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Critiques de Léon Tolstoï (1449)
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Anna Karénine

Un roman absolument exceptionnel. L'histoire d'un amour tabou et puissant que deux amants vont pourtant se risquer à vivre... Peu importent les conséquences? Ils se rendront finalement compte que nul acte, encore plus celui de briser un mariage à cette époque, est sans conséquences. Epoustouflant !
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Anna Karénine

Navrée, je suis vraiment navrée de n'avoir pas du tout apprécié ce roman, pourtant classé parmi les classiques incontestés de la littérature russe.



Je pensais me retrouver transportée dans la Russie du XIXème siècle, au milieu d'une romance impossible, impressionnée par la force de caractère et le charisme d'Anna Karénine, moi même charmée par Vronski, je pensais être totalement imprégnée par l'ambiance moscovite... et finalement rien de tout cela.



Je n'ai d'ailleurs eu aucune motivation pour arriver au terme des presque 1000 pages de ce roman....
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Anna Karénine

Une femme en quete d'absolu dans la Russie du 19e siecle voici la trame de le vie de l'heroine que nous suivons pendant les 1000 pages du recit qui conserve du rythme et de l'interet grace au talent de conteur de son auteur.Une fresque grandiose qui vous laissera un souvenir imperissable
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Anna Karénine

850 pages pour un dernier chapitre moisi, parle d'une déception.

Formidable portrait d'une époque et de ses mœurs absurdes, écrit d'une plume réaliste et excellente, mais si peu de substances et de fulgurances...

On espère un personnage féminin fort mais au final cette dernière ne vit que pour un homme, tristesse. A ce propos, le titre du livre est quelque peu mal choisi.
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Anna Karénine

Cette passion amoureuse qui nous entraine dans ses plus grands bonheurs mais aussi ses plus terribles tourments est un des chefs d'oeuvre de la littérature.

Tolstoi nous décrit avec ferveur la vie russe bourgeoise avec ses traumas et ses plaisirs et nous transporte des bals moscovites aux salons pétersbourgeois.
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Anna Karénine

Une belle découverte, mais malheureusement beaucoup trop de longueurs. Je suis contente d'en être venue à bout, la morale de fond est intéressante, mais vraiment j'ai trouvé le livre beaucoup trop long. Les descriptions sont interminables.

Cependant c'était un livre à lire et je suis contente de l'avoir fait.
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Anna Karénine

Comment a-t-on pu se permettre de prendre la plume après Tolstoï ? Chef d'oeuvre inouï qui n'a d'égal que sa réputation. Et c'est assez rare pour être souligné.
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Anna Karénine

Léon Tolstoï décrit dans cette admirable histoire d'amour certaines approches de l'hystérie féminine, au sujet du pouvoir, de l' amour, de la fidélité, des enfants. L’échec relaté concernant ce libre arbitre est décrit à travers les us et coutumes de l’appartenance à une certaine élite du monde, des modes de vie tyranniques et in-transgressables.

Le film de Guy Ritchie est à mon avis le meilleur.
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Anna Karénine

Ce livre n'est pas facile à lire, bcp trop de personnages. On s'y perd un peu
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Anna Karénine

J'ai bien aimé cette histoire de couple, de personnes et de famille, mais j'ai eu du mal à le terminer, cela traînait trop en longueur à mon goût.
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Anna Karénine

Un classique.
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Anna Karénine

L'écriture est simple, et Tolstoi ne s'embarrasse d'aucune forme littéraire qui avait pourtant cours au 19è siècle. Il décrit, de manière quasi journalistique, l'histoire de cette femme, qui pourrait être Emma Bovary, d'autant que l'histoire est née dans l'esprit de l'auteur, presque de la même manière que chez Flaubert : un fait divers. J'aime particulièrement ces déclencheurs contribuant à une forme de réalisme troublant. J'ai été particulièrement touchée par certaines descriptions de scènes, qui encore une fois, lorsqu'on s'est renseigné sur la vie de Tolstoi, sont des situations qu'il a vécues.
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Anna Karénine

j'ai lu un quart du livre, soit quand-meme plus de 200 pages... J'ai tout d'abord été séduit par cette société bourgeoise, princière, riche.. Puis je me suis vite lassé de la longueur des scènes où il ne se passe rien, ça ne progresse pas, il n'y a pas vraiment d'histoire...
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Anna Karénine

Chère Anna Karénine,

Permettez-moi ce soir de vous adresser cette lettre. J'ai souvent pensé à cette phrase qui ouvre le roman éponyme portant votre nom : « Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon. » Par cet incipit, Léon Tolstoï, ce génie qui vous créa corps et âme, scellait ainsi votre destin.

