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EAN : 9782847421309
148 pages
Le Passage (15/01/2009)
3.5/5   6 notes
Résumé :
Une femme, un homme, un chien, se promènent en décembre sous une pluie fine dans le parc du château de Versailles. Des amoureux ? Ils ne se tiennent pas par la main mais leurs corps qui marchent au même rythme, ce pas tranquille, tout semble indiquer une intimité. L'homme s'appelle Nicolas Brenner, et son frère, Hugo, était l'amant de Clémentine. Cinq ans plus tôt, il s'est suicidé. Il n'avait que trente-huit ans mais il a refusé la déchéance à laquelle un cancer mo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Clémentine est une reporter, qui voyage dans les pays les plus dangereux du monde pour couvrir l'actualité. Mais parfois, pour arrondir les fins de mois, elle joue au paparazzi. Et c'est ainsi qu'elle se retrouve à Versailles, où elle n'avait plus mis les pieds depuis cinq ans. Cinq ans … Cinq ans que Monsieur Madone s'est donné la mort pour ne pas se voir mourir d'un cancer incurable. Cinq ans que l'homme qu'elle aimait est parti et qu'elle doit affronter le monde sans lui.
Une fois le boulot fini, ses pas la mènent à l'ancien appartement de Monsieur Madone et chez ses parents. Elle sonne, tombe dans les bras de la mère d'Hugo, de son père, de sa soeur, … On lui reproche son absence … Et puis, Nicolas, le frère d'Hugo, Monsieur Madone. Et les mots, enfin, sortent, coulent. Et ils réussissent à parler de l'absent.

De Maïté Bernard, j'avais lu Même pas Malte, une enquête du poulpe, dont le titre était un hommage à Marcus Malte. Ici, elle opère dans un tout autre registre et offre un roman tout en pudeur sur le thème du deuil, du suicide, de la perte et de la reconstruction. Publié dans la collection Nouvelles Voix de Pocket, le ton se veut résolument moderne, malgré un sujet intemporel. La jeune narratrice, après s'être enfoncée dans son chagrin, sa colère et son déni, profite de cette occasion inattendue pour se confronter à ses blessures. Curieusement, même si la douleur est toujours présente, la famille de Monsieur Madone va aussi l'aider à les panser. Réussir à enfin parler de sa tristesse, des souvenirs mais aussi d'un possible avenir aide Clémentine à sortir du marasme.

Un joli roman, qui évite de tomber à tout moment dans l'écueil de la facilité ou du larmoyant. Il reste à tout moment plein de pudeur et de tendresse et c'est cela qui m'a plu. Cependant, ce livre ne restera pas longtemps dans ma mémoire car ce n'est pas le genre que j'affectionne le plus et si cela reste une belle lecture, elle ne sort pas du lot.
Lien : http://www.chaplum.com/monsi..
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Clémentine est une reporter, qui voyage dans les pays les plus dangereux du monde pour couvrir l'actualité. Mais parfois, pour arrondir les fins de mois, elle joue au paparazzi. Et c'est ainsi qu'elle se retrouve à Versailles, où elle n'avait plus mis les pieds depuis cinq ans. Cinq ans … Cinq ans que Monsieur Madone s'est donné la mort pour ne pas se voir mourir d'un cancer incurable. Cinq ans que l'homme qu'elle aimait est parti et qu'elle doit affronter le monde sans lui.
Une fois le boulot fini, ses pas la mènent à l'ancien appartement de Monsieur Madone et chez ses parents. Elle sonne, tombe dans les bras de la mère d'Hugo, de son père, de sa soeur, … On lui reproche son absence … Et puis, Nicolas, le frère d'Hugo, Monsieur Madone. Et les mots, enfin, sortent, coulent. Et ils réussissent à parler de l'absent.

De Maïté Bernard, j'avais lu Même pas Malte, une enquête du poulpe, dont le titre était un hommage à Marcus Malte. Ici, elle opère dans un tout autre registre et offre un roman tout en pudeur sur le thème du deuil, du suicide, de la perte et de la reconstruction. Publié dans la collection Nouvelles Voix de Pocket, le ton se veut résolument moderne, malgré un sujet intemporel. La jeune narratrice, après s'être enfoncée dans son chagrin, sa colère et son déni, profite de cette occasion inattendue pour se confronter à ses blessures. Curieusement, même si la douleur est toujours présente, la famille de Monsieur Madone va aussi l'aider à les panser. Réussir à enfin parler de sa tristesse, des souvenirs mais aussi d'un possible avenir aide Clémentine à sortir du marasme.

