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Critiques de Louise Browaeys (76)
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L'entreprise responsable et vivante

Une entreprise qui fait une démarche RSE a plus de chance d’attirer de bons éléments. L’implication dans l’écologie est un sujet attractif pour les jeunes actifs qui veulent donner plus de sens à leur travail. L’auteure vente les mérites d’une implication réelle et sincère des responsables et dirigeants. C’est pour cela qu’elle consacre tout un chapitre à la gouvernance. Quand les généralités sont abordées, il faut montrer que ces choix ont des retours positifs sur la rentabilité et le bien-être au travail. Rien de tel que des exemples d’entreprises et d’entrepreneurs qui ont réussi. C’est possible dans un peu près tous les secteurs professionnels. Ceux qui témoignent sont majoritairement issu de PME qui est la structure d’entreprise la plus répondue en France. Entre initiatives et témoignages, vous aurez un grand panel du champ des possibles. Même si avoir un peu plus d’information sur la mise en place aurait été intéressante. Le but est de montrer que c’est possible que l’on fasse des meubles en bois où que l’on vende des couches pour bébé. Dommage que le livre ne donne pas d’URL ou QRCode pour approfondir les illustrations.



A la fin du livre que nous en reste-t-il ? Pour ceux qui n’ont jamais entendu parlé de la RSE, c’est une excellente présentation, synthétique et complète. Toutefois, les freins restent peu évoqués comme les initiatives d’entreprises qui penchent plutôt du greenwashing, la peur de la confiance dans les salariés, les labels qui font beaux… Le tableau reste globalement positif.



La partie HSE est mise de côté, cela tombe assez bien c’est le pilier le moins valorisé, mis bien souvent sous le tapis. Parler des arrêts maladies, des salaires, de l’égalité homme-femme, de la formation, de la prévention… restent encore un domaine très tabou. Et en plus, la thématique est très complexe et très réglementée. Cela demanderait de rentrer dans des considérations sur les types d’organisation qui existent, le nombre de salariés, les entités représentatives dans l’entreprise et en dehors…. Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à vous pencher sur des ouvrages de William Dab ou son blog.
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La dislocation

Que dire de ce livre ? La Dislocation n'aura hélas pas su me séduire, et son propos est tel que je ne parviens pas à rédiger une chronique aussi détaillée que celles dont j'ai pourtant l'habitude 🤔



À mon grand regret, l'intrigue — si l'on peut utiliser ce terme dans un roman à portée fortement psychologique et dénué d' "objectif" ultime — ne sera pas parvenu à effacer ma première impression, née lors de la lecture du résumé. Peu inspirée d'entrée de jeu, je me suis pourtant fait un devoir de me consacrer à cette lecture sans préjugés et ce fut l'affaire d'un après-midi que d'en venir à bout, non sans peine, hélas 😅



Cette fable écoféministe, novatrice du genre certes, ne m'a laissé qu'un goût un peu acide sur la langue, en raison d'un discours à la fois décousu et sur bien des positions, un poil extrême. Cet extrémisme est voulu et trouve une explication rationnelle au cours de l'ouvrage, mais il n'en reste du coup que bien peu de réflexions plus modérées et à propos à retenir 😕



À mon humble sens, mêler un voyage initiatique, une exploration libertine — que je qualifierais de légèrement incongrue si j'osais, et cela, bien loin d'une quelconque pensée influencée par un puritanisme mal placé —, le produit humain d'une expérience sociale qui a mal tourné, et une réflexion associative de la femme et de Mère Nature, sur fond de réflexion sur la place et le pouvoir des hommes dans notre société — et tout cela, dans l'espoir de créer une quête de soi complète et pourtant vouée à l'échec... Eh bien, cela aura été un poil trop poussé et éparpillé pour créer l'unité attendue et espérer marquer les consciences — ou tout au moins la mienne, car j'ai conscience de ne pas être le cœur de cible idéal 😬



Je tiens toutefois à remercier Babelio pour l'envoi de ce livre ☺️



—————



Le petit mot de la fin 🖋



Ce retour sur « La Dislocation » n’est que le fruit d’une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d’une foule de tant d’autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s’autoproclamer références en la matière ☝



N’hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu’un conseil, terminez-le quoi qu’il en soit, afin d’avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉



N’oublions jamais qu’un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l’auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d’exposer son bébé au reste du monde 💚
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La dislocation

La dislocation ... Ce roman est parvenu à me disloquer, oui ! Le tout m'a semblé incohérent et complètement fou. Pardon aux équipes de Babelio qui m'a gentiment envoyé ce roman suite à une opération de Masse Critique ...



