut-être un peu rapidement, mais cela reste cohérent, intéressant, bien mené. L’éditeur mène une campagne de communication importante car il sait que cette série est de grande qualité. Elle aurait pu disposer d’un public encore plus large. Personnellement je suivrais ces deux auteurs qui sont une vraie découverte et notamment le cycle des épées de verre dont les quelques visuels que j’ai vu laissent entrevoir du très bon.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Retour sur Belzagor, tome 1

Merci aux Humanoïdes associés et à Babelio pour l'envoi de cette bande dessinée. Et je suis désolé d'écrire ma critique si tard. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de Robert Silverberg.



Edmund Gundersen, vétéran de la colonisation de Holman, revient sur cette planète pour accompagner un couple de scientifiques. Ceux-ci veulent étudier une cérémonie secrète des Nildoror, peuple locale. Or la planète a obtenu une semi-indépendance, et les choses ont changé depuis le premier séjour de Gundersen. Les peuples locaux principaux - les Nildoror, pachydermes pouvant se tenir sur deux pattes, et les Sulidoror, géants apparemment amorphes - autrefois divisés, se sont rapprochés; les humains se sentent menacés. Et le retour de Gundersen réactivent des querelles anciennes.



Celui-ci, lors son premier séjour, avait détrôné le potentat local, Kurtz, qui trafiquait une drogue local, et lui avait pris sa femme, Sheena. Cela avait entraîné le mécontentement des humains et des peuples locaux, provoquant son départ.



Les querelles anciennes - la rivalité entre Gundersen et Kurtz, son amour pour Sheena , et nouvelles - sa liaison avec la femme du couple scientifique, perturbent l'expédition. D'autant plus que Gundersen a gardé ses préjugés de colon envers les Nildoror et les Sulidoror. Principal personnage de l'histoire, celui-ci semble manipuler tout le monde. Ou plutôt, personnage assez monolithique, il ne sait pas qu'il est le jouet des peuplades locales et de son entourage humain.



L'adaptation me paraît assez figé. J'ai l' impression d'une série de scènes imposées - la rivalité de Gundersen avec son chef, sa révolte puis sa chute, son retour mêlant nostalgie et vengeance, les scènes d'amour non nécessaires.



Les dessin lui-même me paraît trop normé; tous les visages des humains se ressemblent; il ressemble trop à celui de Léo pour les "Mondes d'Aldéraban". Heureusement, comme avec Léo, il y a les races extra-terrestres, très imaginatives. Hommage en particulier aux Nildoror, éléphants très élégants dans leurs mouvements, sur quatre pattes comme sur les deux, comme dans leur sagesse.



C'est la relation entre le héros et des races extra-terrestres qu'il semblé mépriser qui me donne envie de lire le second tome.
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Yama, une petite fille vive eet espiègle, vit paisiblement avec sa mère et son père. Un jour, une épée tombe du ciel et vitrifie le rocher sacré de sa tribu. A partir de cet instant, tout va basculer pour Yama : son père va être tué par les autres habitants du village et sa mère va être enlevée par le tyran du lieu, Orland qui cherche à s’approprier l’épée. Seule à pouvoir saisir l’épée sans se transformer en statut de verre, Yama s’enfuit dans la forêt avec la ferme intention de venger ses parents.

Ce premier tome nous présente l’intrigue et les principaux personnages. Je n’ai pas l’habitude de lire des bande-dessinée d’héroïc-fantasy mais je me suis laissée emporter par cette histoire. La trame a l’air assez classique, mais cela me convient très bien. L’intrigue est amenée tout doucement, même si l’on devine qu’il va s’agir d’une quête et que Yama va devoir maîtriser son désir de vengeance pour pouvoir la mener à bien. Un petit bémol cependant, l’utilisation de flash-back casse la fluidité du récit.

Les illustrations sont assez belles, très expressives. Les « créatures » qui peuplent cette planète sont originales et étonnantes.

