Leonie Swann

Si vous voulez suivre une enquête menée par une bande de vieux gâteux qui, la plupart du temps, ne se souviennent plus de ce qu'ils font, de ce qu'ils ont fait ou de ce qu'ils ont à faire... ce livre est pour vous ! Alors que la protagoniste principale, qui ne prend plus ses médicaments, confond le passé et le présent tout en nageant dans un brouillard d'impuissance mentale et physique, on se retrouve à la suivre poussivement dans un polar mené à vitesse de tortue (car il y a une tortue bien sûr dans l'histoire !). Malgré tout, on passe de bons moments, on se laisse parfois prendre et quand un des personnages parvient à embrayer pour faire avancer l'action, on est heureux... Un (très) long moment de lecture parfois pénible, parfois plaisant, ce qui laisse mitigé à l'arrivée.
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Je continue ma challenge autour du monde avec ce titre allemand. Avec "Qui a tué Glenn ?", je n'ai pas voyagé Outre-Rhin mais je suis restée chez moi en Irlande. L'auteure s'est d'ailleurs inspiré d'un voyage en Irlande pour écrire son roman et je dois dire que je ne regarderai plus les moutons de la même façon.



C'est l'histoire d'un berger qui est assassiné et son troupeau décide de mener l’enquête. L'idée de départ est juste géniale. Il n'y a qu'un seul bémol c'est que forcément il y a peu d'action, les moutons se posent beaucoup de question mais agissent peu forcement. A plusieurs reprise, on est tenté d'abandonner mais j'ai tenu bon.



Leonie Swann dépeint très bien l'Irlande, avec ces petites villages, ou la religion est très présente, ou les pubs sont les lieux de rencontre et ou les légendes ont une place importante. Elle a une plume très agréable a lire et surtout il n'y a aucun doute les allemands ont vraiment beaucoup d'humour.
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Un drôle de polar où la détective est une brebis futée!



Bêê oui! le berger du troupeau a été trouvé mort et les moutons cherchent qui a bien pu commettre le crime.

Et c'est difficile des moutons qui ne peuvent pas comprendre les motivations humaines. Ils se demandent par exemple si les humains ont une âme et comment ils peuvent vivre avec un odorat aussi déficient.



Bien que teintée d'humour, ce n'est pourtant pas une histoire loufoque, l'auteure a bien étudié les bêtes et a un réel talent de mettre en scène des animaux de façon réaliste. On peut brouter avec eux en choisissant nos plantes préférées!



En voulant en savoir plus, j'ai même trouvé sur Wikipédia que les moutons ont une capacité de reconnaissance faciale proche de celle de l'être humain.



Un bon petit polar dont les moutons à compter ne sont pas du tout soporifiques!



***Petit bonus de mise en page, on trouve des gentils moutons dessinés le coin extérieur en bas des pages de qui nous permettent de créer une animation, un folioscope (ou flip book)

Un polar dans le décor d’un collège britannique avec dans le rôle-titre, Gray, un perroquet gris qui, si ce n’est pas lui qui mène l’enquête comme le dit la couverture du livre, n’en est pas moins un personnage important.



Le propriétaire de Gray, Elliot, un étudiant d’un collège de Cambridge est trouvé mort au pied du mur de la chapelle. Le professeur Augustus Huff, tuteur responsable et voisin d’étage, se voit obligé de recueillir Gray. La mort de son étudiant lui semblant bizarre, Augustus fera enquête pour éclaircir les faits.



Le professeur Huff est un obsessif qui pénètre toujours dans une pièce du pied gauche, se lave trois fois les mains et place toujours en ordre sa collection de presse-papiers. Il n’en est pas moins courageux et devra prendre des risques pour trouver la vérité. L’arrivée de Gray dans sa vie bousculera ses habitudes et donnera lieu à des scènes cocasses.



Quant à Gray, c’est un volatile hors du commun. L’autrice le précise même dans une note à la fin du roman, il ne faut pas penser que les perroquets gris sont capables d’autant de raisonnement et de mémorisation. Mais il ajoute au roman une touche de désordre et d’humour bien sympathiques.



Un polar léger, qui amène parfois un sourire, même si les obsessions du professeur Huff sont plus pitoyables que drôles.

Dans cette série, les protagonistes sont des retraités, des personnes vulnérables avec pas mal de soucis de santé, mais ayant tous travaillé dans des milieux dangereux ou très particuliers, qu’ils aient été policiers ou espions, ce qui fait que même s'ils sont très affaiblis par un corps et un esprit en bout de course, ils arrivent encore à coiffer la police au poteau quand il s'agit de résoudre des crimes !

