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Critiques de Lucie Brasseur (83)
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La soupe aux cailloux du Père Noël

Le vieux conte de "La Soupe aux cailloux" revisité par Lucie Braseur et illustré par Emmanuelle Moreau. Le texte est une belle réussite ; les illustrations paraissent un peu ternes. Mais pour 2€ le bouquin, on ne peut pas demander la lune !

L'intérêt du livre est renforcé par les jeux de lecture et les questionnaires proposés à la fin ; de quoi rendre la lecture plus ludique.



Un grand bravo à Yakabooks et à ses fondateurs pour cette initiative de publication à très bas prix. De quoi enrichir (culturellement) la hotte du Père Noël
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Il était une fois la Fée Chabada

Je tiens à remercier Masse critique de Babelio, les éditions Yaka books et l'auteur pour cet envoi et découverte.



Je ne connaissais nullement cette maison d'édition qui permet de lire à moindre coût. Certes le catalogue est peu fourni, mais il offre déjà de bien belles découvertes.



Venons en au livre. J'ai coché ce roman pour le titre il faut bien l'avouer et la 4ème a fini par me décider.



J'ai gardé je l'espère un peu de poussière de fée dans mon coeur et des yeux couleurs d'enfant.



Il est certain qu'il ne faut pas entrer dans ce genre de livre quand on ne veut pas mettre un peu son pied sur le fil du funambule. Car vous risquez fort de tanguer et de chuter malheureusement dès les premiers chapitres. D'ailleurs j'ai failli, fort heureusement j'ai vite repris mon équilibre.



Je ne raconte que rarement l'histoire quand j'écris des avis sur Babelio, je n'en vois pas trop l'intérêt, me limitant plutôt à donner mon propre ressenti, alors le voici le voilà !



Le début m'a emportée les jalons étaient bien visibles, puis un petit coup de mou, comme on dit, j'ai laissé le livre sur le bord d'une table, lisant d'autres aventures. Et finalement, je me suis reprise, je m'avoue pas vaincue pour si peu. Par un beau dimanche ensoleillé, une bonne part de clafoutis aux cerises fraîchement cueillies, bien installée au jardin, je me suis replongée dans ce récit original. C'est vrai que le mélange des deux histoires, peu dérouter, même décourager certains lecteurs, j'ai eu un peu de mal avec le conte, donc je me suis bien concentrée sur l'histoire de Maryline lisant le conte sans m'y attacher vraiment pour ne pas perdre le fil rouge. Mais au final, j'ai bien apprécié ces petites étoiles filantes au sein du monde carcéral, cela a rendu le récit moins sombre, mois glacial.



L'histoire est bien menée, la fin inattendue, les personnages intéressants, j'ai bien aimé l'avocat qui mène sa propre enquête.

Le récit nous offre des réflexions quant à la détention, même si ce n'est pas là le coeur du récit, mais on ressent bien ce besoin de s'évader par les mots, la lecture, des occupations. Je connais l'association Bovet par le biais d'un ami contributeur, donc je peux attester de la crédibilité de ces courriers et son fonctionnement. C'est un lien vers l'extérieur, un réconfort, une épaule, une oreille, c'est peut être si peu et à la fois tellement beaucoup pour ces personnes qui se retrouvent isolées du monde réel. D'ailleurs lors du confinement, j'ai souvent pensé à toute cette population enfermée, et combien malgré leurs fautes, délits, ou atrocités qu'ils aient commis, j'ai eu une pensée vers eux, alors que nous, nous étions libres bien que contraints de rester à demeure c'était tellement peu comparé à un vrai emprisonnement ! Bref, c'était une parenthèse.



Maryline aussi, s'évade par l'écriture, par son besoin de voguer dans le pays enchanté et merveilleux des contes. La création est aussi une façon se s'échapper de la réalité et extérioriser ses démons ou ses rêves.



Beaucoup de belles réflexions par le biais des personnages, sur le sujet de l'incarcération, coupable ou pas coupable, justice pas toujours juste, commissaire véreux ou plutôt foireux etc... combien se sont retrouvés enfermés à la place du réel criminel ?



Le récit est dynamique ne laissant jamais deviner le dénouement final, parsemé de poésie, d'humour parfois, de musique aussi, un joyeux cocktail pétillant, lumineux, comme la piste aux étoiles. Souvenez-vous, les plus anciens, combien nos yeux pétillaient quand sur nos petits écrans la piste aux étoiles apparaissait, c'était toujours un moment suspendu au temps, le temps de rêver, de s'évader, d'espérer un jour toucher cette part de ciel, qui n'existe que quelque part dans notre imagination, et là je peux vous le confirmer, de l'imagination, elle en a notre auteure ! Diantre, mais où elle va chercher tout ça ? Et quelle plume mes amis ! ça swingue, ça pétille, voyez comme un feu d'artifices, mille couleurs, mille éclats, et paf le bouquet final ! Et alors, me direz vous pourquoi pas 5 étoiles, bien parce sans mon clafoutis, je crains fort que ce bouquin ne fut point achevé. Rires !

J'arrête là mes élucubrations et je cède ma place à d'autres lecteurs nombreux je l'espère car vraiment cette fée mérite bien votre attention. Chabada, chabada la la la ça nous rappelle rien cet air ? ah ah vous y êtes ?

Sur ce, bonne lecture et longue vie à cette maison d'éditions qui le mérite bien.





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Il était une fois la Fée Chabada

Je remercie les éditions Yaka books pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique. Il est rare de voir une maison d'édition proposer un livre pour seulement 2€.



Il était une fois la fée Chabada commençait dans l'introduction comme un conte de fées et j'en étais ravie. Maryline, prostituée nous contait son quotidien jusqu'à ce qu'elle se retrouve en prison pour d'obscures raisons. Elle continuait tant bien que mal à tenir à jour son blog en racontant des contes pour enfants avec des fées chabada, ogre malheureux et poupées géantes.