... Mais pour la première fois, depuis que je participe à ces opérations, j'ai abandonné. Ce fût une longue souffrance pour moi. Parcourir la vie de cette femme à la dérive m'a été insupportable. Ok, rien que cette femme m'était insupportable. Impossible de m'y attachée, ni même de m'y intéresser un minimum.



Le côté écologique aurait pu m'intéresser, mais finalement, je n'ai pas eu le courage de continuer jusque-là.



Je referme donc ce roman inachevé avec un soulagement. Oui, car il commençait sérieusement à m'énerver. J'avais l'impression de perdre mon temps ... du coup, je suis passée à une autre lecture. Une lecture qui en vaut la peine ... à mes yeux, au moins !
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Permaculture au quotidien

Une mention spéciale, pour cet ouvrage, qui est une véritable invitation, à faire un pas de côté, et à entamer une réflexion sur notre vie quotidienne. En effet, bien souvent nous souhaiterions modifier des petits gestes concrets dans notre habitat ou notre jardin, sans vraiment savoir comment s'y prendre. Cette ouvrage aide le lecteur à ouvrir une nouvelle porte pour cheminer à son rythme afin de progresser dans sa vie.

Ainsi, la citation de David Holmgren : "La permaculture conjugue en son sein deux phases: le soutien à la vie, dans le respect du cycle des saisons, et l'abstraction intellectuelle et l'intensité émotionnelle de la créativité et de la conception" prend tout son sens.
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Être mère

MATERNITÉ ✨️🤍



"En nous efforçant de faire entrer la maternité en littérature, nous lui donnons, j'espère, la place qu'elle mérite aussi dans la réalité. Nos peurs, nos réflexions, nos déchirures ont droit de cité au sein des livres. Nous ne sommes peut-être que la moitié de l'humanité, mais nous l'avons créée tout entière."

Julia Kerninon



Cet ouvrage à l'initiative de Julia Kerninon est une entrée dans l'intimité de différentes autrices, de leurs expériences et leurs histoires de maternité.



Louise Browaeys questionne l'allaitement, ce qui se joue dans cette production de lait et la pression sociale qui peine à s'alléger.

Adeline Dieudonne raconte la peur pour son enfant qui est parfois inévitable dans ce monde si cruel, la violence institutionnelle du milieu scolaire.

Claire Berest évoque l'accouchement, ce moment entre puissance et vulnérabilité où l'équilibre entre joie et douleur est plus précaire que jamais.

Camille Anseaume interroge l'expérience émotionnelle de la maternité, ce qu'elle a changé en elle, le bonheur qui en a découlé.

Clémentine Beauvais livre des réflexions passionnantes sur la dualité entre l'accouchement physiologique & médicalisé.

Victoire de Changy cherche les angles de vue où ses enfants ne se trouvent pas. Celle qu'elle était avant, ce qui l'inspirait, ce qui a changé. Le temps qui manque, les questions auxquelles il faut répondre, ce qu'on induit inévitablement chez nos enfants.



Bref, un ouvrage incroyable qui raconte la maternité, qui est loin d'être ordinaire, qui est la chose la plus extraordinaire du monde même.

Et ces autrices lui rendent hommage merveilleusement. ❤️✨️



Que vous soyiez mères ou pas, je recommande absolument !

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La Reverdie

La reverdie est un « livre-cabane » dans lequel les « mots-libellules » s’envolent. Ce livre-cabane est celui de Louise Browaeys, condensé de ses pensées autour de l’amour, du vert et de l’écologie. Elle entremêle les champs lexicaux, elle utilise un sécateur pour couper les phrases de sa tête et décider que son corps est beau, c’est une lave verte qui s’insinue dans notre esprit pour y planter ses graines de l’engagement pour demain.



Les trois sujet sont liés, ils lui permettent une forme de libération, un accomplissement de soi, un ancrage dans un monde turbulent qui appelle à la paix. Dans un contexte actuel, ce livre m’a fait du bien, une touche d’espoir, des lumières sur la possibilité de vivre différemment mais qui implique des changements de paradigmes. Le vert comme symbole de régénération, de stabilité, d’apaisement. Le vert dans toutes ses nuances, sapin, fluo, chlorophylle, bouteille.



L’autrice aborde la littérature sous sa forme salvatrice : « C'est la sensation d'ouverture et de regard neuf sur le monde qui font selon moi les littératures. Quand ils sont bien choisis, les mots caressent et fécondent mon corps comme des lignes de marbre vert, dit « serpenti-neux ». Les mots-serpents muent, ils se transforment en ailes de libellules, ils partent dans toutes les directions, je ne peux plus les arrêter. ». C’est une de ses manières, parmi plusieurs, de participer activement au monde. En refermant le livre je me suis demandée quel était mon engagement actuel pour demain. Ce livre-cabane incite à la connexion avec soi-même, avec l’autre, avec la Terre.





