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Citations de Luis Sepúlveda (1552)


Nul ne peut ni ne doit se sentir au-delà du bien et du mal, et moins encore ceux qui ont la responsabilité de la parole écrite.
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De notre discussion est née l'idée de créer une agence d'informations alternative, axée fondamentalement sur les problèmes qui portent préjudice à l'environnement écologique, et de répondre aux mensonges employés par les nations riches pour justifier le pillage des pays pauvres. Pillage non seulement des matières premières, mais de l'avenir.
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C'était, dans l'obscurité, le bruit de la vie. Comme disent les Shuars : le jour, il y a l'homme et la forêt. La nuit, l'homme est forêt.
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Quand un passage lui plaisait particulièrement, il le répétait autant de fois qu'il l'estimait nécessaire pour découvrir combien le langage humain pouvait aussi être beau.
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Luis Sepúlveda
L'alchimie du bonheur dépend d'un juste dosage des oublis.
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La dame aux miracles - Le ciel était si bas qu'on pouvait le toucher. En descendant une colline, nous sommes entrés dans les nuages, un voile épais a enveloppé la voiture, nous nous sommes égarés et le hasard nous a conduits sur un sentier qui s'ouvrait près de la route reliant El Bolsón à El Maitén. - En Patagonie, on dit que faire demi-tour et revenir en arrière porte malheur. Pour rester fidèle aux coutumes locales, nous avons poursuivi notre chemin car le destin est toujours devant, et on ne doit avoir dans son dos que la guitare et les souvenirs.
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Maintenant la femelle rôde, folle de douleur. C’est l’homme qu’elle chasse. Elle n’a certainement pas eu de mal à suivre la piste du gringo. Elle n’avait qu’à flairer l’odeur de lait qui collait au malheureux. Elle a déjà tué un homme. Elle a senti et goûté le sang humain, et pour sa petite cervelle d’animal tous les hommes sont les assassins de sa portée : pour elle, nous avons tous la même odeur. Laissez les Shuars s’en aller. Il faut qu’ils préviennent leur foyer et les foyers voisins. Chaque jour qui passe va rendre la femelle plus désespérée et plus dangereuse, et elle va chercher le sang toujours plus près des villages. Saloperie de gringo !
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Il passa toute la saison des pluies à ruminer sa triste condition de lecteur sans livre, se sentant pour la première fois de sa vie assiégé par la bête nommée solitude. Une bête rusée.
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Banc de harengs à bâbord ! annonça la vigie et le vol de mouettes du Phare du Sable Rouge accueillit la nouvelle avec des cris de soulagement.
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Je n'ai jamais eu peur de la vieillesse car la vie m'a donné l'opportunité de rencontrer des vieux formidables.
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Il me suffisait d'entendre le nom des lieux pour les voir : golfe de Corcovado, baie Desolacion, golfe des Peines, Ultima Esperanza, passe de Drake. Territoires uniquement habités par la danse fantasmagorique des aurores boréales.
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La Patagonie apprend à connaître les gens, à leur façon de regarder. Carlitos était myope, c'est pour ça qu'il portait ces verres de cul de bouteilles, mais quand il parlait avec les amis, il enlevait ses lunettes et regardait dans les yeux. Et son regard ne mentait pas.
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Un matin, nous le trouvâmes mort dans son sac de couchage. L'expression de ses traits rendait une autopsie inutile : Rudi Weismann était mort de tristesse.
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Deux marins discutent avec un vieillard pâle comme un linge, qui insiste pour monter à bord en traînant un cercueil. Ils disent que ça porte malheur. Le vieux réplique qu'il a droit à soixante-dix kilos de bagage. Les marins menacent de jeter le cercueil par dessus-bord. Le vieux crie qu'il a le cancer, et qu'il a droit à une sépulture décente parce qu'il est un gentleman. Finalement le capitaine intervient et un accord est trouvé : le vieux embarque avec son cercueil à condition qu'il s'engage à ne pas mourir pendant la traversée. Une poignée de mains scelle l'accord.
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Alors, cet homme contemple comme tout change, se transforme à l’instant précis où le soleil se fatigue d’être réduit en milliers de particules, multiplié dans les paillettes d’or que charrient les ruisseaux.
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On raconte que les nuits de pleine lune ,sur la cote ouest de l'île inhabitée de Mocha ,on voit émerger des profondeurs un énorme cachalot blanc ,couleur de lune.
Oui,on raconte beaucoup d'histoires au sud du monde ( Page 507).
Asturies,devant la mer cantabrique,aout 2018.
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Histoire d'une baleine blanche.

1 Le vieux langage de la mer,
Un matin de l'été austral de 2014,tout près de Puerto Montt au Chili,on a trouvé une baleine échouée sur la côte des galets,.C'était un cachalot de qui se mètres de long et son corps d'un gris étrange ne bougeait pas.( Page 401).
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Ankamañ me prend dans ses bras et dit: Marichiweu peñi ,dix fois nous vaincrons,frère, c'est comme cela que les gens de la terre s'en vont sans dire adieu.
Je suis Afmau ,le souvenir d'un chien ,et on raconte mon histoire dans les rukas de la Wallmapu lorsque le brouillard du Sud couvre le pays des Mapuches, les gens de la terre(.Page 386).
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Histoire d'un chien mapuche,

Kiñe-Un.

La troupe d'hommes a peur,Je le sais parce que je suis un chien et que l'odeur acide de la peur arrive à mon odorat.La peur sent toujours de la même manière, que ce soit un homme qui a peur dans l'obscurité de la nuit ou waren, le rat qui mange jusqu'à ce que son poids devienne un fardeau,lorsque wigña ,le chat sauvage ,avance en secret parmi les broussailles.( Page 311).
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--Tu as tenu ta promesse.Tu nous as amenés au pays de la Dent-de-Lion ,dit un escargot enthousiaste.
--Non,commença à susurrer Rebelle, non,je ne vous ai pas amenés,mais dans ce voyage qui a commencé lorsque j'ai voulu avoir un nom ,j'ai appris beaucoup de choses.J'ai appris l'importance de la lenteur et maintenant j'ai appris qu'à force d'être désiré ,le pays de la Dent-de-Lion était en nous -mêmes, finit de murmurer Rebelle et,lentement très lentement,il s'en alla manger avec ses compagnons.(Page 302).
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