AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Laurent Joffrin (157)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Automne 1789, la Bastille a été prise, Paris est en ébullition, Nicolas Le Floch soupçonne un complot contre le roi. L’auteur poursuit ici fidèlement la série interrompue par le décès de Jean-François Parot et donne une nouvelle vie aux personnages laissés orphelins. Un opus qui aborde la Révolution française que l’on sentait approcher, retrouve avec plaisir le commissaire au Châtelet et ses amis, mais se complaît un peu trop dans les détails de l’Histoire au risque de perdre de vue l’histoire. On ne peut cependant que se réjouir de déguster les prochains volumes.
Commenter  J’apprécie          70
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Je me réjouissais de retrouver Nicolas Le Floch dont j'ai suivi avec passion les 14 opus sous la plume inventive et délicieuse de Jean François Parot qui savait recréer subtilement ce XVIIIeme siècle avec ses qualités et ses défauts. Ces personnages avait du corps, de l'esprit et les relations entre chacun participaient à l'intérêt des intrigues.

Quelle énorme déception !!!!!!

Nicolas Le Floch revient de Bretagne sans que nous sachions ce qui a pu le conduire à se retirer à Ranreuil

Son entourage proche a disparu :Marion et Catherine exécutées d'un trait de plume, Poitevin? Aimée d'Arranet, son père l'amiral, le docteur Secmagus et Awa, son fils Louis et sa belle fille Julie, Gremillon l'adjoint de Bourdeau.

Les relations entre Sanson et Nicolas sont sans chaleur de même que celles entre Nicolas et Bourdeau, ce qui est un comble, l'entrevue entre Nicolas et la Paulet est sans saveur on n'y retrouve pas la truculence et le langage fleuri de la dame, les comportements du commissaire le Floch ne sont pas cohérents

L'entrevue avec Marie Antoinette est sans chaleur n'évoquant absolument pas le cavalier de Compiègne ou son fils.

Monsieur Joffrin aurait du faire l'effort de lire et d'analyser les 14 volumes précédents il aurait pu ainsi s'imprégner du caractère de l'œuvre et éviter de bâcler ainsi cet ouvrage de peu d'intérêt

Je me désole de voir l'œuvre d'un grand écrivain qui savait documenter ses ouvrages devenir une petite enquête policière bâclée en 300 pages et qui n'apporte aucun intérêt au personnage.

Je suis certain que Jean François Parot ou qu'il se trouve est en deuil de Nicolas Le Floch, marquis de Ranreuil, tout comme moi.......









Commenter  J’apprécie          60
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Même si j'avoue une petite (et, nette) préférence pour Jean-François Paros, j'ai été agréablement surprise par cette reprise du personnage du commissaire Nicolas Le Floch par Laurent Joffrin.



Pour cette toute première incursion dans le "monde" du personnage crée par Jean-François Parot, Laurent Joffrin s'en tire bien en cernant avec justesse les caractères des différents personnages, et, notamment celui du héros principale c'est-à-dire Nicolas Le Floch - en restituant sa verve, sa passion pour son métier de commissaire, sa lucidité quant au devenir de la monarchie.



Il y a de forces chances que Laurent Joffrin continue à prendre en main le personnage au fils des enquêtes menées en plein cœur de la Révolution, si il y a d'autres romans signés de sa plume.



Je suis curieuse de connaître le sort réservé au Commissaire au Chatelet après la mort de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Un manque s'était installé après le décès de J. F. Parot. Il devrait être réparé maintenant avec Laurent Joffrin.
Commenter  J’apprécie          60
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Premier livre de la série qui n'est pas écrit par Jean-François Parot qui est malheureusement décédé. Et ce n'est pas que lui qui est mort, si les personnages ont les mêmes noms que dans la série "historique" ils n'y ressemblent pas tout à fait. Nicolas Le Floch sort son pistolet pour tenir la foule en respect, La Paulet fait des allusions graveleuses très directes, Catherine Gauss la cuisinière de Noblecourt l'a abandonné pour prendre sa retraite (??) en Alsace et Poitevin, son valet a disparu du récit sans même être évoqué. On a l'impression que Semacgus et Noblecourt font maintenant chacun maison d'hôte. Une bonne nouvelle Cyrus, le chien de Noblecourt a ressuscité alors qu'il était mort dans les deux précédents romans. Mais Mouchette, la chatte, Sémillante la jument et Pluton ont définitivement disparu. Louis n'est plus au service de la reine, pourquoi ?, et est parti vivre en Bretagne chez son père avec sa femme et son fils.

