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Critiques de Maïté Bernard (152)
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Ava, tome 1 : Ava préfère les fantômes

"Ava préfère les fantômes" est un roman pour adolescent très bien écrit, présentant une intrigue prenante et des personnages loin des stéréotypes.

Ava n'est ni une jeune fille parfaite ni une adolescente rebelle, elle évite soigneusement de tomber dans les clichés et se révèle être une jeune fille équilibrée - ou presque -, avec des goûts simples et une curiosité liée à sa jeunesse.

C'est une héroïne à laquelle le lecteur s'attache très rapidement et ce, quelque soit son âge.

Ce premier tome sert surtout à introduire l'histoire, les personnages, le contexte général.

Il faut attendre assez longtemps pour que l'intrigue se mette en place, bien que deux meurtres la rythment, et finalement, c'est que vers la fin que celle-ci prend son envol, cela tenant surtout au fait qu'Ava finit par accepter sa vraie nature et retourne voir Cecilia pour obtenir l'aide et la formation de cette dernière.

Cela ne m'a pas gêné outre mesure, j'ai apprécié ce temps offert pour apprendre à connaître Ava et me familiariser avec les lieux et les personnages.

Quelle bonne idée d'avoir mis cette histoire à Jersey !

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire les descriptions de cette île anglo-normande qui permet à la fois de mêler le flegme britannique et le mystique du celtisme.

Dans son aventure, Ava n'est pas seule et si les humains sont majoritaires, les fantômes ne sont pas non plus en reste puisque Ava va être amenée à en côtoyer plusieurs, dont le redoutable Harald qui n'a plus parlé depuis huit cents ans et qui a même noyé un précédent consolateur.

C'est très bien écrit, l'histoire est prenante et se lit très rapidement, il y a à la fois du sérieux avec les meurtres et les relations compliquées qu'entretien Ava avec ses parents et son oncle, mais aussi de l'humour avec des fantômes qui, s'ils ont perdu la vie n'en ont pas pour autant perdu leur langue et leur répartie : "Me calmer ? Me calmer ?! Je suis morte ! Ca t'est déjà arrivé ? Non. Alors, ne me dis pas de me calmer.".

Certes, l'histoire met un peu de temps à se mettre en place mais une fois que cela est fait la mécanique s'enchaîne parfaitement et les pages se tournent à la suite les unes des autres.

Maïté Bernard a une jolie plume très agréable à lire et sa série dépoussière le sujet des fantômes dans la littérature de manière efficace et originale.



"Ava préfère les fantômes" est un très bon roman pour la jeunesse que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, à tel point que j'ai enchaîné directement sur le deuxième tome.

Une belle découverte littéraire, à la fois pour la série mais également pour l'auteur.
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Ava, tome 1 : Ava préfère les fantômes

Maïté Bernard a écrit un roman proche d’un Agatha Christie. Lieu clos, peu de personnages, secrets passés, meurtres en série, rebondissements rapides et explications finales : tous les ingrédients d’une bonne affaire policière sont là, bien exploités. Et à cette base, elle a su ajouter une grosse dose de fantastique.



Ce livre est un Cluedo romanesque, fantomatique et une chasse au trésor historique. On y rencontre des Vikings, des morts revenus d’outre-tombe, et des vivants, soucieux de dissimuler leurs actions pendant la Seconde Guerre mondiale.



le style de l’auteure est facile à lire, abordable par les plus jeunes et l’histoire est racontée par un narrateur externe, neutre, ce qui nous donne réellement l’impression d’être l’un des enquêteurs. On prend donc facilement part à l’intrigue au côté de notre héroïne Ava.



Ava est jeune fille maligne, solitaire et incomprise depuis sa tendre enfance. Son don, l’a mise à l’écart de tout, elle n’a pas d’ami et sa famille n’est pas du tout présente. L’auteure l’a décrite d’une telle manière que le lecteur ne peut faire autrement que de l’adopter.