« Vieillir, c'est non seulement arrêter de faire des listes, mais aussi comprendre de quelle façon s'exposer à la lumière. Comme les plantes, savoir attraper chaque petite clarté tout en accueillant leur poids d'ombre. »
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La dislocation

« La dislocation » Louise Browaeys

La narratrice de ce roman est une jeune femme qui a totalement perdu la mémoire et se retrouve, seule, en convalescence dans son appartement parisien où elle tente de retrouver des bribes de son passé. Chaque jour un ami vient s’occuper d’elle, parfois accompagné d’un jeune enfant. Qui sont-ils ?

Les deux premiers tiers de cette histoire sont racontés du point de vue de cette jeune femme, cela donne une histoire un peu étrange, parcellaire, nébuleuse. Petit à petit le voile va se lever, sur, à la fois, le passé de l’héroïne et le futur immédiat et plus lointain.

L’auteur aborde des thèmes très importants : la quête du sens de la vie, les idéologies, la religion, la place des femmes ainsi que l’écologie et le devenir de notre planète. Le tout forme un roman passionnant, un peu étrange à l’image de son personnage principal et dont on se souvient.

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La dislocation

C’est l’histoire d’une jeune femme qui est « vide, oui vide comme un pot, aussi creuse qu’une huître de troisième catégorie échouée sur la plage un soir de tempête ». Elle a perdu la mémoire suite à une psychose schizophrénique post partnum, mais même ça elle n’en a plus le souvenir.

Elle en a oublié son prénom, d’où elle vient, bref tout ou presque ! En revanche, elle ne sait plus vraiment pourquoi mais elle crève les pneus de voiture, voue une haine féroce aux médecins et note dans des carnets les mots qu’elle ne connaît pas. Un homme, Camille, l’accompagne, lui apporte son aide pour réapprendre à vivre « normalement ». Il semble bien la connaître mais, sur les conseils des médecins, ne peut rien lui dire de son passé. Elle doit y arriver par elle même.

C’est cette quête de la mémoire à laquelle on assiste. Et cela donne un récit à l’écriture sans filtre, un peu naïve et tellement rafraîchissante (que ce soit pour parler d’une expérience sexuelle, de ketchup ou d’un magasin de bricolage).

Le tout est subtilement (enfin pas tant que ça mais c’est un sujet à part entière de cette quête) ponctué de bonnes actions écologiques pour sauver (ou tenter de) la planète (ampoules à LED ou fluocompactes, récupération plutôt qu’achat neuf ...).

Certains passages sont de la poésie à l’état pur « j’apprendrai que désir est un croissant de lune. Il apparaît, il disparaît » ou plus loin « je collerai à toi les prairies sans fleurs de ma mémoire ».

Bref, un premier roman étonnant, surprenant et percutant.
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La dislocation

SOUS INFLUENCE



Reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio, les éditions Belfond m'ont adressé ce livre singulier et je les en remercie. Un bouquin étrange dont je ne sais que faire, voire que dire...



Peut-on aimer un livre dont le personnage principal est antipathique ? Vous échappe ? Assurément, il n'est qu'à lire les bouquins de Michel Houellebecq. Ce qu'a dû faire Louise Browaeys, assidument. Elle cite La carte et le territoire dans la bibliographie à la fin de l'ouvrage mais elle aurait pu mentionner l'entièreté de l'oeuvre de Houellebecq tant l'influence de l'auteur est prégnante.



Que nous raconte La dislocation ? Une deuxième naissance. Une femme qui perd la mémoire et doit tout réapprendre. Cette femme, féministe convaincue, doit se réapproprier les gestes qui nous sont instinctifs, les mots et leur définition, une façon d'être au monde. Et ce monde n'a rien de réjouissant.



Baignant dans une dépression sourde, très houellebecquienne, un désespoir morne et comme indépassable, la narratrice juge en permanence les gens qui l'entourent et bien peu trouvent grâce à ses yeux.



Cette renaissance se double d'une enquête sur elle-même. Son histoire. Sa vie chaotique semble épouser la trajectoire funeste de notre planète. La féministe se transmue en éco-féministe, échappée d'une secte, sorcellerie et surnaturel s'invitent dans le récit qui prend des allures de fable grinçante et perchée.



Je ne sais trop que penser de cette Dislocation. Ce roman bénéficie d'une écriture appliquée, travaillée, parfois sèche, érodée jusqu'à l'os puis puissamment évocatrice, comme si l'autrice collait à son héroïne qui compile les mots et gagne en vocabulaire.



Je trouve que Louise Browaeys aurait gagné à se délester de son encombrant patronage et laissé Houellebecq en Irlande, mais elle choisit cette note et la tient jusqu'au bout.