Il était sympathique de voir se mélanger incarcération et conte pour enfants. Le mélange à mon sens n'a pas fonctionné déjà parce qu'à la base on ne sait pas pourquoi cette prostituée raconte des contes pour enfants, ensuite le conte est trop loufoque à mon goût pour que je puisse accrocher, on ne connait pas les raisons de son incarcération et pour finir le conte prend bien trop de place dans cette histoire déjà obscure. Sans compter que le roman est en partie épistolaire.

Bref désolée Madame Brasseur mais vous ne m'avez pas embarqué.
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Ganga

Merci à Babelio et aux éditions Yakabooks pour l’envoi de Ganga dans le cadre de Masse Critique.



Mais tout d’abord, un mot sur les jeunes éditions Yakabooks qui se proposent d’editer tous leurs ouvrages, par ailleurs imprimés en France au prix unique de 2 euros. Je suis enthousiaste! Quelle belle initiative, qui met la lecture à la portée de tous. Je leur souhaite une très longue vie prospère et un succès bien mérité.



Ganga (nom du fleuve indien Gange) est un thriller fantastique.

Alors que Marc Delvingt, patron d’une PME française est en voyage d’affaires en Inde, son adjoint est enlevé et sa femme assassinée. Dans les deux cas apparaît une mystérieuse svastika, symbole de La croix gammée hitlérienne mais surtout et avant tout symbole religieux de bien des civilisations, en particulier en Asie.

La quête de Marc Delvingt pour trouver les meurtriers de sa femme et les kidnappeurs de son associé le conduit à Bali où il a vécu des années auparavant.

Parallèlement, deux jeunes policiers mènent l’enquête en France et en Inde.



C’est un bon thriller avec beaucoup de suspense.

Mais ce qui, par dessus tout, fait l’intérêt du livre est l’évocation de l’Inde et de l’Indonésie. Les paysages bien sûr mais aussi les aspects de leur civilisation.

Rêves, intuitions, mythes et symboles sont les thèmes de cette intrigue, thèmes tout à fait jungiens.

Au fil des pages, l’atmosphère devient de plus en plus mystérieuse, envoûtante et Lucie Brasseur excelle à décrire ces luxuriants pays d’Asie ainsi que le choc culturel éprouvé par le visiteur occidental:

«Pas le temps d’écouter le râle de ce vieil homme allongé sur la paillasse devant le taudis de tôle et de boue qu’il habitait sans doute. Pas le temps de sentir le souffle chaud des narines de la vache famélique qui, au milieu de l’avenue, ne paraissait même pas gêner le trafic....On frôlait sans les voir les pauvres d’un pays, juste assez pour se rassurer sur la qualité des affaires qu’on ferait ici, pas suffisamment pour se sentir impliqué. Les bidonvilles des périphéries des mégapoles émergentes rassurent, ils confirment que le niveau de développement encore restreint et de corruption toujours galopante permettra au Vieux Monde de maintenir son rôle de prélat argenté à coup de dollars ou d’euros tout-puissants. »



Par contre, j’ai été déçue par la fin. Je sais bien qu’il s’agit d’un thriller fantastique, mais là c’est plutôt fumeux.

Même l’écriture de Lucie Brasseur est altérée.

Parce que: «Rares sont ceux qui parviennent à faire de leur vie un rêve et de leurs rêves une réalité » (merci Monsieur Saint Exupery) suivi de «La vie n’est pas un long fleuve tranquille » non, vraiment non!



Mais globalement j’ai passé un très bon moment entre ces différents pays et appris beaucoup sur la mythologie du Gange et de Bali.

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Il était une fois la Fée Chabada

Je remercie Masse critique, Babélio et les éditions Yaka Books pour l'envoi de cet ouvrage.

Je suis un peu déçue, l'histoire ne m'a pas emportée ; quel dommage, ça commençait bien, le style d'écriture est fluide et agréable et le sujet était prometteur mais la mayonnaise n'a pas pris ! une prostituée la nuit qui écrit des contes pour enfants le jour qui se retrouve en prison (au pays des Bisounours tellement c'est improbable...) les parties de conte étaient un peu longues

Bref, je n'ai pas accroché en ce qui me concerne, mais ce n'est que mon avis à moi.
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Les larmes rouges du citron vert

Acheté sur un coup de coeur après la rencontre avec l'auteur, ce livre me laisse une impression étrange: c'est un mélange de plaisir ( le style est simple, proche du parlé, l'intrigue est très bien menée...) et d'interrogations: des invraisemblances, des mystères non éclaircis. Je n'en dévoile pas plus, car il s'agit tout de même d'une enquête policière, mais la fin ne m'a pas du tout convaincue!
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Les larmes rouges du citron vert

Dans Ratatouille, Auguste Gusteau nous dit "tout le monde peut cuisiner". Et un peu partout, on voit que tout le monde peut écrire. On commencerait par "veut écrire", on continuerait par "peut écrire", mais on n'arriverait pas toujours à "sait écrire".



Et le renfort vient de Bookly Editions, qui nous confesse que si vous aidez un auteur à publier, vous allez vous partager les bénéfices... Si, si (impératrice), la troisième de couv' nous dit "ils vont maintenant se partager les gains liés à la vente de ce livre"...



Tout cela pour dire que je n'en veux pas à Lucie Brasseur de s'être fait plaisir en écrivant puis en publiant son premier roman. Et preuve qu'elle a trouvé un public, elle en est actuellement à son 7è livre. Je dis bravo. La démarche est belle, le parcours admirable.



Un petit coup d'oeil à ses livres ultérieurs, et je me dis que Lucie Brasseur sait choisir ses sujets. Elle à un oeil aguerri, un goût sûr, une vision moderne du monde et de ses problèmes. Je dis "Yesssss" une nouvelle fois.