C'est plein d'incohérence et le plus triste est certainement que je n'ai pas retrouvé tous les protagonistes tel que j'avais appris à les connaître et à les aimer comme Sanson qui ne fait qu'un passage rapide sans faire apparaître la complicité qu'il a créé au fil des romans avec Nicolas Le Floch.

Très déçu, je ne lirai pas le prochain de Laurent Joffrin.

Commenter  J’apprécie          40
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Je n’aurai probablement jamais « lu » ce livre s’il n’avait été proposé en audiobook par Netgalley. J’ai postulé, j’ai obtenu, et je remercie Audiolib et Netgalley pour ce partenariat.

Pourquoi ne l’aurai-je pas lu ? Même si Jean-François Parot et ses ayant droit étaient d’accord pour la reprise du personnage, pour que Nicolas traverse la révolution française, pour ma part, j’ai eu du mal avec cette nouvelle aventure. Reprendre un personnage, ce n’est pas facile, n’est pas Carlos Zanon qui veut, lui qui a repris Pepe Carvalho avec brio. Reprendre un personnage et tenir compte de son évolution telle qu’elle avait été voulue par son créateur, c’est encore plus compliqué.

Non, le souci n’est pas l’intrigue, qui, ma foi, est assez bonne. Le lecteur sait déjà, de toute façon, que la noblesse française ne parviendra pas à prendre les bonnes décisions, ne mesurera pas la largeur du fossé qui s’est creusé entre eux et le peuple français. Il est question d’une élite – la noblesse donc – qui se distingue par l’honneur, non par l’argent. Certes. Cependant, la noblesse ne se rend pas compte que son honneur a été perdu, dilué, réduit en poudres depuis fort longtemps. L’émergence de l’argent qui donne le pouvoir ne vaut guère mieux – comme si les nobles ne couraient pas, depuis des années, après l’argent, comme si les Etats Généraux n’avaient pas été réunis pour lever, encore et toujours, de nouveaux impôts, pour ponctionner, encore et toujours, le peuple. Nous apercevons Louis XVI, totalement dépassé par ce qui se passe, Marie-Antoinette, que les circonstances ont forcé à se dépasser, nous croisons Mirabeau également, et voyons, déjà à l’époque, le pouvoir que les médias pouvaient avoir. Les intrigues de cour n’ont pas cessé avec la prise de la Bastille, et ne laisse pas d’être, à mes yeux, toujours aussi empoisonnés, surtout si les courtisans tentent, par le biais de celles-ci, de se rapprocher du pouvoir.

Alors, si ce n’est l’intrigue, quels éléments ont bien pu me déranger ? Ce sont les personnages et leurs relations. J’ai eu du mal avec l’évolution du personnage de Nicolas le Floch qui dès la première scène d’émeute, sort son pistolet pour contenir la foule. Il est souvent fait référence, dans ce livre, à l’intrigue du Sang des farines que j’ai très envie de relire, du coup : je ne pense pas qu’à cette époque, Nicolas était si prompt à dégainer son arme. Je passe sous silence d’autres traits qui me paraissent également diverger avec ce que l’on savait de lui.

Passage obligé : l’on retrouve les personnages qui sont restés à Paris pendant que Nicolas partait vivre sur ses terres de Ranreuil. J’ai regretté que certains personnages soient évacués en deux temps trois mouvements, comme Marion et Catherine, les fidèles servantes de Noblecourt. Les scènes de repas n’ont pas la même saveur sans elles, et je regrette leur départ. Ce ne sont pas les seuls personnages dont je regrette le peu de présence, ou la distance prise entre Nicolas et d’autres proches. J’ai eu l’impression aussi que certaines rencontres étaient des passages obligés, comme celle avec Sartine, ou celle avec La Paulet, dont la vie ne tient plus qu’à un fil.

