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Critiques de Liam McIlvanney (40)
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Là où vont les morts

Glasgow,de nos jours, alors que l’Ecosse va d’une part accueillir les jeux du Commonwealth, et de l’autre s’exprimer sur son avenir au sein du Royaume uni.

La presse écossaise est comme ses copines européennes ; elle ne va pas bien ; elle perd inexorablement des lecteurs. Il lui faut donc trouver les moyens d’accrocher ceux qui restent.

Au milieu de tout cela, des journalistes de terrain, qui tentent de faire leur travail au sein d’un journal qui peine, dans une société qui peine tout autant.

L’intrigue, ou plutôt le tableau se construit autour de nos deux personnages, eux même évoluant autour d’autres plus ou moins recommandables, et embarqués dans les avatars des combines politico-journalistico –économiques.



J’ai trouvé l’atmosphère bien amenée sans que l’auteur en fasse ou trop ou pas assez. Ce dernier met l’accent sur nos deux journalistes, sans omettre au passage celles et ceux qui les entourent, pour nous faire un tableau finalement assez désabusé d’une société aux multiples visages aux prises avec ses préoccupations quotidiennes.



La narration à la première personne donne un dynamisme appréciable pour un roman qui paradoxalement prend son temps pour s’installer. Liam McIlvanney s’attachent plus au côté sociétal et à l’ambiance générale qu’à une énigme policière à proprement dite. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la police est finalement très peu présente dans ce roman.



Peu habituée à la littérature policière écossaise, cet ouvrage fut pour moi une très belle surprise, et un excellent moment de lecture.



Un grand merci aux éditions Métailié (je salue au passage leurs choix originaux en matière de littérature policière) et Babélio dans le cadre la masse critique.




Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Là où vont les morts

« Là où vont les morts » est un excellent roman noir, un mélange de mon point de vue entre la trilogie de Glasgow écrite par Malcom Mackay (je vous la conseille vivement !), et Storyteller de James Siegel.



L’intrigue (un journaliste, Gerry Conway, revient travailler au Tribune on Sunday, et va enquêter sur le décès de son collègue et ami, Martin Moir, par ailleurs reporter vedette du journal) est bien menée, efficace, sans temps mort. Elle dénonce les liens malsains existants entre les gangs, les milieux politiques, et autres lieux de pouvoir (police, presse,…). Les gangs prennent en effet insidieusement la main sur bon nombre d’activités économiques traditionnelles (commerces, transactions immobilières,…), histoire de blanchir l’argent de leurs différents trafics. Ils bénéficient bien entendu pour cela de certains appuis, leur argent permettant en effet d’acheter les hommes, leurs décisions, leur influence, leur intégrité…



L’histoire donne une bonne vision de Glasgow, une ville qui tente de se construire un nouvel avenir après une longue période de déclin économique, mais qui demeure marquée par la violence… et aussi par la rivalité entre le Celtic et les Rangers (même si ces derniers ne sont plus ce qu’ils étaient…).



L’histoire écrite par Liam McIlvanney constitue aussi une plongée très intéressante dans le monde du journalisme, dans une presse en crise, avec des lecteurs qui s’évaporent au fil des années. Elle apporte un bel éclairage sur le métier du journaliste d’investigation, lequel peut en effet s’avérer dangereux si l’on s’intéresse d’un peu trop près à certains sujets. Car les malfrats n’aiment guère qu’on vienne se mêler de leurs affaires, et n’hésitent pas à utiliser certains moyens de pression pour vous faire lâcher l’affaire, y compris si nécessaire s’en prendre à votre entourage…



Je tiens au final à remercier Babelio et les éditions Métailié pour l’envoi de cet excellent roman dans le cadre de la dernière opération masse critique.