Manquerais-je de pudeur si je vous avoue que deux femmes en littérature ont suscité chez moi de l'amour ? Vous et aussi une certaine Emma Bovary. Vous lui êtes contemporaine, je crois de vingt ans. Et je pense, dans cet amour que j'éprouve pour toutes les deux, qu'il n'y a pas de hasard à cela en observant dans vos histoires respectives des destins presque semblables. Presque, et dans ce mot il y a toute la différence mais aussi des choses qui se ressemblent et qui m'ont troublées, décrites sublimement par deux écrivains dont l'un figure dans mon Panthéon littéraire : Flaubert.

Mais parlons plutôt de vous...

J'ai aimé les flots de pages qui vous donnent vie, donnent vie aux personnages autour de vous, de votre beauté, de la lumière que vous dégagiez, j'ai l'impression que la vie était une sorte de manège tournant autour de vous, vous aimantiez tout ce qui était touché par votre regard, les hommes, mais aussi les femmes, les enfants, la clarté du jour, un paysage matinal où s'envolent des oiseaux, une calèche traversant une rue de Moscou, un train qui entre dans la gare de Saint-Pétersbourg...

Ah ! Les gares, les trains, les wagons, difficile d'y penser de nouveau sans ressentir la douleur, n'est-ce pas, Anna Karénine...?

Parmi tous ces personnages, j'ai parfois eu tout d'abord un peu de mal à m'y retrouver, mais brusquement je voyais où Léon Tolstoï voulait en venir, et surtout de quelle manière ingénieuse il déployait son récit, à la façon d'un architecte, posant un édifice où non pas une seule histoire se développait, la vôtre, mais celle de trois couples de l'aristocratie russe, liés indirectement les uns aux autres, peu à peu cela devenait comme une forêt où j'avançais et j'ai vu alors deux personnages se saisir du récit, vous Anna Karénine et Constantin Levine. Oui je vois alors, vous allez avancer tous deux dans ce récit sans presque jamais vous rencontrer, vous avancez parmi les pages du récit dans une sorte de dualité, deux chemins qui couturent le récit et donnent l'impression de ne jamais se rencontrer, sauf peut-être dans le regard du lecteur qui fait le contrepoint. Chacun incarne tout ce qui l'oppose à l'autre. Levine, en aimant cette presque sotte de Kitty Stcherbatski, va rencontrer l'amour conjugal dont il rêve tant. Kitty va cependant lui apporter le bonheur qu'il espère et lui aussi va la rendre heureuse. Mais vous Anna Karénine, vous auriez pu avec Alexis Karénine vivre le même bonheur. Mais non, Alexis votre époux, ce haut fonctionnaire de l'administration impériale, figé dans une droiture chrétienne, n'était pas présent au rendez-vous attendu.

À la faveur d'un quai de gare, vous avez alors imaginé une autre trajectoire, cette gare où pour la première fois vous avez rencontré celui qui allait devenir votre amant, Alexis Kirillovitch Vronski... Vous vous êtes retournés l'un après l'autre, presque dans le même mouvement, comme si vous vous reconnaissiez déjà dans vos regards effleurés... Je pense que c'est un des plus beaux coups de foudre parmi les livres que j'ai lus jusqu'à présent.

Et puis peu à peu, dans ce bouleversement d'un quai de gare, puis au cours du bal qui vint plus tard, surgit de nouveau le coup de foudre...