Heureusement pour moi, j’ai écouté le livre plutôt que de l’avoir lu, et le talent de Philippe Sollier fait que j’ai passé de bons moments à écouter ce livre
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          130
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

j’ai adoré les aventures de Nicolas Le Floch de JF Parot Je les ai lues et relues. C’est avec curiosité que j’ai commencé celui de Laurent Joffrin et la lecture s’est avérée très agréable. Pourtant certaines critiques étaient coriaces. 2 auteurs écrivent différemment c’est évident. Pourquoi vouloir le même phrasé , la même écriture ? On retrouve les personnages vieillis, les recettes de cuisine, le Paris, guère reluisant, de l’époque, les intrigues, et cette plongée dans la fin du XVIII ème est très réussie , n’en déplaise aux détracteurs du livre. Merci Monsieur Joffrin .



Commenter  J’apprécie          00
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Jean-François Parot est mort et avec lui notre cher Nicolas Le Floch. Quelle déception ce livre ! Je me demande si le journaliste Joffrin a lu au moins un livre de Parot avant de se lancer dans l’écriture de cette “continuation” … Rien n’y est ! ll ne connais pas la psychologie des personnages, les rapports d’amitié entre eux. Le Floch, homme d’action intelligent et perspicace sous la plume de Parot devient un vieillard (il n’a que la cinquantaine !) lourd, trop agressif, complètement perdu dans cette enquête qui n’en est pas une. Le ‘vieillissement’ des mentors de Le Floch, Noblecourt et Sartini, est pathétique.

Il me semble (mais je suis une mauvaise langue) que la motivation de Joffrin était de régler ses comptes avec les intellectuels de première ligne de la Révolution française : Mirabeau devient le "Cicéron de la canaille”, Desmoulins, un histrion et j’en passe. Peut-être est-il de ceux qui regrettent la fin de la monarchie ? En parlant du jardin, il nous dit “Versailles s’éveillait (...) témoin d'un ordre harmonieux, symbole d’une force paisible, héritier d’un monde de gloire et de raffinement.” Apparemment Mr. Joffrin ne sait pas qu’il avait un peuple qui souffrait sous cette monarchie …



Commenter  J’apprécie          52
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

1789, année attirante me suis-je dit en choisissant cette nouvelle enquête du commissaire Nicolas Le Floch. C'est mon premier Laurent Joffrin. Etant donné que j'avais apprécié la collection du Loup des Cordeliers d'Henri Loevenbruck ou les polars d'Eric Fouassier, je pensais que je trouverais le même engouement dans celui-ci.

Je lui ai certes trouvé quelques atouts. Il nous plonge complètement dans cette fin de XVIIIe siècle. Il décrit de manière détaillée et en réel connaisseur de cette époque, les moeurs, la politique, les différences sociales de ce grand siècle ; ce qui en passant fait un petit rappel historique sympathique.

L'immersion est garantie, ça c'est un fait.

On peut également en faire une lecture comparative à nos troubles sociétaux et politiques actuels. Beaucoup d'attitudes, de comportements et de ressentis des personnages m'ont interpelé. Cela m'a rappelé que de nombreux sociologues, philosophes et historiens ont raison : tout sur cette terre n'est qu'un éternel recommencement.

L'histoire débute par une scène ordinaire, l'enlèvement d'un couple d'inconnus sortant d'une soirée au Palais-Royal. Entre en jeu les enquêteurs et commissaires Le Floch et Bourgeau, et c'est partie tranquillou pour une enquête dans ce Gai Paris sensuel et sulfureux qui nous amuse "royalement" ; princesse, reine, duc, compte, tout une jolie smala traverse le polar.

Sympa quoi !
Commenter  J’apprécie          70
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

[...] Je découvre Nicolas Le Floch avec ce dernier tome [...] J’ai trouvé le contexte historique de ce roman passionnant avec toutes les intrigues qui se croisent et les mauvaises décisions que l’ont voit prendre alors qu’on sait où tout cela va mener (d’un point de vue politique j’entends) était super intéressant. En revanche l’enquête en elle-même ne m’a pas passionné. Je ne me suis pas du tout attaché aux personnages et je n’ai pas vraiment aimé la relation que Nicolas le Floch va entreprendre avec un autre personnage, je trouve que ça le rend très superficiel et banal.
Lien : https://mapetitemediatheque...
Commenter  J’apprécie          30
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