Le sujet du citron vert... nous plonge dans le grand paradoxe de notre société dite évoluée et moderne: la juxtaposition de l'économie 2.0 et des SDF. C'est, quand on y réfléchit bien, d'une violence inouïe. Cette société de prospérité et d'abondance, voire de gaspillage éhonté, côtoie les délaissés et les moins que rien, qui ne sont rien de moins -finalement- que nos frères et soeurs.



Cela pourrait faire un bon, un très bon roman.



D'ailleurs, les 100 premières pages évoluent entre humour et cynisme, et sont plaisantes. Pas 100% excitantes, mais Lucie Brasseur pose le décor de belle façon, un peu convenue, mais pas dépourvue de charme. On se prend au jeu de cette trentenaire qui officie dans une sorte de GAFA de seconde zone, société suédoise de téléachat qui se regarde fort le nombril. Cette société invente à ses cadres d'aller faire du social, de l'humanitaire. Caustique... bien vu de l'autrice, les firmes déshumanisées et déshumanisantes qui s'inventent une virginité, il y en a à la pelle.. .Style cette marque de sachets de thé qui essaie de persuader ses clients qu'elle construit des écoles au fond de la brousse et lutte contre la déforestation. Green Washing, Human Washing... J'ai été plutôt bien dans ces 100 premières pages.



Vient ensuite le tournant, comme dans tous les polars. le moment où il faut commencer à "expliquer", à rationaliser, à rassembler les éléments épars. Là, je me dis qu'il est bien dommage que l'autrice ait opté pour un récit purement linéaire (basé sur le fait qu'Amy, comme Lucie Brasseur, est occupée à titiller la muse en espérant écrire un bouquin que les SDF...). Un peu de déconstruction, et le récit s'y prêtait, aurait sans doute donné du peps à l'intrigue.



Dans la succession des événements, quelques incohérences commencent à se faire jour. Idem dans la psychologie des personnages. Puis le carton rouge... l'inévitable et grotestque idylle entre l'héroïne et le beau flic... Là, j'ai décroché. Puis on entame la fin, les 40 dernières pages, où on explique, réexplique et ré-réexplique encore les choses pour être sûr que le lecteur a bien compris. Inutile. Lourd et franchement pas convaincant. Sans compter la dernière ligne en queue de poisson, façon fausse fin ouverte (si j'ai bien tout suivi, car je dois bien avouer que j'avais perdu tout attrait pour le récit depuis un moment).



Je suis désolé pour les "actionnaires" du livre, je ne l'ai pas acheté, ils ne pourront se partager les gains liés à la vente... j'espère que ces gains sont bons quand même. Je ne voudrais pas que Lucie Brasseur termine comme ses personnages.
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La soupe aux cailloux du Père Noël

Cela fait un petit moment que j’ai ce livre entre les mains, mais j’avais pris soin de le réserver pour le lire durant le Cold Winter Challenge. Une attente quelque peu frustrante, mais fort heureusement compensée par le plaisir que j’ai pris à découvrir ce conte qui véhicule de très belles valeurs.



Un vieil homme entre dans le village des contes. Affamé, il frappe aux portes, mais l’accueil des habitants est loin d’être chaleureux. Un Loup finit tout de même par lui adresser la parole et de fil en aiguille, le vieil homme en vient à faire mijoter une soupe. Mais pas n’importe quelle soupe, une soupe aux cailloux !



Cette soupe que les habitants du village lui avaient refusée, le vieil homme en fait un moyen de rassembler des créatures très différentes les unes des autres. Petit à petit, des êtres de conte qui, dans d’autres circonstances, ne se seraient jamais adressé la parole échangent et coopèrent afin de réaliser la plus délicieuse, crémeuse et savoureuse des soupes.



Adultes et enfants ne pourront qu’être émus devant l’esprit de coopération qui se crée progressivement entre les habitants, et ceci grâce à la débrouillardise d’un vieil homme d’abord rejeté avant d’être parfaitement accepté par la communauté. Il nous prouve avec brio qu’il ne faut pas baisser les bras devant l’adversité et qu’avec une touche d’audace et pas mal d’imagination, la soupe peut prendre ! Un message plein d’espoir relayé par un vieil homme qui a fait, fait et fera encore rêver de nombreux enfants…



La soupe aux cailloux du Père Noël est un conte classique avec son lot de créatures fantastiques et légendaires, mais Lucie Brasseur n’hésite pas à faire quelques clins d’œil à des pratiques qui sont, quant à elles, résolument modernes. Vous croiserez donc des Fées et des Farfadets adeptes de l’agriculture bio et locale qui se fournissent dans une Coop’. Une incursion du réel dans l’imaginaire assez amusante surtout pour les adultes.



Quant à la plume de l’autrice, fluide tout en demeurant accessible, elle se révèle plaisante même pour des adultes. Quelques mots nécessiteront probablement l’explication d’un adulte ou l’usage d’un dictionnaire pour les lecteurs les plus jeunes, mais j’apprécie que Lucie Brasseur ne simplifie pas son texte à outrance sous couvert de s’adresser à des enfants. À noter également que le récit n’est pas dénué d’humour à commencer par des personnages dont les noms prêtent à sourire : La Vieille-Sorcière-qui-Pue, Princesses enrhumées…



En plus d’un récit touchant et d’un protagoniste haut en couleur, le roman bénéficie d’un atout de taille et de charme : de nombreuses illustrations qui viennent enjoliver le récit et le rendre encore plus immersif. La simplicité et la douceur qui se dégagent des dessins d’Emmanuelle ne peuvent qu’enchanter petits et grands lecteurs. On a ainsi un peu l’impression de retrouver son âme d’enfant quand on est un adulte et de vivre un conté éveillé quand on est un enfant.





Au-delà des illustrations, un véritable travail d’édition a été effectué afin de rendre l’ouvrage accessible aux jeunes lecteurs : mise en gras des dialogues pour les distinguer de la narration, explications sur certains éléments du conte, et quiz afin de s’assurer que les enfants se soient pleinement appropriés leur lecture. Des petits bonus qui devraient plaire aux enfants et leur permettre d’échanger que ce soit avec un adulte ou des amis/camarades.