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Là où vont les morts

Encore un polar de trois cents pages qui peut se résumer en trente, tout le reste est bavardage et remplissage : la vie de famille du personnage principal, sa bonne femme, ses chiares, quand il fait la vaisselle, quand il prend la voiture, description du trajet pas à pas et tout à l’avenant. Gonflant de vacuité. Les auteurs anglo-saxons ne savent plus écrire un livre sans brouiller l’écoute du lecteur. La vie de merde des personnages a-t-elle pour but de rassurer le lecteur et sa propre existence de daube avec marmaille, bonne femme et vie sans intérêt. Donc texte qui devrait se réduire à une nouvelle à lire dans la salle d’attente du dentiste, cela reste tout de même préférable à Closer.
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Là où vont les morts

4.25/5 : Là où vont les morts est une très belle surprise, un roman noir passionnant, original et brillant de réalisme. Le roman noir écossais a son porte-parole : Liam McIlvanney est un magicien du genre !



C'est au travers de deux protagonistes principaux que l'histoire s'instaure. D'un côté Gerry Conway, journaliste au Glasgow Tribune qui revient après trois années d'absence et qui peine à se refaire un nom du fait de la perte de vitesse du journalisme-papier. C'est le narrateur, l'esprit de ce polar, le fil conducteur : c'est à la fois un journaliste, un ex-mari et un père. De l'autre il y a Martin Moir, un très bon journaliste ayant remplacé Gerry suite à son départ et qui meurt subitement. Cependant il vit au travers de l'enquête qu'effectue le personnage principal pour comprendre ce qui s'est réellement passé.



La mort de Martin va donc amener Gerry à se retrousser les manches, à enquêter comme un vrai journaliste de terrain dans les quartiers mal famés de Glasgow. Car c'est indéniable : l'auteur a la faculté de dépeindre Glasgow de façon magistrale : il y a les gangs, l'arrivée prochaine des jeux du Commonwealth, et le vote à l'horizon sur l'indépendance de l’Écosse. On découvre cette ville en même temps qu'une investigation est menée.



Ce livre est une vraie réussite car l'écrivain sait à la fois décrire l'ambiance de cette ville, de ces quartiers et mettre en lumière les sentiments humains, le ressenti d'un professionnel désabusé qui voit disparaitre une certaine vision du journalisme mais qui y croit encore. J'ai adoré cette faculté à transmettre les émotions, les actions d'un journaliste, d'un homme, d'un père. Ce roman allie donc une écriture fluide, détaillée, narrative; une enquête fascinante et une résonance humaine : chapeau bas !



En définitive, ce roman est un incontournable du genre, une excellente surprise 2015 !


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Là où vont les morts

Un roman aux multiples facettes dont l'accrochage dans un contexte politico-mafieux permet une critique en négatif de la classe dirigeante écossaise et, avec elle, de tous les aréopages qui gravitent autour.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Là où vont les morts

Le journaliste Gerry Conway est de retour dans son bureau du Glasgow Tribune et va enquêter sur le meurtre de son ancien protégé Martin Moir., bravant l'hostilité des gangsters, des politiciens ambitieux et des propriétaires de son propre journal.
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Là où vont les morts

Gerry Conway est de retour au Glasgow Tribune après 3 années de détours .



La mort de son collègue et ami Martin Moir (étoile des faits divers du Glasgow Tribune)



va l’entraîner à enquêter dans la ville sombre de Glasgow, assassinat, suicide?



Rien n’est plus comme avant le journal est en train de péricliter.



L’enquête se fera sur fond de référendum sur l’indépendance de L’Ecosse,



le récit est bien mené, l’enquête nous tient en haleine avec des rebondissements.



Elle révélera les liens entre les gangs des bas-fonds, les politiques,



la police et la presse elle-même. Elle montrera toute la dangerosité qu’il y a



a fleureter avec ces milieux quand on est journaliste d’investigation.



Ce polar – journalistique est passionnant, Liam Mac Ilvanney nous emporte



dans ce milieu glauque et dangereux. Il nous questionne aussi sur l’éthique d’une profession.



Tout en nous permettant d’apprécier la vie écossaise locale comme



le concours de cornemuse de son fils où encore la rivalité ente



le Celtic Glasgow et les Glasgow Rangers. Faire une recherche et découvrir



que « Auld Lang Syne » est notre fameux « Ce n’est qu’un au revoir » par exemple.



Et puis il y a Glasgow la déshéritée qui nous est décrite



comme une ville qui a subit de plein fouet la récession économique et



qui est la ville la plus criminogène d’Europe, chômage, pauvreté,



consommation d’alcool et drogue réduise fortement l’espérance de vie.