Je lirais le tome 2 avec plaisir et j’espère y trouver la réponse à mes questions. Un bon moment de détente.
Lien : http://hellody.canalblog.com..
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Une série d’Heroic-Fantasy relativement traditionnelle d’un point de vue scénaristique (une jeune fille dont le père a été tué et la mère enlevée, va être entraînée par un guerrier au passé trouble afin de se venger, et en parallèle retrouver 4 épées censées éviter la fin du monde…oui hein, je vous avais prévenu !) mais d’une grande richesse au niveau de son bestiaire et de son univers. Etant en plus servie par un dessin superbe, qui donne vie à ces créatures hybrides et ses paysages somptueux de fort belle façon, Les épées de verre trouve sa place au sein d’un genre pourtant surchargé. Le troisième tome est dans les bacs et la série se terminera avec le suivant.

http://bobd.over-blog.com/
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Tex Color. T. 21, La gazza ladra

La pie voleuse.

La Nouvelle-Orléans et sa fête du Mardi-gras concentre toutes les excentricités. Ses chars géants décorés sont difficiles à manœuvrer. La foule en liesse avance masquée. Kit Willer, piégé par la "Pie voleuse", Lorelai Winter, une jeune et ravissante femme dénuée de tout scrupule, atteint la ville par le fleuve, bien décidé à solder les comptes. Son père, Tex Willer et son ami Kit Carson arrivent dans la cité francophone par la voie terrestre. Les rangers pistent un dangereux psychopathe, charmeur, dévaliseur et tueur à l'arme blanche. Possesseur d'un collier de grande valeur, l'assassin cherche à le négocier et il attire l'attention de la Pie voleuse. Tout ce petit monde doit fatalement entrer en collision.

Le Tex couleur propose une histoire complète plutôt bien affûtée, riche en action et en rebondissements. Dans une foule bariolée, débridée et travestie, les malfrats et les tueurs ont les coudées franches. Si Kit Willer est un chat, souple et rusé, son père vient clore la partition d'une main ferme et définitive. Lorelai est attachante et agaçante. Même piégée, son culot la sort de situations extrêmes. Laura Zuccheri a déjà eu les honneurs de la maison en dessinant le Tex Speciale grand format. Elle récidive pour le Tex bisannuel en couleur. Dans une écurie de mustangs alpha, virils dessinateurs musculeux, elle apporte une finesse dans son jeu de hachures et une touche de sensualité dans la délicatesse des visages qui font vibrer autrement le récit.
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Les épées de verre, tome 2 : Ilango

Dans un monde où le soleil s’éteint lentement, Yama et Miklos tentent de rassembler les quatre épées de verre qui devraient mettre fin au dérèglement climatique. Devenue une guerrière redoutable suite à l’apprentissage de l’art du combat que lui a délivré Miklos, Yama se sent fin prête à affronter Orland, le mercenaire à l’origine de la destruction de son village. Pour ce faire, la jeune femme et ses compagnons se rendent à la mégapole de Karelane, où Orland est devenu chef de la milice. Coincés dans les faubourg marécageux de la cité, au milieu d’une population de misérables venus chercher refuge aux abords de la ville, ils tentent de pénétrer à l’intérieur de la forteresse.



Avec Ilango, le duo 100% féminin, composé de Sylviane Corgiat (Lune d’ombre et Elias le maudit) au scénario et de Laura Zuccheri au dessin, poursuit cette saga qui puise dans les classiques du genre héroïc-fantasy. Les éléments qui composent la quête vengeresse de cette jeune héroïne, seule à pouvoir sauver le monde de l’apocalypse, sont certes assez convenus, mais les péripéties de cette fille au caractère bien trempé sont intéressantes à suivre et le contexte pré-apocalyptique du récit est parfaitement exploité.



Alors que des flashbacks réguliers pimentaient encore le tome précédent, ce deuxième volet se veut plus linéaire et prend tout son temps pour faire découvrir la ville de Keralane et lier les destins de Yama et Ilango. Proposant un monde toujours aussi cohérent, une intrigue tout à fait maîtrisée, des personnages très attachants et un bestiaire animalier digne des Mondes d’Aldébaran de Léo, le récit demeure captivant et est à nouveau pourvu d’une dernière vignette surprenante, qui offre des possibilités de développement intéressantes à l’intrigue.



