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Citations de Lauren Oliver (645)


Parce que je comprends à présent que c'est l'objectif du Protocole : briser les gens, les dissocier d'eux-mêmes.
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Mais les mensonges sont comme le reste : d'autant plus faciles qu'on a de l'entraînement.
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(...) je me souviens d'un débat que nous avons eu, Alex et moi, quelques semaines plus tôt. Il avançait que la guérison ne servait à rien. J'avais argué que l'absence d'amour signifiait une absence de haine également : et sans haine, pas de violence. « La haine n'est pas le plus grand des dangers, avait-il répondu. C'est l'indifférence. »
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Tous les au revoir se réduisent sans doute à ça, à sauter d'une falaise. Franchir le pas est le plus dur. Une fois dans les airs, il n'y a plus rien à faire que s'abandonner.
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Érigez des murs jusqu’au ciel et je trouverai le moyen de m’envoler pour les franchir. Essayez de m’immobiliser avec cent mille bras et je trouverai le moyen de résister. Et je ne suis pas la seule. Nous sommes plus nombreux que vous le pensez. A refuser d’abandonner tout espoir. A refuser de garder les pieds sur terre. A aimer dans un monde sans murs, à aimer jusque dans la haine, à aimer lorsque les espoirs sont perdus, à aimer sans peur.
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Le passé que l'on s'efforce d'oublier est le pire des secrets.
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C'est bizarre : on s'imaginerait que, lorsqu'un événement terrible survient, tout le reste disparaît, qu'on ne pense plus à aller aux toilettes, à manger ou à boire. Rien ne serait plus faux. Comme si l'âme et le corps ne faisaient pas qu'un, comme si ce traître de corps continuait imperturbablement à fonctionner, se fiant bêtement à ses instincts animaux, réclamant de l'eau, un sandwich ou un tour au petit coin alors que le monde s'écroule.
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Je savais déjà à l'époque que mon père se trompait : les mots peuvent tuer de mille façons. Les mots sont des pièges sur lesquels on trébuche, des cordes auxquelles on se pend, des orages tourbillonnants qui déboussolent et conduisent sur le mauvais chemin.
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J'étais sortie avec un ingénieur une fois , et à chaque fois qu'on couchait ensemble , j'avais l'impression d'être une sorte de machine qu'il cherchait à démonter ou à décoder. Je tire sur un fil , je tourne un boulon , OUPS ! Ça ne marche pas, et si j'appuie là ? A croire qu''il s'attendait à ce que j''émette des bips ou qu'une lumière verte se mette à clignoter.
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Personne ne parle jamais de ce symptôme du deliria : le virus transforme apparemment les malades en menteurs de première classe.
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Les maladies les plus dangereuses sont celles qui nous donnent l'illusion d'aller bien.
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- J'ai lu quelque part que le simple battement d'ailes d'un papillon en Thaïlande peut provoquer un ouragan à New York.
- Ouais, et un de tes pets pourrait déclencher une panne de courant au Portugal, réplique Elody en lui jetant une frite à son tour.
- Ton haleine au réveil pourrait causer un raz-de-marrée en Afrique...
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Quand on est petit, on rêve d'être grand et, plus tard, on regrette le passé.
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C’est un enseignement que j’ai tirés de cette matinée : si vous franchissez une limite et que rien ne se produit, la limite perd de sa valeur. C’est comme l’histoire de l’arbre qui tombe dans la forêt : fait-il du bruit si personne ne l’entend ? On repousse la limite, de plus en plus loin, et on continue à la franchir. Voilà comment les gens finissent par se retrouver au bout de la Terre. Vous seriez surpris de constater combien il est facile de basculer, d’échapper à la gravité, d’atterir dans un endroit où personne ne peut vous toucher. Combien il est facile de se perdre… d’être perdu.
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L'un des aspects les plus étranges de la vie est qu'elle continue à tracer sa route, sans se soucier de ce qui peut vous arriver, sans se soucier que votre monde à vous – votre petite sphère taillée dans la grande – subisse des transformations, des déformations, voire qu'il soit en train d'exploser. Un jour, vous avez des parents, et le lendemain, vous êtes orphelin. Un jour vous avez des repères, un voie. Le lendemain, vous êtes perdu.

Et malgré tout, le soleil continue à se lever, les nuages à s'amonceler et à passer dans le ciel, les gens à faire leurs courses, les chasses d'eau à se vider et se remplir, et les stores à monter et descendre. Ainsi, vous comprenez, que pour l'essentiel, la vie, la mécanique implacable de l'existence, ne vous concerne pas. Elle ne vous concerne pas une seule seconde. Elle poursuivra sur sa lancée, bien après que vous aurez sauté dans le vide. Bien après que vous serez mort.
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- Vous savez par quoi commencent la plupart des rumeurs ?
(...)
- Par quelqu'un qui s'ennuie.
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Les secrets sont comme la colle. Ils créent des liens.
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Si je veux être honnête avec moi-même, j'ai toujours su que ça arrivera. On est systématiquement déçu par les êtres auxquels on a accordé sa confiance, sur lesquels on croit pour compter. Lorsqu'on leur laisse la bride sur le cou, les gens mentent, font des cachotteries, ils changent et disparaissent. Certains s'évanouissent derrière un nouveau visage ou une nouvelle personnalité, et d'autres derrière un épais brouillard matinal avant de s'élancer d'une falaise.
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Voilà sur quoi reposait Panic en réalité. Voilà à quoi tenait la véritable peur. On ne connaissait jamais vraiment les autres, pas complètement. On devait toujours se contenter de parier à l'aveugle.
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Maintenant, je comprends pourquoi ils ont inventé des mots pour parler de l'amour, pourquoi c'était une nécessité : il fallait bien décrire ce que j'éprouve à cet instant précis, ce mélange déconcertant de douleur et de plaisir, de peur et de joie, qui me transperce de toute parts.
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