En conclusion, La Soupe aux cailloux du Père Noël est un conte tout doux qui véhicule de belles valeurs. Agrémenté de nombreuses illustrations, il fait incontestablement partie de ces récits qui rassemblent petits et grands lecteurs pour un instant de lecture simple, mais empli d’émotions. A déguster au coin du feu avec une tasse de chocolat ou de thé bien chaude pour réchauffer le corps en plus de l’esprit.



Lecture que je recommande sans hésiter pour Noël surtout si l’on considère son prix tout doux de 2 euros sans oublier la gratuité des frais de port jusqu’à la fin de l’année.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Il était une fois la Fée Chabada

Un roman entre polar et conte de fée ! Quand ton âme d'enfant se confronte au côté sombre des adultes ....



Il était une fois le Fée Chabada a un style qui lui est propre. On pourrait même dire un peu particulier. Un sorte de Le livre des choses perdues de John Connolly si vous connaissez ( roman qui a reçu le prix de l'imaginaire en 2010 catégorie étonnants voyageurs ).

Lucie Brasseur nous fait effectivement voyager de façon très surprenante ! Maintenant là où Connolly peut être lu en jeunesse, celui-ci contient tout de même des passages un peu difficile pour un jeune lecteur.



Le personnage principal de ce roman est une prostituée. Bien entendu, se n'était pas son rêve de petite fille ! Mais afin de payer les factures et assouvir son rêve, elle loue son corps. Maryline a deux vies car elle est aussi l'auteure de contes pour enfants. Oui vous avez bien lu ! Elle offre aux enfants son imaginaire à travers un blog qui est suivi dans le monde entier.

Malheureusement, à la fin d'une passe, elle se retrouve embarquer par les flics. Commence alors une longue période en prison. Le problème si l'on peut dire, elle ne connaît pas la cause de son emprisonnement !





Vous passez alternativement de Maryline à son conte. Le personnage de son conte est bien entendu la fameuse Fée Chabada. Il va de soi que comme dans toutes histoires pour enfant, il a un côté moralisateur ! Le bien contre le mal !



Maintenant, je dois bien avouer que pour moi ces parties étaient trop longues. Autant le côté dit réel était très sympa (ce qui était du coup frustrant d'être interrompu ) autant le monde imaginaire ne m'a pas embarqué. Je suis donc bien embêtée car la plume de l'auteur est très agréable à lire (j'avais déjà beaucoup aimé son premier roman Les larmes rouge du citron vert ).



Un roman qui mérite que vous vous arrêtiez dessus si vous aimez les contes de fées ! Il est audacieux, original et je tire mon chapeau à Lucie Brasseur qui sort des sentiers battus ! Je reste admirative du travail accompli .


Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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La soupe aux cailloux du Père Noël

Merci aux éditions Yakabook de m'avoir donné l'occasion de lire ce livre dans le cadre de "Masse Critique". C'est une adaptation un peu décalée d'un conte classique. Les protagonistes, qui sont généralement des animaux, sont remplacés par des personnages de contes de fées légèrement modifiés, comme une vieille sorcière qui pue et un ogre déprimé. Le lieu et l'époque sont aussi un mélange entre l'époque actuelle et le monde des contes de fées. L'histoire est complétée par des jeux et des explications pour mieux comprendre le texte.

Cette lecture m'a aussi permis de découvrir le projet de Yakabook qui est de mettre à la disposition du maximum de personnes des ouvrages à lire à un prix modique de 2 euros. Une belle idée, mais j'aurais aimé que les dessins soient un peu plus aboutis.
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Ganga

Mesdames, messieurs, chers lecteurs,



La compagnie YakaBooks a le plaisir de vous accueillir sur ce vol long courrier en partance de Paris en direction de l'Inde et de l'Asie profonde.



Au cours de votre voyage, vous pourrez tout à loisir profiter du climat et de la culture exotique balinaise, qui seront restitués avec beaucoup de réalisme. Votre séjour sera lui-même agrémenté de nombreuses frayeurs et de belles éphémérides . Un détour onirique est prévu dans votre programme afin de vous garantir un souvenir inoubliable qui saura vous interroger sur vos propres rêves et sur les promesses que vous vous étiez faites à vous-mêmes avant de tomber dans le KO de la vie et des obligations quotidiennes.



Notre compagnie vous promet une explosion de couleurs et de sensations fortes mais décline toute responsabilité quant aux possibles incompréhensions qui pourront éventuellement clôturer cette expérience inhabituelle. Ainsi, aucune réclamation ne pourra être effectuée concernant certains détails qui pourront vous paraître obscurs et aucune explication supplémentaire ne pourra vous être apportée si des questions émergent suite à la délicieuse torpeur qui pourrait suivre votre voyage.



Nous vous souhaitons une excellente découverte et espérons vous revoir très bientôt lors d'une autre expérience Yakabooks.



Pour encore plus d'échanges, rejoignez-moi sur Instagram :
Lien : http://www.instagram.com/les..
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Ganga

J'ai découvert ce roman dans le cadre de la masse critique.