Slàinte mhath – Santé


















Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Là où vont les morts

McIlvanney mène son récit haletant avec un sens aigu du rythme et des rebondissements alternant avec les évocations très littéraires des bas-fonds et d'une rédaction à l'agonie.


Lien : http://www.lesechos.fr/week-..
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Là où vont les morts

Après Les couleurs de la ville, Liam McIlvanney nous adresse de Nouvelle-Zélande où il vit, son second opus dont l'action se situe à Glasgow, sa ville natale. Dans le rôle principal, il met à nouveau en scène Gerry Conway, journaliste au Glasgow Tribune, qui rentre au bercail après un intermède de trois ans. En son absence, son collègue et ami Martin Moir a pris de l'envergure professionnelle et fait partie des pointures de la rédaction. L'intrigue démarre au moment de la disparition de Martin, mystérieuse durant quelques jours, avant qu'il soit découvert mort dans sa voiture plongée dans une carrière inondée. le suicide est rapidement établi par la police tandis que ses proches et Gerry doutent. D'une part, comment Martin, tellement respectueux du bon usage des mots et connu pour son langage châtié, a-t-il pu rédiger un sms-charabia en guise de message d'adieu ? D'autre part, est-il possible qu'un homme attache ses mains au volant de son véhicule avant de l'immerger ?





Il s'agit d'un roman dense, aux nombreuses thématiques et ramifications et Liam McIlvanney n'a pas choisi l'année écossaise la plus paisible du siècle pour y planter le décor de son roman ! L'Ecosse s'apprête en effet à vivre un scrutin capital dans son histoire, avec le referendum du 18.09.14 « Should Scotland be an independent country ? », qui enflamme la vie politique et exacerbe les nationalismes. Elle s'apprête aussi à accueillir à Glasgow, en juillet et août, les XXèmes Jeux du Commonwealth. L'odeur des marchés juteux met en ébullition les spéculateurs immobiliers, les hommes politiques véreux, la pègre, la frontière entre leurs activités restant floue, dans une ville qui affiche en outre le plus fort taux d'homicides d'Europe de l'Ouest. Enfin, pour couronner l'ensemble, l'auteur a choisi de faire travailler son héros dans un secteur d'activité moribond, la presse écrite… Ca fait beaucoup.







Là où vont les morts est un très bon roman noir à l'intrigue robustement construite, qui restitue avec soin et véracité l'atmosphère d'une ville frappée par la récession. L'écriture de Liam McIlvanney est souple, empreinte d'humanité, et agréable à lire. J'ai personnellement regretté le trop grand nombre de thèmes abordés, ce qui m'a, dans certains chapitres, procuré la sensation que l'intrigue se disperse. Cet infime reproche n'a cependant pas pollué cette excellente lecture.
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Là où vont les morts

Il y a certains films qu'on trouve long et un peu ennuyeux, et bien pour ce roman c'est un peu la même chose. Dans la première moitié il ne se passe pas grand chose sauf la mort d'un journaliste. Mis à part ça l'auteur nous décrit la vie des uns et des autres ainsi que ce qui se passe à Glasgow . Toutes ces descriptions ne servent pas grand chose à l'histoire. Il en faut bien sûr, mais là c'était trop.

La seconde moitié est un peu plus intéressante et bouge un peu plus. La mafia, le journalisme, l'argent, la politique tout se mèle et s'entre-mèle jusqu'au dénouement un peu prévisible.

Bref, pour ma part cette lecture ne restera pas gravée dans ma mémoire.
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Là où vont les morts

Malgré un titre racoleur, ce roman n'a pas d'intrigue. Il est d'un ennui mortel à lire. On est noyé entre les descriptions touristiques du journaliste, principal investigateur, et les séances de couches pleines de merde de son gamin. Encore un roman policier et un auteur à fuir.
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Là où vont les morts

Je ne sais trop comment exprimer mon ressenti après cette lecture. C'est l'année où Glasgow est l'hôte des jeux du Commonwealth et l'Écosse, tête haute, bien indépendante devra décider de son avenir dans le Royaume Uni. Il y a matière. Matière municipale, matière nationale.