Au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête, Ava évolue, s’affirme et arrête d’ignorer les fantômes, bien au contraire elle va se servir d’eux pour démasquer le tueur. On fera du coup de très belles rencontres fantomatiques.



Mention spéciale aussi aux décors dans lequel se déroule ce livre. On voyage sur l’île de Jersey, les descriptions y sont touristiques et verdoyantes. On est emporté dans une ambiance très “british” qui convient parfaitement à ce genre d’enquête mystique.




Lien : http://www.yozone.fr/spip.ph..
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Ava, tome 1 : Ava préfère les fantômes

Un roman policier sur fond d'histoire de fantômes, qui s'adresse plutôt à des lecteurs autour d'une douzaine d'années. Je n'ai pas vraiment accroché à l'enquête menée par Ava, tout simplement parce que les personnages secondaires sont trop nombreux et surtout relativement peu décrits ; du coup, je n'ai pas réussi à retenir qui était qui, et les révélations finales m'ont laissé de marbre. Par contre, on sent une base d'histoire intéressante concernant cette adolescente qui peut voir les fantômes ; on devine que cette partie sera plus exploitée dans les tomes suivants, avec sûrement un apprentissage pour qu'Ava puisse enfin guider les esprits tourmentés vers le repos, mais c'est dommage d'avoir éludé cet aspect dans ce premier volume.
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Un cactus à Versailles

[...]Ce qui est intéressant dans ce roman, c'est la façon dont est abordé le thème de la violence conjugale. Le frère de Marie-Liesse, l'héroïne, a été arrêté car il a frappé sa petite-amie et elle est dans le coma ("en coma" comme diraient mes élèves!) Les relations sont donc très tendues à la maison car c'est l'enfant préféré de leur mère et elle ne supporte pas ce qui leur arrive. Les parents forcent tout le monde à rendre visite au frère en prison, tandis que le cas de la petite-amie est tabou. Les deux sœurs vont petit-à-petit se rebeller contre leurs parents, aller à l'hôpital au lieu d'aller à la prison et commencer à comprendre que leur frère qu'elles adorent à fait quelque chose de mal. C'est assez original de voir par ce biais-là les sentiments des gens face à ce drame. On ne voit jamais la famille de la petite-amie ni le frère lui-même. Ce qui est important, c'est l'impact que ça a sur la famille de ce garçon qui est adoré par tous mais qui a malheureusement fait quelque chose d'impardonnable. [...]
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Un cactus à Versailles

Un roman jeunesse qui ne traite pas d’un sujet facile, mais qui le fait avec délicatesse. Une famille fait face à un drame et s’adapte comme elle le peut. La situation ne doit pas être dite : il est interdit d’en parler. Mais le silence peut faire beaucoup plus de mal que les mots, surtout lorsque les non-dits sont lourds de sens. J’ai bien aimé la façon dont a été amené le sujet et j’ai vraiment trouvé que les personnages d’adolescents avaient des réactions normales. Une lecture qui sort des sentiers de l’amour, l’amitié, la popularité, les vampires et autres fantaisies, pour aborder un sujet qui touche aussi les adolescents.
Lien : http://www.libellul.com/?p=2..
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Petits désordres

Désolé d être un peu sévère , mais ce roman est pour moi très plat voir ennuyeux . Pas vraiment un polar , un peu fourre tout et surtout survolé dans l intrigue et les personnages. Je suis resté complètement hermétique au côté humoristique et décalé recherché. J y reconnais une réflexion sur notre ère trop moderne pour le protagoniste mais là aussi c est insuffisamment creusé.
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Un cactus à Versailles

Ce roman était dans ma liste à lire car j'avais adoré d'autres romans de cette auteure ("Ava préfère les fantômes"...).

L'héroïne-narratrice de ce récit est Marie(-Liesse), membre d'une fratrie unie avec sa grande soeur (Marie-)Sidonie, ses petits frères jumeaux Bertrand et Baudouin et l'aîné Wallerand. C'est depuis l'arrestation de ce dernier - depuis qu'il a malencontreusement poussé sa femme qui est dans le coma suite à la chute - que la famille est en train d'éclater sous le poids du doute et des secrets.