Juste que cette note dissone quelque peu, et finalement, on finit par se lasser de cette odyssée mémorielle et apocalyptique.



Dommage...
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La dislocation

Je remercie Babelio et les éditions Harper Collins pour l'envoi de ce livre.



La dislocation est un roman de cette rentrée littéraire qui a fait pas mal de bruit. Pour la petite anecdote, le jour-même où je recevais ce roman, il y avait également dans ma boite aux lettres le dernier Causette et, dedans il y a un très bel article sur l'autrice, Louise Broaweys, et ce roman. J'étais donc très curieuse de découvrir ce qui se cachait derrière cette histoire au résumé intriguant.



Nous suivons le retour d'une jeune femme (dont nous connaîtrons le prénom à la fin du roman) chez elle, après de longs mois à l'hôpital. En arrivant chez elle, tout lui semble inconnu. En effet, elle a perdu la mémoire. L'héroïne se lance alors dans une quête, celle de retrouver qui elle est et ce qu'elle a vécu. Pour l'aider, elle s'appuie sur K, de son vrai nom Camille, un soi-disant voisin. Mais ce chemin pour retrouver la mémoire est douloureux et laborieux et va mener l'héroïne dans des routes insoupçonnées.



L'héroïne de ce roman ne ressemble à aucune autre, c'est la première fois que je tombais sur un tel personnage dans mon parcours de lectrice. Elle est extrêmement complexe et cette difficulté à la cerner est évidemment liée à son histoire personnelle : comment comprendre un personnage quand lui-même ne sait pas qui il est ? Être constamment dans sa tête a été assez compliqué pour moi car c'est une femme qui semble étrangère à toute notion de bonheur. Ses pensées pessimistes sont anxiogènes par moment et j'avais du mal à poursuivre ma lecture. En ce sens, je ne me suis pas particulièrement attachée à elle et je n'ai pas ressenti d'empathie pour elle, malgré son triste passé que l'on découvre au fil des pages. J'ai eu du mal à apprécier les autres personnages, que je trouve tous trop sûrs d'eux. Ils ont l'air de tous détenir la science infuse et de tout savoir du monde. Leur non remise en question m'a agacée.



Le scénario est lui aussi étrange : parfois, j'étais happée par l'histoire et d'autres fois, je m'ennuyais fermement. Par ailleurs, il y avait tant d'idées différentes que je finissais par me perdre. C'est peut-être voulu pour l'autrice mais personnellement, ça m'a éloignée de l'histoire. Le roman aborde des thèmes essentiels, qui dessinent un avenir alarmant pour l'humanité. Louise Broaweys met en avant les travers des humains, les dégâts qu'ils causent à la planète. Si ces mises en garde sur le danger qu'on fait courir à la Terre m'ont beaucoup intéressées, d'autres points m'ont énormément dérangée, notamment ceux sur la place des individus de sexe masculin. Je trouve que certaines idées sont vraiment extrêmes et je ne me suis absolument pas reconnue en elles.



Enfin, c'est indéniable, Louise Broaweys possède une plume forte et piquante. Certains passages sont d'une grande beauté. Néanmoins, son écriture m'a perdue à plusieurs reprises. Et, à chaque fois, j'avais du mal à raccrocher les wagons avec tout ce que j'avais lu précédemment. J'ai une sensation d'inachevé avec ce roman, comme si j'avais couru derrière une vérité qui, au final, ne m'a pas convaincue et me semble erronée.



Avec La dislocation, il est certain que je suis sortie de ma zone de confort littéraire. J'ai découvert un curieux roman, aux personnages difficiles à cerner, à la narration éprouvante et aux messages intéressants mais un peu trop extrémistes à mon goût. Peut-être suis-je trop optimiste pour réellement apprécier un tel livre !
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La dislocation

Comment vous parler de ce livre atypique, qui sort le lecteur de sa zone de confort et l’amène à réfléchir sur divers thèmes intéressants, d’actualité mais surtout essentiels pour notre futur, qu’il soit environnemental, social, personnel, identitaire, en tant qu’homme, en tant que femme ? D’un côté, j’ai beaucoup de choses à dire et d’un autre côté, les mots me manquent. En effet, l’auteure m’a totalement déstabilisée avec ce roman (mais dans le bon sens). J’ai été captivée par l’histoire de la narratrice que l’on découvre perdue, déroutée à ce moment précis de sa vie. J’ai suivi son parcours avec intérêt, ainsi que ses découvertes et redécouvertes. J’ai également aimé connaître ses réflexions et ses questionnements sur le monde qui l’entoure, sur la vie en général, néanmoins, certaines réflexions sont plus creusées que d’autres et certains passages m’ont plus intéressés que d’autres. Outre cette histoire que j’ai apprécié, j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteure ; fluide, vive et maîtrisée. C’est une belle découverte. Je me suis laissée emporter par ce livre à la fois sombre et lumineux qui ne m’a pas laissée indifférente !⁣
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La dislocation

Pourvu de 317 pages de lecture, ce roman est composé de plusieurs catégories toutes aussi importantes les unes que les autres: l’histoire se déroulant en 2017 et décomposée en trois grandes Parties ; l’épilogue racontant la suite de l’aventure mais en 2030 ; un court passage de faits réels expliquant l’inspiration de l’auteur ; des remerciements ; et une biographie puisque par endroits nous avons des citations, notamment lorsque nous changeons de Partie.