Je ne suis pas une spécialiste des polars, ce n'est pas mon genre préféré, mais j'avoue avoir été embarquée avec l'envie de ne plus lâcher ce livre. L'intrigue est très bien menée, la psychologie des personnages envoûtante, et le "voyage" à la fois enivrant et déstabilisant. La fin m'a déçue, pour moi elle n'est pas à la hauteur du reste, et les références culturelles sont parfois un peu légères. Malgré ce double bémol, j'ai beaucoup aimé ces aller-retours permanents entre le Sud Ouest de la France et l'Inde, avec les détours par Bali.
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Il était une fois la Fée Chabada

J’ai terminé ma lecture avec un avis assez mitigé malheureusement…

J’ai apprécié découvrir l’histoire racontée et écrite par le personnage principal, je trouve que c’est une bonne idée. Le problème c’est que le conte prend beaucoup trop d’importance par rapport à l’histoire… On oublie donc facilement la partie plus dramatique…



L’histoire est présentée comme un policier et malheureusement j’ai plus retenu le côté conte que le coté policier. De plus on n’a pas vraiment affaire à une enquête mais plutôt à un drame…

J’aurais vraiment voulu découvrir le côté sombre des prisons. L’auteure nous présente la prison comme un lieu calme, tranquille presque normal alors que dans les prisons il y règne souvent la violence, la peur, la domination, la soumission… Malheureusement je n’ai pas ressenti tout cela et j’ai eu l’impression de ne pas être dans une prison mais plutôt que la protagoniste était dans une chambre banale avec une autre personne…



Ce qui m’a frustrée c’est que l’on découvre ce qui s’est passé dans un tout petit paragraphe, il n’y a pas d’explication, pas de recherche… Au final je me suis retrouvé aussi étonnée et perdue que le personnage principal… Je pense que Lucie Brasseur aurait pu faire plus de recherches et nous donner des explications tout au long de son histoire… Pour moi, un roman policier doit obligatoirement comporter une enquête et malheureusement cette dernière est pratiquement absente du livre…

Le style de l’auteure est léger et agréable à lire. L’auteure ne change malheureusement pas de ton pour les rares parties un peu plus sombres… c’est dommage. Il y a par contre une légère différence de style lorsque le conte apparaît dans l’histoire, c’est intéressant je trouve !



La fin ne m’a malheureusement pas totalement surprise, je m’y attendais, je l’avoue… J’ai par contre trouvé les explications assez chargées avant le chapitre de l’épilogue… personnellement je n’ai malheureusement pas retenu grand-chose et j’ai eu l’impression que c’était des passages d’autres livres sans forcément avoir de réelles explications et liens avec l’histoire en général…

En résumé, un roman qui malheureusement m’a un peu déçue vu que je m’attendais à lire un policier mais que je vous conseille si vous aimez les romans mêlant vie quotidienne dramatique et conte de fée. C’est un roman adapté pour tous les lecteurs, il n’y a ni violence ni scène d’hémoglobine.
Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Les larmes rouges du citron vert

Il s’agit là d’un premier roman découvert et financé sur le site bookly, et je peux vous dire que ceux qui ont soutenu cette jeune auteur en financant la publication de ce thriller ont vraiment eu du nez ! Une intrigue originale et qui tient en haleine, une héroïne atypique et pas tant que ça en même temps ! Un roman qu’on pourrait aussi qualifié d’essai sociologique tant le regard de l’auteur sur le monde du travail et la solitude urbaine est juste ! Voilà je me suis prise au jeu, j’ai adoré, même si la fin m’a un peu chamboulée. J’attends avec impatience le prochain ouvrage de Lucie Brasseur !
Lien : https://bbbsmum.wordpress.co..
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#MeFoot

Quand l’autrice m’a proposé son livre, j’ai un peu hésité puisque je ne suis pas très foot et que regarder le sport sur un écran m’ennuie prodigieusement que les joueurs soient masculins ou féminins. Au moins, pas de discrimination ! Ce qui est loin d’être le cas dans le milieu très masculin du foot comme le démontre avec un certain panache cet ouvrage.



C’est grâce à une remarque d’apparence naïve, mais parlante sur l’état des inégalités hommes/femmes, d’un petit bout de chou de 6 ans et demi que Lucie Brasseur s’est intéressée à la question du foot féminin et à la place de la femme dans cette pratique sportive. Elle s’est alors lancée dans une enquête d’envergure durant laquelle elle a rencontré et interrogé des professionnelles et professionnels du foot, des politiques, des universitaires… Tout autant de visions qui se croisent et s’entrecroisent dans un ballet de questions/réponses passionnant et rondement mené.



Dès le premier chapitre, les faits interpellent tellement ils surprennent et révoltent : comment est-on passé d’un premier quart de siècle où un match international féminin a enthousiasmé les foules à une interdiction pure et simple pour la gent féminine de tirer dans un ballon ? Les hommes auraient-ils eu peur que les femmes leur volent la vedette ? Une chose reste certaine, apprendre qu’en France, pendant des décennies, les femmes n’ont pas eu le droit de jouer au foot m’a plus que laissée sans voix !



Et ce n’était que le début de ma surprise puisqu’au fil des pages, on découvre dans le monde du sport, a fortiori du foot, un sexisme tellement courant qu’il en devient ordinaire : les différences physiques utilisées pour dénigrer, sous-estimer et exclure, des comportements infantilisants qu’aucun sportif masculin n’accepterait, des questions idiotes qui humilient et/ou décrédibilisent… Ce dernier point n’est hélas pas l’apanage du foot. Je me souviens ainsi d’une rencontre publique avec une autrice à laquelle l’auditoire n’a fait que poser des questions sur son mari : comment vit-il la renommée de sa femme ? Est-ce qu’il doit s’occuper des enfants ? Comment l’aide-t-il dans sa carrière ? Ne se sent-elle pas trop coupable de faire des séances de dédicace loin de son mari et de ses enfants ?… Je loue d’ailleurs la patience de l’autrice et sa gentillesse, mais je suis ressortie de la salle très en colère… Je ne peux donc que compatir avec toutes ces femmes, footballeuses ou non, qui sont victimes au quotidien d’un sexisme franc ou plus latent.



Grâce à l’enquête menée par l’autrice, j’ai découvert un autre point qui m’a, en tant que femme, chagrinée : quand les footballeurs gagnent des millions ou, pour les moins nantis, de quoi vivre très décemment leur vie, beaucoup de footballeuses n’ont pas cette chance. Il semble exister une réelle précarité dans le milieu du foot féminin qui pose une question sur la sécurisation des parcours professionnels et la pérennisation des carrières. Un point qu’il est d’autant plus nécessaire d’aborder que les jeunes générations de femmes qui sont prêtes à faire valoir leur talent sur le terrain semblent rêver d’une carrière à la Mbappé sans se rendre vraiment compte de la réalité actuelle du métier.