La reprise par Joffrin des aventures de Nicolas le Floch est une catastrophe. Mal écrit, bâclé, aucune des descriptions de scènes que j'aimais tant chez Jean Francois Parot. Ecrit en vrac sans paragraphes. Les héritiers auraient été plus inspirer de choisir des auteurs capable de reprendre ce genre de roman policier historique, par exemple, Jean D'Aillon, chez qui je retrouve la même ferveur que Parot. Alors, surtout 2 tomes pour Joffrin, surtout pas 3 SVP
Commenter  J’apprécie          20
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

J’ai retrouvé avec grand plaisir Nicolas Le Floch, remis en selle par Laurent Joffrin suite au décès de son premier papa en 2018. Selon mon habitude, j’avais commencé la série originale lors de la sortie de La pyramide de glace, puis j’ai décidé de la lire dès le début, mais je n’ai jamais pris le temps de le faire malgré mon goût pour les polars historiques. Ainsi n’ayant lu qu’un opus il y a quelques années, je n’ai pas vu les évolutions des personnages, car il semble que les personnes qui connaissent bien Nicolas lui trouve actuellement bien pâle figure, mais je n’y ai vu que du feu.



J’ai eu grand plaisir à écouter cette version audio, lue de manière brillante et convaincante par Philippe Sollier. Il incarne parfaitement les différents personnages et on les reconnait très bien, sa voix est chaleureuse, elle sait nous faire partager les émotions des héros.



L’intrigue se passe entre le 26 septembre et le 6 octobre 1789, on trouve un cadavre dans la Seine, Pierre Bourdeau devenu commissaire au châtelet y flaire une intrigue politique et fait appel à son ancien chef Nicolas Le Floch, revenu de sa terre bretonne pour servir le roi à Versailles. Une princesse a disparu et Nicolas doit justement se rendre à Paris pour tenter de la retrouver, les deux amis s’aperçoivent vite que leurs deux affaires n’en forment qu’une seule. Après avoir libéré la disparue, agent au service de Marie Antoinette au fort caractère le trio se lance sur la piste d’un ou de plusieurs complots qui agitent Paris deux mois après la prise de la Bastille. L’intrigue est intéressante et agréable, toutefois le côté romance est peu crédible et inutile. On doute que la belle Laure tombe amoureuse de Nicolas, âgé de cinquante ans comme il le dit.



Le plus intéressant est le contexte historique très très documenté qui nous permet d’être complètement immergé dans cette époque troublée. Nous connaissons tous la fin de l’histoire et c’est passionnant d’être plongé au coeur des évènements quand tout aurait pu basculer autrement si la noblesse et la cour avait su voir l’énorme fossé qui les séparait du peuple. Les bourgeois, sur le point de prendre le pouvoir, manipulent le peuple qui a faim, comme on le voit dans plusieurs scènes d’émeutes, organisées par les Cordeliers de Danton, ou le duc d’Orléans, qui désire être nommé Lieutenant général du royaume, sans oublier le comte de Provence, futur Charles X qui se verrait bien régent, ce qui impliquerait comme le souligne Nicolas, la mort du roi. Pendant que les grands du royaume se disputent le pouvoir, ils n’ont aucune conscience de l’état réel du pays. Louis XVI est complètement dépassé, préférant aller chasser et laisser son conseil prendre les décisions. La cour ne veut pas coopérer avec l’assemblée, ce qui permettra à des factions plus radicale de prendre le pouvoir alors que certains bourgeois modérés comme Mirabeau sont prêt à de nombreux compromis, leur but étant une royauté constitutionnelle à l’anglaise, mais le manque de lucidité du roi causera sa perte. Marie Antoinette semble plus au fait des réalités du moment, mais elle refuse tout compromis, elle est d’ailleurs franchement détestée par le peuple au contraire du roi, qui est vu comme un bon papa mal entouré. J’ai été frappée par l’influence de la presse, déjà, les journalistes jouent un rôle central dans la manipulation du peuple. Ici pas de journalisme d’investigation soucieux de permettre à l’opinion de se former, mais plutôt des « fake news », ou des rumeurs amplifiées et diffusées pour influencer les Parisiens et les amener là où on veut. On sait bien que ce type de journalisme sévit toujours sur les réseaux sociaux.



J’ai trouvé ce polar très agréable et intéressant d’un point de vue historique. Un grand merci à Audiolib et Netgalley pour leur confiance.