Ce livre m’a profondément perturbé, non pas dans sa forme puisqu’il est très aéré, et les différences de narrations, de Parties, de Chapitres, de citations, sont très bien présentées. L’idée même de l’histoire ne m’a pas non plus dérangée puisque la narration se base sur notre protagoniste principale, et donc je suivais ses pensées, son envie de comprendre le monde qui l’entoure, son envie de connaître son passé. Le texte est en soit très profond, et montre la vie et les soucis qu’une personne fragile, victime d’un endoctrinement et amnésique peut subir.



L’histoire principale se base d’abord en 2017, au moment où la narratrice et personnage principal de l’histoire sort de l’hôpital sans se souvenir ni de sa vie, ni de son nom. J’ai donc suivi sa vie, ses efforts pour retrouver la mémoire et son point de vue très particulier… Trop particulier car je me suis rendue compte au fil de ma lecture que tous les personnages qui ont passé du temps avec elle finissaient par avoir ces mêmes avis. Mais quels sont ces avis, me diriez-vous ? Les voici.



D’abord il y a celui sur le statut de la femme et la vision que celle-ci a envers le reste du monde. Femme concurrente de l’homme, vue par l’homme comme étant juste bonne à enfanter. Ici il y a une description rétrograde et bien ancienne du statut de la femme car si l’on regarde de plus prêt, la femme peut désormais travailler, peut vivre seule, peut avoir une vie épanouie dans tous les sens du terme, peut avoir un compte en banque, peut voyager seule et peut avorter. Aussi le comportement de l’homme et l’éducation apportée ces dernières années ont beaucoup changé et évolué. Cependant je ne peux nier que le terme de «Dislocation» est ici à sa place. En effet, lorsqu’une femme ne sait plus ce qu’elle souhaite ou est prise en conflit entre plusieurs émotions, de suite elle est considérée comme folle. Cependant, et c’est là que ce livre le démontre, c’est que les émotions des femmes ne sont en rien de la folie, mais juste le malheureux résultat d’une alchimie imparfaite entre les hormones féminines et le cerveau. Aussi de part cette généralisation trop rapide et cruelle à mon goût, j’ai l’impression qu’au travers la narration, l’auteur nous livre son point de vue concernant le sexe masculin.



Le deuxième thème abordé est celui de l’environnement et des dangers qu’il subit. Encore une fois, la sensibilisation à l’environnement est juste superbe, mais trop sévère et extrême à mon goût. Le rapport entre la Terre, mère nourricière, connue sous le nom de Gaïa et la femme, mère et également pourvoyeuse de nourriture au travers l’allaitement et la cuisine est parfait. Tantôt féconde et prospère, la femme comme la Terre peut également se montrer colérique et dévastatrice. Lorsque j’ai lu l’histoire, encore une fois seul l’homme, avec un petit h, soit le sexe masculin, se trouve être le responsable des catastrophes écologiques. Je dirais oui car il est vrai que le gouvernement et les grands patrons sont principalement des hommes, et que beaucoup de braqueurs et de chasseurs le sont aussi, mais non. Non car nous sommes tous responsables de l’environnement qui nous entoure, que ce soit dans notre consommation et dans notre gestion des déchets. Vers la fin de l’histoire, K, l’ami de la narratrice (pour rester avec les noms et les statuts du début) donne également son avis concernant le statut de l’homme et celui de l’environnement. Il parle à un moment donné des voitures. Selon lui, la voiture a tellement pris de place dans la vie citadine qu’il n’y a plus de place pour le vélo. Encore une fois, l’avis est bien trop rapide et négatif car lorsque nous regardons autour de nous, des zones pour les cyclistes ont été mises en places, des vélos peuvent même être empruntés. Les piétions ont également plus de possibilités pour se déplacer et certaines villes mettent même en place des journées piétonnes.

Cependant je ne peux qu’applaudir l’épilogue où l’on se retrouve en 2030 dans un monde au bord de l’apocalypse où plus aucun train ne circule et où les bus roulent au ralenti pour économiser leur carburant. C’est un joli résumé de ce que pourrait devenir l’avenir si l’humain ne venait pas à prêter un peu plus attention à la Terre et à sa préservation.