Mais avant d’avoir la chance de défendre les couleurs d’une équipe, il faut d’abord avoir la possibilité de jouer. Or, même si les préjugés tombent peu à peu, les femmes ne sont clairement pas toujours les bienvenues sur un terrain de foot comme en témoignent les obstacles rencontrés par les footballeuses interviewées. Il faut dire que la discrimination commence dès l’enfance avec le fameux « le foot, ce n’est pas pour les filles » ou son corollaire, « le foot, c’est pour les garçons ». Pas étonnant que les filles doivent alors se battre deux fois plus pour s’imposer et prouver leur valeur à des garçons qui ont, pour leur plus grand malheur, tendance à sous-estimer leurs adversaires quand une fille est présente dans une équipe…



Avec un titre qui n’est pas sans rappeler le fameux #MeToo lancé sur Twitter et un sujet aussi complexe et vaste que la place des femmes dans le foot, j’ai eu peur d’un livre ardu à lire et à décortiquer alors que je l’ai lu d’une traite sans aucune difficulté. Il n’est pas nécessaire d’être féru(e) de foot féminin ou incollable en matière de féminisme pour s’approprier cette lecture. Les citations en début de chapitre sont très inspirantes, les propos clairs et simples et toujours mesurés, les différentes notions abordées définies de manière précise et succincte, les témoignages pertinents et intéressants, les exemples édifiants… La comparaison du football féminin en France avec la situation dans d’autres pays, quant à elle, apporte une autre perspective très intéressante d’autant qu’elle casse certains préjugés et mythes.



Lucie Brasseur nous offre donc ici un livre documentaire dynamique et très accessible qui met en avant, avec beaucoup d’intelligence et de perspicacité, le lien entre discriminations des femmes dans la société et discriminations des femmes dans le foot. Et parce ce que le foot est le sport qui suscite le plus d’engouement dans le monde, on apprécie que les choses et les mentalités commencent progressivement à évoluer comme l’en attestent l’augmentation du nombre de licenciées, la création d’un maillot spécialement conçu pour les joueuses ou encore l’organisation, pour la première fois depuis sa création, de la Coupe du Monde de football féminin en France.



Des petits pas qui se traduisent dans les témoignages par un certain optimisme quant à l’avenir. Il ne nous reste donc qu’à tout faire pour qu’un jour, il ne soit plus question de foot féminin par opposition au foot masculin, mais de foot tout simplement. Et cela commence par offrir aux femmes des moyens matériels et financiers suffisants pour leur permettre, au même titre que les hommes, de se dévouer entièrement à leur carrière sportive. En attendant, je vous invite à découvrir cet ouvrage instructif et très bien construit avant de visionner le reportage dont j’attends avec curiosité la diffusion
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Les larmes rouges du citron vert

Critique librement inspirée de Jean de La Fontaine et de ses « animaux malades de la peste »



Les hommes malades de la misère



Un mal qui répand la terreur,

Mal que le Ciel en sa fureur

Inventa pour punir les crimes de la terre,

La misère (puisqu'il faut l'appeler par son nom),

Faisait aux SDF la guerre.

Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ;

On n'en voyait point d'occupés

A chercher le soutien d'une mourante vie ;

Nul dessein n'excitait leur envie,

Ni joie ni regards n'épiaient

La douce et l'innocente proie ;

Les yeux se fuyaient

Plus d'amour, partant plus de joie.

Amy tint conseil, et dit : « Mes chers amis

Je crois que le Ciel a permis

Pour nos péchés cette infortune.

Que le plus honteux de nous

Se sacrifie aux traits du céleste courroux ;

Peut-être il obtiendra la solution commune.

L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents

On fait de pareils dévouements.

Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence

L'état de notre conscience.

Pour moi, satisfaisant mes appétits de gloire,

J'ai dévoré force déboires.

Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense ;

Même il m'est arrivé quelquefois de manger

Les dossiers.

Je me dévouerai donc, s'il le faut : je pense

Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :

Car on doit souhaiter, selon toute justice,

Que le plus coupable périsse.

Sire, dit le paumé, vous êtes trop bonne bénévole ;

Vos scrupules font voir trop de délicatesse.

Eh bien ! Manger Mélanie, Boris, sotte espèce,

Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes, Seigneur,

En les croquant, beaucoup d'honneur ;

Et quant au Galaxie, l'on peut dire

Qu'il était digne de tous maux,

Étant de ces gens-là qui sur les anormaux

Se font un chimérique empire. »

Ainsi dit Amy ; et flatteurs d'applaudir .

On n'osa trop approfondir

Du politique, ni de la finance, ni des autres puissances,

Les moins pardonnables offenses :

Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,

Au dire de chacun, étaient de petits saints.

Le flic vint à son tour, et dit : « j'ai souvenance



Qu'en un dossier puissant,

La curiosité, l'occasion, et, je pense,

Quelque diable aussi me poussant,

Je sortis de ce dossier le secret de votre langue.

Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. »

A ces mots on cria haro sur le poulet.

Un loup, quelque peu clerc, prouva sa harangue

Qu'il fallait dévorer ce maudit animal,

Ce planqué, ce chanceux, d'où venait tout le mal.

Sa peccadille fut jugée un cas pendable.

Manger l'herbe d'autrui ! Quel crime abominable !

Rien que la mort n'était capable

D 'expier son forfait : on le lui fit bien voir.





Selon que vous serez puissant ou misérable,

Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.







Cet exercice pour te dire Lucie que j'ai adoré ton livre et ton style : conte moderne.

Ton regard sur la société actuelle est celui qui sait observer, noter l'infiniment petit et tu regardes vraiment.

Alors comme déjà beaucoup et encore plus, je te suivrais dans cette aventure littéraire.