#LeCadavreduPalaisRoyal #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          290
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

J'ai lu il y fort longtemps d'autres opus de ce commissaire Le Floch. Je n'ai aucun souvenir du style de son créateur décédé donc je ne peux dire si Joffrin est fidèle ou non à son style. Par contre, la place prise dans ce roman par les médias est clairement une position très actuelle.



L'histoire est sans grand intérêt... L' Histoire est déjà plus intéressante.





Commenter  J’apprécie          240
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Après tant d'années à avoir entendu parler des enquêtes de Nicolas Le Floch, j'ai sauté sur l'occasion d'enfin en découvrir un lorsqu'Audiolib a proposé le dernier sur Netgalley.



Tout d'abord il faut savoir que l'œuvre que l'on découvre n'est pas écrite par Jean-François Parot, auteur à l'origine de la série décédé il y a quelques années. Dès les premières pages lues par Philippe Sollier, nous apprenons que Laurent Joffrin a souhaité reprendre le flambeau pour amener le personnage de Nicolas Le Floch à enquêter après la Révolution Française.



Ayant écouté il y a quelques temps Le loup des Cordeliers d'Henri Loevenbruck qui se déroule au moment de la Révolution, j'ai tout de suite ressenti un véritable contraste avec les enquêtes de Nicolas Le Floch. En effet, les personnages du premiers sont révolutionnaires alors que ceux du deuxième sont au service de la royauté.



En me baladant dans le musée Carnavalet, je revois défiler devant mes yeux ces périodes qui ont tant marquées l'Histoire française. Écoutée il y a quelques semaines, je me rends compte à quel point j'ai gardé en mémoire toute la partie historique développée dans "le cadavre du Palais Royal". Néanmoins j'ai été moins conquise par l'intrigue en elle-même. J'ai tout de même passé un bon moment d'écoute et je suis curieuse de découvrir les aventures antérieures de notre cher Nicolas Le Floch.



Je tiens à remercier Audiolib et Netgalley France pour l'écoute de ce livre lu par Philippe Sollier qui est très agréable et qui se révèle être une mine d'éléments historiques.
Commenter  J’apprécie          290
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Je me réjouissais de connaitre enfin la suite des aventures de Nicolas Le Floch. Quelle déception ! C'est rempli d'invraisemblances ! "Nicolas prit une lanterne, frotta une allumette ...." Il est vraiment fortiche car l'allumette n'a été inventée qu'en 1827 et si je ne m'abuse l'histoire se passe en 1789. La description de Marat est à mourir de rire : "une figure disgracieuse dont les deux yeux globuleux, le nez camus .... une bouche arrondie comme un chemin de ronde autour d'un donjon". Nicolas Le Floch a 50 ans, ce qui fait qu'il était presque un vieillard au 18e siècle. Il court comme un dératé, manque de se noyer, ne change pas de vêtements, monte à cheval et après un repas a encore l'énergie d'honorer une princesse de 25 ans sa cadette qui s'intéresse à lui car elle apprend qu'il est marquis et qui le suit comme un petit chien. Quelle énergie ! Un héros qui est sur tous les fronts à la fois. On n'y croit pas une seconde. Et ce style qui imite laborieusement le langage du 18e siècle et qui est rempli de clichés et mal écrit. "Serré de près, il ne pouvait laisser son cheval sans disposer d'une échappatoire prévue d'avance". Si c'est prévu, c'est forcément d'avance. Peut-être pas au 18e siècle ? Manants, passez votre chemin et ne gâchez pas vos souvenirs en lisant les nouvelles aventures de Nicolas Le Floch marquis de Ranreuil.
Commenter  J’apprécie          10
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le secret ..

Cela fait la 2ème aventure de Nicolas Le Floch que je lis sans Jean François Parot et je dois dire que je le regrette beaucoup car c'était un auteur qui savait vous faire vivre les aventures du policier en vous faisant entrer dans ce Paris d'avant et après la révolution et Versailles avec ses ors et verreries clinquantes mais qui cachaient beaucoup de secrets.