D’ailleurs, dans cet épilogue on y retrouve la mère de Wajdi, probablement seule personnage à être rationnelle puisque son fils a décidé de partir vivre dans le pays natale de sa mère, un pays qu’elle a fuit, afin d’y retrouver un semblant d’origine et d’y vivre comme un homme soucieux de la nature, mais dans l’extrême. Je vous laisse la possibilité de le découvrir par vous-même et ne vous donne pas plus de détails. Puis nous avons Aurélien, qui au final suit les pas de sa mère non pas uniquement pour comprendre son parcours, mais pour suivre ses idées éco-féministes enregistrées dans ses carnets.



Au final, j’ai réalisé que certaines des idées promulguées par les protagonistes ou leurs connaissances sont faites d’incohérences. Prenons le principe de la Secte Arche II, qui donc se trouve être contre la religion monothéiste et contre le patriarcat mais qui s’inspire de la Bible et de l’Arche de Noé pour créer leur propre communauté. D’ailleurs, la Bible est retrouvée dans les affaires de notre narratrice et les créateurs de cette communauté féministe ou Dieu devient Déesse, sont des hommes. L’Arche II est contre la pollution et contre l’homme mais souhaite tuer le sexe masculin en polluant les eaux, pas très logique. Mais ce qui m’a d’autant plus choqué, c’est ce culte du sexe, ou plutôt de sa liberté, et la volonté de ne pas garder les enfants de sexe masculin. Ayant peur de comprendre cette phrase, je vous laisse le choix de lire par vous-même le livre, mais souligner encore une fois l’incohérence de cette idée car pour pouvoir vivre à long terme sur la Terre, la femme seule ne suffit pas.



Est-ce-que je recommanderais ce livre ? Je ne pense pas. Même si je l’ai commencé en n’ayant aucun à priori, j’ai eu un ressenti mitigé car l’histoire et l’idée du livre sont très intéressantes et donnent matière à réfléchir quand il s’agit de droits humains et d’environnement, mais les avis que l’on retrouve à l’intérieure sont beaucoup trop extrêmes à mon goût. Il n’y a rien pour relativiser les choses et montrer les côtés positifs liés à l’évolution du comportement humain ou aux précautions mises en places pour sauvegarder et préserver la faune et la flore. Malheureusement ce livre, même si il montre les tourments d’une femme souffrante et d’une terre à l’agonie, même s’il s’est inspiré de quelques faits réels, fait parti de ce monde où les idées sont poussées à l’extrême et rien ne vient les contredire ou les nuancer.
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La dislocation

Merci à Babelio et Harper Collins pour ce livre reçu lors de la dernière masse critique.



2016 une femme sort d'un séjour en hôpital psychiatrique sans aucun souvenir des 3 dernières années de sa vie.

Apathique, elle reste prostrée sauf lorsque K, 33 ans, soit disant ami d'enfance vient lui donner à manger. K En quête d'inspiration, de reconnaissance.

On suit la narratrice dans son cheminement sur la recherche de soi. Recoller les morceaux de sa vie d'avant, combler le vide. La dislocation est un chemin semé d'embûches, de peur, de joies. Mais aussi des accès de violence qui s'expliqueront au fil des pages lorsque nous prendrons connaissance de son vécu. Une sensibilité à fleur de peau toujours dans l'excès aussi bien dans le negatif que le positif. Des cauchemars, des hallucinations qui l'assaillent. Toujours sur le fil, au bord du gouffre, à la fois accablée et excitée. Dans un état perturbée, permanent, une lecture angoissante, inquiétante mettant en parallèle la femme et l'écologie.

Fuir la réalité pour fuir la peur sourde oppressante de la terre nourricière qui souffre, de la femme qui subit. Un monde qui se meurt, une vie après laquelle on court, où l'on oublie l'essentiel.

Un livre qui interpelle sur l'urgence climatique, un livre féministe sur l'oppression que subissent les femmes.

Un livre presque philosophique



Le thème me plaisait



Oui mais...



Je n'ai pas eu d'empathie pour la narratrice, ce fut plutôt l'inverse l'envie de la secouer.Un champs lexical où je me suis parfois perdue, je n'ai pas compris non plus la description des errances sexuelles de la narratrice, pas que je sois prude mais la corrélation avec le reste du livre pour moi reste nébuleuse, cela tranche avec le reste de l'écriture, il a manqué de subtilité parfois.



Bref plutôt mitigée pour moi mais ce n'est qu'un avis subjectif.



