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Citations de Lauren Oliver (645)


Minna appréciait sa psy et elle lui faisait confiance ... Avec son vaste corps douillet , le docteur Upshaw était une sorte de sofa humain. Minna l'imaginait parfois en pleins ébats avec son mari , gisant presque immobile, ses grosses cuisses molles étalées sur le lit , disant " Je crois que tu es sur une piste intéressante , David ", de sa petite voix encourageante.
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" - Je crois... Je crois que tu me l'as transmis, halète-t-il. La deliria.
-L'amour, rectifié-je en lui serrant la taille. Dis le mot.
Il hésite à peine une seconde.
-L'amour..."
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J'ai lu quelque part que les déjà-vu se produisent lorsque les deux hémisphères du cerveau ne fonctionnent pas à la même vitesse, lorsque le droit a quelques secondes d'avance sur le gauche, ou inversement.
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La collection DVD du centre fait pitié et ne propose que deux genres de films : " comédies dramatiques sur le thème de la guérison " - mauvais téléfilms avec des toxicos qui touchent le fond avant d'avoir une révélation et de partir s'installer au Costa Rica pour bosser dans l'humanitaire après avoir trouvé l'amour au passage - , et classiques triés sur le volet pour obéir aux règles strictes du centre ( absence d'injures , de scènes de sexe ou de violence, d'alcool et de drogue, en gros tout ce qui rend un film intéressant dès qu'on a plus de six ans).
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C'est ça le truc avec Dara et moi : nous sommes à la fois pareilles et différentes. Comme le soleil et la lune, ou plutôt comme une étoile de mer et une étoile dans le ciel. Elles ont un lien de parenté, bien sûr, et en même temps elles appartiennent à deux mondes distincts. De nous deux, Dara est toujours celle qui brille.
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Ceux qui ne connaissent pas la passion ignorent la compassion.
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Le temps n'attend pas l'homme, mais le progrès, lui, attend l'homme pour exister.
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Dehors, la pluie continue à pilonner les fenêtres, on dirait qu'elle veut entrer.
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De toute façon, la normalité est surfaite. Des gens emmerdants ont inventé ce mot pour justifier le fait qu'ils emmerdaient tout le monde.
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Je préfère mourir selon ma propre volonté plutôt que vivre selon la leur.
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Je me détourne, me retrouvant face aux centaines et centaines d’individus expulsés de chez eux, de leur existence, contraints de vivre ici dans la poussière et la saleté, tout simplement parce qu’ils voulaient avoir le droit de sentir, de penser, de choisir. Ils ne pouvaient pas savoir qu’il s’agissait d’un autre mensonge : on n’a jamais le choix, pas vraiment. On est toujours poussé vers une voie ou une autre. Et il ne reste qu’à avancer, encore et encore, jusqu’à se retrouver sur une route qu’on n’a pas du tout rêvée.
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Lâcher prise. S’abandonner au poids qui pèse sur tout mon corps et me comprime les poumons. Se laisser aller vers le fond. Il n’y a pas d’autre destination. Il n’y a que le goût du métal, l’écho du passé et des jours qui ressemblent aux ténèbres.
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« Pour être honnête, la perspective de ce passage en revue final m’a toujours fait frémir. Comme dirait ma mère, certains souvenirs méritent de rester aux oubliettes. Personnellement, j’aimerais autant ne pas me rappeler la dernière année du primaire (époque bénie où je portais des lunettes et un appareil dentaire rose). et qui aimerait revivre sa rentrée au collège ? Ajoutez à ça les vacances familiales rasoir, les cours de maths sans intérêt, les règles douloureuses et les baisers ratés, qui donnent suffisamment de fil à retordre la première fois … »
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Voici où je veux en venir : peut- être que vous pouvez vous permettre d'attendre. Peut-être que pour vous il y a un lendemain. Peut-être que pour vous il y en a mille, trois mille ou dix mille, tant que vous avez le luxe de vous y prélasser, de vous rouler dedans, de les laisser filer telle des pièces de monnaie entre vos doigts. Tellement de temps que vous pouvez le gâcher.
Mais pour certains d'entre nous, il n'y a qu'aujourd'hui. Et si vous voulez la vérité, on ne sait jamais à l'avance dans quelle catégorie on se range.
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Nous arrivons à Portland après la tombée de la nuit. Le centre-ville est un réseau dense de virages serrés, de vieilles maisons et de bandes lumineuses qui sortent de l'embrasure des portes, pareilles à de longues jambes dorées.
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J'aime faire des paris avec Sandra. ça désagrège l'espace - les longues heures aqueuses, le temps sirupeux. Le jour n'est plus le jour pour nous, la nuit plus la nuit. les heures se déclinent en différentes nuances de brûlant et de chaud, d'humide et de sec . Nous n'accordons plus d'importance aux horloges . Pourquoi le ferions-nous?
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Vous seriez surpris de constater combien il est facile de basculer, d'échapper à la gravité, d'atterrir dans un endroit où personne ne peut vous toucher. Combien il est facile de se perdre... d'être perdu.
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J’ai faim d’une autre lumière, d’un autre soleil, d’un autre ciel. Je n’y avais jamais vraiment réfléchi avant, mais c’est un miracle qu’il y ait autant de luminosités diffrentes au monde, autant de ciels : l’éclat pâle du printemps, lorsque la nature se met à rosir, l’audace luxuriante et radieuse d’un jour de juillet à midi ; l’étendue violette d’un ciel d’orage aux traînées vertes annonciatrices d’éclairs ; les couchers de soleil psychédéliques qui évoquent les trips de drogués sous acide. J’aurais dû en profiter d’avantage, les graver dans ma mémoire. J’aurais dû mourir par un magnifique coucher de soleil. J’aurais dû mourir pendant les vacances d’été ou d’hiver. J’aurais dû mourir un autre jour. Le front appuyé contre la vitre, je m’imagine en train de la briser d’un coup de poing, de la regarder en éclats.
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« Il faut savoir que rien ne vous prépare à ça. le matin même, vous ne vous réveillez pas le ventre noué par un mauvais pressentiment. Vous ne vous retrouvez pas cernés d’ombres étranges. Vous ne pensez pas à dire à vos parents que vous les aimez ou, dans mon cas, leur dire au moins au revoir. »
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Une partie de moi voudrait tout envoyer bouler - le couvre-feu, les Régulateurs, le terre entière - et dégringoler jusqu'à l'océan pour sentir le vent dans mes cheveux. Mais c'est impossible, ça l'a toujours été et ça le restera. Je n'ai pas le choix : je dois rentrer.
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