J'ai longtemps hésité à vous écrire, je ne savais pas par quel chemin venir à vous, Madame. J'ai lu tant de choses pour tenter de vous comprendre, y compris les textes de sachants obséquieux qui prétendent savoir tout de vous et des intentions de votre créateur, tenter de comprendre aussi la volonté qu'avait Léon Tolstoï en imaginant votre personnage et je pense que je me suis par moments perdu en route. J'ai lu tant de choses et son contraire aussi. Je ne sais plus. Il est préférable que je forge mon opinion sur la seule émotion que j'ai ressentie en lisant votre histoire. Je sais maintenant que derrière votre lumière il y avait du tourment.

Léon Tolstoï, à cette histoire des personnages, mêle aussi l'histoire du peuple russe auquel il était attaché, notamment le peuple paysan. Levine, dit-on, est une manière autobiographique pour Léon Tolstoï de s'inscrire dans ce récit, c'est-à-dire dès lors d'opposer deux visions de la vie : d'un côté le bonheur conjugal, de l'autre la passion douloureuse. Mais j'ai été aussi touché par l'itinéraire de Levine, bien moins lisse qu'il n'y paraît à première vue ; quand tout semble lui réussir, n'est-ce pas alors l'occasion pour lui d'aller questionner le sens de la vie ?

On a longtemps qualifié ce roman de celui d'une passion adultère alors qu'en définitive, la richesse déployée porte bien sur autre chose aussi qui s'agrège à cette histoire d'amour qui transgresse tous les codes de la Russie aristocratique et conventionnelle.

Adultère, l'un des plus vilains mots de la langue française. Je me suis demandé comment il se disait en russe. J'aurais pu le demander tout simplement à mon épouse dont le russe est sa langue natale, mais j'y ai renoncé de peur de susciter des tas de questions auxquelles je n'aurais peut-être pas forcément su répondre. J'ai découvert qu'en russe, le mot adultère se traduit ainsi, супружеская измена, ce qui signifie mot à mot : trahison conjugale.

La trahison conjugale, n'est-ce pas plutôt celle de l'époux ou de l'épouse qui enferme l'autre dans une prison conventionnelle, lui ôte toute possibilité de rêves, coupe ses ailes, l'éloigne des autres, de la vie, du soleil du matin, de l'éclat du jour, de l'insolite, de l'étonnement, de l'inattendu, d'une fenêtre qui s'ouvre dans les courants d'air, d'un fou rire à gorge éperdue. Emma Bovary, qui s'ennuyait et se morfondait dans sa Normandie profonde, rêvait de cela aussi je pense, attendait le prince charmant... Mais le prince charmant est rarement à la hauteur des rêves qu'on tisse si haut. Vronski, pardonnez-moi, mais lui aussi c'est une sorte de bellâtre, certes brillant et élégant en société, mais frivole aussi et peut-être pas l'idéal d'amour dont vous rêviez tant.

Chère Anna Karénine, permettez-moi de vous avouer que Léon Tolstoï a fait de vous l'héroïne tragique d'un roman sublime, magistrale par son ampleur, un des romans que je préfère. Mais je vous avoue ce soir que je lui en veux terriblement. Certes il y a ce destin tragique dont vous sentiez venir déjà de manière prémonitoire l'échéance. Mais, Léon Tolstoï a fait de vous une femme adultère, livrée à la vindicte, non pas populaire, mais celle de votre classe, la classe de l'aristocratie où il faut offrir une image et c'est peut-être pire. C'est pour cela que votre mari ne vous a pas pardonné cet écart, non pas par votre acte, mais pour sa représentation, parce que cela se savait, parce que cela le touchait dans sa réputation. Au fond, ne vous a-t-on pas reproché davantage votre pouvoir de séduction que votre infidélité ?

Léon Tolstoï était habité par une foi orthodoxe forte et je crois qu'il n'imaginait pas autrement votre destin. Je lui en veux un peu pour cela. Mais que seriez-vous, vieillissante, devant l'âtre, dans l'hiver de Saint-Pétersbourg face à un officier peut-être devenu vieux, volage et sans doute absent ? Que serait Emma Bovary, dans l'hiver normand, elle aussi vieillissante face à son mari demeurant toujours apprenti médecin après quarante ans d'exercice pitoyable de sa profession ?