J'ai beaucoup aimé les deux soeurs musiciennes et atypiques mais le rythme et le contenu de l'intrigue moins.

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Paris est tout petit

🚨 💗💗💗 Alerte coup de cœur 💗💗💗 🚨



Attendez-vous a passer par tout un tas d'émotions à la lecture de ce roman. Une lecture commune avec ma moitié et un méga-coup de cœur à deux! Maïté BERNARD balaie les différences de goût ou de sensibilité pour toucher tout le monde. Elle nous embarque dans cette histoire d'amour qui semble commencer trop vite pour devenir une évidence, une nécessité... Une libération aussi pour Inès qui jusque là ne vivait qu'à travers les yeux de sa mère, que pour elle. Une relation qui va l'éveiller, lui apprendre à s'écouter pour s'épanouir et grandir. C'est ce que j'ai adoré dans ce roman! Inès est une belle personne, à l'écoute des autres, dévouée. Le soucis c'est qu'elle a tendance à s'oublier et cette relation et les événements qui vont s'y ajouter vont complètement changer la donne...



Un avant et un après les événements du 13 novembre... Beaucoup de changements forcément et une lutte pour se raccrocher à l'immuable. Ce qui passionnait avant : le cinéma et la ville de Paris avec ses monuments, ses parcs, ses musées... Nous revivons cette nuit avec beaucoup d'émotions, celles déjà ressenties. C'est le traitement de l'après que j'ai le plus aimé. L'empathie d'Inès, ses questionnements, résonnent avec force. Par bien des aspects, ses origines modestes et étrangères l'amènent à se poser les bonnes questions et à y répondre avec justesse. Les notions de victimes et de deuil sont au cœur de cette deuxième partie. Comment vivre la perte d'un être cher? Y survivre? Panser une plaie? Apaiser une douleur qui semble trop profonde?



La capitale qui a une place particulière, comme nous l'indique le titre, est un personnage fidèle, solide et rassurant. Pour le qualificatif petit, je dirai que c'est une question de point de vue... Par le hublot de l'avion, je suis d'accord, en étant plus terre à terre et notamment dans le RER, c'est plutôt le contraire! 😜 Une lecture commune avec un même verdict mais des raisons différentes. Elle a été très touchée par cette histoire d'amour quand j'ai préféré suivre l'évolution d'Inès, ses réflexions. C'est bien l'une des forces de ce roman, Maïté BERNARD lui a donné plusieurs niveaux de lecture pour un public plus vaste. C'est beau, c'est réussi, bravo et merci pour ce coup de cœur qui fait réfléchir et donne aussi très envie de découvrir Paris. 😉



"Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment comme nous d'un si grand amour" (Jacques PREVERT)





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Ava, tome 1 : Ava préfère les fantômes

Ava, 14 ans, est envoyée en vacances chez son oncle qui vit sur l’île de Jersey, Ava n’est pas enchantée de ces vacances « forcées » elle n’a plus revu Vincent, son oncle, depuis ses 3 ans. Son arrivée au manoir est mouvementée, son oncle est très froid et distant avec elle et comme si ça ne suffisait pas le don d’Ava se manifeste. Ava peut voir les fantômes.

Elle fait ainsi rapidement la connaissance de Billie Gombrowicz, une jeune fille assassinée. Au manoir, le soir de son arrivée, il y a l’inauguration d’une exposition consacrée à un trésor viking découvert quelque temps plus tôt par le grand-père de Billie. Qui a tué Billie, pourquoi ? C’est ce qu’Ava va essayer de découvrir.



Voilà à nouveau un roman jeunesse que j’ai vraiment apprécié, un roman jeunesse qui mélange 2 genres, le fantastique et le policier. Le fantastique grâce au don que possède Ava, policier, car le lecteur est entraîné dans une enquête digne d’Agatha Christie ou du Cluedo (plusieurs meurtres vont avoir lieur au manoir, dans des pièces qui ne sont pas sans rappeler le célèbre jeu de société).