Gerry Conway , journaliste, revient à ses anciennes amours en réintégrant le journal The Tribune. Il est à la section politique. C'est dire qu'il a de quoi faire en cette année de plusieurs possibles. Son collègue et ami Martin Moir, journaliste aux faits divers, manque à l'appel. Et Conway doit donc couvrir le meurtre d'une prostituée puis celui d'un joueur de foot. Et c'est là que l'on retrouve le cadavre Martin Moir, son ami, dans sa voiture au fond d'une carrière. Pour la plupart du récit, de manière très intéressante, Liam McIlvanney nous fait le portrait du journalisme écrit alors que plus personne n'achète de journaux papier, presque plus de lecteurs, l'éthique de travail qui ne veut presque plus rien dire, l'avenir du journaliste qui devrait passer par les blogs et les fils Twitter et autres. Il nous raconte aussi les "gangs of Glascow". Ces mafieux qui possèdent des quartiers, qui ont leur clan, qui achètent des politiques, qui magouillent presque au vu et su de tous et qui bien souvent , s'entretuent pour les marchés, pour les débouchés.

Et dans cette effervescence, on se posera la question si le journaliste Moir du Tribune s'est suicidé ou s'il a été assassiné. Gerry Conway enquêtera, doutera, aura peur mais il finira par se savoir rassurer. C'est une histoire de manipulations, de flics, de truands, de whisky et de bières. Et c'est noir écossais.

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Le Quaker

Soyons clairs dès le début : je ne connaissais absolument pas Liam McIlvanney , ni son père, l’auteur William McIlvanney. Comment, me direz-vous, se fait-il que je me sois lancée dans la lecture d’un de ses livres ? La raison est toute simple : grâce à Babelio et son Opération masse Critique.

Alors, c’est vrai que je n’ai pas gagné ce livre-ci, mais « Retour de flamme ». Et c’est en voulant commencer sa lecture que j’ai découvert et réalisé qu’il s’agissait en fait d’un deuxième tome. Et s’il y a quelque chose que je n’aime pas trop dans mes lectures, c’est ne pas pouvoir commencer mes lectures par le premier tome d’une série.

Donc, je me suis lancée dans cette lecture et j’ai clairement beaucoup apprécié cette découverte.

Nous sommes en 1969, à Glasgow. C’est l’année des premiers pas sur la Lune, du festival de Woodstock et on danse sous la musique des Beatles et des Rolling Stones.

C’était d’ailleurs l’objectif de trois jeunes femmes, de danser les samedis soirs. Hélas, leurs corps vont être retrouvés dans différents lieux de la ville et l’enquête piétine très vite.

Histoire de donner un coup de collier à l’équipe en charge de cette enquête, l’inspecteur Duncan McCormack va être diligenté auprès de ce groupe de policiers.

Apres un début que j’ai trouvé légèrement poussif, j’ai bien adhéré à l’histoire et à l’intrigue. ( inspirée d’un fait divers ayant bien eu lieu )

L’auteur restitue fort bien la ville de Glasgow qui sert de décor à cette histoire ma foi fort bien ficelée et je me suis lancée dans la lecture du tome suivant dès la dernière page de celui-ci tournée.







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Le Quaker

Le quaker de Liam McIlvanney

Il m’aura fallu quelques chapitres pour être captivée par l’intrigue, finalement, ce fut le cas d’autant plus que l’auteur se base sur une histoire vraie pour son récit, « Bible John », un tueur en série, jamais appréhendé. Nous sommes en 1969 à Glasgow, c’était une époque où la ville était sous l’emprise de la mafia locale, qui avait aussi ses entrées dans la Police. Celle-ci était souvent mise à mal par la presse. C’est à ce moment que Duncan McCormack entre en scène, il est chargé de superviser les policiers qui enquêtent sur « Le Quaker » un tueur en série, qui a violé et étrangler trois jeunes femmes sortant de la même boite de nuit. Nous avons une seconde histoire qui fait apparaître le personnage d’Alex Paton, un voleur de retour dans sa ville natale pour y préparer le cambriolage de la salle des ventes. Les deux histoires vont se télescoper, c’est intelligemment mené et Duncan McCormack va être entraîné dans ces deux cas.