En terminant ma lecture.....je me disais mais que vais-je pouvoir écrire pour communiquer mon enchantement à découvrir cette histoire, j'espère te voir à Bordeaux !!!

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Les larmes rouges du citron vert

Je pourrais vous dire que, sur les réseaux sociaux, les lecteurs en parlent quotidiennement, que je suis en dédicace un peu partout en France, que de nombreux libraires indépendants me soutiennent, que les retours semblent plutôt bons ou… que je suis le pire juge pour donner mon avis… que si je m’écoutais je le réécrirais presque en entier… que ça ne correspond déjà plus à ce que j’écris aujourd’hui… mais comme m’a dit Henri Loevenbruck « de toute manière il ne t’appartient plus, il est à nous maintenant ».



Alors… je prends mon clavier et mon cœur à bras la plume, en espérant que ces quelques lignes vous donneront envie de le lire et, peut-être de me donner votre avis. Qui sait… peut-être n’est-il pas si mauvais ? Peut-être l’aimerez-vous un peu ? Suffisamment pour me le dire et pour, - si je me permets de rêver encore plus fort – en parler ?



Ce qu’en dit mon éditeur…

Un thriller haletant entre startup du web et ONG parisiennes, un premier roman découvert et financé à par les internautes sur www.bookly.fr



Lucie Brasseur, 30 ans, signe son premier roman, Les Larmes Rouges du Citron Vert. Mêlant thriller dynamique, drame social et jeu de séduction, elle offre un récit original et réaliste, écrit dans un style vif, à la première personne sous la forme du journal de bord de la narratrice. Le lecteur est emporté par une intrigue subtile et rythmée, dans un univers touchant, quotidien et pourtant méconnu.



Le roman

Lucie Brasseur aborde dans son livre des sujets qui lui sont chers tels que le rapport à la misère, au travail, à la passion mais aussi la relation aux autres. L’héroïne de son roman, Amy 29 ans, travaille dans une start-up internet et devient bénévole dans un centre d’accueil pour SDF. Une série d’assassinats va la plonger dans les eaux troubles d’un milieu dangereux et inconnu. Là, elle y fera une découverte mystérieuse : le citron vert...

Œuvre à la croisée des genres – polar, roman social, mais aussi histoire d’amour – on y découvre de drôles de personnages au rythme d’une vie urbaine très contemporaine. Réseaux sociaux, smartphones et start-ups du web y côtoient la part la plus sombre de l’humanité : les oubliés de la croissance, les accidentés de la vie et ceux qui n’ont pas eu la chance d’être nés sous une bonne étoile.



Et les libraires…

Voici également trois avis de libraires :



Sylvie Champagne, Librairie Passion Culture à Orléans

"J'ai bcp aimé les larmes rouges. Coup réussi pour ton livre. Je te souhaite beaucoup de succès. Et pour l'écriture de 2ème où en es-tu? À très vite, Bises" Sylvie



Coryne, Librairie Co-Libris à Chatenay Malabry

"Je n'ai pas perdu mon temps (puisqu'il est compté dans ce beau métier) entre hier 12h et aujourd'hui, même heure (même endroit, etc.).

J'ai ainsi pu découvrir deux romans, deux auteurs, de styles différents mais qui ont en commun ce questionnement "Où commence la réalité, où s'arrête la fiction ?" et tout aussi attachants et étonnants l'un que l'autre.

Le premier est un polar social et actuel, "Les larmes rouges du citron vert", le premier roman de Lucie Brasseur qui paraitra en janvier 2014. Nous y découvrons Amy, jeune femme de 29 ans dont la vie se trouve bouleversée par des crimes en série commis sur des SDF qu'elle côtoie depuis peu dans le cadre d'une étude Sociale et Sociétale mise en place par la Startup qui l'emploie. Amy va être confronté au pire, le meurtre des quelques êtres attachants qu'elle croise dans cet univers des "laissés-pour-compte" et le meilleur, l'amour...

Voyeuse, je suis entrée dans ce récit comme dans un journal intime et je ne l'ai plus lâché !

Nous aurons le plaisir d'accueillir Lucie chez CoLibris pour une séance de dédicaces dès la parution de son livre. "

Coryne



Pépita Sonatine, Librairie Lacoste à Mont de Marsan

Amy a 29 ans et travaille dans une start-up de téléshopping. Lorsque son employeur l’incite à s’investir dans une démarche sociale, Amy y voit l’occasion de redonner du sens à sa vie professionnelle, et s’engage au Galaxie, lieu d’accueil de SDF à Paris.

Pétillante et dynamique, Amy, jeune assistante de prod nous emmène au coeur d'une enquête bien singulière : une série de meurtres au sein d'un centre d'accueil de SDF.

Comment ne pas être touché dans un tel contexte !

Des personnages défilent, attachants, fragilisés par les aléas de la vie parfois cruelle, la découverte d'un milieu précaire et pesant mais aussi une histoire d'amour délicate en font un petit polar bien sympathique que je vous invite à découvrir.

C'est une très jolie performance de Lucie Brasseur. L'écriture est fluide, dynamique, agréable.

Des débuts prometteurs pour un premier roman.

Avec une fin inattendue, on se demande même s'il n'y aurait pas une suite en préparation.......

Bravo Lucie
Lien : http://www.luciebrasseur.com
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L'école des enfants libres

J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une masse critique, et je remercie l’auteure pour le geste attentionné de la dédicace.



C’est l’histoire d’une jeune mère célibataire qui, après avoir été renversée par un fermier alcoolique conduisant trop vite, décide de changer radicalement de vie. Elle choisit d’aller, avec sa fille, vivre avec lui dans sa ferme, persuadée que l’accident ne pouvait pas être un hasard et que la lettre qu’il lui a laissée à l’hôpital était le signe d’un carrefour dans sa vie qu’elle devrait prendre.

Ce carrefour lui permettra, entre autres (et c’est, comme le titre l’indique, le point important de l’histoire) de mettre en œuvre un système pédagogique nouveau, basé sur la démocratie et l’égalité entre tous, adultes et enfants.