C’est un livre qui se lit rapidement et qui est très addictif, raconté par un narrateur externe, je me suis senti moi-même la narratrice, enquêtant au côté d’Ava. Le lecteur est complètement investi dans l’intrigue.



Comme c’est une exposition rare et importante, l’oncle d’Ava, Vincent Bazire, a invité de nombreuses personnes à loger sur place, il y a de nombreux personnages secondaires (vivants comme morts, Ava croise plus d’un fantôme).

Ava rencontre ainsi, outre Billie, le fantôme, et Vincent son oncle : Marie-Françoise, la secrétaire de Vincent, Jean-François Raspail et Camille Patel, mécènes de l’exposition, l’un conservateur de musée, l’autre présidente d’une association, Gordon McCormark, un Ecossais, passionné par ce trésor, les policiers qui vont enquêter sur les meurtres qui auront lieu (je ne vous dis pas qui va mourir, je peux juste vous dire qu’ils seront plusieurs, et que d’autres y échapperont de justesse) l’inspecteur Beresford et son collègue, le sergent Kidd.

Plus tard dans le roman, d’autres personnages interviennent, des protagonistes qui aideront Ava dans son enquête et d’autres que l’on retrouvera sans doute dans le second tome et qui révèlent à Ava que sa capacité de voir les fantômes est liée à un autre pouvoir.



Ava est un personnage attachant. Ce pouvoir qu’elle possède lui a valu de l’incompréhension de la part de ses parents, plutôt que chaque fois devoir expliquer elle a décidé de se fondre dans la masse, elle est très discrète, solitaire, elle n’a pas d’amis, Ava préférant se réfugier dans ses cours et avoir de bonnes notes encore une fois pour éviter de se faire remarquer, ses parents ne sont pas très présents pour elle et en instance de divorce, intelligente et courageuse, elle a quelques contradictions (elle préfère qu’on ne la remarque pas, mais est en colère contre cet oncle qui ne fait pas attention à elle), des contradictions qui vont de pair avec on âge, le lecteur ne peut que s’attacher à cette jeune fille.

Au début du roman, Ava refuse de montrer aux fantômes qu’elle les voit, au fur et à mesure de la lecture et des explications qui lui sont données, elle admet leur présence et interagit avec eux, ils lui seront d’une aide précieuse résoudre son enquête.



Maïté Bernard pose son intrigue dans un style très anglais, un style que j’ai vraiment aimé. Un manoir où l'on a l’impression d’entendre le parquet craquer, une atmosphère feutrée qui fait monter la tension, des scènes d’humour grâce aux fantômes (j’ai oublié de préciser que, les fantômes dans ce roman ne sont pas « méchants », ils sont là parce qu’ils sont obligés, ils ne peuvent trouver le repos, l’un d’entre eux est plus impressionnant mais vraiment pas de quoi effrayer les jeunes lecteurs, je les ai même trouvés sympathiques), un suspens qui monte crescendo, une intrigue bien ficelée, des rebondissements qui nous replonge au cœur de la Seconde Guerre mondiale, des fausses pistes, un décor, l’île de Jersey, pas commun, qui m’a enchanté (j’ai même très envie de pouvoir y aller un jour depuis ma lecture), des personnages mystérieux, tout est réuni pour nous faire passer un très bon moment, un « huit-clos » où il est impossible de s’ennuyer.



La plume de Maïté Bernard est très accessible et fluide, les jeunes lecteurs y trouveront leur compte, mais si comme moi vous aimez la lecture jeunesse ce roman vous plaira certainement.

Il me tarde de lire le second tome, « Ava préfère se battre », sorti au début de cette année et son tome 3 paru en août.





Voilà un roman qui mériterait d’être plus connu, une lecture agréable et divertissante, une intrigue originale, un bon premier tome qui laisse présager une saga intéressante.


Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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Autobiographie d'une licorne

J'ai lu ce livre il y a quelques années et j'ai été franchement bien déçu.

L'histoire est intéressante en elle-même, on suit Carmen dans son quotidien, dans sa recherche d'identité dans une sexualité qu'elle a du mal à assumer et dans le deuil de son grand-père ainsi que les lourdes révélations qui vont avec. Malgré une narration à la première personne, Carmen ne nous narre pas tout et des retournements de situations dus à ses omissions volontaires sont très intéressantes.

Malheureusement, le rythme ne suit pas du tout, les chapitres démarrent bien, ils deviennent mous pour avoir finalement quelque chose de prenants sur les dernières lignes, et ce tout au long du livre. Les derniers chapitres étaient vraiment les plus plaisants à lire mais sur la grande majorité du livre, je subissais ma lecture.

Je n'ai pas réussi à apprécier Carmen, que je trouve très lourde et assez insupportable dans ses choix tout au long de l'histoire, mais elle est un personnage très humain et humoristique.

Bien que n'ayant pas aimé ce livre, j'ai pu le lire jusqu'à la fin sans trop de soucis, l'histoire n'est pas mauvaise en soit mais le rythme et le personnage principal cassent totalement l'immersion dans l'histoire.
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Petits désordres

Grégoire Leroy rêve d’aller en Nouvelle-Zélande. Mais pour ce commandant de police à la répression du proxénétisme a des petits désordres à régler avant. Entre gérer une manifestation de prostituées, démanteler un réseau de prostitution qui copie Uber, s’occuper du chien de son ex-femme, ne pas savoir quoi faire du mouton que ces collègues lui ont offert, écouter les reproches de sa fille qui le considère comme un vieux con dépassé, ses journées sont bien chargées. Mais quand, en plein commissariat, à bout de nerfs, il sort une phrase malencontreuse, c’est le syndicat de police LGBTQI+ qui lui tombe dessus et c’est tout son avenir en tant que flic qui est remis en question.

Ecrit à 4 mains par Christophe Guillaumot et Maïte Bernard, cette comédie policière à l’humour irrésistible scrute avec pertinence notre société qui change et évolue.

Avec des personnages bien ancrés dans la réalité mais se retrouvant dans des situations des fois plus que loufoques pour le plaisir des zygomatiques du lecteur, il se détache en fond notre époque où il faut faire attention à ce que l’on dit, où chaque phrase est interprétée, comprise différemment et subjectivement d’un interlocuteur à l’autre pouvant devenir intolérable avec des conséquences démesurées.

Un roman policier aussi drôle que distrayant bien plus profond qu’il n’en paraît qui fait réfléchir sur les changements sociétaux de notre monde contemporain.

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Autobiographie d'une licorne

Ce roman nous présente Carmen qui est au lycée dans une petite ville où tous les habitants se connaissent et qui trouve donc difficile de vivre sa bisexualité au grand jour.



Concernant le sujet du coming-out, qui est très présent dans le roman, je l’ai trouvé très bien abordé et présenté. Pourquoi devrait-on déclarer sa sexualité à qui que se soit ? De quoi devrait-on se justifier ? A destination des adolescents, cet ouvrage et les questionnements de Carmen sont bien amenés et il faut clairement plus de représentations de personnages autre qu’hétérosexuels.



Beaucoup de thèmes importants sont d’ailleurs mis en avant ici : le fait de se cacher, le questionnement de savoir si sa sexualité va être bien acceptée par ceux que l’on aime, le soulagement lorsqu’elle l’est, la tristesse et le rejet lorsqu’elle ne l’est pas. Il y a réellement une discussion ouverte dans ce roman, portée par la voix de Carmen qui se pose elle-même beaucoup de questions et ne sait pas où trouver les réponses.