Au niveau du graphisme, le travail de Laura Zuccheri demeure remarquable, surtout qu’elle signe ici sa première saga. Ce séjour dans la cité de Keralane permet également à l’artiste italienne de proposer des architectures fourmillantes de détails et de superbes vues de ce décor plus urbain, entouré de terres régulièrement inondées.



Bref, un traitement graphique somptueux et un scénario qui s’accompagne certes d’un sentiment de déjà-vu, mais qui séduit néanmoins de la première à la dernière page.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Retour sur Belzagor, tome 2

Eddie revient sur la planète Belzagor qu'il a du quitter precipitamment aprés une catastrophe sur un barrage qui lui avait été confié. Il a du laisser sa femme et surtout ses illusions, Revenu pour conduire un coupe de chercheurs vers une mystérieuse céremonie de Renaissance des habitants de la planète, il y retrouve son ex femme qui s'est marié avec Kurtz, toxico et magouilleur, son ex chef qu'il avait dénoncé. Malgré des avis péremptoires sur les populations intelligentes qu'il juge mal et avec condescendance, il arrive à discuter avec certains d'entre eux, et c'est ainsi qu'il va pouvoir mener le Dorothy et Sam vers les rites promis non sans embarquer dans cette histoire son ex femme et Kurtz, personnage qui reste répugnant. Histoire plus profonde qu'il n'y parait, qui traite de ce qui fait qu'un être est considéré comme supérieur à l'animal, sur le fait qu'un homme, aussi buté soit il, peut changer et évoluer en bien ou en mal.

De la science fiction intelligente, allié à un graphisme un peu rigide mais parfaitement adapté.

A lire.

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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Avec Sylviane Corgiat au scénario et Laura Zuccheri au dessin, cette nouvelle saga des Humanoïdes Associés est 100% féminine et c’est assez rare pour le souligner.



Le scénario puise dans les classiques du genre héroïc-fantasy et livre la quête de vengeance d’une jeune héroïne qui est la seule à pouvoir sauver le monde de l’apocalypse. Tout y est : la jeune fille qui veut venger la mort de ses parents, le maître qui lui apprend à se battre, l’épée légendaire aux pouvoirs surprenants digne d’Excalibur et un peuple opprimé par un tyran sans pitié. Alors oui, tous ces ingrédients sont assez convenus, mais les péripéties de Yama (l’héroïne qui donne son nom au titre de ce premier volet) sont intéressantes à suivre, la lecture est très fluide et l’intrigue parfaitement maitrisée. Les personnages sont très attachants, le bestiaire animalier est digne des mondes d’Aldébaran et les flashbacks qui lèvent le voile sur le passé de Miklos ajoutent beaucoup de piment au récit.



Mais il y a surtout le splendide graphisme de Laura Zuccheri. Le travail de l’artiste italienne est absolument remarquable, surtout qu’il s’agit ici de son premier ouvrage. Forza Italia !



Bref, un traitement graphique somptueux et un scénario, certes convenu, mais qui séduit de la première à la dernière page.

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Retour sur Belzagor, tome 2

Légère déception pour la fin de Belzagor. Les mystères de la planète se révèlent en fin de compte assez décevants. Reste une belle balade et des décors superbement dessinés mais je m’attendais à mieux pour ce second tome.
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Les épées de verre - Intégrale

J'ai découvert les épées de verre avec cette version intégrale. Et quelle découverte ! Dès le début, on est happé par l'histoire et la qualité des dessins. Une preuve aussi qu'il est possible de traiter d'un sujet comme la fin du monde avec couleur ! Les personnages sont attachants et les différents plans (dessins) apportent une dynamique à l'histoire. Bref, en un mot : passionnant !
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Retour sur Belzagor, tome 1

Merci a Hachette et Babelio pour cette magnifique BD. JE n'ai pas l'habitude de lire de BD mais alors la, j'ai été plus qu'enchanté. Avec les personnages sortie de l'imagination du dessinateur, un vrai bonheur.

Le seul regret est de n'avoir pu lire que le 1er tome....Je crois que je vais devoir combler ce manque en achetant le tome 2.

Et oui, ça m'a donné envie de connaitre la suite ;)



A lire absolument ;)
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