Dans ce deuxième volume, nous retrouvons les personnages rencontrés lors de la toute première enquête, puisqu’il s’agit d’un groupe de retraités qui veulent éviter de se retrouver en EHPAD et qui ont choisi la colocation pour s’entraider au quotidien.

Mais voici venue l’heure des vacances et par un concours de circonstances, ils vont tous partir se reposer dans un hôtel écologique de luxe en Cornouailles, ce qui tombe plutôt bien car chez eux, le chauffage est tombé en panne en plein hiver et aucun réparateur n’est disponible dans un futur proche.

Mais comme on s’en doute, ces vacances ne vont pas être de tout repos, puisque les meurtres vont s’enchaîner…à moins que leurs esprits ne leur jouent des tours….

Car il faut bien avouer que certaines d’entre eux ne tournent plus trop rond.

Entre ceux qui ont du mal à marcher plus de trois pas sans canne, ceux qui sont aveugles ou sourds, ceux qui sont incapables de se rappeler ce qu’ils ont mangé lors du dernier repas ou ceux qui croient être encore en activité et s’imaginent être des policiers ou des espions en service, nos retraités sont loin d’être des témoins fiables ou des détectives, même amateurs, de confiance !

Cette enquête met du temps à démarrer, mais elle nous permet de bien nous mettre dans la peau de ces personnes qui ont le corps et la mémoire qui flanchent et on en arrive à douter que ce qu’il se passe soit vrai.

Des crimes ont-ils bien été commis à l’hôtel où n’est-ce que le résultat de certains vieux cerveaux embrumés, voire alcoolisés ?

J’ai passé un bon moment en compagnie de cette bande d’éclopés qui radotent et je les ai trouvés très touchants, même si j’avais deviné la fin assez tôt dans l’histoire.

J'ai dû me battre pour finir ce roman au contexte pourtant alléchant.

Un troupeau de moutons cherchant les indices et les raisons de la mort de leur unique berger, résolvant l'énigme à coup d'observation ovines et fines, m'a paru être un décor assez unique pour qu'il vaille la peine de s'y arrêter.

Malheureusement la mayonnaise n'a pas pris (ou devrais-je dire la traite n'a pas eu lieu; le lait a caillé; la laine s'est emberlificotée...).

J'ai ramé au milieu de ces pâturages, prenant le rôle de la femme qui parlait à l'oreille des moutons pour tenter de me démêler dans ce pétrin indigeste.

J'ai bêlé pour qu'on me sorte de cet alpage tant l'ennui y est grand.

Pourtant, j'aime la montagne, le silence, les bêtes...

Je suis passée à côté de ce roman qui aurait pu être cocasse et drôle mais qui se révèle morne, sans surprise, sans goût.

Dommage.

Géniale idée, un troupeau de brebis irlandaise va mener l'enquête sur le meurtre de leur berger George Glenn.



Leur côté un peu idiot et tête en l'air est bien rendu mais quelques unes sortent du lot, Maude et son odorat incroyable, Miss Maple, la brebis la plus intelligente du comté ou le bélier Mopple, seul doté d'une mémoire.



Leur source d'inspiration? les romans de gare que leur lisait George, romances menées par l'héroïne, la rousse Pamela.



Je me suis quand même un peu ennuyé.

Enquête policière originale en compagnie du perroquet gris Gray , en terminant ma lecture , j'étais un peu triste de le quitter , on comprend parfaitement le héros Augustus qui ne peut plus se passer du volatile sur son épaule .

Un jeune homme adepte d'alpinisme urbain sur le site de l'Université de Cambrigde , fait une chute fatale .

Les premiers rapports d'enquête penchent pour un meutre ....

Ce n'est pas du tout un chef d'oeuvre , malgré tout une lecture qui m'a changé les idées , qui m'a ravi , que demander de plus.

Pour moi , un critère de plaisir de lecture , c'est quand les jours qui suivent la fin de la lecture , les personnages nous manquent .

Voilà une histoire qui change un peu des stéréotypes où ce sont des personnages normaux, et non la police, qui mènent l'enquête.