C’est cela que je m’attendais à trouver dans ce roman et, en cela, je l’ai trouvé très bien mené. Cependant, de nombreuses péripéties m’ont laissé de marbre. L’histoire autour du grand-père, la moralité de la relation avec Ariel, l’idée du Corbeau… J’ai trouvé qu’on perdait le fond du roman. C’est certainement voulu pour démontrer que le sujet est un sujet qui a sa place de même que d’autres mais, si j’ai parfois été émue par Carmen, je n’ai pas forcément accroché avec elle. Elle est un peu le « cliché » de l’adolescente, bien souvent apathique, égoïste et clairement centrée sur elle-même.



Si je trouve donc le sujet de la bisexualité très important, de même que celui du coming-out, je reste cependant mitigée sur ma lecture qui n’a pas réussi à m’emballer complètement.



En bref un roman qui aborde la bisexualité, un sujet bien trop peu représenté, notamment chez les romans adolescents et qui pose de réelles questions d’actualité.
Lien : https://tempsdemots.wordpres..
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Paris est tout petit

Elle, c’est Inès, une lycéenne musulmane habitant en banlieue parisienne qui travaille d’arrache-pied pour intégrer Sciences Po.



Lui, se nomme Gabin. Il est issu d’une famille bourgeoise, atteint de phobie scolaire et prépare son bac chez lui.



Quand ils se rencontrent, les deux adolescents tombent amoureux et font fi rapidement de leurs différences sociales. Mais leur relation va basculer avec les attentats du 13 novembre 2015…



Si les clichés sont présents au début du récit avec la romance entre les deux jeunes gens, Maïté Bernard traite la suite de l’histoire avec beaucoup d’intelligence et de justesse. Malgré le drame qui touche Inès et Gabin, l’auteure ne tombe pas dans le pathos et aborde avec sensibilité la perte de l’être cher ainsi que la reconstruction.



Ce roman rend également un bel hommage à Paris car Gabin, amoureux de la ville, va faire découvrir à Inès la capitale sous un angle nouveau et lui permettre de découvrir un monde différent du sien.



Un récit qui est aussi bourré de références culturelles et porteur d’espoir malgré la tragédie qui touche les deux adolescents. On partage avec eux leurs rêves, leurs interrogations, leur colère et leur douleur.



Un superbe roman jeunesse sur l’amour et la vie mais également une très belle déclaration d’amour à la ville de Paris.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Benoît et la bande de los Moteros



.Résumé : C'est l'histoire de jeunes adolescents qui partent en Espagne et ils rencontrent des personnes avec qui ils vont faire connaissance.





.Critique : J'ai bien aimé car il y a des mots en espagnol dans presque chaque phrases





ilann
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Ava, tome 5 : Ava s'en va

Émotions, suspense, humour fin : ce dernier tome ne décevra absolument pas les lecteurs.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Ava, tome 5 : Ava s'en va

J'ai fait l'erreur de lire ce livre sans avoir lu les tomes précédents et ça m'a manqué. Cela m'a gêné car il y a beaucoup de rappels des aventures passées de l'héroïne et je me suis sentie laissée de côté, comme une invitée qu'on oublie dans un coin !

Même si on peut suivre l'histoire on ressent une certaine frustration, notamment de ne pas connaître le fameux guerrier viking qui est le fil rouge de l'histoire.

C'est un personnage énigmatique qui tient semble-t-il un rôle important dans cette série et j'ai été déçue de ne pas faire sa connaissance !



Ma note de 3 étoiles est donc due à tout cela. Il ne faut donc pas en tenir compte pour la valeur de l'ouvrage mais plutôt comme un avertissement au lecteur : à ne pas lire avant les autres tomes !



D'autre part, j'ai trouvé l'héroïne très intéressante et très attachante : elle est courageuse, forte et à la fois lucide et modeste. J'ai vraiment très envie de lire les autres tomes de ses aventures et de voir comment elle s'est construite, comment elle a accepté peu à peu son rôle et quels liens elle a tissé avec tous les personnages.