Voici le premier livre de la série Duncan McCormack. Je suis un grand fan des romans policiers écossais, il y a quelques très bons auteurs tel que Peter May, Denzil Meyrick ou encore Ian Rankin. Ce genre littéraire porte même le nom de tartan noir. C’est dire si les histoires sombres et glauques ont toujours ma préférence.une lecture satisfaisante parce que fort bien construite avec une ambiance claustrophobe qui plombe une ville déjà meurtrie. La ville de Glasgow semble parfaite pour abriter ce récit avec une criminalité importante, un hiver glacial et une restructuration de la ville la faisant apparaître sous son plus mauvais jour. Cela ne donne pas envie d’y faire du tourisme, c’est certain. On perçoit le désespoir de la Police alors que la chasse et la traque du criminel s’apparente à la poursuite d’un fantôme, cela fait partie des moments forts du récit ainsi que les rebondissements de la fin qui m’ont convaincu. Bonne lecture.


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Le Quaker

Un gros coup de coeur ! J'ai adoré le style, l'atmosphère, et le nouveau policier présenté dans, je l'espère, une nouvelle série de l'auteur écossais.

1969 - trois jeunes femmes sont allées au dancing. Elles ont dansé avec un charmant jeune homme. Quelques jours plus tard, on retrouve leurs corps déshabillés et mutilés. Qui est donc ce charmant jeune homme dont le portrait-robot circule sur toutes les chaines d'info ? 5 mois et la cellule de crise n'a toujours aucune piste. La hiérarchie dépêche un policier pour faire un audit et trouver une raison pour mettre fin à l'enquête. C'est sans compter sur sa pugnacité et le hasard qui va le mettre sur la route d'un braqueur revenu pour un casse le même jour qu'un des assassinats.
Lien : http://www.lanuitjemens.com/..
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Le Quaker

Glasgow, 1969, trois jeunes femmes sont assassinées en sortant d'un dancing, le coupable le quaker, mais personne as était capable de l'identifier, tout le monde as peur qu'il recommence.



Inspecteur Mc Cormak est appeler pour voir ce qui va pas dans cette enquête va t-il trouver la bonne méthode pour débusquer le fameux quaker ?



Au début j'ai eu un peu de mal, mais après les chapitres ou les victimes racontent, je trouve que le récit a pris de la constance, et m'as sembler fort interessant.



Ce récit est sur la responsabilité de la police sur une affaire criminelle. Sont ils infaillibles ? Faut ils un coupable, quels qu'il soit ?



Belle réflexion sur ce beau métier malgré tout.



Rythme assez lent, mais je le l'ai lus avec intérêt malgré que le côté addictif et suspens m'as manquer



Ce n'est pas le genre de lecture que je lis habituellement mais c'est bien d'alterner.






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Le Quaker

Glasgow. 1968. Trois femmes sont assassinées par le même meurtrier, surnommé "Le Quaker" par la presse. La police piétine et se perd dans les méandres d'une enquête bâclée. Aucun résultat malgré une description du tueur par une femme qui lui a échappé. La presse et la hiérarchie de la police faisant pression, l'inspecteur McCormack, mettant de côté son enquête sur le chef de gang Mc Glashan, est missionné par la brigade volante afin de superviser l'enquête et de la recadrer et de décider si on la retire ou non aux inspecteurs de la Quaker Squad.

Pendant ce temps, Paton vient de Londres pour organiser l'audacieux casse de Glendinnings, une maison de vente aux enchères: dérober des bijoux de grande valeur dans le coffre-fort du PDG. Une fois le forfait accompli, Paton se met au vert quelques jours dans un immeuble désaffecté, celui dans lequel la quatrième victime est assassinée. Dès lors, tout va de travers pour lui.

L'enquête de McCormack s'avère plus difficile qu'il ne le croyait: rien ne semble relier les trois victimes, aucun point commun. Il faut tout reprendre à zéro. Mais quinze mois plus tard, les pistes sont froides et les gradés ne sont plus enclins à investir argent et moyens logistiques pour une enquête qui ne mène à rien. Ils attendent juste que l'inspecteur leur fournisse l'excuse qui leur permettra de la clore...ou de la résoudre, c'est selon. C'est alors que la quatrième victime est découverte. McCormack sra-t-il capable d'arrêter le Quaker??