Ici, les protagonistes sont tous des retraités, des personnes vulnérables avec pas mal de soucis de santé, mais ayant tous travaillé dans des milieux dangereux ou très particuliers, ce qui fait que même s'ils sont très affaiblis par un corps et un esprit en bout de course, ils arrivent encore à coiffer la police au poteau quand il s'agit de résoudre des crimes !

En effet, Agnès, le Maréchal, Bernadette, le chien Brexit, et quelques autres vivent en colocation, dans une grande maison, afin de s'entraider au quotidien, et ce, pour éviter de se retrouver en EHPAD.

Dans leur village tranquille, plusieurs crimes vont être commis, et concernent à chaque fois des personnes âgées. Seront-ils les suivants sur la liste ?

J'ai beaucoup aimé rencontrer ces personnes dotées de lunettes à double foyer, de dentiers, de cannes et obligées de se servir d'un monte-escalier pour aller se coucher, du coup, on se doute qu'il n'y aura pas vraiment de course poursuite dans ce roman.

Par contre, on rencontrera une tortue fugueuse, une bande de vieux schnocks décrépis mais très rigolos, un gros gourmand qui carbure à la pâte chocolatée, des pots de peinture couleur corail, des secrets en pagaille et des tas de passages émouvants où on se rend compte que la vie dans un corps devenu une source constante de douleurs et un cerveau qui part en miette ne sont pas faciles à vivre mais n'empêchent pas d'avoir encore envie de profiter de chaque instant.

Une enquête vraiment peu commune, drôle par moment, originale et émouvante.

J’avais bien aimé le 1er volume de cette série avec ses personnages “enquêteurs” peu commun et leur vie de colocataires au grand dam des villageois qui les prennent pour des hippies du 3ème âge, alors que tous autant qu’ils sont, ils ont été policiers ou espions ! C’est amusant de tenter de les représenter dans ces fonctions tels qu’ils sont maintenant, perclus de rhumatismes, en fauteuil roulant, aveugle et obèse ou svelte mais un peu lunaire ! L’exercice n’est pas facile et amène facilement à sourire !



En ce qui concerne le premier mort qui ouvre le bal, je n’ai pas bien compris son utilité, tout le reste aurait pu se dérouler sans lui comme excuse ou aurait-il fallu qu’il clôture le livre pour bien faire !



Edwina, pourtant surveillée comme le lait sur le feu, a non seulement réussi à aller sur internet mais surtout à participer à un concours où elle a gagné un séjour dans un Hôtel écolo en Cornouailles ! Tous les habitants de Sunset Hall ayant besoin de prendre du recul sur leurs mésaventures du tome précédent et avec une chaudière en panne s’envolent donc pour l’Eden !



Des disparitions, des morts, une route coupée par la tempête, un boa blanc et les voilà embarqué dans une enquête pour certains, mission pour une autre. Leurs maux et leurs oublis donnent des moments amusants et j’apprécie particulièrement les moments bien délirants, parfois clairvoyants, d’Edwina !



C’est le côté décalé des personnages avec leurs façons très spéciales d’enquêter qui donne un côté savoureux à la lecture, l’intrigue étant très classique.



Jeux en Foli...ttérature XVIII

Challenge Gourmand 2023/2024

Lecture Polar Thématique septembre 2023 : Personnage récurrent

Un roman présenté comme un cosy mystery, que ça soit dans le résumé ou par sa couverture mais alors s'il y a bien du “mystery” dedans, il est loin d'être “cosy” !!



Nous débarquons dans une colocation de seniors bien mûrs que les habitants du village voisin, de mentalité étriquée, prennent pour des hippies sur le retour ! La propriétaire Agnes a toujours vécu ici et le seul moyen d'y rester et ne pas finir dans une maison de retraite était d'en faire une sorte de communauté.



Malgré le résumé, ils ne sont pas vraiment loufoques mis à part Edwina qui apporte un petit vent de folie et de joie, épaulée par la tortue. Tortue qui parle “tortue” et c'est bien vu d'ailleurs.



Des morts, une arme, des jalousies et médisances, des secrets et des meurtres que l'assassin tente d'imputer à Agnes et ses colocataires !



Une façon peu commune d'enquêter bien évidemment et j'ai trouvé ça sympathique car il faut faire avec la surdité, le col du fémur, les pertes de mémoires et autres petits tracas de la vieillesse des uns et des autres !



Je compte lire le suivant car celui-ci est très axé sur le village et le passé d'Agnes, ce qui ne peut pas être le cas dans tous les volumes. Ça se lit bien mais c'est plutôt polar que cosy !