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La dislocation

La narratrice a tout oublié : son passé, son nom, son travail, son entourage, le langage et même ce qui a provoqué cette amnésie. Elle se souvient juste de sa colère constante, de sa soif de violence, de sa haine des psychiatres et des médicaments qu'elle doit prendre. Il y a bien K. qui l'aide mais il ne peut rien lui dévoiler, les médecins le lui ont tous affirmé : elle doit retrouver la mémoire seule. Mais c'est compliqué de se reconstruire à près de quarante ans dans un monde comme le nôtre, surtout quand on ne possède pas les mots pour exprimer ce qu'on ressent – car on les a eux aussi oubliés. Alors, elle note des mots qu'elle apprend au compte-goutte dans un carnet, s'enfuit dans des expériences sexuelles pour redécouvrir son identité physique, s'acharne contre des pneus de voiture, contre ses blocages, contre son indifférence des autres (parfois).







Un premier roman mystérieux qui dilue ses informations de façon ingénieuse mais que j'ai trouvé parfois un peu brouillon (beaucoup d'informations, d'idées intéressantes, mais peu d'actions). De même, j'ai trouvé certains passages longs, un peu lourd à digérer, tant sur le style d'écriture que le contenu.



Le message n'en est pas moins fort : que ferons-nous après ? Après avoir épuisé les ressources du monde, des femmes ? Après avoir usé la Terre jusqu'à la corde ? Et [i]quand[/i] ? Quand les symptômes deviendront réellement impossibles à ignorer ou nier ? L'autrice nous répond « 2030 » en nous dépeignant un environnement aride, irrespirable, mais diablement réaliste qui nous repousse à cette question anxiogène ? Mais en vrai, [i]quand[/i] ?
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Être mère



Ce livre est naît de l'initiative de Julia Kerninon, une auteure que j'ai découverte lorsque j'étais enceinte, alors il est apparu comme une évidence que je lirai ce livre.



Être mère, c'est le regard de 7 femmes sur la maternité.

C'est l'accouchement, l'allaitement, les changements que les enfants engendrent, ce que cela nous apprend, la peur, le post-partum...

Chaque texte m'a parlé, certains passages m'ont fait sourire, en me disant que oui c'est tellement ça, tellement vrai, d'autres m'ont ému et je me suis dis je ne suis pas la seule.



Être mère, ce n'est pas un livre qui nous apprendra à être une bonne mère ou à savoir comment faire.

Être mère, c'est juste le regard de 7 femmes devenues mères et leur experience, leur ressentis à elles.



J'ai particulièrement aimé le texte d'Adeline Dieudonné qui parle de la peur, sa plume parfois tranchante et en même temps réaliste, sûrement celui qui m'a fait le plus écho dans ma propre expérience de la maternité.



Un regret, que ce livre ne soit pas plus long avec d'autres sujets évoqués, d'autres regards partagés. Néanmoins j'ai été heureuse de retrouver la plume de Julia Kerninon sur ce sujet.
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La dislocation

Merci aux éditions Harper collins pour l’envoie de ce livre. J’ai bien aimé cette lecture, on est vite pris dans l’histoire de cette femme rendue au monde après avoir été hospitalisé en psychiatrie. Elle retourne à la civilisation avec une mémoire complètement amoindrie. On la suit donc dans sa quête d’identité l’amenant parfois aux frontières du danger. On comprend aussi que tout n’a pas du être très simple dans sa vie et qu’elle a dû avoir un passé compliqué. L’angoisse prédomine à mon sens, on est comme suspendue à l’idée de savoir si la mémoire de l’héroïne va se rétablir. Le livre mêle à la fois la femme et l’environnement. C’est comme cela qu’on arrive à s’interroger réellement sur les questions climatiques, sur le monde dans lequel on vit, sur l’urgence climatique et donc sur notre rôle dans tout ça.
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Fais battre ton tambour

« Fais battre ton tambour » est un roman très agréable à parcourir. Du fait de sa thématique survivaliste, il est bien évidemment très dépaysant. Le lecteur prend plaisir à suivre Ciara, Inès et Dennis dans leur expérience en marge du cadre traditionnel de la civilisation. En filigramme, le roman contient une critique de la réponse de la société au dérèglement climatique. « Ces types qui pensent agir pour la planète en parlant de leurs ruches, de leurs hybrides, du recyclage de leurs capsules de café […] continuent de prendre l’avion mais […] impriment recto verso. » Mais également en meême temps la satire du monde des sociétés et de leur quête d’une prétendue transition écologique. Ainsi à la suite des personnages principaux, « Comment avons-nous pu penser que nous allions changer le monde en supprimant les tables de réunion et en permettant l’expression des ressentis. ». Cette aventure constitue pour les différents personnages une quête personnelle en même temps que collective. Le récit s’intéresse aux différents éléments très pratiques de la vie en forêt, comme reconnaître les plantes, faire du feu ou s’orienter par exemple. Mais il contient également une dimension de réflexion pour aboutir à la redéfinition d’un mode de vie, basé sur la dissémination du pouvoir et la circulation des émotions, mettant l’accent sur l’observation, le développement des habiletés de chacun, et portant une attention constante aux malentendus et conflits éventuels.