Je l'ai lu jusqu'au bout avec beaucoup de compassion pour la reine Marie Antoinette et le roi Louis 16 et j'ai trouvé que ils étaient très mal entourés et mal conseillés chacun essayait de tirer la couverture à soi et toujours les mêmes qui se cassent la tête pour les majestés car ils sentent venir des jours terribles mais bon on ne peut pas refaire l'histoire ce qui est arrivé est assez malheureux.
Commenter  J’apprécie          10
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le secret ..

C'est relativement bien écrit mais...

Mais l'intrigue est morcelée

Mais l'Histoire est bien malmenée

Mais l'ambiance est inexistante

Les personnages n'ont aucune épaisseur

Ça se lit, sans passion, sans avoir envie de lire la suite des aventures de Nicolas le Floch qui était bien plus sympathique sous Louis XV.
Commenter  J’apprécie          50
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le secret ..

Eh bien je trouve qu'il ne s'en sort pas si mal Laurent Joffrin. Certes ce n'est pas Jean-François Parrot, si regretté, le papa de Nicolas le Floch mais bon, autre temps autres moeurs. J'aime moins aussi parce que la période de la révolution française m'intéresse moins que ne m'intéressait le siècle de Louis XV mais c'est très personnel. Ce que je regrette en revanche, c'est cet espèce de plagiat de sytle que Laurent Joffrin se sent obligé de faire, notamment au niveau des descriptifs des repas copieux tout au long de l'histoire. C'est vraiment une spécificité qu'avait Parrot qui avait même sorti un livre de cuisine du 17ème siècle, c'est dire ! Inutile de vouloir l'imiter en tout. Je regrette également le côté toujours très important laissé à la politique au détriment de l'énigme policière. Ce temps consacré à des discussions laisse moins de place à la vie quotidienne de l'époque ce qui faisait tout le sel des romans de Jean-François Parrot. Nicolas le Floch a vieilli et on a du mal à l'imaginer (probablement à cause de la série télé ou le personnage a été immortalisé par Jérome Robard) ... Mais bon, ça se laisse lire. Il faut simplement éviter d'essayer de comparer l'incomparable. J'étais une fan inconditionnelle de Parrot mais je suis contente que Laurent Joffrin continue à faire vivre ces personnages auxquels on a fini par s'attacher !

Commenter  J’apprécie          30
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le secret ..

Après avoir laissé au printemps 1791 Nicolas Le Floch dans une période assez trouble, nous le retrouvons en ce début d'été de la même année en compagnie de Louis XVI et de son épouse en pleine fuite vers l'étranger.



Pourtant, même si ce plan ne semblait comporter aucune difficulté, la famille royale est rapidement reconnue à Varennes. Alors que ceux-ci se retrouvent escortés jusqu'à la capitale, Marie-Antoinette charge Nicolas d'une mission bien spéciale, celle de récupérer au plus vite un courrier codé qui, s'il tombait en de mauvaises mains, pourrait avoir de lourdes conséquences sur le royaume... Même si cette demande semble facile à remplir, cette mission va rapidement se transformer en course contre la montre et mener Nicolas dans des contrées lointaines...



J'ai passé un bon moment de lecture en lisant ce 17ème opus des enquêtes de Nicolas Le Floch dont j'ai trouvé la plume de Laurent Joffrin agréable à lire. Contrairement aux précédents tomes, j'ai eu une certaine distance avec le personnage principal, impression que je n'avais pas ressentie notamment dans "Le cadavre du palais royal". Néanmoins j'ai été touchée et contente de retrouver celui d'Aimé de Noblecourt, un ancien procureur, qui propose toujours de vrais banquets à ses convives.



J'ai beaucoup apprécié le travail de recherche fait par l'auteur pour nous proposer autant d'anecdotes sur cette époque qui m'ont beaucoup plu comme ça a été le cas notamment avec les possibilités offertes pour soigner un mal de dents.

Finalement, en refermant cet ouvrage, je me rends compte que j'ai plutôt appréhendé ce récit comme étant un roman historique ou d'ambiance, car, j'ai été moins sensible à l'intrigue.



Je tiens à remercier les Editions Buchet-Chastel pour m'avoir permis de découvrir dès sa sortie "Le secret de Marie-Antoinette", que je vous conseille de découvrir à votre tour si vous voulez vous plonger dans un roman sur cette époque. J'espère que Laurent Joffrin continuera à perdurer son travail d'écriture même si nous arrivons progressivement mais fatalement vers la fin du règne de Louis XVI...