Aujourd'hui, quelle force a donc votre histoire qui suscite tant d'émerveillement ? Nous sommes au XXIème siècle. On ne parle plus du mot d'adultère de cette manière-là. L'aristocratie russe est bien loin de nos univers quotidiens. Pourtant, pourquoi votre voix, votre histoire, cette musique qui vient de votre âme, me semblent-elles être si modernes et me touchent ? Pourquoi ? Je ne saurais le dire, mais je tente d'y mettre des mots cependant. Une émotion sans doute qui persiste, une révolte aussi qui anime peut-être à la fois une idée, un fou rire, une lumière dissidente contre la bienséance et l'ordre établi, c'est-à-dire contre Alexis Karénine et tout ce qu'il représente, mais aussi à l'encontre des écrivains qui en certains temps ont été mille fois inspirés de créer des personnages comme le vôtre, mais se sont peut-être parfois égaré dans leurs intentions, leur accordant tout au mieux la pitié et peut-être le pardon ? On comprend alors mieux pourquoi certains écrivains finissent par détester les personnages qu'ils ont créés. La réciproque est peut-être vraie. À juste raison, les personnages des livres finissent un jour ou l'autre par échapper aussi à leur créateur, à défaut d'échapper à leur destin ? C'est une merveilleuse chose et c'est excitant de le savoir. Puissiez-vous pour cette raison, chère Anna Karénine, survivre encore un peu après nous ?

Chère Anna Karénine, je vous aime.
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Anna Karénine

Quel roman, quel histoire, quel style, un pur plaisir, un vrai chef d'œuvre.

Avec ses multiples personnages qu'on découvre au cours de notre lecture, Tolstoi nous fait vivre chaque mot, chaque phrase, chaque paragraphe et chaque chapitre de ce magnifique récit, ou chaque personnage a eu sa part du roman, ou il était décrit avec soin. J'étais subjugué par ce livre, au point ou je me suis identifié au personnage d'Anna karenine , je ne sais si c'est la magie de Tolstoi qui s'est opéré en moi, ou en réalité j'ai des points communs avec le elle.

Un classique que tout rat de bibliothèque doit lire.
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Anna Karénine

Je ne sais pas trop quoi dire a part wow, je me suis pris une grande claque. Je ne m'attendais pas du tout a cela. Une belle surprise. Je n'ai pas l'impression d'avoir lu le livre mais de l'avoir VU, tellement je l'ai aimé. Les chapitres sont courts, je pensais me retrouver avec des chapitres a n'en plus finir, mais ce n'est pas le cas.



Critique de 2019
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Anna Karénine

un bon classique de la littérature russe, les amours impossibles dans une société de castes, des tragédies, des jalousies ....
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Anna Karénine

Splendide fresque du destin tragique de personnages en proie à la passion, aux convenances, aux désillusions et aux trahisons. Le triste destin d'Anna Karénine se mêle à l'histoire de la Russie du XIX et nous emmène dans les questionnements sur le travail, la place de l'aristocratie, les élans amoureux, l'adultère, l'amour qui s'en va et fait place à la foi... Un grand classique aussi intéressant qu'envoutant.

Et si le roman se nomme Anna Karénine, c'est pour moi, Levine le personnage dont le cheminement est le plus intéressant.
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Anna Karénine

La vie, les amours et les états d'âme d'un panel d'aristocrates russes du 19ème siècle, voilà un monde bien éloigné de nous. Et pourtant, les passions et caractères que nous décrit brillamment Tolstoï sont universels. Les personnages, leurs sentiments, leurs peurs et leurs questions nous parlent encore aujourd'hui, malgré le décalage dans le temps et l'espace. Un grand classique.
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Anna Karénine

Avant de lire ce livre, Tolstoï n'était pour moi qu'un monument russe austère et lointain, une promesse d'édification ennuyeuse. Oubliez tous vos a priori. C'est un indépassable chef-d’œuvre, entre roman d'amour et d'aventure, qui se lit comme un thriller, même 150 ans après avoir été écrit... On baigne dans l'aristocratie russe comme si on y était, on se repaît d'une langue limpide et dynamique, on vit les dilemmes amoureux des personnages comme s'ils étaient nos frères et sœurs et on admire la structure narrative qui nous laisse pantelant au bout de la route...
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