Jeux en Foli...ttérature XV

Challenge Féminin 2022/2023

Pioche Polar avril 2023 : bbpoussy

Première incursion dans ce genre littéraire le "Cosy murder". Eh bien, quelle purge ! Un humour qui parvient à faire regretter l'Almanach Vermot, une intrigue poussive, c'était long, long… Sélectionné dans le cadre d'un concours de bibliothèques rurales, je me suis astreint à lire cette indigeste potion jusqu'au bout. Si rien ne vous contraint, fuyez !!!!

Abandon

C'est vraiment très rare chez moi et contraire à mes habitudes de lectrice mais je craque après seulement 70 pages d'un ennui qui semble empreindre l'ensemble du roman. Je ne saurai donc sans doute jamais qui a tué Glenn...

J'avais déjà apprécié "Qui a tué Glenn" et cette nouvelle enquête menée cette fois ci par un perroquet est prenante. L'écriture de Leonie Swann est fluide et elle a une manière de décrire les personnages qui fait qu'on s'y attache très vite.



J'ai beaucoup aimé le personnage d'Augustus le professeur maniaque et bourré de Toc qui par la force des choses va adopter Gray le perroquet désordonné et bordélique. Une véritable amitié va se créer entre l'homme et l'animal. Un bon roman avec une intrigue et un suspens bien présent.

Sous-titre : La première enquête résolue par Miss Maple, la brebis la plus intelligente du troupeau, voire du village, et peut-être même du monde...



Dans un pré d'Irlande, un troupeau de moutons découvre le corps du berger, George Glenn, transpercé d'un outil de jardinage. Pour les ovins, pas de doute, ce n'est pas un décès naturel. « Il n'est pas mort de maladie. Les bêches ne sont pas des virus ! » (p. 7) Les bêtes décident de mener l'enquête, mais les indices sont difficiles à relier : une empreinte de sabot, un bijou perdu, un testament, une nouvelle venue, des odeurs , des silhouettes, des clés. À force d'observation et de déduction, mais aussi en donnant de leur personne, les moutons élucident la mort de leur berger et révèlent toute la noirceur d'une petite communauté rurale. « Les hommes n'ont pas d'âme. Pas d'âme, pas d'esprit, rien. C'est aussi simple que cela. » (p. 18)



Comme dans Watership Down où tout est raconté du point de vue d'un lapin, ce roman se place à hauteur de museau ovin, sans anthropomorphisme, mais plutôt avec moutonmorphisme (oui, je sais, ce mot n'existe pas). « Le loup est à l'intérieur de chacun. [...] / Comme un abîme ? [...] Un abîme à l'intérieur ? » (p 266) Les moutons seraient-ils capables de spiritualité ? Si l'on parle de métaphysique, cela reste à prouver, mais d'un point de vue humoristique, c'est certain ! « Je suis bien content que ce seigneur-là ne soit pas mon berger ! » (p. 26)



Leonie Swann a magnifiquement développé le caractère de ses moutons : leurs réactions sont parfaitement crédibles et compréhensibles. En opposant un troupeau à un village, elle met en relief les défauts humains et souligne la délicatesse animale. « À quoi bon brouter en ce bas monde tant qu'il y aurait des bouchers ? » (p. 54) Cette enquête n'est donc pas simplement hilarante, elle est également sensible et en un sens poétique.

Sunset Hall c'est le lieu où il faut habiter si on ne peut plus vivre seul et que la maison de retraite est hors budget ou fait peur.



On y retrouve Agnès la propriétaire, le Maréchal, Winston et son fauteuil roulant mais pourtant jamais à la traîne, Bernadette qui est aveugle mais suit la troupe, Edwina qui fait des gâteaux comme personne et dont personne ne veut, Charlie la nouvelle pensionnaire coquette, sans oublier la tortue Hettie et le chien Brexit.

Ils ont leurs habitudes, leur pacte, leur passé mais passent pour des loufoques auprès des habitants du village.

Pourtant, un jour, un policier frappe à leur porte. Leur voisine est morte tuée par balle alors qu'elle ne bougeait plus suite à un AVC. Autre problème, ils ont eux aussi un cadavre dans la grange, tué par balle.

L'arme du crime a disparue.



Le problème majeur, pour moi, c'est une construction aussi lente que les déplacements d'Hettie. Les scènes se déroulent lentement, très lentement. Et il y a les répétitions tout aussi nombreuses que le déroulement est lent.