Bref le rendez-vous est pris avec le tome 1 !
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Le Poulpe : Même pas Malte

Un nouveau Poulpe qui fait en plus référence à Marcus Malte, je ne pouvais pas le manquer... Cette fois le Poulpe, Gabriel, nous entraîne dans une sombre histoire de trafic d'oeuvres d'art afghanes qui se retrouvent en France via l'Espagne. Gabriel a de plus la chance de retrouver Brigid, une ancienne amie qui lui inspire de nouveau de tendres sentiments, le tire de sa dépression latente et le fait voyager à Cadaquès, Barcelone et Séville !



Comme d'habitude on passe un très bon moment avec cette série, Gabriel est toujours bougon mais attendrissant et efficace, et le principe est quand même de prendre aux riches pour redonner... à Brigid ;-)



A noter que ce Poulpe est un Poulpe à tiroir car il fait référence au "Vrai con maltais" de Marcus Malte qui lui-même faisait référence au "Faucon maltais" de Dashiell Hammett (que l'on connait surtout pour le film de John Huston avec Humphrey Bogart..)

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Monsieur Madone

Superbe roman sur la force de l'amour, le drame du deuil, les ressources qui surgissent et aident à reconstruire sur des souvenirs et à se tourner vers la vie.

L'écriture est emplie de phrases d'une réelle beauté et qui sonnent juste.
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Ava, tome 1 : Ava préfère les fantômes

J'ai été plutôt déçue par ce premier tome consacré à la jeune Ava. En dépit de son don pour le moins inhabituel, j'ai trouvé que son personnage restait assez fade. Cela est probablement lié au fait que le jeune fille est en pleine quête d'identité et ne possède donc pas une personnalité bien définie. Néanmoins, son personnage ne s'étoffe pas assez, même une fois que ses aventures débutent.



Si certaines intrigues sont parfois longues à se mettre en place, celle de ce tome démarre bien trop rapidement. L'auteur nous présente à peine Ava ainsi que le décor dans lequel elle se trouve. Un décor qui est pourtant des plus intéressants puisqu'il s'agit d'un château sur l'île de Jersey. Il est dommage que ces éléments soient si peu exploités. Ils auraient permis de rendre l'ambiance plus mystérieuse. Finalement, l'aspect fantastique de l'histoire n'est pas assez présent.



En dépit de ces points négatifs, le dénouement est réussi malgré tout et nous laisse curieux de savoir comment Ava va s'en sortir, maintenant qu'elle accepte sa mission auprès des fantômes.
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Ava, tome 3 : La mort préfère Ava

Pour ce troisième tome des aventures d'Ava, jeune fille voyant les fantômes depuis l'âge de trois ans et futur consolateur des îles Anglo-Normandes, la Règle numéro 3 de l'art du consolateur aurait dû lui mettre la puce à l'oreille : "Vous ne pouvez pas voler. Vous ne pouvez pas traverser les murs. Vous ne pouvez pas vous télétransporter. Ce sont les fantômes qui peuvent faire tout ça. Vous n'avez aucun super pouvoir, vous n'êtes pas un super héros, vous êtes juste un humain.", car c'est sans doute la première fois de l'aventure qu'Ava va se révéler autant humaine, comparée bien entendu aux fantômes qui croisent régulièrement sa route.

D'ailleurs, Ava aurait aussi dû réfléchir un peu plus à la Règle numéro 11 de l'art du consolateur : "Ne pas rendre sa vie plus compliquée qu'elle ne l'est déjà en ayant une vie amoureuse instable.", car cet été lui réserve de sacrées surprises d'un point de vue sentimental : entre la rencontre sur le ferry avec Marco, son ex, et le sublime Alistair, fils de l'ami de son oncle qui les héberge à Guernesey, Ava va batifoler et papillonner cet été, en plus d'assister à sa première assemblée de consolateurs.



C'est avec un certain plaisir que j'attendais de retrouver Ava pour lire la suite de ses aventures, car comme elle le dit elle-même : "Revenir dans les îles Anglo-Normandes était chaque fois synonyme de liberté et de travail.".

