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Citations de Malika Ferdjoukh (492)


- Fran nous a invitées, Loulou, les soeurs Vitex et moi.
- La chance, d'avoir des potes friquées !
- Maman, c'est toi qui....
... qui t'ai mise dans cette boîte privée, je sais.
Catherine Ayre a soupiré et j'ai deviné quel regard exactement elle avait en cette seconde. Celui qu'elle a lorsqu'elle entre dans ma chambre et qu'elle y trouve tout parfaitement en ordre. La sienne est un tel bazar de bouquins en piles, de meubles et d'objets inutiles, qu'elle culpabilise. Parfois je m'efforce de ne pas trop ranger mes affaires. Afin de ne pas l'embarrasser. Mais j'ai du mal à le faire sur la longueur.
Le désordre me dérange.
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Je suis restée un moment seule. Jusqu'à ce que Solal Mercier, le cancre le plus poétique et le plus drôle de Saint-Lycomède, c'est à dire du monde, vienne me présenter son assiette de pizza :
- Une quatre saisons. On partage ? J'ai mangé l'hiver, j'attaque l'été.
J'ai mordu le printemps à belles dents. La mauvaise humeur me donne toujours faim.
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Le chauffage chauffait. Trop. Papa n'arrive jamais à le régler. La voiture réclamait à boire. Et moi je me demandais pourquoi je n'avais pas pris le train. En certaines circonstances, ce n'est pas pire que la bagnole. Surtout si la bagnole en question est encombrée d'une pouffe qui sent le gingembre ou le curcuma. Et d'un père qui conduit comme l'as de pique et se la joue as de coeur.
La compagnie de Deena cependant se révéla moins désagréable que prévue. Bien sûr il n'était pas question de lui demander de vous expliquer l'effet de Foehn, ni même d'aligner une critique du dernier Guillaume Musso... Mais son humeur était plutôt joyeuse et, comme avec la soufflerie à 30 degrés Celsius son eye-liner Cléopâtre ramollissait et qu'elle ne le savait pas, on pouvait même la trouver touchante.
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Sept allées. Son pas était désormais souple et tranquille.
Première allée. Il lui dirait… Il devrait lui dire…
Deuxième allée. Mon amour, ton absence m'a torturé mille nuits.
Troisième allée. Rien, il ne lui dirait rien, il la serrerait, ils s'embrasseraient à s'étouffer.
Quatrième allée. Une robe bleue, avait crié la voix - voix oubliée déjà - par la fenêtre du taxi. It's been a long long time …
Cinquième allée. So, kiss me once, then, kiss me twick , the , kiss me once again … Il s’arrêta. Le cœur lui faisait mal.
Sixième allée. Dans un espace entre deux étagères, il aperçut l’étoffe bleue, inclinée sur une pile d'album .
Septième…
Au bruit de ses pas, la robe bleue se retourna.
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Mamigrand donne à ses meubles des noms d'autrefois. Des mots qu'on entend plus. Maie, chiffonnier, bonheur-du-jour, semainier...
Moi, j'appelle ça bêtement le coffre, l'armoire, la commode, le bidule à tiroirs...
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Tant qu'il y aurait des amoureux, Paris demeurerait Paris.
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Il a déménagé quarante-douze fois avant de se poser ici, il y a vingt ans.
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Le syndrome de Paris, tu sais ce que c'est ? reprit-il. Il frapperait, dit-on, de préférence les Japonais. Une espèce de grosse mélancolie qui les saisit à la vue de nos métros bondés, nos SDF jetés sur les trottoirs, nos serveurs au bord de la crise de nerfs, des crottes de chien par terre... Si loin d' Un Américain à Paris ou de Amélie Poulain.
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La différence fait toute la différence.
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Elle fit une pause, fixant les délicats motifs en nacre incrustés dans le bois du coffret, lequel était posé sur ses genoux. L'objet était ancien.
- Tu ne l'ouvres pas ? finit-il par dire.
- J'ai un peu... la trouille.
- Moi aussi. Ça a l'air d'arriver tout droit de Poudlard.
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Leurs yeux, polis mais interrogateurs, la dévisagèrent. [...]
Elle ne parut aucunement embarrassée, juste étonnée. Ses compagnons de voyage furent frappés par quelque chose qui leur avait échappé jusque-là : le brillant de son regard. Il vous transperçait, plongeait droit dans votre crâne, tel un doigt à la recherche de ce que vous ne désiriez pas qu'on y trouve.
- Seriez-vous répétitrice ? s'enquit d'un air engageant la demoiselle jeune, cessant de contenir le bas de sa robe entre ses bottines.
- Ma foi non.
- Vous retrouvez sans doute un parent ? insista l'autre demoiselle.
- Nullement.
[...] Les autres poussèrent un soupir teinté de rancune. Ils étaient sur le point d'isoler définitivement cette personne peu loquace pour continuer la conversation entre eux, quand elle jeta soudain ces paroles, aussi terrifiantes qu'alléchantes :
- J'étais à Londres. J'en suis partie aussi vite que j'ai pu, parce que, voyez-vous, j'ai assisté à une chose absolument... effroyable. [...]