Commenter  J’apprécie          310
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le secret ..

Si autour de la Révolution on suit beaucoup de personnages révolutionnaires, dans le cas de Nicolas Le Floch, le royalisme reste fort 👀

Bienvenue dans « Le secret de Marie-Antoinette » de Laurent Joffrin, envoyé très gentiment par les éditions Buchet Chastel (Collaboration commerciale non rémunérée)



Et j'ai beaucoup aimé ce roman !

ATTENTION je n'ai lu qu'un tome par J.-F. Parot donc je ne le juge pas comme suite de Le Floch, d'autres sont bien plus compétentes sur ce sujet !

Merci !



La Révolution est une période foisonnante, surtout ici où on aborde l'après fuite à Varennes, la début de la fin.

Comme dit plus haut, Nicolas est assez tiraillé entre sa fidélité à la famille royale et ses déceptions, et j'aime beaucoup cette facette du personnage ! Tout comme les 3 factions et les tensions entre elles tout au long du roman, ça peut éclater partout c'est prenant !



Le rythme va assez vite quand il le veut, suivant assez Parot sur ce point xD, mais j'ai trouvé vraiment l'intrigue prenante et bien développée !

Entre discours politiques enflammés, espionnage, scènes de panique, courses-poursuites, j'en ai eu pour mon grade d'action, j'ai adoré !

La fin ouverte est aussi un plaisir qui donne envie de lire la suite dans la foulée !



Si j'ai un point négatif à noter c'est le rapport de Nicolas aux femmes, bon entre compagne, maîtresses au carré, meh un peu bof xD



Mais sinon j'ai vraiment apprécié l'ambiance, le rythme et les thématiques de ce roman !

Peut-être que je vais revenir au début de la série !
Commenter  J’apprécie          40
Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le secret ..

Laurent Joffrin poursuit les aventures de Nicolas Le Floch, le héros de feu Jean-François Parot. Passons sur le sempiternel débat : peut-on reprendre une série après le décès de son créateur ?

Le fait est que Joffrin fait perdurer le personnage avec sa troisième participation à la série. Poursuivant la chronologie, il l’amène en 1791. Et il le fait plutôt bien, le principal écueil étant la richesse du vocabulaire utilisé par Parot qui n’est plus là. Mais le reste est bien présent : amis indéfectibles, Bourdeau y compris malgré ses sympathies révolutionnaires, intrigues d’État, course-poursuite dans Paris ou en province (cette fois jusqu’à Jersey), liaisons amoureuses compliquées, et repas gastronomiques. Ce n’est pas du Parot, mais cet ersatz y ressemble plutôt bien.



Nicolas Le Floc’h par fidélité monarchiste participe en juin 1791 à la tentative de fuite de la famille royale en lui ouvrant la voie. Il ne peut que constater l’incurie des participants à ce projet : rendez-vous manqués, monarque par trop voyant. Tout cela s’achève à Varennes. S’ouvre alors un débat à l’Assemblée entre partisans d’une monarchie constitutionnelle (comme Barnave) et tenants d’une mise en accusation du Roi pour basculer vers un régime républicain (Robespierre en tête). L’époque est agitée et les complots nombreux. L’ancien commissaire s’efforce lui de retrouver une lettre codée de Marie-Antoinette, qui pouvant discréditer la Reine semble intéresser des intrigants bien organisés.



L’intrigue policière est limitée (elle l’était aussi souvent chez Parot). Ce qui compte, c’est le plaisir à suivre ces personnages dans l’époque. Quelques détails historiques, suivis d’une cavalcade pages suivantes, et d’un bon repas au passage. Tout va bien pour le lecteur dans ce XVIII éme siècle reconstitué.



Pour l’anecdote, Joffrin se permet même au passage de reprendre une de ses héroïnes de sa propre série Les enquêtes de Donatien Lachance. Les anglo-saxons appellent cela un crossover. Mais les Anglais ne sont pas la tasse de thé de Nicolas le Floc’h et de la jeune Olympe, puisque c’est d’elle qu’il s’agit.
Commenter  J’apprécie          230




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laurent Joffrin (806)Voir plus

Quiz Voir plus

Petite charade littéraire 2

Mon premier est un aliment apprécié par les Asiatiques

riz
sorgho
mil

5 questions
26 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}