Ava est un personnage attachant, jeune fille d'une quinzaine d'années elle doit à la fois gérer ses premiers émois amoureux et sa découverte de son rôle de futur consolateur des îles Anglo-Normandes.

En attendant, elle profite du temps passé là-bas pour en apprendre le plus possible de Cecilia, son mentor.

Si j'avais hâte de retrouver la jeune fille, j'ai tout de même éprouvé un peu moins de plaisir que précédemment à la lecture de ce tome.

L'unique raison à cela est simple : j'étais bien plus intéressée par les histoires de fantômes, l'étrange relation entre Ava et le terrible fantôme Harald le Viking, l'assemblée de consolateurs et d'en apprendre plus sur cette étrange fonction et les personnes l'exerçant, que par les amourettes d'Ava qui sont certes distrayantes mais auraient dû être au second plan de l'histoire.

C'est de son âge et c'est bien normal que cet aspect de l'adolescence soit abordé, pour ma part en tant qu'adulte j'espérais des détails croustillants, mais plus sur les fantômes que les amours d'Ava (donc non, je ne ferai pas partie de la catégorie de personnes ayant misé sur l'un ou l'autre de ses soupirants).

Or, ce n'est pas le cas, mais hormis cela la lecture de cette série est toujours aussi plaisante.

Après les moins de ce roman, passons à ses points positifs : le lecteur en apprend beaucoup plus sur le personnage de Cecilia, la relation entre celle-ci et Ava se renforce et prend une nouvelle dimension, le décors change pour Guernesey, de nouveaux fantômes font leur apparition, et la fonction de consolateurs est présentée plus en détail, avec bien évidemment une intrigue qui non seulement se déroule sur toute la durée de l'histoire mais qui se continue dans le tome suivant.

D'ailleurs, la fin m'a laissée frustrée et je me suis empressée d'aller chercher le quatrième tome en bibliothèque pour lire la suite sans plus attendre.

La véritable découverte de ce troisième tome, c'est le personnage de Cecilia, je remercie l'auteur de lui avoir donné l’importance qu'elle méritait et surtout d'avoir su mettre en avant la vérité sur cette dame âgée somme toute discrète et qui se contentait de conseiller d'Ava jusqu'à présent.

Cecilia se révèle être un consolateur d'importance, qui a marqué son époque en réformant et en modernisant la fonction de consolateur, en y apportant aussi un nouvel éclairage : "Elle disait que faire des études apprend à réfléchir, et que face à un fantôme qui ne veut pas ou n'arrive pas à partir, l'empathie ne suffit pas, c'est l'argumentation qui débloque les situations.".

Il y a de très grosses révélations sur ce personnage, j'ai trouvé l'auteur astucieuse car elle a su mêler l'Histoire avec un grand H à la petite, tout en continuant à donner du souffle à son histoire, notamment en la transposant sur une nouvelle île afin de ne pas lasser le lecteur.

Outre l'histoire bien bâtie et l'humour pince-sans-rire typiquement Anglais qui la ponctue, l'auteur sait se renouveler et rendre attachant tous ses personnages.

Et puis pour changer, les chapitres présentent une règle de l'art du consolateur en rapport avec le contenu, idée maligne puisque ainsi le lecteur a la sensation d'être quasiment à la place d'Ava et de découvrir avec elle le manuel de l'art du consolateur.

Elle a une idée bien précise de ce qu'elle veut faire de son héroïne, les descriptions des paysages sont très visuelles et parlantes, j'aime beaucoup l'ambiance qui se dégage de ce récit, bref, malgré un bémol je reste sous le charme de cette très bonne série littéraire à destination de la jeunesse (ou pas).



Si comme le dit le titre "La mort préfère Ava" cela tombe mal, car en tant que lectrice je souhaite surtout que la mort ne préfère pas l'attachante Ava dont je me suis empressée de découvrir la suite des aventures dans le quatrième et avant-dernier tome de la série.
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