Citations de Laure Monloubou (26)
Il en parle toute la journée !
Il connaît tous les joueurs !
Il y pense du lever au coucher, du coucher au lever.
Moi, c'est quand je m'ennuie... que je m'amuse le plus !
Olga savait ce qu'elle n'avait pas, mais elle savait aussi apprécier ce qu'elle avait, voilà un secret pour bien vivre, notez-le quelque part.
On trouvait dans cette forêt tout ce que pouvait désirer n'importe quel lutin : des baies et des champignons à profusion, de l'eau à la rivière, des amis, rongeurs et oiseaux, avec qui passer d'agréables soirées, de la beauté, et la protection des arbres. Les saisons défilaient gentiment ; les flocons se posaient sur les branches en hiver, le printemps lui redonnait des couleurs, on profitait de l'ombre en été, et l'automne la parait de rouge dès octobre...
Olga adorait les livres, elle n'en possédait que quatre mais les chérissait comme un trésor. Ils étaient remplis de dessins étranges, de gravures, d'images incroyables où des bêtes sauvent des princesses et où des grenouilles parlent aux escargots.
Olga était sortie de la voiture et contemplait la maison : elle n'en avait jamais vu de pareille, si ce n'est dans quelques livres de contes ou histoires extraordinaires. Celle-ci était des plus étonnantes et des plus singulières : toute biscornue, vieillie par le temps, la pluie et les saisons. Elle avait des fenêtres partout ! Des grandes, des petites, des rondes, des allongées, des aplaties, des ovales, des cintrées, des triangulaires, des ouvertes et des fermées !
Olga avait huit ans, et elle avait déménagé six fois.
Manger six fois du gâteau au chocolat dans une vie de huit ans c’est peu, se laver six fois les dents en huit ans c’est très très peu, mais changer six fois de maison c’est beaucoup pour une jeune vie comme celle d’Olga. Ces déménagements fréquents l’obligeaient à n’avoir que le strict nécessaire : la chambre d’Olga tenait dans une petite valise. Ainsi, quand Bernard, son papa, se levait un matin et décrétait, en plein petit déjeuner : « Mes chéries ! Nous partons à l’aventure ! » ...
Et ses cheveux
on dirait Titit le chien de mamie !
Merci mamie de ne plus me faire de pull.
"Je fais ma Pénélope", comme dit maman, c'est-à-dire que je me ferme, et que je deviens presque invisible, tellement personne ne peut savoir ce que je veux et ce que je pense. (p.117)
- Mais c'est bizarre votre maison quand même ? Pourquoi il y a des pièces abandonnées ?
- Des pièces abandonnées... tu es une poète, Pénélope. cette maison est bien trop grande, je ne peux pas habiter toutes les pièces ! Deux me suffisent ! Et mon atelier, bien sûr !
Ah, d'accord, alors pas de fantômes ou de zombies, ni d'individus hantant le grenier, juste des pièces qui ne servent pas, ben oui, c'est logique... (p.110)
Je crois que c'est la première fois que je parle à une grande personne qui n'est ni ma mère, ni un prof, ni la boulangère, ni de ma famille. Et c'est la première fois qu'un adulte me parle d'égal à égal. (p.110)
Tu vois les gens préfèrent s'inventer des trucs plutôt que de comprendre les choses, du coup, ben ils disent n'importe quoi ! (p.72)
Je reste le nez dans mon bouquin, j'ai bien fait de le prendre celui-là, ça sert toujours un livre, ça fait genre occupée. (p.62)
Ce soir, maman a préparé des lasagnes, ce n'est pas bon signe ; c'est mon plat préféré. maman le fait pour me consoler à l'avance d'une mauvaise nouvelle. (p.17)
Je hurle! Et je hurle encore! Sûrement mieux que la fille dans Scary Movie 3.
Ne me dites pas que je vous ai fait peur !
Ah, c'est là tout mon malheur ! Pourquo iest-ce que je sème la terreur alors que mon coeur n'est que douceur ?
JE ...
VEUX ...
UN ...
... COCODRILE !
COCODRILE !
COCODRIIIILE !!
JE VEUX UN COCODRILE
hé ! ho !
« Mais est-on vraiment perdus quand on est deux? »
« Mademoiselle Simone a bien insisté : dans un musée, on ne court pas, on ne mange pas, on ne crie pas, on ne touche pas, on REGARDE ! Et surtout, surtout, on ne lâche pas la main de son copain. »