Un joli roman, qui évite de tomber à tout moment dans l'écueil de la facilité ou du larmoyant. Il reste à tout moment plein de pudeur et de tendresse et c'est cela qui m'a plu. Cependant, ce livre ne restera pas longtemps dans ma mémoire car ce n'est pas le genre que j'affectionne le plus et si cela reste une belle lecture, elle ne sort pas du lot.
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Clémentine est une reporter, qui voyage dans les pays les plus dangereux du monde pour couvrir l'actualité. Mais parfois, pour arrondir les fins de mois, elle joue au paparazzi. Et c'est ainsi qu'elle se retrouve à Versailles, où elle n'avait plus mis les pieds depuis cinq ans. Cinq ans … Cinq ans que Monsieur Madone s'est donné la mort pour ne pas se voir mourir d'un cancer incurable. Cinq ans que l'homme qu'elle aimait est parti et qu'elle doit affronter le monde sans lui.
Une fois le boulot fini, ses pas la mènent à l'ancien appartement de Monsieur Madone et chez ses parents. Elle sonne, tombe dans les bras de la mère d'Hugo, de son père, de sa soeur, … On lui reproche son absence … Et puis, Nicolas, le frère d'Hugo, Monsieur Madone. Et les mots, enfin, sortent, coulent. Et ils réussissent à parler de l'absent.

De Maïté Bernard, j'avais lu Même pas Malte, une enquête du poulpe, dont le titre était un hommage à Marcus Malte. Ici, elle opère dans un tout autre registre et offre un roman tout en pudeur sur le thème du deuil, du suicide, de la perte et de la reconstruction. Publié dans la collection Nouvelles Voix de Pocket, le ton se veut résolument moderne, malgré un sujet intemporel. La jeune narratrice, après s'être enfoncée dans son chagrin, sa colère et son déni, profite de cette occasion inattendue pour se confronter à ses blessures. Curieusement, même si la douleur est toujours présente, la famille de Monsieur Madone va aussi l'aider à les panser. Réussir à enfin parler de sa tristesse, des souvenirs mais aussi d'un possible avenir aide Clémentine à sortir du marasme.

Un joli roman, qui évite de tomber à tout moment dans l'écueil de la facilité ou du larmoyant. Il reste à tout moment plein de pudeur et de tendresse et c'est cela qui m'a plu. Cependant, ce livre ne restera pas longtemps dans ma mémoire car ce n'est pas le genre que j'affectionne le plus et si cela reste une belle lecture, elle ne sort pas du lot.
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Superbe roman sur la force de l'amour, le drame du deuil, les ressources qui surgissent et aident à reconstruire sur des souvenirs et à se tourner vers la vie.
L'écriture est emplie de phrases d'une réelle beauté et qui sonnent juste.
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Cinq après le suicide d'Hugo, le grand amour de sa vie, Clémentine revient à son ancien appartement. Cinq années où elle a tenté en vain de fuir la douleur en s'investissant encore plus dans son aux quatre coins du monde. Ce retour lui donne l'occasion de revoir la famille d'Hugo et de passer l'après-midi avec Nicolas le frère de son ancien amant.
Sans tomber dans le mélo ou le larmoyant, ce livre est une belle parenthèse qui s'ouvre sur l'amour, la vie et l'optimisme. Hugo, trente-huit ans et médecin, se savait condamné par la maladie. Plutôt que de subir la dégradation inéluctable de son corps jusqu'à la mort, il a préféré mettre fin à ses jours. Lui et Clémentine s'étaient rencontrés à l'étranger au cours de leur travail. Un couple uni par l'amour, la complicité et l'humour. Après son décès, Clémentine est repartie ou a fui.

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.com/2011/08/maite-bernard-monsieur-madone.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'illusion n'avait pas tenu. Non, on ne se débarasse pas de son deuil en balisant son chemin de rituels.
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Vidéo de Maïté Bernard
Interview de Maïté Bernard et Christophe Guillaumot pour la sortie de leur roman co-écrit à quatre mains, "Petits désordres", chez Liana Lévi.
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