Roman passionnant bien qu' alourdi par des longueurs, notamment la description de la cavale de Paton qui pourrait être grandement réduite.

Le +: l'ancrage dans la réalité comme s'il s'agissait d'un article de journal, sublimé par l'ambiance de film noir, des dialogues bien troussés, avec juste ce qu'il faut de familiarité et de mots d'argot. L'état de frustration engendré par une enquête qui piétine est mis en scène avec beaucoup de finesse: "McCormack songea qu'il était en train de craquer. Comme eux tous d'ailleurs. Ils avaient tellement investi dans cette enquête...Dix-huit mois de travail; une centaine de policiers répartis par équipes de douze, travaillant quatorze heures par jour. Ils avaient recueilli cinquante mille témoignages. Ils avaient interrogé cinq mille suspects, rendu visite à sept cents dentistes, quatre cent cinquante coiffeurs, deux cent quarante tailleurs pour homme. A des tas d'églises et de clubs de golf. Combien d'heures de travail cela représentait-il en tout: un million? Deux? Comment tous ces chiffres, additionnés, pouvaient-ils donner zéro?" (Pages 80-81).
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Le Quaker

Franchement j’ai adoré. C’est un bon roman policier. L’ambiance est très sombre. Les bas quartiers de la ville de Glasgow font pas très envie par contre. Imaginer aujourd’hui que l’homosexualité était encore un crime en 1969 ça fait peur. Les mœurs mettent beaucoup de temps à évoluer. Je connaissais pas le père de l’auteur mais j’aime bien le fils, c’est le 2ème auteur écossais ( Val McDermid) que je lis et vraiment ils sont excellents tous les deux. J’aime beaucoup le prénom Duncan et en plus il résout un grand nombre d’affaire dans son roman. Je me demande toujours comment ils font pour ne pas s’embrouiller dans toutes ses pistes ! J’ai particulièrement aimé la fin, il abandonne tout pour servir la justice au détriment de sa personne. J’aimerai bien retrouver ce personnage dans un prochain roman.
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Le Quaker

Un bonheur lorsque le récit et le lieu dans lequel il se déroule sont en parfaite harmonie. Tout comme la ville, on a des histoires de meurtres qui partent à vau-l'eau. Ici, c'est assez terrifiant de constater que la brigade des homicides piétine à retrouver le meurtrier, celui que l'on surnomme le Quaker, de trois femmes. Violées, étranglées, leur corps jeté, abandonné. On leur envoie un autre policier- Duncan McCormack - qui aura le devoir de faire un rapport sur le fait que depuis des années on fait du sur place avec cette enquête. Au final, il devra recommander de clore l'enquête. Mais il se prendra au jeu et sera presque obsédé par cette enquête. Entre temps, un vol de diamants vient encore en rajouter car le corps d'une quatrième femme est découvert là où se cachait justement le perceur de coffre.

Des personnages bien travaillés, en profondeur, des secrets qui risquent de faire basculer la vie de plusieurs et surtout, un vrai cadeau, Glascow. Un portrait juste et réel de ce que l'on a fait de cette ville dans les années soixante. Des quartiers entiers démolis, des familles relocalisées , des édifices à l'abandon, d'énormes projets immobiliers de revitalisation et bien évidemment la pègre locale qui supervise presque le tout ! Et toujours amusant aussi de voir comment travaillaient les policiers à cette époque: sans banques de données, sans téléphones cellulaires, sans Internet et imaginez un peu les séances d'identification où le témoin se promenait devant les personnes à identifier. Ouf la peur que devait ressentir le témoin! Bref, un réel plaisir de parcourir Glascow durant cette période avec la brigade volante des homicides. Le plus triste ? C'est que ce récit s'inspire d'un fait , Bible John, meurtrier non identifié qui a assassiné trois femmes entre 1968 et 1969....
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Le Quaker

Deuxième tentative, deuxième chance. Hélas ! Toujours la même farine. De la farine mélangée avec de l’eau, sans sel, sans levure. Résultat : un polar azyme. Ce n’est même pas mauvais, simplement ça n’a aucun goût. Beurk !



















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