Une touche de romance ajoutée au tout, on mélange, et voilà.



Et… et j’ai peur de devoir maintenant passer à la face moins amusante de la critique...



Le gros problème de cette histoire n’en est pas le scénario (même si j’aurai à en parler plus tard), les ingrédients… mais la cuisson.



Au niveau de la forme, ma première réaction est de demander s’il y a eu un travail de relecture.

Il y a trop, pour un ouvrage publié, de souci à tous les niveaux :

- la mise en page : plusieurs chapitres démarrent du mauvais côté de la page, des passages à la ligne dans les dialogues sans qu’il y ait de changement de locuteur, etc.

- des mots qui manquent

- des fautes d’orthographe et d’accords (les accords pluriels parfois oubliés, ceux du participe passé totalement aléatoires…)

- des tournures étranges et pas toujours grammaticales qui, dans le contexte, ne parviennent pas à me convaincre à une tentative maladroite de poétisation du style (les voitures pénètrent la cour, les petites filles font lit aux reptiles, un personnage fulminant noir, des parents rejoignent leurs enfants à leurs côtés, etc.)

- des noms de famille abrégés à une initiale seule au début du livre, pour les personnages principaux, mais des noms complets par la suite pour des personnages très secondaires.



(J'ai découvert en lisant une autre critique que c'était de l'auto-édition, ce qui explique un peu les soucis au niveau de la forme...)



Au niveau du fond… j’ai eu le sentiment de lire une mauvaise comédie romantique de Noël. Mauvaise, pas parce que l’histoire me dérangeait ou parce que le pitch n’était pas bon… mais mauvaise parce que trop souvent évidente mais, plus embêtant, pas toujours cohérente (ils parlent du besoin d'argent et POF la lettre de l’aide européenne arrive ; ils ont besoin d’un enseignant qui aurait envie de travailler avec eux à la création d’une école et POUF le nouveau personnage masculin tombé comme une mouche dans la soupe de l’histoire se révèle être un ancien de l’Education Nationale n’ayant qu’un rêve, ouvrir ce genre d’école ; etc.) Une impression de comédie de Noël, un peu magique parfois, mais qui pourtant, n’est pas assumée, pas menée jusqu’au bout, le personnage y étant attaché à plusieurs reprises n’étant pas, ou pas assez selon moi, utilisé à la fin pour conclure peut-être sur une touche de « merveilleux » ?



Du coup voilà… j’ai eu du mal à accrocher à l’histoire parce que trois fois par page, j’avais quelque chose au niveau de la forme qui me faisait tiquer (honnêtement, j’ai rempli 7 pages A5 de notes... déformation professionnelle) et quand je plongeais finalement, je finissais toujours par soit deviner ce qui allait se passer, soit décrocher parce que les personnages allaient agir de façon incohérente par rapport à ce que l’auteure nous en avait donné à penser (des réactions excessives mais pas durables, des discours artificiels dignes de Wikipédia, des personnages peu loquaces mais capables de réciter, de mémoire, un conte entier… ), soit arrêter de lire pour réfléchir à cette image de nouvelle école proposée qui, en tant que prof, ne me convainc pas, mais à laquelle je cherchais à laisser une chance de me convaincre (c’est pas encore réussi…mais j'ai eu matière à réfléchir, du coup c'est pas perdu ;)).



Je ne vais pas finir sur cette touche négative néanmoins, car comme je l’ai dit, la recette est bonne, l’idée est bonne, et plusieurs passages m’ont tiré un sourire (souvent en rapport avec Sophie, la petite fille de l’héroïne) et même une larme (l’échange de lettres entre la petite et le « Juge des Sushis » m'a énormément émue) ; ce livre aurait peut-être juste eu besoin d’un peu plus de temps dans le four, d’un plus grand travail de relecture, avant d’être publié.



Et si l’auteur lit ce message et ne m’en veut pas trop d’en avoir tant dit… je suis prête à lui envoyer le détail de mes notes afin peut-être de permettre une seconde édition dans laquelle il n’y aurait rien pour bloquer la plongée du lecteur un peu maniaque dans la fiction.

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La soupe aux cailloux du Père Noël

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Yaka Brooks pour ce petit livre que je garderai de côté pour mes enfant quand ils seront en âge de commencer à lire !



Le conte de la soupe aux cailloux est bien connu, et le nom de cette « soupe aux restes qui traînent au fond du placard et/ou du frigo » reste d’actualité dans le monde d’aujourd’hui.



Ce petit livre pour enfant est très bien agencé. Les chapitres sont courts, le texte écrit grand et clairement, les dialogues différenciés du texte de base car écrits en gras et parsemé de dessins qui aident à mieux s’imaginer les mots que l’on lit.



En fin de lecture se trouvent des petites questions de compréhension du texte et du vocabulaire, ce que je trouve très utile dans ces petits livres de découverte de la lecture !
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La soupe aux cailloux du Père Noël

Lorsque le vieil homme franchit les portes du village des contes en ce froid soir d'hiver, il est loin d'imaginer qu'il va donner naissance à l'une des plus célèbres célébrations : Noël.



Cette très courte histoire au format poche est très bien écrite ; le choix des mots est intelligent, pas du tout bêtifiant et participera sans aucun doute à enrichir le vocabulaire des jeunes lecteurs. La typographie, ample et aérée, est idéale pour l'apprentissage de la lecture. Le cahier de jeux autour de l'histoire et des mots permet quant à lui de découvrir l'orthographe en s'amusant.



Je ne connaissais pas Yakabooks que je découvre avec plaisir. Ce petit livre, fabriqué et édité en France, dans le Sud-ouest, s’inscrit dans une démarche qui me plait beaucoup. La fabrication locale, pour commencer, mais aussi son prix très bas, 2€, accessible pour tous.



Vraiment très bien sous tous les angles.
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