Les autres dames émirent des exclamations jumelles. Les messieurs (hormis l'endormi qui dormait) inclinèrent le buste en avant, les yeux écarquillés.
- Je suis le témoin d'un assassinat.
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Flannery attisa le feu, arrangea les oreillers autour de la jeune femme, lui renoua sa liseuse en molleton. L'édredon sur son ventre formait une petite colline bleue au centre du lit.
- Ce sera une fille, certifia Flannery comme à chacune de ses visites. Je propose, aujourd'hui, que nous la mettions en relation avec Miss Jane Austen.
- Il me faut au moins Jane Austen pour endurer cette barrique qui se cramponne à moi. J'ai la sensation que je vais mettre au monde un baleineau.
Flannery s'installa dans le fauteuil près du lit et, après une pause digne d'une tragédienne du West End, débuta la lecture de 'Northanger Abbey'.
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Ses prunelles prirent l'aspect d'étincelles.
- Oh. Et cet intitulé s'intitule...?
- Le Service des Dossiers Insolites et des Intrigues Non Conventionnelles, révéla le jeune homme avec un rien d'emphase.
Flannery joignit les doigts, outrageusement excitée. Si elle ne s'était point trouvée dans les appartements d'une morte, nul doute qu'elle eût dansé la gigue.
- Mais c'est passionnant ! Savez-vous, Pitch ? Je sens que je vais vraiment m'instruire !
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- Une radio? s'écria Dido. Je n'en ai jamais vu d'aussi petite.
- L'ère de la miniaturisation! pérora Cosmo. Petits pois, petits cerveaux, petit écran, petits microbes. Heureusement, résistent les gros seins.
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"Grâce à un petit arrangement, Jocelyn, 17 ans, français, a pu rester à Giboulée, respectable pension new-yorkaise où l'on n'accepte pourtant que les demoiselles. Il y découvre un tourbillon de jeunes filles fauchées, riches de rêve, de passion, de secret… Manhattan, la danseuse, se fait passer pour habilleuse afin d'approcher Uli Styner, la star de Broadway qui a bien des ennuis avec les chasseurs de sorcières de la Commission des activités antiaméricaines… il ignore que Manhattan est la fille qu'il a abandonnée, enfant. Chic, la croqueuse de diamants, enchaîne les publicités, les fiancés fortunés, jusqu'au jour où un adolescent nommé Allen Königsberg - futur Woody Allen - la présente à Whitey, jeune homme distant et ténébreux, simple technicien à CBS… mais qui est-il vraiment ? Hadley élève Ogden, son fils de 3 ans, en prétendant qu'il s'agit de son neveu. La vie a basculé pour elle par une nuit de neige dans le train Broadway limited. Malgré des débuts prometteurs avec l'illustre danseur Fred Astaire, elle a tout arrêté. Carrière et existence en suspens, elle cherche Atlan, son beau soldat perdu à la suite d'une cruelle méprise. Depuis, elle survit. Ce n'est guère facile, même si Jay Jay aimerait beaucoup l'aider. Il y a aussi Etchika, la camarade pleine de répartie. Et la singulière Ursula, qui chante et file un amour parfait, mais strictement interdit avec Silas, le musicien de jazz. Enfin Doddy, la voisine bobby soxer, qui combat les préjugés et manifeste avec vigueur pour les libertés, contre le FBI et les chasseurs de sorcières. Jocelyn en tombe vite amoureux. La pension Giboulée est dirigée par Mrs Merle et sa sœur, Artemisia, dans les amours de jadis tissent leurs liens subtils avec l'actualité de cette ardente jeunesse de 1948, bien décidée à en découdre avec une guerre si proche encore, dans un monde où tout est à refaire". page 9
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Mais le théâtre existe pour cela, petite Page. Et tous les livres du monde. Et tous les films. Les poèmes. Les chansons, même. Ils disent pour nous les mots que l'on ne sait pas dire. Il faut les écouter. S'en servir. Les redire.
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Minuit-Cinq, c'était à cause des douze petits points tatoués, quand il était encore bébé, en forme de cadran sur son avant-bras. Le tatoueur avait dérapé sur la chair potelée, y gravant pour toujours deux aiguilles qui pointaient sur cette drôle d'heure : minuit et cinq minutes. Pour admirer l'ouvrage il fallait cracher dessus au moins huit fois, et gratter la crasse avec l'ongle...On vous l'a dit, il ne se lavait pas.
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Leur nouvel ai, Killian, avait-il volontairement dénigré le couple Deodati pour détourner les soupçons du Club de la Pluie?
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_Le Club a du pain sur la planche, déclara Nadget. Dans la famille Profond-Mystère, je demande La-Voix-qui-sort-de-nulle-part
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_Eh bien ,Félicien et Rouletabille semblent sur la même longueur d'onde à propos de M.Deodati. Ils ne l'aiment pas beaucoup, ni l'un ni l'autre.
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