Une pilule rouge, une pilule bleue, une pilule verte.

Une pilule bleue, une pilule verte, une pilule rouge...

Qui est fort en probabilité ?

Bref, vous avez compris le principe.

Et puis, on ne peut pas se fier à eux car entre perte de mémoire, l'abus de boissons ou de médocs, ou des deux, la fumette, la vue qui baisse...nos enquêteurs à la retraite ne sont pas fiables du tout. Il vaut mieux suivre Hettie et Brexit !



J'ai quand même tenu le coup jusqu'au bout mais franchement on peut enlever la moitié des pages et on y gagnerait sur la qualité de l'histoire.

Il m'a manqué aussi plus d'humour.

Avec cette couverture, je m'attendais à une ambiance plus drôle.

Encore une fois et pour mon second livre consécutif, le coup du mort pas mort et en plus, cette fois, en deux fois deux jumelles, c'est abuser ! comme disent mes jeunes !



C'est le premier de la série mais je ne me lancerai pas dans le second. Je passe mon tour et m'en vais hiberner, non pas dans le frigo comme Hettie, mais sous mon plaid avec un autre roman.

L’auteure nous emmène avec elle et nous fais découvrir la vie dans ces petits villages irlandais. Dans ce polar original les enquêteurs sont des moutons. L’écriture est fluide et ce roman se lit facilement sans oublier une petite pointe d’humour ce qui ne gâche rien

Dans ce deuxième thriller de Leonie Swann, nous quittons le pré des moutons de Qui a tué Glenn ? pour Cambridge, où un étudiant, Elliott Fairbanks, un adepte d’escalade a fait une chute mortelle sur le site de l’université: un accident ou un meurtre ? Son tuteur, le professeur Augustus Huff, qui pensait peu de bien de lui, est appelé par la personne responsable de l’entretien ménager dans la chambre de ce dernier, alors que de drôles de bruits se font entendre: il découvre bien tôt sous des couvertures Gray, un petit perroquet gris intelligent et loquace, entraîné à parler par le défunt, qui trouve bien vite refuge sur son épaule et dans sa vie, pour le meilleur et pour le pire, car Huff tolère mal tout ce qui fait désordre. Sommé par lady Fairbanks de faire la lumière sur la mort de son fils, et encouragé par certaines découvertes, il se met à enquêter. Et nous nous mettons à courir un peu partout à sa suite, c’est à tout du moins l’impression que j’ai eue, à travers une intrigue qui m’a paru plutôt légère, où le monde universitaire est assez peu exploré. J’ai mis un temps fou à le terminer, et je l’aurais peut-être mis de côté si ça n’avait été de la validation d’un challenge de lecture. Beaucoup d’humour, et un petit tas de plumes bien attachant, cela reste un bon divertissement.

Un prof bourré de TOC, un perroquet gris à la langue bien pendue et un étudiant mort, c'est le début d'un roman policier des plus sympathique. Soyons honnête, l'enquête n'est pas le point fort du livre. En effet, l'intrigue déroulé dans ce roman est plutôt classique et pas des plus originale. Pourtant, difficile de lâcher le livre, véritable page-turner bourré d'humour.

Augustus Huff est un personnage attachant. Prof à Cambridge, pas titulaire de son poste, il souffre d 'angoisses et de TOC. L'arrivée de Gray dans sa vie va le chambouler au-delà de ce qu'il pouvait imaginé. Augustus n'est pas franchement un raté, mais il n'est pas doué pour les relations humaines, et encore moins pour enquêter sur ce qu'il estime être un meurtre. Gray est la touche humour de ce roman policier, avec ses phrases toutes faites, toujours à côté de la plaque et pourtant d'une acuité profonde, c'est lui qui va permettre à l'enquête d'avancer.

Au final, j'ai adoré ce livre et je remercie les éditions Nil et Netgalley pour cette découverte haute en couleur.

Un berger assassiné, ses moutons mènent l'enquête... Pour mon Challenge Multi-défis 2022, quitte à devoir choisir un cosy mystery, autant choisir quelque chose de drôle...



Quelle lecture laborieuse! D'abord je n'ai pas été sensible à l'humour de l'auteure. Les délires mystiques de ces moutons m'ont ennuyé comme jamais. Ensuite, pressé d'en finir, j'ai commencé à lire en diagonal, espérant à un moment recrocher à l'histoire. Que nenni, le calvaire a continué jusqu'à la dernière page.