Un récit plein de poésie qui nous fait vivre, le temps d’un livre, au cœur et au rythme de la forêt.
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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Fais battre ton tambour

Fais battre ton tambour est un roman inattendu, c'est un roman qui fait du bien, un roman qui change notre façon de voir le monde.



Ciara, Inès, Dennis. Tous trois travaillent dans une société accompagnant les entreprises dans leur transition écologique, une bien belle idée mais est-elle réellement dénuée de toute recherche de profit ?



Quand Dennis disparait sans laisser de traces, Ciara et Inès commencent à s'interroger sur la vie qu'elle mène et sur l'endroit où il pourrait se terrer. Quelques mois plus tard, elles partent le rejoindre car Dennis a décidé de changer radicalement de mode de vie et de tenter de vivre en accord avec une nature bien trop souvent maltraitée.



J'ai trouvé beaucoup de choses dans Fais battre ton tambour, de l'espoir en un renouveau, de l'amitié, un peu de cynisme aussi. Je me suis attachée à cette bande bancale mais soudée.



J'ai souvent l'impression que tout a été écrit et qu'il sera difficile de proposer quelque chose de neuf, Louise Browaeys me prouve que je me trompe et je l'en remercie.
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Fais battre ton tambour

Ce roman est une belle découverte. Dans quelle catégorie le classer ? Bonne question. Un peu feel good, un peu poétique à différents moments, permettant également une prise de conscience,... bref un roman qui apporte différents éléments et est à part.



L'histoire : Denis, un des salariés d'une entreprise de conseils (spécialisée dans les séminaires de coatching, brainstorming, amélioration écologique, team building,...), disparait un jour sans explication. Ses 2 collègues les plus proches, Inès et Ciara, s'en inquiètent un peu, puis le temps passant commencent à échafauder l'idée de partir à sa recherche. Pourquoi ? Pour échapper à l'ambiance malsaine du bureau, pour savoir ce qui s'est passé, pour fuir ce patron détestable....



Une nouvelle quête de soi et de retour à l'essentiel, va se mettre en place. En effet, elles vont le rejoindre en pleine forêt et débuter une réadaptation à la nature.



Un beau récit, qui permet également de prendre conscience de nos modes de vie actuelle (mais attention on est bien sur un roman).



La lecture n'est pas toujours simple, car certaines pensées / réflexions sont "perchées " mais j'ai bien aimé.



PS : c'est en + une belle édition. Le grain et l'épaisseur du papier sont top. Le texte est aéré, et les chapitres sont pas trop long, ni trop court. 👍


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La dislocation

Elle ne se souvient de rien. Pas même de son prénom. Quant à savoir ce qu'elle faisait "avant" et qui elle était, n'en parlons même pas. D'ailleurs, elle a du mal à parler, elle cherche ses mots, elle les note dans un petit carnet, pour retenir quelque chose de la vie qui coule entre ses doigts. Elle n'a que K. qui lui apporte des livres de temps en temps, vérifie qu'elle mange, et ne se blesse pas. Qui est-il pour elle ? C'est aussi un mystère.

Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle doit tout réapprendre par elle-même. Alors elle va dans les magasins de bricolage, elle crève des pneus de voiture, elle fait l'amour à des inconnus, et elle s'échappe au bord de la mer. Petit à petit, des bribes du passé reviennent.

C'est un premier roman très étrange que nous livre l'auteur. Un peu perché, un peu mystique à mes yeux. Féministe, surtout écologiste, sociétal, partiellement scientifique. A travers l'histoire de cette femme, c'est surtout l'état de notre société actuelle que l'auteur questionne. Le roman devient presque un prétexte à un plaidoyer engagé pour l'environnement, une réflexion philosophique sur la place de l'être humain (et surtout de la femme).

Je n'ai pas réussi à trouver ma place au milieu de tout ça, des élucubrations sur l'environnement et la responsabilité citoyenne, la mémoire et le passé, c'était sans doute un peu trop pour moi. J'ai relu plusieurs fois le début, je me suis accrochée, avant de survoler les dernières pages pour connaître quand même la fin. J'ai été noyée par les informations, les théories, les monologues, les idéaux. J'ai été bringuebalée entre passé, présent, et rêves. Cette quete intérieure m'a perdue, parfois gênée, avec un personnage pour lequel j'ai ressenti peu d'empathie. J'en ai meme passé certains passages écologistes qui pourtant m'intéressaient.

Je suis certainement passée à côté de quelque chose, je n'ai pas compris, pas été touchée.
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